« Voici votre roi ! »
Frère Kostka : « L’idée que Jésus puisse être roi, la dignité royale du Christ, devint à nouveau une pomme de discorde, une pierre d’achoppement. Lorsque Pilate entendit l’accusation des Juifs, il fit sortir Jésus. Il s’assit sur son siège de juge, à l’endroit appelé « le Dallage ». C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure.
Alors, Pilate, sans qu’il en ait conscience mais par une disposition divine, présenta au peuple élu le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Après avoir fait taire la foule par les sonneries de trompettes, il s’écria : « Voici votre roi ! » Mais ceux qui parlaient n’étaient pas guidés par la raison ou la foi, mais par une passion enflammée. Ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
Pilate, d’un ton ferme, répliqua : « Quoi ? Je crucifierais votre roi ? »
Il y avait là plus qu’un simple calcul humain. C’était la grâce qui, par ces paroles, cherchait une ultime fois à éclairer leurs esprits. Hélas, la grâce fut repoussée. Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que César. »
Les cris devinrent de plus en plus forts et confus. Pilate, bouleversé et amer, demanda de l’eau, se lava les mains devant tout le peuple et déclara à nouveau : « Je suis innocent du sang de ce juste. » Il voulait signifier qu’il rejetait toute responsabilité et la faisait porter au peuple juif : « C’est votre affaire ! »
Le peuple pris sur lui cette responsabilité en répondant : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » C’était une malédiction que le peuple prononça et qui se réalisa de manière terrible.
Pilate livra donc le Sauveur à la crucifixion contre la voix de sa conscience, contre sa propre conviction, contre son propre jugement : « Je suis innocent du sang de ce juste. » La peur des hommes l’emporta sur le gouverneur romain. Son hésitation l’entraîna lui-même dans la perdition. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

