Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Entretien entre Jésus et Pilate

Frère Kostka : « La révolte du peuple, qui insistait avec obstination sur la condamnation à mort de Jésus, affecta profondément les nerfs du gouverneur romain. Une peur panique s’empara du juge lorsque les chefs des juifs affirmèrent que l’accusé devait mourir, car Il s’était fait Fils de Dieu, un crime qui, selon leur loi, devait être puni de mort.

Pilate entra avec Jésus dans le prétoire pour un entretien en privé. Il ressentait un malaise profond face à cet homme silencieux et si innocent. Le calme souverain, la renommée passée et la popularité de Jésus, la rage actuelle du peuple et ses exigences faisaient comprendre à Pilate qu’il avait devant lui une personnalité exceptionnelle.

L’accusation selon laquelle Jésus s’était fait Dieu et était craint comme tel, pesait sur son âme comme un cauchemar. Il était plus qu’intrigué. Il voulait savoir d’où venait cet homme mystérieux : « D’où es-tu ? »

Jésus, le Grand Silencieux, resta très réservé envers son juge, ce qui irrita Pilate. Il voulut alors lui rappeler son pouvoir : « Tu ne me parles pas ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher ou de te crucifier ? » Jésus répondit avec un calme et une supériorité qui valaient plus que mille paroles : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte une plus grande faute. »

Jésus fait sentir à ce magistrat romain sa faute et parle à sa conscience. La douleur causée par la flagellation et le couronnement d’épines était comme un glaive qui s’enfonçait dans le cœur du juge responsable. Pilate fut de nouveau ébranlé et poussé à vouloir la libération de Jésus. Mais les Juifs crièrent : « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi s’oppose à César !  »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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