La Présentation au Temple

Contemplons

La présentation de Jésus au temple, Holbein

Méditons

Pendant les trente premières années de sa vie, Jésus doit rester caché et ne rien révéler de sa véritable identité. Jusqu’au jour de son baptême dans le Jourdain, aucune parole, aucun acte, ni de sa part, ni de ses parents, ne trahira le mystère qui l’entoure. Si ce secret est voulu et décrété par le Père, ce-dernier se plait néanmoins à le lever pour quelques élus afin de récompenser leur fidélité à son service. En effet, après avoir rencontré Zacharie et Elisabeth, Joseph et Marie, les bergers de Bethlehem, nous avons devant nous, Siméon puis Anne la prophétesse. Même si Dieu ne leur dépêche pas l’archange Gabriel, Il leur donne de reconnaître, sans la moindre équivoque, le Messie en Jésus, l’enfant de quarante jours, présenté au Temple.

Siméon est un « homme juste et pieux qui attend la consolation d’Israël. » En parlant de lui, l’évangéliste cite à trois reprises l’Esprit-Saint, ce qui indique que Siméon lui est totalement livré et que sa vie est une pure louange à la gloire du Très-Haut. C’est un homme de prière, de discernement, qui est à l’écoute de ce que Dieu attend de lui, pour le réaliser promptement. Cette attitude lui est habituelle et c’est la raison pour laquelle il a pu percevoir la douce voix de l’Eprit-Saint qui parle au cœur dans le silence intérieur. Il l’a confrontée à la Parole de Dieu, notamment aux prophéties sur le Messie, et lui a accordé sa foi. Et il a eu raison, puisque cette même voix intérieure lui révèle non seulement le jour et l’heure à laquelle il doit se rendre au Temple mais aussi quel enfant (parmi les centaines présentés, chaque jour dans le Temple) est le Messie. Son attitude montre d’ailleurs qu’il n’a pas l’ombre d’une hésitation, ni sur l’enfant, ni sur son identité. Siméon nous donne un exemple de foi admirable et nous apprend que pour entrer dans le secret de Dieu, point n’est besoin de signes extraordinaires ; il faut simplement se nourrir de la Parole de Dieu, se mettre à l’écoute de l’Esprit-Saint et vouloir suivre ses inspirations.

Avec Anne, la prophétesse, Siméon nous livre aussi un merveilleux exemple d’espérance. Il est à présent un vieillard et son espérance, un fruit mûr. En effet, elle s’est épanouie avec les années, s’est construite à force de prières, d’écoute, de méditation de la Parole de Dieu, de disponibilité à son service ; elle s’est renforcée au milieu des épreuves de la vie, et jaillit de son cœur, en ce jour, pour finir en apothéose dans son cantique d’action de Grâce. La promesse de ne pas mourir avant d’avoir vu le Messie, contribue, au soir de sa vie à nourrir et à soutenir son espérance qu’il a mise depuis longtemps dans le Seigneur. Anne, quant à elle, s’est consacrée à Dieu. En demeurant veuve depuis tant d’années (environ soixante), elle se choisit une vie faite de prière, de chasteté, de pauvreté et de renoncement : en d’autres mots, elle vit les vœux monastiques. Siméon et Anne ont su persévérer dans la foi et l’espérance ; dès cette vie, Dieu récompense ses si fidèles serviteurs. Dans leur exemple, nous trouvons l’illustration des paroles que Jésus prononcera près de trente années plus tard : « parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25,23).

On obtient de Dieu autant qu’on en espère. C’est à l’ampleur du don que Dieu fait à Anne et à Siméon que nous parvenons à mesurer toute l’étendue de leur espérance et en restons saisis d’admiration.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’imposition du nom de Jésus

Contemplons

La circoncision de Jésus, église Saint Nicolas de Bielefeld

Méditons

Au fur et à mesure du temps, Marie et Joseph voient s’accomplir le plan du salut. Nous voici arrivés à la circoncision rituelle de l’enfant auquel on impose le nom de Jésus, nom indiqué par l’archange Gabriel à l’Annonciation. Pour les juifs, il n’était pas permis de prononcer le nom de Dieu, ce qui ne pouvait concourir qu’à faire de Lui une réalité lointaine et inaccessible ; à présent, Dieu se communique à nous, jusqu’à nous révéler son nom. Désormais, nous pouvons L’appeler, Lui parler, établir avec Lui une relation d’amour, d’une telle intimité qu’elle n’a rien à envier à celle de Marie qui tenait Dieu physiquement dans ses bras. « Jésus » est le nom qui est au-dessus de tout nom ; à lui seul, ce nom est une prière parfaite car il résume en cinq lettres toute l’histoire du salut. Les saints l’ont prononcé sans relâche, l’Eglise l’invoque à chaque fois qu’elle s’adresse au Père pour valoriser sa prière (« Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera » Jean 15, 16).

Même s’il est Dieu, donc au-dessus de la loi, Jésus ne cherche pas à s’affranchir des rites qui marquent la vie de tout croyant. Ainsi, Il se soumet à la circoncision dans tout ce qu’elle a d’humiliant. Jésus assume notre condition humaine non seulement en acceptant les lois de notre nature (manger, boire, se soigner etc…) mais aussi les lois religieuses (circoncision, présentation, examen de majorité). Dans les trente premières années de sa vie, Jésus doit rester caché et se préparer, dans l’enfouissement, à sa vie publique, courte mais intense (seulement trois années). Jusqu’à son baptême dans le Jourdain par Jean-Baptiste, aucune parole, aucun geste ne trahira, aux yeux du monde, la véritable identité de Jésus.

Essayons de pénétrer les sentiments de Marie et de Joseph en cet instant. Ils voient Jésus, Dieu même, se soumettre à la circoncision. Ils observent le sang de Dieu se répandre. Des pensées douloureuses surgissent dans leur esprit, leur cœur se trouble. Les prophéties d’Isaïe sur l’homme des douleurs leurs reviennent en mémoire ; aujourd’hui, elles trouvent même une traduction concrète dans cette effusion. Ils savent que bientôt, ce sang se répandra à nouveau, bien plus abondamment, dans des circonstances tragiques, pour le salut du monde. Quelle douleur pour ces jeunes parents, pour ces croyants de la première heure ! Cependant, par l’imposition du nom de Jésus, ils réalisent aussi objectivement qu’au-delà de toute la douleur, de toute la souffrance, il y a le salut que Dieu réalise pour chacun de nous, en Jésus, cet enfant que Marie tient dans ses bras.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’adoration des bergers

Contemplons

L’adoration des bergers, Charles Le Brun

Méditons

En méditant l’exemple des bergers, nous pouvons discerner les étapes d’une vraie conversion du cœur : ils reçoivent la bonne nouvelle du salut, se rendent à la crèche pour se prosterner devant Jésus, le Verbe éternel, s’en retournent en glorifiant et louant Dieu.

Les bergers sont des personnes simples, ouvertes aux réalités d’en-haut et prêtes à accueillir le salut proposé par Dieu. Ils n’ont que peu d’attaches matérielles (car ils n’ont rien) et le peu qu’ils possèdent, ne constitue aucune entrave spirituelle. Leur esprit, leur cœur, leur âme sont préparés, à force de veiller en priant, à l’irruption de Dieu dans leur vie. Ce qui échappe aux habitants de Bethlehem, leur est donné en partage, parce qu’eux sont disponibles et ouverts.

Les anges leur annoncent la naissance de Jésus en indiquant le chemin qui mène à la crèche ; là, ils trouvent « Marie et Joseph et le petit enfant. » Marie et Joseph, qui partagent la condition des bergers, se trouvent sur l’itinéraire spirituel de toute personne, d’une façon ou d’une autre. Comment pourrait-il en être autrement ; c’est Marie qui nous donne Jésus, en accueillant la parole de Gabriel à l’Annonciation, et, dans la crèche de Bethlehem, en nous le tendant, pour que nous le prenions dans nos vies (plus tard, elle se tiendra au pied de la Croix, pour nous montrer le Sauveur). Joseph s’associe à Marie, pour nous donner Jésus, en écartant de nos esprits tout souci ou obstacle matériel. Comment trouver et recevoir l’enfant, si on ne veut pas aller à la mère ?

Devant Jésus, dans les bras de Marie, les bergers adorent, probablement sans mots, car il n’y en a aucun qui convienne à un tel mystère ; ils ne sauraient s’adonner à des considérations philosophiques, en parfait décalage avec le contexte. En toute simplicité, à leur manière propre, ils se laissent saisir par des sentiments d’admiration pour l’œuvre de Dieu et se mettent à l’écoute de tout ce qui se dit de Jésus, le Verbe incarné.    

Après avoir reçu Jésus, qui à présent est né dans leur âme, les bergers retournent à leur vie, qui désormais ne sera plus la même. En effet, elle deviendra une louange à la gloire de Dieu. Rien ne changera objectivement dans leur quotidien ; ils continueront à prendre soin des brebis, à dormir à la belle-étoile, ils seront toujours aussi pauvres. Mais dans leur cœur, quelle richesse ! Ils savent qu’ils sont promis à la vie éternelle, qu’ils sont aimés de Dieu, qui s’est abaissé jusqu’à partager leur condition, que tout ce qu’ils font à un sens, un écho dans le Ciel… Ils ont cessé de chercher car ils ont trouvé Celui qu’ils cherchaient sans le savoir. Dorénavant, ils ne seront plus jamais seuls, car Dieu même est avec eux, chaque jour, à chaque instant.

Ce mystère de la toute-proximité de Dieu est tellement grand, qu’il les transporte de joie, et qu’ils ne peuvent s’empêcher de partager cette bonne nouvelle avec ceux qu’ils rencontrent. Et, leur joie augmente encore, en annonçant la naissance de Jésus. Comme la lumière qui, au lieu de diminuer, augmente en la partageant, la joie de se savoir sauvé, se renforce à mesure qu’on la communique.   

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le chant des anges

Contemplons

Le chant des anges, Frank Mason

Méditons

Le ciel est dans la jubilation à la naissance de Jésus parmi les hommes. Les anges exultent, jusqu’à vouloir communiquer leur joie à l’humanité tout entière. C’est un seul ange qui annonce la nouvelle de la naissance de Jésus aux bergers, mais cet événement est tellement majeur, solennel qu’il convient que tout le ciel s’y associe par le chant du Gloria. Chaque dimanche, à la messe, nous reprenons les paroles mêmes du chant des anges, dans la nuit de Noël, pour rendre gloire à Dieu. A force, nous les chantons rituellement, sans plus vraiment prêter attention au texte. Et pourtant, il met l’accent sur un aspect essentiel de notre relation à Dieu.

A Dieu et à Dieu seul, revient toute gloire. L’homme a été créé, sauvé et sanctifié par Lui pour qu’il Lui rende la gloire qui Lui est due. Jésus est venu en ce monde pour nous sauver en rendant toute gloire à Dieu, son Père ; à sa suite, nous devons apprendre à rendre gloire à Dieu par nos chants mais aussi par toute notre vie, jusqu’à devenir nous-mêmes sa « louange de gloire. » Tous nos actes, toutes nos paroles doivent être pénétrés de l’intention de rendre Dieu présent au monde. Le catéchisme de l’Eglise catholique nous dit : « Dieu a tout créé pour l’homme, mais l’homme a été créé pour connaître, servir et aimer Dieu, pour Lui offrir, dans ce monde, la création en action de grâce et pour être, dans le Ciel, élevé à la vie avec Dieu. »

Les anges établissent un lien entre la gloire rendue à Dieu et la paix qu’Il promet. Elle en est même la conséquence directe. Pour avoir part à la paix qui vient de Dieu, il faut vouloir la recevoir, la demander. Les bergers sont ces hommes de bonne volonté, tout disponibles aux réalités d’en-haut qui reçoivent la paix de Dieu comme le fruit de la louange qu’ils Lui rendent à tout instant. Pour qu’une société soit en paix, elle doit être composée de personnes habitées par la paix qui vient de Dieu. Comment le monde pourrait-il être en paix, si chaque homme ne la porte pas en lui ? Si notre société n’est pas en paix, c’est parce qu’elle ne rend pas à Dieu la gloire qui Lui revient.

Avec Marie, Joseph, les bergers de Bethlehem, unis à la multitude des anges, rendons gloire à Dieu pour la naissance du Sauveur, puis accueillons sa paix pour la communiquer au monde, qui en a tant besoin.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’annonce de l’ange

Contemplons

L’Annonce aux bergers, Govert Flinck

Méditons

L’ange du Seigneur annonce aux bergers un événement majeur de l’histoire de l’humanité : la naissance de Jésus, le Sauveur promis. D’emblée, on pourrait se demander pourquoi cette naissance n’est pas annoncée triomphalement au monde entier ou, au moins, à toute la ville de Bethlehem qui se trouve juste à côté. En avançant dans la réflexion, on se rend compte que ce récit présente des similitudes avec d’autres passages de l’Evangile à savoir l’Annonciation, le songe de Joseph, l’apparition de Gabriel à Zacharie, dans le temple de Jérusalem et même l’annonce de la Résurrection à Marie-Madeleine, au matin de Pâques. En effet, Dieu agit directement, en envoyant un ange, mais aussi en toute discrétion, ne révélant les merveilles qu’il accomplit qu’à un cercle restreint de personnes. Il s’agit, à chaque fois, de justes, qui persévèrent dans la foi et attendent de Dieu, le salut qu’Il est seul à pouvoir donner. Marie est la « comblée-de-grâce », Joseph est proclamé « juste », Zacharie et Elisabeth « suivaient tous les commandements et préceptes du Seigneur d’une manière irréprochable », Marie-Madeleine est « celle à qui il est beaucoup pardonné parce qu’elle a beaucoup aimé. »

Cette fois, l’ange de Dieu est envoyé à des bergers afin de leur apprendre la naissance de Jésus, les inviter à la joie et à l’adoration du Verbe incarné. Ces pasteurs, comme Joseph et Marie, se trouvent à l’écart du bruit et du grondement de Bethlehem. La condition de berger est réservée aux plus pauvres ; c’est presque une vie d’esclave. Ils sont condamnés à vivre aux côtés des bêtes qui leurs sont confiées (qui ne leurs appartiennent même pas), n’ont pas de maison, dorment à la belle-étoile, autour d’un feu qui s’éteint au fur et à mesure de l’avancée de la nuit. Leur vie est faite de solitude et de silence intérieur. Et ce sont justement les dispositions intérieures requises, pour que Dieu puisse parler au cœur. Ils « veillaient, » ce qui veut dire qu’ils priaient ; ils attendaient le salut de Dieu. C’est la raison pour laquelle la grande nouvelle de la naissance de Jésus leur est annoncée : parce qu’ils sont en capacité de l’accueillir.

Dieu ne s’impose à personne. Il se donne, cependant, à qui veut le recevoir. Les bergers, qui ne possèdent rien (en d’autres mots, qu’aucune chaîne ne retient), sont tellement ouverts à Dieu et à ses voies, qu’ils ne s’étonnent pas que le Sauveur tant attendu vienne à eux en la personne d’un « nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire. » Au contraire, ils admirent la sagesse divine et rendent grâce à Dieu, qui condescend à partager leur pauvreté. « Dieu révèle aux tout-petits ce qu’il a caché aux sages et aux intelligents » (Matthieu 11, 25). Demandons à Marie, Joseph et aux bergers de Bethlehem de nous ouvrir aux voies de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité de Jésus

Contemplons

La Nativité de Jésus, Agnolo di Cosimo

Méditons

Imaginons l’ambiance qui règne dans Bethlehem en cette sainte nuit. La ville grouille de monde, en raison du recensement ordonné par César, les auberges sont prises d’assaut, et les habitants de Bethlehem profitent de l’aubaine, pour conclure des affaires aussi juteuses qu’inespérées. Le prix du moindre hébergement atteint des sommets prohibitifs. Au milieu de ce « business » bien rôdé, arrive un jeune couple dont la femme est sur le point de donner la vie. Il n’y a plus de place nulle part, tout a été vendu à prix d’or ; si cela se trouve, Joseph n’a que très peu d’argent et ne peut surenchérir, pour arracher un petit coin dans la salle commune. Certainement que plus d’un habitant de Bethlehem aurait voulu aider ce jeune couple mais, pour cela, il aurait fallu laisser filer une affaire, et lui donner la place déjà cédée à quelqu’un qui a payé en monnaies sonnantes et trébuchantes. Chacun écrase alors, en lui, tout sentiment d’humanité, fait taire sa conscience, se détourne pour ne pas voir.  Quelqu’un s’est tout de même laisser apitoyer, et a finalement indiqué au couple une étable à l’écart de la ville (qui n’a certainement pas été gratuite non plus.).

C’est dans cette étable, au milieu de la nuit, dans une absolue discrétion, que Jésus, Dieu fait homme, vient à nous. Il nous donne de le contempler, couché dans une mangeoire. Lui, « celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir », vient à nous en toute vulnérabilité, et se laisse traiter comme un paria. A y réfléchir, on se demande comment on peut raisonnablement croire que c’est Dieu qui repose dans la crèche, entouré de Marie et de Joseph, deux pauvres sans aucune espèce d’importance. Et pourtant, cela ressemble tellement à Dieu de se manifester à nous, d’une manière diamétralement opposée à tout ce qu’on aurait pu attendre ou prévoir. C’est bien la preuve que notre foi ne repose sur aucune invention humaine ; en effet, personne n’aurait imaginé un Dieu qui s’abaisse à nous, au point de se faire petit enfant ; si les Evangiles étaient pure affabulation, on nous présenterait un Sauveur qui vient dans la puissance, la majesté, qui nait dans un palais ou une famille sacerdotale, qui accomplit d’emblée des actes extraordinaires d’héroïsme et d’efficacité. Il n’y a que Dieu pour se donner ce moyen d’atteindre ses créatures : mettre de côté sa toute-puissance pour se faire toute-faiblesse, se rendre totalement dépendant de ceux qu’il vient sauver et qui ne cherchent même pas à l’être.

En effet, il ne suffit pas de savoir que nous avons un Sauveur en Jésus ; encore faut-il avoir conscience que nous avons besoin d’être sauvé pour, ensuite, laisser grandir en nous le désir de l’être, et ainsi accueillir le salut qu’il propose. Une fois de plus, Marie, accompagnée de Joseph, son époux, nous ouvre le chemin et nous indique la voie ; elle nous montre comment accueillir Jésus, Dieu fait homme, et se laisser transformer par Lui. Comme elle, taisons-nous, adorons, admirons, remercions et « gardons tous ces événements, les méditant dans notre cœur » (Luc 2, 19).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Cœur Sacré de Jésus, uni au Cœur Immaculé de Marie et au Cœur très chaste de Joseph, nous vous consacrons nos personnes, nos biens et nos projets. Guidez-nous selon la volonté du Père Eternel et accordez-nous la vivification des dons du Saint-Esprit pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le voyage à Bethlehem

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L’arrivée de la sainte famille à Bethlehem, Joseph von Führich

Méditons

Jésus s’est fait homme par Marie. Par elle, il est entré dans notre histoire, en un temps et en un lieu très précis. Jésus est né quand Quirinus était gouverneur de Syrie, et au moment du premier recensement de la population par l’empereur Auguste. Matthieu précise en plus, qu’il est né au temps du roi Hérode. Jésus n’est pas un mythe, il a réellement existé en tant qu’homme, et figure, par Joseph, son père putatif, sur la liste de recensement des habitants de la ville de Bethlehem où il est né.

Joseph a accompli ce que l’ange lui a demandé et a pris chez lui son épouse : l’enfant qui naîtra, sera aux yeux de tous, celui de Joseph, le descendant de David. Nous pouvons penser que Marie a souvent répété à Joseph les paroles de l’ange Gabriel, le jour de l’Annonciation ; ensemble ils ont médité sur le sens de certaines paroles encore voilées. En se rendant à Bethlehem, pour obéir à l’ordre de l’empereur, ils repensent très certainement à l’une d’entre elles : « Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 32). Les paroles du prophète Michée leur reviennent alors à l’esprit : « Et toi, Bethlehem Ephrata, tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple » (Michée 5, 2). Ils ne savent pas exactement comment tout se réalisera, mais admirent les voies de Dieu, qui se sert du recensement de l’empereur pour faire naître le Sauveur dans la cité de David.

Dans toute la difficulté et la pénibilité du voyage, ils éprouvent ainsi toute la sagesse et la prévenance de la providence divine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Cantique de Marie avec antienne des premières vêpres de noël)

Lorsque le soleil se sera levé au ciel, vous verrez le Roi des rois qui procède du Père ; vous le verrez semblable à l’époux qui sort de la chambre nuptiale.

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.

De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Lorsque le soleil se sera levé au ciel, vous verrez le Roi des rois qui procède du Père ; vous le verrez semblable à l’époux qui sort de la chambre nuptiale.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Annonciation à saint Joseph

Contemplons

L’Annonciation à Joseph, Gaetano Gandolfi

Méditons

Enfin nous rencontrons Joseph sur ce chemin de l’avent, et avons l’occasion de méditer sur sa place irremplaçable dans le mystère de l’Incarnation. Joseph est un homme juste, nous dit l’Evangile (Matthieu 1, 19), ce qui veut dire qu’il observe fidèlement les préceptes du Seigneur, qu’il est appliqué à toujours faire le bien dans l’amour de Dieu et du prochain. C’est un homme d’action, attentif aux réalités d’en-haut, qui exécute sans attendre ce que le ciel lui commande. Son très haut degré de sainteté nous est suggéré par le simple fait qu’il est choisi pour être aussi bien l’époux de Marie que le père nourricier de Jésus et le gardien du secret de Dieu sur la véritable origine de Jésus. Sans l’intervention de Joseph, Jésus ne serait pas né et Marie aurait été livrée à la lapidation bien que n’étant coupable d’aucun péché.

L’ange dit à Joseph : « ne crains pas  de prendre avec toi Marie, ta femme » (Mathieu 1, 20). Il nous révèle ainsi le combat intérieur de Joseph depuis le moment où il apprend la grossesse de Marie. C’est la « Passion de Joseph. » Lui, le juste, est confronté à des pensées aussi  légitimes que contradictoires. Joseph connaît Marie et rien, ni dans l’attitude de sa fiancée, ni dans ses paroles, ne peuvent lui donner à penser qu’elle ait pu pécher ou le trahir ; tout en Marie proclame sa pureté, son innocence et pourtant les faits sont là, elle est enceinte. Joseph est charpentier, un artisan, donc un homme pragmatique, concret, plus habitué à réfléchir sur l’aspect technique des choses que sur des problèmes métaphysiques ; comment réaliser objectivement que Marie puisse avoir conçu du Saint-Esprit.

Joseph connaît les écritures et n’ignore pas les passages sur la venue du Messie ; mais, comment peut-il imaginer que Dieu veuille naître dans son pauvre foyer plutôt que dans un palais ou dans une famille de prêtre. Joseph est un homme de bien ; alors qu’il est en proie aux sentiments de la trahison, sa charité le pousse à aller au-delà de sa propre douleur en répudiant Marie (qu’il aime) en secret. Joseph est un croyant fidèle et ne veut rien faire qui soit contraire à la Loi du Seigneur ; tout en sacrifiant son cœur et son amour, il doit, selon la Loi, répudier Marie. Joseph est innocent, il n’a rien à se reprocher et pourtant, il prend sur lui tous les inconvénients de la situation.

Les paroles de l’ange révèlent aussi que Joseph, dans toute sa douleur, s’est confié à Dieu dans une prière ardente, et a mis en Lui toute son espérance. Le message de l’ange est comme la réponse directe à la question de Joseph : « Seigneur, qu’attends-tu de moi ? Que dois-je faire ? » L’intervention du ciel ramènera le calme dans son âme et mettra fin à la « passion de Joseph, » le juste, en lui dévoilant tout le mystère de l’Incarnation.

Ce passage de l’Evangile nous révèle que Joseph est un homme habité par l’Esprit-Saint ; ses actions sont marquées du souci de faire ce qui plaît à Dieu. Par ailleurs, ses décisions sont prises, non dans son intérêt propre, mais pour le bien de ceux qui lui sont proches, en l’occurrence Marie et Jésus. Comme l’écrit St Ambroise : « La justice est la vertu qui rend à chacun son dû, ne réclame pas le bien d’autrui, et néglige son propre intérêt pour le bien commun.» C’est tout le portrait de notre Joseph.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

 (Cantique de Marie avec la grande antienne « O » du jour »)

Ô Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.

De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Ô Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le cantique de Zacharie

Contemplons

La Nativité de Jean-Baptiste, Rogier van der Weyden

Méditons

Le cantique de Zacharie projette déjà la lumière pascale sur le sein de Marie. En effet, l’Annonciation a lieu au sixième mois de la grossesse d’Elisabeth et l’imposition du nom de Jean se fait le huitième jour après sa naissance. Jésus est donc un fœtus d’environ trois mois lorsque Zacharie chante son Benedictus. Il n’est pas encore né, que déjà nous sommes projetés 33 ans plus tard au sommet du Calvaire et plus loin encore, au matin de Pâques. Le Benedictus proclame le salut promis par Dieu, réalisé par Jésus, et dont Jean annonce la toute proximité. On ne dit rien des sentiments de Marie en entendant Zacharie prophétiser. On imagine bien qu’elle s’est réjouie de cette annonce du salut, de l’abondance de la rédemption opérée par Dieu. Cela dit, Marie, qui retient « toutes ces paroles les méditant dans son cœur » est confrontée, en cet instant, avec une acuité toute particulière (maintenant qu’elle va être maman.) aux paroles du prophète Isaïe qu’elle connaît bien : « Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix, est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. Tous, comme des moutons, nous étions errants, chacun suivant son propre chemin, et Yahvé a fait retomber sur lui nos fautes à tous. Maltraité, il s’humiliait, il n’ouvrait pas la bouche, comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir, comme devant les tondeurs, une brebis muette, il n’ouvrait pas la bouche » (Isaïe 53 ; 7).

Quelle contradiction avec les paroles de l’ange : « Il sera grand et appelé Fils du Très-Haut… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père… » (Luc 1, 32) ; le Cœur Immaculé de Marie ne nourrit aucun doute sur la réalité des paroles de Gabriel. Cependant, son Cœur, pétri de la parole de Dieu, réalise dès le premier instant, et surtout au moment du Benedictus de Zacharie, que le règne d’amour de Jésus sera inauguré par un grand sacrifice, auquel elle est appelée à consentir. Le glaive prophétisé par Siméon, lors de la présentation au temple, s’enfonce dès à présent dans le Cœur de Marie, parce qu’en cet instant déjà, elle est prête à donner Jésus, et à se donner elle-même avec Lui, en Lui et par Lui pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Dès le sein de Marie, Jésus regarde vers la Croix et nous avec Lui…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Cantique de Marie avec la grande antienne « O » du jour »)

Ô Roi des nations, objet de leur désir, pierre angulaire qui unissez les peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile.

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.

De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Ô Roi des nations, objet de leur désir, pierre angulaire qui unissez les peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Nativité de Jean-Baptiste

Contemplons

La Nativité de Jean-Baptiste, Jean Fouquet

Méditons

La naissance de Jean-Baptiste attire notre attention sur l’importance du nom. S’il est dans l’ordre normal des choses que les parents choisissent le prénom de leur enfant, il n’en est pas de même pour Jean-Baptiste et pour Jésus. En effet, l’archange Gabriel  dit à Marie : « Tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1, 31) et à Zacharie : « Tu le nommeras Jean » (Luc 1, 13). Le prénom de chacun des enfants n’est pas choisi ; il est révélé par Dieu dès avant sa conception, traduit qui il est, et ce qu’il doit accomplir.

Ainsi, « Jésus » signifie « Dieu sauve. » Ce prénom désigne le Fils de Marie comme le Dieu qui sauve. Il nous renvoie à sa mission qui est d’être le Rédempteur. Il révèle l’identité éternelle de Jésus et l’identité humaine qu’il assume en se faisant homme. C’est ce nom qui figurera au haut de la Croix du Calvaire « Jésus de Nazareth, Roi des juifs » ; c’est le nom devant lequel « fléchit tout genoux au ciel, sur la terre et dans les enfers » ; c’est le nom que « toute langue confesse à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 11).

Il en va de même pour Jean qui signifie « Dieu fait Grâce. » Jean est l’élu de Dieu pour annoncer sa venue et la grâce du salut désormais tout proche. Dès avant sa naissance, il est choisi pour être configuré au Rédempteur. Sa vie consistera à marteler et à vivre ce message : « Dieu fait Grâce, préparez ses chemins, rendez droits ses sentiers, convertissez-vous… » (Luc 3, 4).

Elisabeth et Zacharie, comme Marie et Joseph, appliqueront à la lettre, les instructions de l’archange Gabriel et donneront à leur enfant le prénom indiqué. Ils nous montrent ainsi qu’ils acceptent d’être des serviteurs du salut de Dieu, qui se réalise dans leur enfant. En d’autres mots, ils nous montrent comment accueillir et faire grandir la vocation propre de chaque enfant. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Cantique de Marie avec la grande antienne « O » du jour »)

Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.

De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Ô Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.