Notre Dame de la prière

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard qu’on appelle aussi Notre Dame de la prière

Méditons

Le 15 août 1966, avec l’autorisation de monseigneur Ferrand, archevêque de Tours, les deux statues actuelles, de Marie et de l’archange Gabriel, sont installées et bénies. C’est à ce moment-là que monseigneur Fiot, vicaire général, propose de décerner à la Vierge apparue à l’Ile-Bouchard, le vocable de « Notre Dame de la Prière » qui résume tout le message qu’elle nous a délivré.

En effet, au cours des dix apparitions, Marie a appris, ou réappris, la prière à ceux qui l’ignorait, l’avait oubliée, mise de côté, négligée ou même rejetée. A chacune de ses apparitions de par le monde, Marie a demandé la prière, avant tout celle du chapelet, mais les apparitions de l’Ile-Bouchard se distinguent de toutes les autres par le fait que la Mère de Dieu prend elle-même en main l’animation et la conduite de la prière. En huit jours, elle amène, par le biais de quatre petites filles, la foule grandissante à dire le chapelet : une seule dizaine le premier jour, le chapelet en entier le dernier jours. Sans brusquer, avec douceur mais aussi avec détermination, elle ramène ces milliers de personnes sur le chemin de la conversion et, par le chapelet qu’elle leur enseigne, elle met en leurs mains le moyen qui les y maintiendra.

Avec Marie, l’humble servante du Seigneur, tout est simple, sobre, limpide. En effet, elle enseigne à la foule des prières simples mais d’une fécondité reconnue. On sait par les écrits des saints, des papes, par d’autres messages d’apparitions, à quel point Marie aime le chapelet attestant ainsi de sa fécondité pour les âmes. Et, ce que la foule ignore sur ce sujet, les prêtres, dont le curé de la paroisse, le chanoine Ségelle, se chargeront de le prêcher par la suite. Il n’est donc pas utile qu’elle s’attarde là-dessus et réalise ce qui est du rôle des prêtres. Marie donne simplement l’impulsion de départ, la direction que le clergé doit prendre. Aussi, amène- t-elle la foule à dire le chapelet, dizaine après dizaine, cette dévotion qui reprend en toute simplicité les prières fondamentales du chrétien et que tout le monde (en tout cas encore en 1947) connait. Et Marie n’y rajoute rien, ne fait aucune demande de modification ou de rajout, permettant ainsi à chacun de participer à la prière de tous.

Avec Marie, Mère de l’Eglise, le programme de prière s’impose de lui-même. Toutes les prières sollicitées font partie du répertoire usuel de l’Eglise. En effet, Marie demande le chapelet que l’Eglise fidèle récite au même rythme que le bréviaire. Elle demande le chant du Magnificat que l’Eglise reprend chaque jour à l’heure de vêpres. Elle demande la chant du Je vous salue Marie, celui-là même que les enfants chantent au catéchisme, qu’elles ont appris lors de la mission paroissiale. Marie nous enseigne à prier en Eglise, non parce qu’elle considère la prière personnelle comme secondaire, mais parce Dieu préfère la prière en commun. Souvenons-nous de sa présence dans le cénacle juste avant la Pentecôte où elle a soutenu la prière des apôtres. Par la manière dont elle conduit la prière à l’Ile-Bouchard, Marie nous amène à toujours privilégier la prière en commun.

Marie nous apprend à ne pas nous replier dans la prière mais à toujours nous unir à elle. Marie est la Mère, la figure de l’Eglise, celle qu’il plait à Dieu de toujours exaucer. Aussi, elle nous apprend à nous fondre dans la prière incessante de l’Eglise qui unit sa prière à la sienne pour la porter par Jésus-Christ, l’unique médiateur, au Père. Pendant la prière des dizaines, les enfants, voyaient Marie égrener son chapelet sans remuer les lèvres. Elles ne prononçait que le Gloire au Père au cours duquel elle s’inclinait profondément. En priant le chapelet, nous unissons nos pauvres prières à la prière parfaite de Marie. En réalisant toute chose sous son regard et sa conduite, nous valorisons nos misérables actions car unies aux mérites surabondants de la Vierge Marie. Ainsi présentées par Marie, nos prières ne peuvent qu’être agréables à Dieu qui les exaucera. N’oublions pas, Dieu a sauvé la France en 1947 à la prière de quelques enfants unie à celle de Marie.

70 ans après ces apparitions de l’Ile-Bouchard, le message et la dévotion à Notre Dame de la prière est d’une actualité brulante. Plus encore qu’en 1947, nos contemporains ont besoin qu’on leur réapprenne la prière. Et, plus encore qu’en 1947, la France a besoin d’être sauvée. Le plus grand danger qui pèse sur elle est d’ailleurs celui de ne pas se savoir en danger. Dans notre société de superflu et de loisirs, elle n’a même plus conscience de perdre son âme et de se condamner elle-même. Notre Dame de la prière sauvez-nous !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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