La joie de l’accomplissement de la promesse

Contemplons

L’Annonciation (détail), Léonard de Vinci

Méditons

Si Marie répond à l’archange Gabriel, avec la simplicité qui la caractérise, qu’elle est « la petite servante du Seigneur », c’est parce qu’elle a toujours tenu pour un grand honneur de le servir, parce qu’elle n’a jamais rien revendiqué pour elle-même, parce qu’elle n’a jamais recherché son avantage. Sa joie de l’Incarnation ne vient pas de la dignité qui lui échoit par le fait même d’être choisie entre toutes les femmes, mais de pouvoir concourir à la gloire de Dieu et au salut des âmes.

L’Incarnation du Verbe est une grande joie pour Marie, non parce qu’elle fait d’elle la Mère de Dieu, honneur unique, dignité inconcevable si ce n’est dans la pensée de Dieu pour qui « rien n’est impossible » (Luc 1,37), mais parce qu’elle sonne l’heure de la rédemption. Dieu, fidèle à toutes ses promesses, réalise l’engagement contracté dès la chute de nos premiers parents : « je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon » (Gen 3, 15).  

La joie de Marie est d’autant plus grande, qu’elle réalise à un bien plus haut degré que nous, tout ce que le péché originel nous a dérobé, toutes les conséquences funestes qu’il a induites. Parce qu’immaculée et étrangère au péché, elle réalise, sans aucune commune mesure, la gravité de l’offense faite à Dieu par la désobéissance de nos premiers parents. En effet, si nous-mêmes avons du mal à appréhender la gravité de leur faute, c’est parce que, contrairement à Marie, nous sommes familiers du péché. Parce qu’elle est « pleine de grâce » (encore que dans des proportions bien moindres par rapport à Adam et Eve à leur création !) elle réalise l’ingratitude, qui sous-tend à leur désobéissance et l’orgueil, que révèle le désir de vouloir égaler le Créateur de toutes choses.

Parce qu’elle se fait une idée plus juste du péché originel, elle saisit toute l’ampleur du pardon de Dieu, la grâce insigne, imméritée qu’il représente. En effet, même si offensé jusqu’à l’infini, Dieu n’abandonne pas l’humanité et, au contraire, lui manifeste sa miséricorde d’une manière plus admirable encore dans la rédemption que dans la création. Quelle joie teintée d’émotion chaque fois qu’elle pense que celui qu’elle porte dans son sein est la preuve tangible de l’amour indéfectible de Dieu pour chacune de ses créatures.

A mesure que se déroule devant elle le plan de salut, Marie redouble d’humilité car elle comprend que tout est don de l’amour infini de Dieu, qui ne nous doit rien, à qui nous devons tout et envers lequel nous nous comportons comme si le rapport était inversé. La joie de Marie vient de ce qu’elle sait où est véritablement sa place, au rang des serviteurs, et que sans la miséricorde de Dieu, qui l’y appelle, elle non plus ne serait pas digne d’un tel honneur. Si seulement nous parvenions à en prendre de la graine !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a unie à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie des épousailles

Contemplons

L’Annonciation, Albi

Méditons

S’il est un événement heureux pour l’humanité, c’est bien celui de la venue de Jésus en notre monde, de Dieu qui se fait l’un de nous. C’est par Marie qu’il vient à nous, c’est par elle qu’il nous donne le salut, faisant d’elle, par le fait même et pour toujours, la « cause de notre joie » (litanies).

Qui pourrait décrire la joie de Marie, quand l’Esprit-Saint descend sur elle et que jaillit en elle la première étincelle de vie du Verbe éternel ? Avec quels mots pourrait-on en parler avec justesse ? Marie l’aurait-elle pu, si on l’en avait priée ? Probablement que non car nos mots ne sauraient décrire un mystère aussi ineffable et c’est la raison pour laquelle elle ne l’a jamais fait. Comme pour la résurrection, Dieu a recouvert l’événement d’un voile de mystère et Marie n’a jamais essayé de le lever pour en tirer quelque avantage.

L’Esprit-Saint, qui est l’essence même de l’amour, de la joie, conçoit le Sauveur en Marie. Désormais, elle sera regardée comme son épouse tant le lien qui l’unit à lui est intime. Quelle joie l’habite dès lors que celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, choisit de se réfugier en son sein très pur. Sa joie est si grande qu’elle ne peut la garder pour elle et brûle du désir de la communiquer. Aussi ne tarde t-elle pas à se rendre chez sa cousine Elisabeth pour la lui partager.

C’est le Ciel dans toute son immensité, que Marie porte dans son sein et abrite dans son Cœur Immaculé. En effet, en portant dans ses entrailles, Jésus en qui se trouve l’unité du Verbe, du Père et de l’Esprit Saint, c’est toute la Sainte-Trinité, qui est présente en elle. Ce mystère est tellement grand qu’on peine à le croire. Et pourtant, Jésus le confirmera quand il dira pour notre instruction à la face de toutes les générations : « je suis dans le Père et le Père est en moi ! » (Jean 14, 11).

Celui qui vit sous l’emprise de l’Esprit-Saint ne peut qu’être joyeux, à l’image des apôtres à la Pentecôte ou le jour où ils sont battus et tout heureux de l’avoir été pour le nom de Jésus (Actes des Apôtres 5, 40-41). Parce que Marie ne vit pas seulement sous l’emprise de l’Esprit-Saint mais qu’elle en est l’épouse, elle est remplie d’une sainte joie, qui ne la quittera jamais.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du désir

Contemplons

L’Annonciation, anonyme

Méditons

Dieu nous fait désirer ce qu’il veut nous donner, afin de nous combler de joie au moment où il juge opportun de nous l’accorder. Alors, quelle a dû être la joie intérieure de Marie, en qui Dieu a fait naitre et grandir le désir de la venue du Messie parmi nous, avant qu’il lui donne de le porter dans son sein.

Au temps où Marie a vécu, on savait la venue du messie imminente et dans tout Israël, on l’appelait de ses vœux, on priait dans ce sens. Et Dieu donnait les signes de sa prochaine irruption dans l’histoire des hommes. Ainsi, Siméon, que Jésus rencontrera au temple alors qu’il n’a que quarante jours, eut la révélation qu’il ne mourra pas sans avoir vu de ses yeux le Messie. Toutes les jeune-filles convoitaient l’insigne honneur d’être la vierge choisie pour être la mère du Messie annoncée par Isaïe (7, 14) : « voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). » Et, toutes les jeune-filles priaient pour être l’élue.

Marie n’a pas été différente de toutes les jeune-filles de son époque, dans le sens où elle aussi appelle le Sauveur de tous ses vœux. Cependant, ce qui distingue la prière de Marie, c’est qu’elle est dénuée d’égoïsme. En effet, Marie ne cherche pas à devenir la Mère du Seigneur, afin de participer à un destin d’exception, et n’ambitionne que de se mettre à son service ; probablement aussi à celui de celle, qui est appelée à l’enfanter. Dans son humilité sans pareille, il est à penser que, pas un instant, Marie n’a imaginé que ce sera elle qui, seule, sera trouvée digne de cette distinction.

Parce qu’elle est pleine de grâce dès son entrée en ce monde, l’Esprit-Saint la comble de tous ses dons. Elle comprend intuitivement tout ce que le péché originel a dérobé à l’humanité et la grâce insigne que Dieu lui fait, en lui envoyant un rédempteur. Aussi, elle prie avec toute l’ardeur de son Cœur Immaculé pour hâter sa venue. Son désir de voir Dieu glorifié et l’homme sauvé par la venue du Messie, est si grand, si dénué d’attache personnelle, qu’il parvient à déchirer les cieux et à en faire pleuvoir le salut.

Le désir de Marie est teinté de sainte espérance car elle sait que Dieu est fidèle à ses promesses. Son désir fait sa joie et à mesure qu’il la consume, il la remplit aussi de liesse car elle sait sa prière exaucée par avance : le Messie va venir avec certitude. Mais, même s’il viendra bientôt, l’attente est longue car l’être aimé, même s’il vient plus tôt, tarde toujours. Marie est dans son attente du Sauveur comme nous, enfants, lorsque nous attendions Noël : nous comptions les jours et à mesure de l’approche de la fête, le temps paraissait plus long encore.

Lorsque Dieu députera son ange à Marie, pour lui proposer de devenir sa Mère, il trouvera en elle une demeure magnifiquement parée, prête à l’accueillir, un sanctuaire, que lui-même s’est préparé en suscitant en elle le désir de sa venue. En effet, avant même de l’être physiquement, Jésus était déjà entièrement présent en Marie par la grâce, car il était dans les desseins de Dieu, qu’avant même qu’elle conçoive Jésus dans son sein, elle l’ait conçu dans son âme.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’intimité divine

Contemplons

Notre-Dame de la Trinité, Blois

Méditons

Si Dieu a pu établir sa demeure en Marie, c’est parce qu’elle la lui a ouverte. C’est parce qu’elle s’est donnée à lui, qu’il a pu agir en elle, la porter à tout ce qu’elle est devenue et que nous admirons en elle. Le « oui » est, en effet, une porte, que Dieu ne force pas, mais par laquelle il entre dès lors, qu’on la lui ouvre.

Parce que toute donnée à Dieu dès son plus jeune âge, les trois personnes divines, le Père, le Fils, le Saint-Esprit ont pu créer en son âme un jardin des délices, un Eden digne d’accueillir, en son temps, celui qu’elle aura l’insigne honneur de donner au monde, à savoir le Sauveur, le Verbe de Dieu fait homme, la seconde personne de la Trinité.

La Trinité ne cesse de se communiquer à Marie, trouvant en elle ses délices et la remplissant d’une joie aussi sainte que profonde. Le Père trouve en elle une fille, qui lui rend tout l’amour qu’il souhaite de ses créatures et le réjouit par son obéissance empressée. Le Fils se délecte de sa pureté sans pareille, qui l’attire dans son sein pour y établir sa demeure pendant neuf mois. Le Saint-Esprit y rencontre l’amour, qu’il attise encore au fur et à mesure, qu’il pénètre dans son intimité. Comme Marie le dira elle-même à Tre-Fontane, à Rome le 12 avril 1949 : « je suis celle qui vit au cœur de la Trinité. »

Que dire des joies de Marie à vivre dans l’intimité divine. Personne, si ce n’est elle-même, ne saurait le dire. Tout en poursuivant le chemin de foi, qui lui est propre – parce que Marie, comme nous, est une pèlerine en ce monde – elle est remplie de la présence de la Trinité à qui elle n’oppose aucun obstacle par le péché et qui vit en elle comme en paradis. Quelle joie pour elle, quand elle pense à Dieu ! Quelle joie lorsqu’elle en découvre la sagesse dans les Ecritures, qu’elle étudie au temple de Jérusalem ! Quelle joie, quelle émotion lorsqu’elle chante les psaumes, publie les louanges du Très-Haut ! Tout ce qui touche à Dieu est pour elle occasion de joie, et les préceptes du Seigneur, loin de les ressentir comme une série d’interdits, sont pour elle autant d’occasions de lui rendre toute la gloire, toute la louange, tout l’amour, qui lui reviennent de droit et qu’elle brûle de lui rendre.

Personne, dans sa vie consacrée, n’a été plus heureux que Marie. Personne ne nous montre de façon plus évidente, que pour trouver sa joie en Dieu, il faut lui être entièrement donné, quel que soit notre état de vie car il n’est pas le Seigneur des demi-mesures. Il se donne entièrement à chacun de nous dans son Incarnation, dans sa Passion, dans son Eucharistie. Il en attend autant de nous et rien de moins. Marie l’a compris et l’a accompli et c’est là le secret de sa joie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du don de soi

Contemplons

La présentation de Marie au temple, Vittore Carpaccio

Méditons

Le protévangile de saint Jacques, évangile apocryphe, nous rapporte que Marie est née miraculeusement, suite à un vœu de sainte Anne demeurée stérile jusqu’à un âge avancé. Celle-ci promit à Dieu, s’il lui plaisait de la combler par la maternité, de lui consacrer l’enfant et de le faire élever au temple. Dieu entendit sa prière et lui fit don de Marie, celle qui sera la Mère de son propre Fils.

Le protévangile de saint Jacques poursuit en rapportant qu’à l’âge de trois ans, ses parents, Anne et Joachim, au prix d’un lourd sacrifice, présentèrent Marie au temple de Jérusalem, pour qu’elle y soit élevée parmi les vierges chargées de chanter la louange du Seigneur.

Sans que cela ne soit précisé dans l’évangile apocryphe de saint Jacques, les artistes ont reçu pour évident, que Marie a choisi résolument de se donner à Dieu, prenant sur elle le sacrifice de la séparation avec ses parents tant aimés. En effet, sur chaque représentation, on voit Marie monter l’escalier, qui mène au temple en direction du grand prêtre Zacharie (celui-là même qui deviendra le père de Jean-Baptiste), cierge en main, symbole de sa foi, sans se retourner sur ses parents, qui ne posent aucun geste pour la retenir, sans jeter un dernier regard sur le monde qu’elle quitte.

Si la séparation représente un lourd tribu à payer pour cette petite fille de trois ans, Marie répond néanmoins, la joie au cœur, à l’appel de Dieu. En effet, si elle monte résolument les marches, qui mènent au temple, ce n’est pas avant tout pour accomplir le vœu de sa mère mais parce que, déjà, elle sait que la seule voie de bonheur pour elle, c’est de se donner à Dieu dont elle se sait aimée et à l’amour duquel elle veut répondre.

La joie de Marie vient de ce qu’elle sait où est désormais sa place et qu’elle choisit de l’occuper. Parce qu’elle a trouvé sa voie, elle ne craint pas de tout quitter pour la suivre. Désormais, dans ses prières, elle demandera avant tout d’être rendue digne du don que Dieu lui a fait, en l’appelant à son service, de lui donner de demeurer fidèle à sa vocation et la force pour la réaliser en tout point.

Lorsque Dieu appelle, ce n’est pas pour nous contrarier mais pour nous témoigner sa toute dilection. En effet, la vocation est le moyen que Dieu, dans sa miséricorde, donne à chacun de lui rendre, dans la joie, la gloire qui lui est due et de contribuer au salut du monde : si la vocation est notre croix, elle est surtout et avant tout le moyen par lequel il nous rend heureux et nous maintient dans la joie. Et, la joie parfaite, comme nous l’enseigne si bien saint François d’Assise, c’est quand nous sommes heureux et joyeux tout en portant la croix.

La joie de Marie vient de ce qu’elle ne craint pas de se donner tout à Dieu, consciente que c’est toujours un honneur et une élection quand il appelle, confiante qu’avec la vocation, il donne aussi les moyens de l’accomplir. La joie de Marie vient de ce qu’elle est en paix car elle a trouvé celui qu’elle aime et il se trouve qu’il est celui qui, seul, est en capacité de combler le cœur humain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’élection

La « santissima bambina, » Marie enfant, Milan, chapelle des sœurs de la charité

Méditons

Dès les origines, Marie est présente dans la pensée de Dieu. En prévision des mérites infinis de la Passion de Jésus-Christ, il l’a préservée du péché originel dès le premier instant de son existence dans le sein de sainte Anne.

Si Marie a traversé cette vie, comme nous, en pèlerin de la foi, elle a néanmoins, par le don de son Immaculée Conception, bénéficié de lumières et de grâces toutes particulières. En effet, toutes les capacités de son âme sont orientées vers Dieu, qui se plait à y demeurer dès avant l’Incarnation du Verbe dans son sein. Elle est ce jardin fermé, que Dieu se réserve et dans lequel il trouve ses délices. Elle est ce petit morceau de paradis où Jésus, la seconde personne de la Très-Sainte-Trinité, trouve son refuge dans notre monde dès le premier instant de son Incarnation et durant toute sa vie terrestre.

Au fur et à mesure de sa croissance, Marie se sent aimée de Dieu et l’aime en retour. En effet, elle éprouve la toute-proximité de Dieu, qui lui témoigne son amour en se communiquant à elle, la comblant des dons de l’Esprit-Saint. Plus que n’importe qui d’autre, elle reçoit comme une faveur, une élection, un don gratuit, la grâce d’avoir été créée, d’avoir reçu la vie, de pouvoir connaitre, de pouvoir aimer Dieu, de pouvoir le servir pour un jour le voir face à face. Plus que n’importe qui d’autre, elle réalise autant ce que l’humanité a perdu par le péché originel, que l’ampleur de la miséricorde divine qui se manifeste dans la promesse du Rédempteur.

Aussi, Marie ne peut qu’être portée à la joie en Dieu. Elle se sait aimée de lui sans mérite particulier de sa part. Elle sait que cet amour indéfectible procurera le salut à toute l’humanité. Elle voit Dieu comme le meilleur des pères, qui prend soin de chacune de ses créatures, n’attendant, en retour, que d’en être aimé.

L’amour de Marie pour Dieu se manifeste de manière explicite dans son Magnificat, l’hymne à la joie chrétienne, où elle proclame humblement : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon sauveur. Il s’est penché sur son humble servante. Désormais toutes les générations me diront bienheureuse. Le tout-puissant a fait pour moi des merveilles… » (Luc 1, 46-48).

Si Marie est une exception par son Immaculée Conception, elle est avant tout l’une d’entre nous à savoir un être créé par Dieu, qui l’aime le premier sans mérite de sa part. En elle, c’est chacun d’entre nous que Dieu aime, qu’il choisit, qu’il comble et appelle à vivre éternellement avec lui dans un bonheur sans mélange. Que lui rendre alors pour tout son amour ? Rien, car nous n’avons rien en propre qui soit digne de lui et à la hauteur du don qu’il nous fait. Comme Marie, nous ne pouvons que le remercier et nous réjouir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie dans le « Oui »

La Visitation, Door Carl von Blaas

Méditons

La joie augmente dans le cœur à mesure qu’il se remplit de l’amour de Jésus. Si Marie est appelée Notre-Dame de la joie, c’est parce qu’elle est avant tout Notre-Dame du « Oui », parce qu’elle a mis Jésus-Christ à la première place dans sa vie.

« Le Christ n’enlève rien mais il donne tout » nous dit le pape émérite Benoit XVI. En effet, à se donner à Jésus, on n’est jamais perdant, au contraire. Personne, en-dehors de Jésus, n’est en mesure de promettre le bonheur. Personne, en-dehors de lui n’est, en capacité de le réaliser. Si, à Lourdes, Marie dit à Bernadette « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre » c’est parce qu’elle peut tenir cet engagement. Malgré les épreuves et la souffrance, Bernadette ne pouvait qu’être joyeuse tout au long de sa vie car portée par cette promesse de bonheur dans l’autre monde qui, en elle, nous est faite à tous.

Marie s’est donnée entièrement à Dieu, ratifiant son « oui » le jour de l’Annonciation. Ce « oui » n’est pas donné sous l’impulsion du moment mais traduit sa volonté, son désir, sa détermination, depuis sa prime jeunesse, d’être à Dieu, qu’elle aime, et de n’être qu’à lui par amour pour lui. Le Cœur de Marie est sans partage. Son Cœur est à ce point tourné vers Dieu, qu’il peut être envisagé comme le temple de la Très-Sainte-Trinité. En se faisant homme en Marie, Dieu descend dans son sanctuaire, la demeure qu’il s’est édifié en elle.

Si Marie est une femme dans la joie, c’est parce qu’elle n’est pas tiraillée. En effet, Jésus nous dit que « nul ne peut servir deux maitres à la fois, Dieu et Mamon » (Matthieu 6, 24), précisant qu’en aimant l’un, on se détourne de l’autre. Le jeune homme riche à qui Jésus dit : « une seule chose te manque ; vends tout, viens et suis-moi » (Marc 10, 21) a fait le choix de conserver ses « grands biens. » Il était pourtant animé des meilleures intentions à l’égard de Jésus, qui « l’aima » (Marc 10, 21). Mais pour trouver le vrai bonheur en Dieu, il lui aurait fallu renoncer à ses « grands biens. »

« Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste car il avait de grands biens » (Marc 10, 22). Ce renoncement à Jésus ne pouvait que créer un grand vide en lui et le livrer à la tristesse, à la mélancolie. Qu’est-ce qui peut remplacer l’amour de Jésus ? Qui, en-dehors de Dieu, peut combler le cœur humain ? « Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi » nous dit saint Augustin qui, contrairement au jeune-homme riche, a tout quitté pour Jésus. Marie a renoncé à tout pour Jésus qui, au-delà des richesses matérielles, comble tous ceux qui se donnent à Lui. Rien ne remplace l’amour de Jésus car il est entier, durable, constant, sans condition.

« La carte d’identité du chrétien, c’est la joie », nous dit le pape François. Lorsqu’on lui objecte qu’il y en a tant qui n’ont rien de joyeux, le pape François répond qu’ils « ne sont pas chrétiens ! Ils disent l’être mais il leur manque quelque chose. Un chrétien est un homme ou une femme de la joie… C’est la joie de l’Evangile, la joie d’avoir été élu par Jésus, sauvé par Jésus, régénéré par Jésus ; la joie de l’espérance que Jésus nous attend, la joie qui – même dans les croix et les souffrances de cette vie – s’exprime d’une autre manière, qui est la paix dans la sécurité que Jésus nous accompagne, est avec nous. »

La joie vient d’un cœur comblé, comblé de l’amour de Jésus. Si vous êtes en proie à la tristesse, demandez-vous à qui vous ressemblez : à Marie ou au jeune-homme riche ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La cause de notre joie

La Visitation, mosaïque

Méditons

La joie augmente dans une âme à mesure qu’elle se remplit de Jésus-Christ, à mesure qu’il règne dans le cœur.

La joie est le signe distinctif des enfants de lumière, de ceux qui aiment Dieu, s’en savent, s’en sentent aimés. Aussi, qui, plus que Marie, a été remplie d’une sainte joie, elle qui est aimée du Seigneur plus qu’aucune autre créature, elle qui aime Dieu au-delà d’elle-même ?

La joie intérieure de Marie est profondément enracinée dans sa foi, son espérance, sa charité. En effet, c’est Dieu qui est la cause et l’origine de la joie qu’elle communique à son entourage. Marie ne retient rien pour elle-même mais communique tout ce qu’elle a reçu selon la recommandation de son Jésus : « vous avez reçu gratuitement ; donnez gratuitement » (Matthieu 10, 8).

En donnant ce qu’elle-même a reçu, Marie attire sur elle toutes les surabondances car Dieu redouble de générosité envers ceux, qui accueillent ses dons avec reconnaissance. La joie, comme tous les autres dons, n’ont jamais manqué à Marie, parce qu’en tout, elle a été reconnaissante à Dieu.

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22, 37-40). Marie a pratiqué ces deux commandements à la perfection. Toutes les vertus qu’elle a pratiquées, respectent, plus encore, accomplissent les préceptes de l’amour de Dieu et du prochain. A chaque événement heureux de sa vie, elle ne se complait pas en elle-même mais se réjouit des merveilles que Dieu accomplit, de la gloire qu’il en retire auprès des âmes et surtout du bénéfice en grâce, qui s’en suit pour son prochain. Ainsi, à l’Annonciation, elle se réjouit, non pas de devenir la Mère de Dieu, mais de donner au monde le Sauveur.  Elle se réjouit pour les hommes, qui vont connaitre le salut en Jésus-Christ et retrouver la grâce perdue par le péché de nos premiers parents. A la Visitation, sa joie ne vient pas de la louange de sa cousine mais d’avoir donné le signal de la rédemption par la sanctification de Jean-Baptiste.

La joie est comme toutes les vertus : c’est en la communiquant, qu’on l’augmente, à l’image de la flamme d’une bougie qui, au fur et à mesure qu’elle est transmise crée davantage de lumière. Personne n’a été plus rempli de joie que Marie, car personne, plus qu’elle, ne l’a communiquée. C’est pour cela que, dans les litanies, on l‘invoque sous le beau titre de « cause de notre joie. » En nous donnant Jésus-Christ, Marie a fait et continue de faire et la joie de Dieu et la nôtre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dévotion aux sept allégresses de Marie

Vierge en gloire entourée de saint François d’Assise et de saint Dominique, Cimabue

Méditons

Saint François d’Assise fut un saint débordant de joie chrétienne, qui se plaisait à la communiquer. Et, c’est précisément en la communiquant, qu’il la faisait grandir dans son cœur. Aussi ne s’étonne-t-on pas, qu’il soit à l’origine de la crèche de Noël et que son ordre soit le propagateur de la fête de la Visitation, fête joyeuse s’il en est.

Les franciscains, fils de saint François, furent aussi les premiers à contempler, à méditer et à diffuser les joies terrestres de Marie, qu’ils rassemblèrent en un exercice de piété qu’on appela rosaire séraphique, chapelet des allégresses de Marie ou couronne franciscaine.

Les allégresses contemplées dans le rosaire séraphique ont varié au long des siècles, tant dans les mystères que dans leur nombre, pour finir par s’établir à sept, comme pour les douleurs de Marie : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des mages, le Recouvrement de Jésus, la Résurrection et l’Assomption.

Cette couronne, particulièrement en usage chez les franciscains, connut un grand succès. Elle fut adoptée par les plus grands esprits, qui la recommandèrent en raison des fruits de sainteté que sa pratique produisait dans le bon peuple de Dieu. Saint Bernardin de Sienne disait à son sujet : « C’est au moyen de la couronne des sept allégresses que j’ai obtenu toutes les grâces dont le ciel m’a comblé. »

La joie chrétienne est un cadeau que nous recevons de Dieu et qui grandit en nous à mesure que l’Evangile pénètre en nos vies, que nous redevenons comme des petits enfants. Les petits enfants ne sont-ils pas les plus joyeux d’entre nous ?

Marie a réuni en elle toutes les conditions pour être sans cesse remplie d’une sainte joie, celle qui rend heureux, qui est durable, celle qui distingue les saints de ceux qui ne le sont pas ou ne le sont pas assez.

En ce mois, méditons les exemples de Marie pour apprendre d’elle à nous réjouir saintement de tout ce que Dieu nous donne d’être dans son amour pour chacun de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Retrouvez ces méditations sur le Blog de la paroisse La Croix glorieuse : http://blog.croix-glorieuse.org/

Ces méditations rassemblées en carnets par thème : http://www.croix-glorieuse.org/devotions

de nombreux enregistrements de rosaires, chemins de croix et diverses dévotions : http://www.croix-glorieuse.org/audio

Vous pouvez ne pas souhaiter recevoir ce courriel ; si c’est le cas, faites-le savoir par simple retour. Vous pouvez aussi proposer à d’autres de participer à ce cénacle de prière en ligne ; pour cela il suffit de transférer ce message !

Jésus, la lumière du monde

Notre Dame de la joie, Marienthal, Alsace

Méditons

Si l’on demandait à Marie, si elle a été heureuse en cette vie, elle répondrait très probablement que « oui » et rajouterait « parce que j’avais Jésus ! » Oui, Marie a été heureuse malgré les souffrances, malgré les épreuves, parce qu’elle a tout fait en union et en dépendance de Jésus, qui a illuminé toute sa vie.

Personne n’a été plus uni à Jésus que Marie. Elle est sa Mère. C’est par elle, que Jésus s’est fait homme. Il n’y a pas de lien plus intime entre deux personnes, que celui qui relie la mère à l’enfant, surtout dans son cas où il s’agit du Créateur, qui se fait homme dans sa créature.

Mais, plus encore que par le lien de la maternité, Marie a été unie à Jésus par l’adhésion du Cœur. En humble servante, elle s’est donnée à lui, son Sauveur, jusqu’à devenir la première et la plus accomplie de ses disciples. Son « oui » à Jésus, elle ne le reprendra jamais, même lorsqu’il lui faudra accepter de se tenir sous la croix du vendredi-saint.

« Je suis la lumière du monde, a dit Jésus, celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). Personne, plus que Marie, a cru en Jésus, a mis en pratique tout ce qu’il a enseigné ; personne, plus qu’elle, a laissé pénétrer la lumière de l’Evangile dans sa vie. Aucun cœur n’a été plus rempli d’amour pour Jésus ! Jésus n’a comblé aucun cœur davantage que celui de Marie !

Ombre et lumière se sont ainsi succédé dans la vie de Marie. Parce qu’elle n’a vécu que pour Jésus, par Jésus et en Jésus, celui qui est « le chemin, la vérité, la vie » (Jean 14, 6), la lumière est toujours venue triompher des ténèbres.

Aujourd’hui, dans le Royaume des Cieux, Marie vit dans la pleine lumière, celle qui est sans déclin. Du haut de sa gloire sans égale, elle nous invite à méditer les exemples qu’elle nous a laissés. Plus encore, elle nous engage à les imiter pour permettre à la lumière de l’amour divin d’embrasser toute notre existence et, ainsi, de nous combler de joie malgré les épreuves inévitables de cette vie. Comme la paix, la joie est un don de la charité infinie de Dieu, qu’il accorde à ceux qui lui permettent, comme Marie, d’établir en eux sa demeure.

Chapelet en mains, contemplons un à un les nombreux moments de joies de Marie qui, par toute sa vie, ne cesse de proclamer à la face de toutes les générations que le bonheur, c’est une personne : Jésus-Christ !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.