Une image vaut mille mots

On a coutume de dire qu’une image vaut mille mots. Cela vaut pour les images saintes et c’est, en grande partie, à cause de leur pouvoir évocateur qu’elles sont l’objet de la vénération du peuple de Dieu.

À une époque où seule une minorité savait lire et écrire, les images faisaient l’enseignement religieux du peuple, qui savait les décrypter, d’où la richesse ornementale des vitraux dans les cathédrales. On reconnaissait chaque saint grâce à ses attributs, aux circonstances dans lesquelles il est représenté.

La dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours s’est introduite dans le peuple de Dieu avec un succès fulgurant. Au-delà de l’esthétique de l’icône, c’est le message qu’elle véhicule, qui a conquis la confiance des chrétiens. En effet, Marie est présentée comme une Mère aimante, qui tient Jésus, son enfant, dans ses bras protecteurs. Jésus, le Fils de Dieu, notre Sauveur, le Dieu tout-puissant, semble même rechercher la protection de Marie et trouver en elle un sûr refuge. Il semble nous dire que, tout au long de sa vie, Marie a été pour lui un soutien, un refuge, une protection. Son exemple nous entraine à l’imitation. Jésus semble même nous dire que la place d’un chrétien est dans les bras de Marie. Il nous rappelle la recommandation qu’il a faite à saint Jean alors qu’il était sur la Croix et qui vaut pour nous tous : « voilà ta mère » (Jean 19, 27). Il nous invite à faire comme l’apôtre bien-aimé : « à partir de cette heure le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 27).

En décryptant un à un les messages que Notre Dame du Perpétuel Secours nous adresse, nous pourrons apprécier toute la richesse de son pourvoir évocateur. Nous réaliserons alors que cette icône ne pouvait que rencontrer l’amour, la vénération des chrétiens et devenir le canal de tant de grâces divines.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le respect dû aux images saintes

Les images saintes demandent respect en raison de ceux qu’elles représentent : la famille de Dieu. Si bien que, honorer ces images, c’est comme rendre à Dieu une partie du culte qui lui est dû.

Dieu Lui-même nous invite à la pieuse vénération des images, à en juger des faits extraordinaires, qui entourent certaines représentations de la Mère de Dieu, des Saints, des grâces de choix qu’Il accorde à ceux qui les vénèrent. Les ex-voto sont là pour en témoigner. À Paris, à Notre-Dame des Victoires, par exemple, on en dénombre plus de 36 000.

En 1973, à Akita, lieu d’apparitions reconnues, la statue en bois de Marie a versé des larmes à 101 reprises (les lacrymations ont été constatées par l’évêque du diocèse en personne). Pour délivrer son message, Marie est apparue en personne en lieu et place de la statue qui a versé des larmres. Une statue n’est pas un « bibelot », mais un moyen pour Dieu d’entrer en communion avec nous, de susciter notre amour et notre compassion.

En 1917, à Fatima, Marie demande à trois enfants, Lucie, François et Jacinta, l’institution de la dévotion des 5 premiers samedis du mois pour faire réparation à son Cœur Immaculé. À Tuy, le 13 juin 1929, la Mère de Dieu explique à Lucie, devenue religieuse, les raisons de cette dévotion : « Elles sont si nombreuses, les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. » Le 29 mai 1930, Sœur Lucie reçoit les motifs de cette demande : le cinquième est de faire réparation à Marie « pour ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images. » La preuve que le Ciel est sensible à tout ce qui vient de nous, que ce soit en bien ou en mal, et qu’il reçoit avec bienveillance les actes de piété, qui accompagnent la vénération des images saintes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le culte des images

On reproche souvent aux catholiques de pratiquer l’idolâtrie à cause de la vénération des images. C’est une accusation injuste et injustifiée, car notre adoration ne va qu’à Dieu seul.

L’adoration due à Dieu seul ne contredit pas la vénération des images de Jésus, de Marie, des Saints et des Anges ; au contraire, elle soutient et stimule l’adoration due à Dieu. En effet, on honore Dieu en vénérant les images des Saints et des Anges, car elles nous rappellent les dons qu’il nous fait en Jésus, notre Sauveur, en Marie, notre Mère, les merveilles qu’il a accompli dans les Saints, la protection qu’il nous assure au moyen des milices célestes.

La Vierge Marie est la femme la plus représentée au monde et ce succès ne se dément pas. En effet, nous traitons ses représentations comme les photos d’êtres chers que nous exposons chez nous. Chaque fois que notre regard rencontre l’une de ses images, nous sommes, en quelque sorte, transportés auprès de la personne aimée et ressentons la proximité de son affection. Marie étant notre Mère, et la meilleure qui soit, nous aimons avoir l’une de ses « photos » chez nous afin de penser et de recourir à elle. Parfois, nous en avons même plusieurs dans des circonstances particulières.  C’est ainsi qu’on peut avoir chez soi une représentation de Notre-Dame de Lourdes, qui rappelle un pèlerinage, une Madone à l’enfant dans la chambre de son bébé…

Dieu ne méprise pas le culte des images comme on voudrait nous le faire croire. Il semble même le favoriser et l’encourager. En effet, certaines représentations de la Vierge Marie, plus que d’autres, sont sources des plus grandes grâces. C’est le cas de l’Immaculée Conception représentée sur la médaille miraculeuse, de Notre-Dame de Lourdes et, pour ce qui nous concerne plus particulièrement, de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

La surabondance de grâce, que Dieu accorde par la vénération d’une image de Marie, dépend de son choix souverain mais aussi du message qu’elle véhicule et qu’il souhaite faire passer dans le peuple de Dieu. En l’occurrence, Notre-Dame du Perpétuel Secours nous rappelle que Dieu nous donne Marie comme refuge assuré en toute situation et qu’elle est chargée de nous protéger, comme elle le fait pour Jésus sur l’icône : elle le tient comme un enfant et pourtant il a un visage adulte, pour monter qu’elle est notre refuge tout au long de notre vie, et jusque dans les situations les plus difficiles.

Merci, Seigneur ! Merci pour Marie !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Signification de « Perpétuel Secours »

Parmi les titres de gloire de la Mère de Dieu, celui de Notre-Dame du Perpétuel Secours suscite et soutient notre confiance en Marie, la toute-puissance d’intercession.

En effet, « Perpétuel Secours » signifie que Marie vient à notre aide en tout temps, dans toutes les situations et sans jamais se lasser.

Elle console les affligés, soutient les malades. Elle se fait le refuge des pauvres pécheurs en leur obtenant la force pour sortir du péché et ne plus y retomber.

Elle obtient la fidélité dans le service du Seigneur et la persévérance finale.

Elle soutient notre courage dans la pratique de la vertu, nous protège à l’heure de la mort. Son amour nous poursuit jusque dans l’au-delà car nous éprouvons sa protection jusqu’au purgatoire où elle ne nous abandonne pas non plus.

Enfin, « Perpétuel Secours » signifie qu’avec Marie rien n’est jamais perdu car elle retourne les situations les plus inextricables pour qu’elles virent au bien de tous.

Marie est notre secours en tout temps et en toute situation. Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, cette idée est suggérée par l’Enfant Jésus, au visage d’adulte, que Marie tient dans ses bras pour le rassurer, et en lequel chacun d’entre nous peut se reconnaitre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’icône est confiée aux Rédemptoristes

En 1855, sur l’ordre du bienheureux pape Pie IX, les Rédemptoristes s’établissent à Rome, dans la Villa Caserta, rue Merulana, qui se trouve sur la colline de l’Esquilin.

Ils transforment l’antique palais romain en monastère et bâtissent une église dédiée à leur fondateur, saint Alphonse de Liguori.

Un soir de l’année 1863, la communauté écoute le récit des découvertes d’un des religieux. Autrefois, s’élevait en ce lieu une église dédiée à saint Matthieu dans laquelle on vénérait une image de la Vierge Marie qu’on appelait la Madone de Saint-Matthieu-in-Merulana et qu’on invoquait sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Cette image avait disparu sans laisser de traces.

C’est alors que le père Michel Marchi, romain de naissance, s’écrie : « je sais où elle se trouve ! » Il raconte aux frères que, dans son enfance, il était ami avec le frère Orsetti du couvent des Augustins de Sainte-Marie-in-Posterula. Il lui montrait souvent un tableau de son monastère, qui s’appelle la Vierge du Perpétuel Secours et ne manquait pas de lui préciser qu’il se trouvait auparavant à l’église du couvent de Saint-Matthieu-in-Merulana. Le Frère Orsetti lui racontait aussi que l’icône était le but de nombreux pèlerinages et qu’on racontait des merveilles à son sujet.

Les Rédemptoristes souhaitent alors le retour du tableau à son emplacement d’origine. Pour savoir si c’est aussi la volonté de Dieu, ils implorent le Ciel pendant deux ans.

Le 11 décembre 1865, le Père Mauron, Supérieur Général des Rédemptoristes s’adresse à Pie IX, lui demandant sa restitution à la villa Caserta, anciennement église Saint Matthieu.

Le Pape donne son accord pour que l’icône retrouve sa place « entre Saint-Jean de Latran et Sainte-Marie-Majeure. » Il s’empresse de préciser : « Le retour de la Madone à sa première demeure romaine devra être fêté en conséquence. »

Le 26 avril 1866, une procession triomphale ramène l’image de Marie au monastère des Rédemptoristes. Sur tout le long du parcours, on pavoise les rues ; les maisons rivalisent de splendeur dans l’ornementation.

Notre-Dame répond à la ferveur populaire par des grâces extraordinaires. Un enfant moribond est guéri. Une petite fille, privée de l’usage de ses jambes, recommence à marcher.

Le 23 juin 1867, selon une ancienne coutume romaine, l’icône est couronnée. Cette cérémonie, grandiose, draine d’autant plus de monde qu’elle se déroule durant les fêtes du Centenaire de Saint-Pierre. Des évêques, des prêtres, des fidèles viennent par milliers de tous horizons pour participer à ce couronnement. Tous entendent donc parler de Notre-Dame du Perpétuel Secours durant leur séjour. De retour chez eux, ils diffusent sa dévotion et racontent les nombreuses grâces qu’elle répand sur ceux qui recourent à elle. La dévotion à Notre-Dame du Perpétuel Secours prend alors un essor incroyable.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une icône crétoise vénérée à Rome

Au milieu du XVème siècle, les Turcs envahissent quelques-unes des contrées méridionales de l’Europe. Leur cri de guerre est : « Crois ou meurs ! »

En ce temps-là, sur l’île de Crète, vit un marchand qui nourrit une tendre dévotion pour la Mère de Dieu. Il vénère une icône de Marie, que nous connaissons sous le vocable de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Pour échapper à l’invasion turque, de nombreux habitants s’embarquent pour l’Italie, dont notre marchand qui emporte avec lui son icône.

À peine a-t-on levé l’ancre, que le bateau est pris dans les vagues d’une violente tempête. Le navire est près d’être englouti par les flots.

C’est alors que le voyageur découvre à ses compagnons son icône et les exhorte à recourir avec confiance à Marie, que l’Église invoque sous le vocable d’Etoile de la mer.

Ils s’adressent à peine à Marie, que la tempête se calme. Quelques jours plus tard, le vaisseau entre, sans aucun dommage, dans un port d’Italie.

Notre marchand crétois se rend à Rome où il tombe malade. Au moment d’expirer, il confie sa chère icône à un ami, lui demandant qu’elle soit exposée, pour y être honorée, dans une des églises de Rome. Son ami lui promet qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour réaliser sa dernière volonté.

Se pose alors la question du choix de l’église. Marie apportera elle-même la solution en apparaissant à la fille de l’ami. Elle lui dit : « Je veux être placée entre mon église bien-aimée de Sainte Marie Majeure et celle de mon fils, Saint Jean de Latran. »

Entre les deux basiliques, désignées par la Sainte Vierge, se trouvait l’antique église Saint Matthieu. Sur le champ, on se met en devoir d’exaucer la demande de Marie et on remet le tableau aux religieux Augustins, auxquels l’église Saint Matthieu est alors confiée.

Pendant les troubles de la fin du XVIIIème siècle, l’église Saint Matthieu est détruite et on perd la trace de la précieuse icône.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre-Dame du Perpétuel Secours et saint Charles de Foucauld

Lorsqu’on a passé, comme nous, un mois avec Charles de Foucauld, notre regard se porte naturellement vers Notre-Dame du Perpétuel Secours pour laquelle notre saint nourrissait une tendre dévotion.

En effet, saint Charles de Foucauld priait souvent la Vierge, qu’il invoquait sous ce vocable. Il en peindra même le tableau. Toute sa vie, il se souviendra de l’image de Notre-Dame du Perpétuel Secours dans les mains de sa grand-mère sur son lit de mort. Il appellera son ermitage chez les clarisses « Notre-Dame-du-Perpétuel Secours. »

Il écrit : « Je donnerai tout à Marie, par Marie et en Marie. » Chaque année, quand le mois de Marie approchait, il espérait qu’il lui serait accordé de vivre une nouvelle conversion. Il attendait le mois de mai avec impatience, tant il se sentait misérable aux yeux de Dieu et, rien ne lui semblait suffisant pour prier la Mère de Dieu.

Notre-Dame du Perpétuel Secours, sur l’intercession de saint Charles de Foucauld, qui vous aimait tant, jetez un regard de miséricorde sur nous, vos enfants, encore en chemin vers le Royaume et obtenez-nous la grâce d’une véritable conversion du cœur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Couronnement de Marie

En couronnant Marie, Dieu couronne ses propres dons (liturgie, préface des saints). Il est l’artisan de notre sainteté personnelle mais nous récompense de nous laisser agir par lui. Nous aurons notre couronne si, comme Marie, nous savons nous faire tout-petits et accueillir le Royaume des cieux à la manière des enfants (Matthieu 18, 3).

Charles de Foucauld a voulu rendre Jésus présent au monde en se livrant tel qu’il est à son amour, pour qu’il rayonne en lui, par lui.  En cela, il a été comme un petit enfant qui a mis toute sa confiance en son Père des cieux.

Que son exemple nous rappelle toujours que celui qui perdra sa vie, la sauvera (Marc 8, 35) et que la seule aventure qui vaille d’être vécue ici-bas, c’est celle de notre salut.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Assomption

Quelle joie ineffable dans ce face à face de Marie avec Jésus dans le Royaume des cieux ! Essayons d’imaginer ce qu’a pu être leur rencontre. Jésus reçoit la toute-belle, celle qui ne lui a jamais rien refusé, qui s’est unie à lui jusqu’au plus intime et jusqu’au plus profond de la douleur. Avec quelle joie toute divine reçoit-il en Lui celle qui l’a porté en elle pendant neuf mois et dans son Cœur Immaculé toute sa vie. Quelle joie pour Marie de quitter cette vie et de s’unir pleinement, définitivement à son Sauveur et son Dieu. Ses désirs sont à présent comblés : elle possède Dieu, elle vit en sa présence pour toujours.

Jésus a dit « qu’il y a au ciel plus de joie pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Luc 15, 7). Quelle joie, quand le pécheur en question laisse la puissance ressuscitante du Christ se déployer en lui à tel point, qu’elle atteint des sommets de sainteté. Charles est à présent au Ciel. Celui qu’il a porté en lui et qui a illuminé toute sa vie de l’intérieur, qui a irradié de toute sa personne, le reçoit dans sa maison.

De là où il est, qu’il jette un regard de bonté sur nous tous encore en chemin, nous faisant ressentir douloureusement les mots de Léon Bloy : « Il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints. » Oui, qu’il nous obtienne la grâce de la sainteté et rien de moins que cela !

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pentecôte

Alors qu’ils sont reclus au cénacle, l’Esprit-Saint descend sur les Apôtres, les remplit de force et de courage. Ils sortent alors de leur cachette et proclament à qui veut l’entendre, que Jésus est le Messie, qu’il est ressuscité d’entre les morts. Le jour de la Pentecôte, ils procèdent a plus de trois mille baptêmes (Actes 2, 41). Le feu de l’Esprit brûle en eux avec une telle ardeur, qu’ils partent en mission dans des pays différents où ils trouveront le martyre (à l’exception de Jean).

Soucieux de faire connaitre l’Évangile et de le rapprocher de ceux qui ne le connaissent pas, Charles de Foucauld le traduit en langue touarègue et compose même un dictionnaire, qui, aujourd’hui encore, fait référence. Se rapprocher des gens, vivre à l’image de Jésus, inculturer la foi et préparer les âmes à recevoir la parole de Dieu, voilà son mode opératoire. Il écrit : « Oh Seigneur Jésus, envoyez-nous votre Esprit, envoyez-le à tous les hommes, vos enfants, à tous les hommes pour qui vous êtes mort, à tous les hommes que vous aimez, à tous puisque vous voulez que tous vous suivent, que tous vous imitent en vous aimant, en vous obéissant, envoyez-le en particulier à tous ceux que vous avez mis plus près de moi sur la terre… »

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.