Saint Michel

L’archange saint Michel apparait sur le côté gauche de l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Son nom signifie « qui est comme Dieu ! » Sa présence nous rappelle que Dieu est victorieux en tous ses combats ; quelles que soient les épreuves de cette vie, on en triomphe par les mérites de la Passion de Jésus et l’intercession de Marie.

Saint Michel a été le héros de Dieu dès avant la création du monde, lors de la chute des mauvais anges. Il le sera encore à la fin du monde lors de la résurrection des morts pour le jugement dernier.

Avant la création du monde, saint Michel a défendu l’honneur de Dieu contre Lucifer qui, dans son orgueil, voulut l’égaler. Au cri de « Qui est comme Dieu ! » il le précipita du Ciel avec tous les mauvais anges qui avaient pris son parti. Lucifer, qui était le plus beau et le plus intelligent de tous les anges, devint le démon, le tentateur. Il ne peut pas se venger de Dieu en s’en prenant à lui directement. Aussi, dans sa jalousie, il emploie toute sa ruse pour entrainer les hommes à pécher, c’est-à-dire à refuser de rendre à Dieu la gloire qui lui revient de droit.

La présence de saint Michel nous rappelle que toute l’histoire humaine s’inscrit dans ce combat entre le Ciel et l’enfer dont nous sommes l’enjeu. Ce combat a commencé au jardin d’Eden et se poursuivra jusqu’à la fin du monde. Tout ce qui nous arrive, tout ce que Dieu ordonne ou permet, ne sont que les batailles de cette guerre entre le Ciel et l’enfer, qui traverse toutes les générations.

Saint Michel assume un rôle prédominant aux origines ; il le sera aussi à la fin des temps, où il précipitera le diable en enfer et mènera les élus en paradis. Il est l’ange de la moisson, à la fin des temps mais aussi au terme de notre vie, car il est chargé de mener les âmes en paradis après leur jugement particulier. Sa présence nous rappelle que nous avons une âme à sauver et qu’en cette vie, rien n’est plus important que de travailler à son Salut éternel.

Enfin, saint Michel nous enseigne à présenter nos demandes en nous souvenant que Jésus est mort pour que nous ayons la vie. Aussi, ne rabaissons pas son sacrifice en lui demandant des futilités. En nous présentant les instruments de la Passion saint Michel nous renvoie à la prière de Jésus le soir du Jeudi-saint : « Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois non pas ce que je veux mais ce que tu veux » (Matthieu 26, 39). Faire la volonté de Dieu, qui « est notre sanctification et que nous parvenions à la connaissance de la vérité », voilà la seule chose qui importe en cette vie (1 Timothée 2, 4).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les instruments de la Passion

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, nous voyons les archanges Michel et Gabriel présenter à Jésus les instruments de la Passion. Saint Michel exhibe la lance avec laquelle le côté de Jésus sera ouvert, le roseau surmonté de l’éponge ainsi que le récipient de vinaigre qui servira à étancher sa soif. Saint Gabriel porte la croix et les clous du crucifiement.

Chaque archange se sert d’un linge pour porter les instruments de la Passion, en signe de respect car notre Salut a été accompli au moyen de ses instruments. Parce que Jésus est victorieux de la mort et du péché, tout ce qui touche à sa personne est digne de vénération, source de bénédiction, et doit être manipulé avec respect, surtout ce qui est en lien avec sa Passion.

Les archanges présentent ces instruments à Jésus enfant, pour signifier qu’il est vainqueur de la mort et du péché dès le premier instant où notre Salut a été décrété par Dieu c’est-à-dire dès la chute d’Adam et Eve : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3, 15).

Enfin, les linges suggèrent le respect dû à Dieu pour ce qu’il est, pour ce que nous lui devons. Le Père a livré son Fils unique pour notre Salut, le Fils s’est livré pour nous arracher à la mort éternelle au prix d’indicibles souffrances. Dans ce sens, Jésus dit à sainte Angèle de Foligno : « ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé. »

Les archanges, et les linges dont ils se servent, sont revêtus de rouge et de vert. Ces deux couleurs suggèrent, pour la première, l’amour poussé jusqu’au martyre et, pour la seconde, l’espérance du Salut.

Son amour pour nous a fait le martyre de Jésus. Parce qu’il nous « a aimés jusqu’au bout » (Jean 13, 1), il est la raison de toute notre espérance. S’il nous a sauvés à si haut prix, il ne peut pas être insensible à nos détresses, aux demandes que nous lui présentons par sa Mère.

Le respect que les archanges témoignent à Jésus, nous enseigne que Jésus est infiniment digne de nos hommages. « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : « À celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! » (Apocalypse 5, 12-13).

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde

Le bras de Marie

Le bras droit de Marie est dirigé vers Jésus, pour nous inviter à centrer notre attention sur lui. Si Marie occupe la plus grande place sur l’icône, c’est néanmoins Jésus le personnage central. Marie ne sort de l’ombre que pour nous rappeler que Jésus est le seul Sauveur et qu’elle-même a été sauvée par lui.

Aux Noces de Cana, aux serviteurs qui ne savaient plus comment se dépêtrer d’une situation sans issue, Marie recommande : « Faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2,5). Elle les invite à la confiance en Jésus et les prépare au miracle qu’il va accomplir. Sur l’icône, le bras de Marie, dirigé résolument vers Jésus, nous rappelle sa recommandation de Cana et à la suivre en toute situation.

La main de Marie arrive au niveau de son Cœur. Jésus est l’objet de tout l’amour de sa Mère. Elle lui a consacré toute sa vie. Elle s’est mise à son service et à celui de sa mission. Dès la venue de Jésus en ce monde, elle s’est proclamé son humble servante. Toute sa vie, elle a vécu dans l’ombre de Jésus, se faisant son disciple le plus zélé, son apôtre le plus accompli, devenant l’illustration parfaite de la bonne nouvelle annoncée par Jésus.

Parce que Jésus est le centre de sa vie, sa Passion sera aussi son martyre. Sur l’icône, le bras de Marie nous rappelle le glaive de douleur prophétisé par Siméon le jour de la Présentation de Jésus au Temple : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Luc 2, 34-35). Ce glaive s’est enfoncé dans le Cœur de Marie chaque jour de sa vie car toujours elle a su que son enfant deviendra l‘homme des douleurs prophétisé par Isaïe, le serviteur souffrant annoncé dans les psaumes.

On souffre dans la même mesure qu’on aime. Marie a aimé Jésus plus que sa propre vie. Pour cette raison, personne, excepté Jésus, n’a plus souffert, et plus innocemment que Marie.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Rosaire

« Parmi toutes les dévotions en usage pour honorer la Mère de Dieu, nous dit le pape Léon XIII, celle qui lui est la plus agréable, c’est le saint Rosaire. »

Nombreux sont les Saints, qui affirment qu’après la sainte Messe, le Rosaire est la prière la plus efficace et la plus riche en grâces. Sœur Lucie, l’une des voyantes de Fatima, écrit dans ce sens : « La Vierge la plus sainte a, en ces temps où nous vivons, donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire, à tel point qu’il n’y a pas un problème, même des plus difficiles, temporel, mais surtout spirituel, nous touchant dans nos vies personnelles ou dans nos familles… qui ne puisse être résolu par le Rosaire. Il n’existe pas de problème, je vous le répète, même le plus difficile qui soit, qui ne puisse être résolu par la prière du saint Rosaire. »

Le Rosaire n’est pas représenté sur le tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours, mais il est largement suggéré car Jésus nous est présenté dans quatre épisodes de sa vie messianique : à Nazareth (il est représenté comme un adolescent), au Thabor (le bras de Marie, qui représente le Père, désigne Jésus comme son Fils nous demandant de l’écouter), au Calvaire (il est entouré des instruments de la Passion et Marie porte un manteau de deuil) et dans la gloire (ses vêtements sont recouverts d’or). Les quatre séries de mystères, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux, sont ainsi représentées sur l’icône.

En tenant Jésus, son enfant, serré contre elle, Marie nous montre qu’elle est, selon les paroles de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, le chemin le plus court et le plus direct pour aller à Jésus. En nous confiant à Marie par le saint Rosaire, nous sommes introduits dans l’intimité de sa relation avec Jésus.

La présence de l’archange Gabriel nous renvoie à son ambassade de l’Annonciation et à la prière de l’Ave, qui structure le Rosaire. La présence de saint Michel, qui signifie « qui est comme Dieu », nous rappelle de sanctifier le nom du Seigneur comme nous le demandons dans le Pater. Jésus qui s’agrippe au pouce de Marie (il symbolise le Père), nous rappelle que nous avons un Père au Ciel, que nous pouvons avoir l’outrecuidance d’appeler « papa » (Galates 4, 6).

Enfin, le fond doré et l’humilité de Marie, qui s’incline vers Jésus, nous entraine à rendre gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit dans l’amour et la joie d’avoir été sauvés.

Là où est Marie, le Rosaire n’est pas loin et, si elle n’en parle pas expressément, elle donne néanmoins tous les signes pour que nous comprenions à quel point il lui est agréable et nécessaire au Salut du monde.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’arrière-plan doré

Marie et Jésus sont présentés sur un fond lumineux, qui suggère leur gloire incomparable dans l’autre monde.

Jésus est le vainqueur de la mort et du péché et Marie la Pleinement Rachetée. Même si, sur l’icône, Jésus n’est qu’un enfant, même si Marie est présentée comme une Mère douloureuse, il n’en demeure pas moins qu’ils sont glorifiés aux Cieux où ils vivent dans la béatitude éternelle. Si nous vénérons les instruments de la Passion, si nous gardons en éveil la mémoire des souffrances de Jésus, c’est parce que nous croyons qu’il est ressuscité. Saint Paul écrit : « si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur » (1 Cor 15, 17). La lumière de la Résurrection du Christ doit éclairer notre méditation de la Passion de Jésus, des douleurs de Marie. Ainsi, nous pourrons y puiser la force de vivre de son amour et de l’annoncer au monde.

L’or est le privilège des rois. A leur visite à Bethléhem, les mages ont déposé de l’or aux pieds de Jésus afin d’honorer sa royauté. Jésus et Marie règnent sur l’univers entier, leur règne dépasse les limites du temps et de l’éternité. Le fond doré symbolise l’intemporalité, la persistance de leur gloire.

Enfin, l’or est symbole de pureté. Dans les litanies de Lorette, nous invoquons Marie sous le vocable de « maison d’or » pour signifier qu’en elle ne se trouve pas l’ombre d’une souillure. Le fond doré nous invite à nous approcher de Jésus et de Marie dans la pureté du cœur. Souvenons-nous : rien de souillé n’est introduit au paradis dont l’entrée est gardée, depuis qu’Adam et Eve en ont été chassés, par « des chérubins armés d’un glaive fulgurant » (Genèse 3, 24). Les deux anges du tableau soulignent encore cette réalité.

En contemplant l’icône, nous avons comme un avant-goût du Ciel, ce jardin fermé qui nous est désormais ouvert par la Passion de Jésus, la compassion de Marie et notre modeste contribution à notre Salut par nos bonnes œuvres.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La sainte et indivisible Trinité

Marie est toujours là où est Jésus ; lui-même est inséparable du Père et de l’Esprit-Saint. Quand on contemple Jésus dans les bras de Marie, il faut voir Marie dans ceux de la sainte et indivisible Trinité.

Dans les représentations traditionnelles de la sainte Trinité, le Père est figuré par la main de justice, le Fils par la croix et l’Esprit-Saint par une colombe. Les trois symboles sont réunis dans un cercle symbolisant l’infini de Dieu (un cercle n’a ni commencement ni fin).

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, nous observons que le bras de Marie, auquel s’agrippe Jésus et qui pointe vers lui, dégage une impression de force qu’on ne prête habituellement pas aux femmes. Le bras symbolise le Père, qui désigne le Fils et le présente comme son Verbe. Dans les Évangiles, par trois fois le Père fait entendre sa voix pour accréditer son Fils. Au Baptême de Jésus, une voix venue du ciel dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie » (Matthieu 3, 17) ; à la Transfiguration : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »   (Matthieu 17, 5) ; au temple de Jérusalem juste avant la Passion, une voix venue du ciel se fait entendre : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore » (Jean 12, 28). En considérant la vigueur de ce bras, qui pointe vers Jésus, il nous semblerait presque entendre le Père manifester son amour pour son Fils.

Jésus, vrai homme et vrai Dieu, est la seconde personne de la Trinité. Sur l’icône, il manifeste son amour pour le Père, en s’agrippant au bras de Marie et plus précisément au pouce dont nous avons vu plus haut, qu’il représente le Père, et en ne se dérobant pas devant la Passion à venir. Jésus, le nouvel Adam, « s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 8-11).

Marie figure l’Esprit-Saint, de qui elle a conçu Jésus. Le Paraclet unit le Père et le Fils dans un perpétuel embrasement d’amour. Sur l’icône, le bras qui figure le Père est celui de Marie, Jésus est l’enfant issu de son sein et sa personne réunit les deux.

En Marie, repose la sainte et indivisible Trinité, qui trouve en elle son jardin des délices. En accueillant Jésus dans son sein, elle abrite toute la Trinité. En portant Jésus dans son cœur, elle en fait le temple de la Sainte Trinité. En portant Jésus sur son bras, c’est toute la Trinité qu’elle présente et donne au monde.

Qui vit en Jésus, vit dans la Sainte Trinité. Qui reçoit Jésus dans son âme, reçoit toute la Sainte Trinité. Jésus n’est jamais séparé de son Père et de l’Esprit-Saint. Rappelons-nous ses paroles : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jean 23, 14). Marie a gardé toutes les paroles de Jésus par amour pour lui (Luc 2, 51). En elle, la sainte et indivisible Trinité a établi sa demeure et y trouve tous ses délices.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Jésus perd sa sandale

Ceux qui ne connaissent pas ou peu Notre-Dame du Perpétuel Secours ont tendance à l’appeler l’icône où Jésus perd sa sandale. On peut en sourire. Certains s’en amusent. Pourtant ce détail n’a rien de pittoresque : il nous renseigne avec, O combien d’éloquence, sur l’identité de Jésus et sur sa vocation.

Pour mieux comprendre, ouvrons le livre de Ruth où nous lisons : « Autrefois en Israël, pour valider toute affaire relative à un rachat ou à un échange, on retirait sa sandale et on la donnait à l’autre : c’était ce geste qui servait d’attestation en Israël. Celui qui avait le droit de rachat, dit donc à Boaz : « Fais-en l’acquisition pour ton compte » et il retira sa sandale » (Ruth, 4, 7-8).

Jésus est le Sauveur promis, qui rachète l’humanité perdue par le péché originel et l’arrache au pouvoir de la mort. Sur l’icône, Jésus n’a pas le regard tourné vers sa Mère mais vers les instruments de la Passion, que lui présentent les anges. En les regardant, le visage déterminé, tout en lâchant sa sandale, il signifie qu’il accepte, par avance, tout ce que la Passion va induire de souffrances. C’est encore une manière d’affirmer, que Jésus n’a pas découvert sa vocation au fur et à mesure de son développement, mais qu’il est venu en ce monde pour consumer sa vie sur la Croix du Vendredi-saint, qu’il l’a toujours su, qu’il l’a toujours accepté.

La sandale semble sur le point de tomber du tableau, afin que chacun d’entre nous puisse la ramasser. Marie, de son regard qui nous poursuit, nous invite à la prendre pour signifier que nous acceptons d’être rachetés par son enfant. Jésus veut conclure une affaire avec chacun d’entre nous : il nous rachète par sa Passion et nous, nous accueillons sa Rédemption en en produisant, en nous, les fruits de sainteté.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

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Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les vêtements de Jésus

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Jésus est un enfant avec les traits d’un adulte.  Cela signifie qu’il a toujours su qui il est, le Messie, le Fils du Père, et qu’il a toujours eu pleine conscience de sa mission en ce monde : le sauver par l’offrande de Lui-même.

Jésus porte une tunique verte, couleur de l’espérance car, maintenant que le Verbe s’est fait chair, le Salut est tout proche. Son offrande de Lui-même, il l’a faite dans l’éternité face à son Père, l’a entamée dès le premier instant de sa conception dans le sein de Marie, la consomme chaque jour de sa vie jusqu’à ce qu’elle atteigne son apothéose sur la Croix du Calvaire. Jésus est l’espérance du monde car c’est lui, et lui seul, qui le sauve de la mort et du péché.

Il porte un manteau rouge-sang car il va devenir le roi des martyrs. Notre rachat est scellé dans son Sang, le Sang de la nouvelle alliance. Jésus est l’homme des douleurs annoncé par Isaïe, le serviteur souffrant décrit dans les psaumes de David. Son manteau figure déjà la chlamyde rouge, dont les soldats le revêtiront avant de le couronner d’épines pour tourner sa royauté en dérision.

Il porte une ceinture rouge, symbole de l’ascèse qu’il s’est imposée pendant toute sa vie. Jésus a franchi toutes les étapes de la croissance humaine au cours desquelles il s’est préparé, jour après jour, dans la pénitence, le jeûne, la prière, à sa mission de Rédempteur, à son sacrifice sur la Croix.

Le rouge de la ceinture est le même que celui de la tunique de Marie. Il est plus éclatant que celui du manteau de Jésus car il symbolise son amour pour le Père et pour les hommes, qui l’a conduit au martyre. La couleur de la ceinture nous rappelle, en même temps, que l’amour doit être le motif de nos mortifications, que nos renoncements doivent se faire dans la joie car Dieu aime celui qui donne joyeusement (2 Cor 9, 7).

Enfin, les vêtements de Jésus sont couverts d’or, qui témoigne de la gloire qu’il s’est acquise par sa Passion et que le Père lui a conférée. Au temple, juste avant sa Passion, Jésus prie son Père en ces mots : « Père, glorifie ton nom ! » Et une voix vint du ciel : « Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore » (Jean 12, 28).

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Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La doublure verte

La doublure du manteau de Marie est verte, couleur de l’espérance.

Marie nous invite à l’espérance par tout ce qu’elle est car, en elle, nous contemplons le plan de Dieu parvenu à son terme. En elle, pleinement sauvée, élevée corps et âme au Ciel, nous voyons ce que nous-mêmes sommes appelés à devenir et à nous en réjouir dès maintenant.

De là où elle est, c’est-à-dire du sommet de la gloire, elle nous appelle à la rejoindre. Elle emploie tout son crédit auprès de Dieu pour, d’une part nous obtenir les grâces nécessaires à notre Salut, d’autre part nous aider à les accueillir et les faire fructifier.

Dans la liturgie, le vert est la couleur du temps dit ordinaire, celui dans lequel nous sommes appelés à produire des fruits de sainteté. La doublure verte du manteau nous rappelle que Marie s’est sanctifiée dans l’anonymat de la vie ordinaire. Jamais elle n’a cherché à se distinguer des autres femmes de son temps, si ce n’est par la vertu. Jamais elle ne s’est crue au-dessus des autres. Jamais elle n’a revendiqué un traitement d’exception en rapport avec sa dignité de Mère du Messie. Au contraire, elle n’a cessé de s’effacer dans l’ombre de Jésus, se faisant son humble servante.  Marie n’a fait que des choses ordinaires mais en y mettant tant de foi, d’espérance, d’amour, qu’elles en sont devenues extraordinaires.

On parle souvent de foi et de charité. On parle moins de l’espérance. Pourtant, c’est l’espérance qui nous donne de persévérer dans la foi et la charité au milieu des difficultés, et elles n’ont pas manqué dans la vie de Marie. Marie est la Mère de la sainte espérance, qui nous donne de trouver notre joie en Dieu même au milieu des pires épreuves.

La doublure verte du manteau de Notre-Dame du Perpétuel Secours nous renvoie aux paroles de saint Bernard : « Marie est la raison de toute mon espérance. » En effet, notre Mère nous aide par l’efficacité de ses prières mais aussi par le lumineux exemple de sainteté ordinaire poussée jusqu’à l’extraordinaire, qu’elle nous a laissé.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le bonnet bleu

Sous son manteau noir, Marie porte discrètement un bonnet bleu, qui nous révèle, et sa toute-puissance, et sa consécration pleine et entière à Dieu.

Le bleu est la couleur de la royauté. Marie est la Reine du Ciel. Sa puissance d’intercession est aussi infinie que l’est la voûte des cieux. Le sceptre de sa puissance, c’est Jésus, le Fils de Dieu et Dieu lui-même, qu’elle porte sur son bras et se réfugie auprès d’elle.

Le bonnet bleu nous indique que dans sa vie, Marie a toujours été, en pensée, auprès de Dieu, qu’elle a foulé cette terre dans l’espérance du Ciel. Si elle avait les mains à l’ouvrage, ses pensées étaient inspirées par le Ciel, ses désirs, ses actes dans le but du Ciel. Ainsi, par les mérites de toute sa vie, elle s’est constituée un fabuleux trésor au Ciel.

Enfin, Marie porte un bonnet sous son manteau par respect pour Dieu, à qui elle est soumise. A l’Annonciation, elle se décerne elle-même son plus grand titre de gloire : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). En se couvrant la tête en présence de Jésus, Marie nous rappelle sa consécration, vécue dans l’amour et le service.

Notre époque ne se plait pas beaucoup dans les dépendances et n’exalte pas les personnes soumises. Notre-Dame du Perpétuel Secours nous rappelle que le Seigneur est doux et humble de cœur, que son fardeau est léger (Matthieu 11, 28-29), qu’il « renverse les puissants de leurs trônes, qu’il élève les humbles » (Luc 1, 52). La preuve, elle, l’humble servante du Seigneur est aujourd’hui la Reine du Ciel et de la terre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.