Jésus perd sa sandale

Ceux qui ne connaissent pas ou peu Notre-Dame du Perpétuel Secours ont tendance à l’appeler l’icône où Jésus perd sa sandale. On peut en sourire. Certains s’en amusent. Pourtant ce détail n’a rien de pittoresque : il nous renseigne avec, O combien d’éloquence, sur l’identité de Jésus et sur sa vocation.

Pour mieux comprendre, ouvrons le livre de Ruth où nous lisons : « Autrefois en Israël, pour valider toute affaire relative à un rachat ou à un échange, on retirait sa sandale et on la donnait à l’autre : c’était ce geste qui servait d’attestation en Israël. Celui qui avait le droit de rachat, dit donc à Boaz : « Fais-en l’acquisition pour ton compte » et il retira sa sandale » (Ruth, 4, 7-8).

Jésus est le Sauveur promis, qui rachète l’humanité perdue par le péché originel et l’arrache au pouvoir de la mort. Sur l’icône, Jésus n’a pas le regard tourné vers sa Mère mais vers les instruments de la Passion, que lui présentent les anges. En les regardant, le visage déterminé, tout en lâchant sa sandale, il signifie qu’il accepte, par avance, tout ce que la Passion va induire de souffrances. C’est encore une manière d’affirmer, que Jésus n’a pas découvert sa vocation au fur et à mesure de son développement, mais qu’il est venu en ce monde pour consumer sa vie sur la Croix du Vendredi-saint, qu’il l’a toujours su, qu’il l’a toujours accepté.

La sandale semble sur le point de tomber du tableau, afin que chacun d’entre nous puisse la ramasser. Marie, de son regard qui nous poursuit, nous invite à la prendre pour signifier que nous acceptons d’être rachetés par son enfant. Jésus veut conclure une affaire avec chacun d’entre nous : il nous rachète par sa Passion et nous, nous accueillons sa Rédemption en en produisant, en nous, les fruits de sainteté.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.22

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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