La sainte et indivisible Trinité

Marie est toujours là où est Jésus ; lui-même est inséparable du Père et de l’Esprit-Saint. Quand on contemple Jésus dans les bras de Marie, il faut voir Marie dans ceux de la sainte et indivisible Trinité.

Dans les représentations traditionnelles de la sainte Trinité, le Père est figuré par la main de justice, le Fils par la croix et l’Esprit-Saint par une colombe. Les trois symboles sont réunis dans un cercle symbolisant l’infini de Dieu (un cercle n’a ni commencement ni fin).

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, nous observons que le bras de Marie, auquel s’agrippe Jésus et qui pointe vers lui, dégage une impression de force qu’on ne prête habituellement pas aux femmes. Le bras symbolise le Père, qui désigne le Fils et le présente comme son Verbe. Dans les Évangiles, par trois fois le Père fait entendre sa voix pour accréditer son Fils. Au Baptême de Jésus, une voix venue du ciel dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie » (Matthieu 3, 17) ; à la Transfiguration : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »   (Matthieu 17, 5) ; au temple de Jérusalem juste avant la Passion, une voix venue du ciel se fait entendre : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore » (Jean 12, 28). En considérant la vigueur de ce bras, qui pointe vers Jésus, il nous semblerait presque entendre le Père manifester son amour pour son Fils.

Jésus, vrai homme et vrai Dieu, est la seconde personne de la Trinité. Sur l’icône, il manifeste son amour pour le Père, en s’agrippant au bras de Marie et plus précisément au pouce dont nous avons vu plus haut, qu’il représente le Père, et en ne se dérobant pas devant la Passion à venir. Jésus, le nouvel Adam, « s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 8-11).

Marie figure l’Esprit-Saint, de qui elle a conçu Jésus. Le Paraclet unit le Père et le Fils dans un perpétuel embrasement d’amour. Sur l’icône, le bras qui figure le Père est celui de Marie, Jésus est l’enfant issu de son sein et sa personne réunit les deux.

En Marie, repose la sainte et indivisible Trinité, qui trouve en elle son jardin des délices. En accueillant Jésus dans son sein, elle abrite toute la Trinité. En portant Jésus dans son cœur, elle en fait le temple de la Sainte Trinité. En portant Jésus sur son bras, c’est toute la Trinité qu’elle présente et donne au monde.

Qui vit en Jésus, vit dans la Sainte Trinité. Qui reçoit Jésus dans son âme, reçoit toute la Sainte Trinité. Jésus n’est jamais séparé de son Père et de l’Esprit-Saint. Rappelons-nous ses paroles : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jean 23, 14). Marie a gardé toutes les paroles de Jésus par amour pour lui (Luc 2, 51). En elle, la sainte et indivisible Trinité a établi sa demeure et y trouve tous ses délices.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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