Les vêtements de Jésus

Sur l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Jésus est un enfant avec les traits d’un adulte.  Cela signifie qu’il a toujours su qui il est, le Messie, le Fils du Père, et qu’il a toujours eu pleine conscience de sa mission en ce monde : le sauver par l’offrande de Lui-même.

Jésus porte une tunique verte, couleur de l’espérance car, maintenant que le Verbe s’est fait chair, le Salut est tout proche. Son offrande de Lui-même, il l’a faite dans l’éternité face à son Père, l’a entamée dès le premier instant de sa conception dans le sein de Marie, la consomme chaque jour de sa vie jusqu’à ce qu’elle atteigne son apothéose sur la Croix du Calvaire. Jésus est l’espérance du monde car c’est lui, et lui seul, qui le sauve de la mort et du péché.

Il porte un manteau rouge-sang car il va devenir le roi des martyrs. Notre rachat est scellé dans son Sang, le Sang de la nouvelle alliance. Jésus est l’homme des douleurs annoncé par Isaïe, le serviteur souffrant décrit dans les psaumes de David. Son manteau figure déjà la chlamyde rouge, dont les soldats le revêtiront avant de le couronner d’épines pour tourner sa royauté en dérision.

Il porte une ceinture rouge, symbole de l’ascèse qu’il s’est imposée pendant toute sa vie. Jésus a franchi toutes les étapes de la croissance humaine au cours desquelles il s’est préparé, jour après jour, dans la pénitence, le jeûne, la prière, à sa mission de Rédempteur, à son sacrifice sur la Croix.

Le rouge de la ceinture est le même que celui de la tunique de Marie. Il est plus éclatant que celui du manteau de Jésus car il symbolise son amour pour le Père et pour les hommes, qui l’a conduit au martyre. La couleur de la ceinture nous rappelle, en même temps, que l’amour doit être le motif de nos mortifications, que nos renoncements doivent se faire dans la joie car Dieu aime celui qui donne joyeusement (2 Cor 9, 7).

Enfin, les vêtements de Jésus sont couverts d’or, qui témoigne de la gloire qu’il s’est acquise par sa Passion et que le Père lui a conférée. Au temple, juste avant sa Passion, Jésus prie son Père en ces mots : « Père, glorifie ton nom ! » Et une voix vint du ciel : « Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore » (Jean 12, 28).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire