« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se tenir toujours prêt à accomplir sa volonté

Contemplons

L’Annonciation, Orazio Gentileschi

Méditons

Au 8ème siècle avant notre ère, le prophète Isaïe annonce qu’une vierge concevra et enfantera le Messie auquel on donnera le nom d’Emmanuel ce qui signifie « Dieu avec nous » (Isaïe 7, 14). Marie est cette vierge à laquelle Dieu dépêche, lorsque les temps sont accomplis, l’archange Gabriel afin de recueillir son « oui » à la venue du Verbe en ce monde. « L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie » (Luc 1, 26).

Lorsque l’évangéliste précise que Marie est Vierge, il renvoie pas uniquement à son intégrité physique mais aussi à sa disponibilité intérieure, sa disposition à accomplir la volonté de Dieu telle qu’elle se manifeste. Marie est vierge de toute attache malsaine, de toute souillure, de tout péché. Elle est vierge dans sa volonté qui ne connait aucun attachement si ce n’est à Dieu seul. Elle est ce jardin fermé qui ne pourra être fécondé que d’en-haut par le soleil de justice.

Lorsque l’ange Gabriel lui expose le projet de Dieu, à savoir que la seconde personne de la Trinité prendra chair dans son sein, Marie répond qu’elle est vierge alors qu’elle est fiancée. Si elle prend soin de préciser qu’elle est vierge, c’est pour manifester qu’elle entend le rester avec l’assentiment et le concours de Joseph, qu’elle en a fait le vœu et qu’elle ne compte pas le briser. 

Marie est vierge dans sa personne, dans son esprit, dans son âme, dans sa volonté, dans ses désirs. Tout en elle est orienté et ordonné à Dieu ; tout respire la plus parfaite disponibilité à son égard. Dieu aurait pu envoyer son ange à Marie à n’importe quel moment, il ne l’aurait pas trouvé insuffisamment préparée à ce qu’il allait lui demander car chaque instant de sa vie lui était consacré.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, se rendre vierge de toute attache qui nous éloigne de Jésus et empêche son action dans notre âme.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle,  être prêt à tout moment à accomplir sa volonté telle qu’elle se manifeste. Plus encore, c’est vivre la volonté divine, y trouver les marques d’amour de Dieu qui nous aime au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas s’interroger sur le « pourquoi » qui révèle un manque de foi, d’espérance, d’amour, mais sur le « comment » qui constitue le premier vers l’accomplissement parfait de la volonté divine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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