MOIS DE SAINT JOSEPH 21ème jour

Elevé au-dessus de tous les saints

Méditons

 « Dire que Joseph est l’époux de Marie, c’est dire de lui tout ce qu’on peut dire de plus grand » nous dit saint Jean Damascène.

Marie, comblée de grâce devait recevoir des mains de Dieu un époux d’une sainteté à la hauteur de la sienne. S’il y avait eu une femme plus pure que Marie, elle aurait été choisie pour être la Mère de Dieu et s’il s’était trouvé un homme plus juste que Joseph, il l’aurait été pour être l’époux de Marie. « Vous voyez la dignité de Marie, dit Bossuet, en ce que sa virginité bienheureuse a été choi­sie dès l’éternité pour donner Jésus-Christ au monde ; et vous voyez la dignité de Joseph en ce que cette pureté de Marie qui a été si utile à notre nature a été confiée à ses soins, et que c’est lui qui conserve au monde une chose si nécessaire. »

Jésus n’a fait que rarement l’éloge d’une personne et la plus haute distinction, il l’a accordée à saint Jean-Baptiste. Du précurseur, Jésus dit que « parmi les enfants nés d’une femme, il n’en est pas de plus grand que Jean-Baptiste » (Luc 7, 28). Ces paroles peuvent aussi être appliquées à Joseph. En effet, quels qu’intimes qu’aient été les rapports de Jean-Baptiste avec Lui, Jésus ne s’est abaissé devant lui qu’une seule fois, le jour de son baptême alors qu’il s’est soumis à Joseph, l’a aidé, soulager toute sa vie. Si Jean-Baptiste se dit « indigne de dénouer la courroie des sandales » (Jean 1, 27) de Jésus, Joseph, lui, les a dénouées de très nombreuses fois dans son enfance. Si Jean-Baptiste prépare les voies du Seigneur, Joseph, lui, coopère au mystère de l’Incarnation. Si Jean-Baptiste est pour Jésus le plus grand parmi les enfants des hommes, alors il a dû excepter Joseph, comme il a excepté Marie car personne n’en a fait plus et plus longtemps pour Lui que Joseph et Marie. D’ailleurs, Jésus ne fait aucun éloge sur Marie et Joseph car quels mots pourraient dépasser celui qu’Il leur fait en se disant leur fils et en leur étant soumis ?

Ceux qui sont fidèles en peu de choses seront établis sur de plus grandes selon les paroles de Jésus. Or, qui a été plus fidèle à Jésus et dans une affaire aussi importante que le salut du monde et dans une vocation aussi glorieuse ? Personne, exceptée Marie ! Non seulement la fidélité de Joseph le distingue des autres saints, mais en plus il peut leur servir de modèle.

Joseph a reçu de Dieu une telle abondance de grâces qu’on peut dire sans exagérer qu’aucun saint n’a été plus semblable au Christ par ses qualités, par ses vertus héroïques et par les souffrances qu’il a endurées.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 20ème jour

Comblé de grâce et de mérite

Jésus couronne Joseph au ciel

Méditons

 « On ne peut douter, écrit saint Alphonse de Liguori, que Joseph, tandis qu’il vécut avec Jésus-Christ, augmenta ses mérites et sa sainteté à tel point qu’il a surpassé les mérites de tous les autres saints. »

Dans sa sa­gesse, Dieu proportionne toujours les moyens à la fin, et nous donne la grâce en rapport avec la vocation à laquelle Il nous appelle. Or, comme la vocation de Joseph, époux de Marie et père de Jésus, est sans égale, sa sainteté surpasse celle de tous les saints, exceptée celle de Marie.

Si le Saint-Esprit s’est répandu avec tant de plénitude sur les Apôtres appelés à former le corps mystique du Christ, l’Eglise, que n’a-t-il pas accompli dans le cœur très chaste de Joseph, lui à qui a été confié le Christ Lui-même. Le Saint-Esprit n’est pas descendu sur Joseph sous la forme d’une langue de feu comme sur les Apôtres à la Pentecôte, mais le Père éternel lui a confié son Fils, qui est sa Parole et son Verbe. Qui pourrait dire les richesses spiri­tuelles et les grâces que Joseph a trouvées en Jésus ? Comment croire que Jésus, ait pu ne pas combler Joseph de ses grâces, lui qu’il aimait comme son père ?

Si Marie, comme parle saint Bernardin de Sienne, est la dispensatrice de toutes les grâces que Dieu accorde aux hommes, avec quelle pro­fusion en avait-elle alors enri­chi Joseph qu’elle aimait tant, et dont elle était tant aimée.

Si le cœur des deux disciples qui allaient à Emmaüs est devenu tout brûlant d’amour alors qu’ils n’ont fait qu’un petit bout de chemin avec Jésus, combien plus le cœur de Joseph devait-il être brûlant d’amour pour avoir entendu les paroles de vie éternelle qui sortaient de la bouche de Jésus, pour avoir observé les merveilleux exemples d’hu­milité, de patience, d’obéissance qu’Il don­nait, en se montrant si prompt à l’aider dans tous ses besoins. Si les docteurs du temple s’étonnaient de la sagesse des réponses de Jésus à douze ans, combien plus Joseph a-t-il été édifié par toutes les paroles de Jésus dans le quotidien de Nazareth ?

« Plus une chose, dit saint Thomas d’Aquin, approche de son principe et plus elle participe à son énergique influence » Joseph était aussi proche de la source de la sainteté, Jésus-Christ, qu’il est possible de l’être ici-bas ; comment douter alors qu’il n’ait pas été comblé de grâce jusqu’à en déborder.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 19ème jour

Le patron de la bonne mort

Méditons

Dans sa grande miséricorde, Dieu glorifie les saints en nous accordant ses grâces par leur médiation et selon les domaines dans lesquels ils se sont illustrés pendant leur vie. Ainsi obtient-on l’esprit de pénitence par l’intercession de sainte Marie-Ma­deleine, la pureté par saint Louis de Gonzague, la science divine par saint Thomas d’Aquin, la dévotion à Marie par saint Bernard ou saint Louis-Marie Grignon de Montfort… et la grâce d’une bonne mort par saint Joseph.

Parmi toutes les grâces de choix dont Dieu a comblé Joseph, il y a celle de mourir entouré de Jésus et de Marie. Quelle n’est pas la reconnaissance de Jésus et de Marie pour leur Joseph qui a tant fait pour eux pendant toutes ces années ; quelle n’est pas leur empressement à l’assister au moment où il en a le plus besoin, celui de sa vieillesse, de sa dernière maladie, de sa mort.

Marie-Denise de Martignat, religieuse visitandine mystique du 17ème siècle, écrit : « Dieu m’a fait connaitre que, par la dévotion à saint Joseph mourant, sa bonté voulait faire beau­coup de grâces aux personnes agonisantes et que, comme saint Joseph n’alla pas au Ciel incontinent, Jésus-Christ ne l’ayant pas encore ouvert, mais qu’il descendit aux limbes, c’est une dévotion très efficace pour les agonisants et pour les âmes du purgatoire, d’offrir à Dieu, la résignation du grand saint Joseph mourant et laissant Jésus et Marie en ce monde ; et d’honorer la sainte patience de ce grand saint en son attente tranquille dans les limbes, jusqu’au jour de Pâques où Jésus-Christ glorieux et ressuscité l’en retira. »

Sainte Thérèse d’Avila rapporte les circons­tances bien touchantes qui accompagnaient les derniers moments de ses premières religieuses si dévotes à saint Joseph : « J’ai remarqué en elles au moment de rendre le dernier soupir un calme et une tranquillité ineffables ; on eût dit qu’elles entraient dans un ravis­sement ou dans le doux repos de l’oraison ; rien n’in­diquait au dehors qu’aucune tentation troublait la paix intime dont elles jouissaient. Ces divines lumières ont banni de mon cœur la crainte que j’avais de la mort. Mourir me semble main­tenant la chose du monde la plus facile pour l’âme fidèle à Dieu, puisque, en un moment, elle se voit libre de sa prison et introduite dans l’éternel repos. Je trouve une grande ressemblance entre l’extase et la mort. En effet, l’esprit ravi en Dieu contemple les inef­fables merveilles qu’il lui découvre, et l’âme, dès l’instant même où elle est séparée du corps, est mise en possession de tous les biens du Ciel. »

Puisque nous ne savons pas quel doit être notre dernier jour, n’en laissons passer aucun, sans prier saint Joseph avec confiance pour obtenir, par son entremise, le bonheur de persévérer, comme lui, jusqu’au dernier soupir dans la foi, l’espérance et la charité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 18ème jour

A l’image de la Très-Sainte-Trinité

Méditons

La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph reflète les perfections divines de la Sainte Trinité.

Si nous admirons dans la Trinité une unité d’essence, de volonté et d’amour dans les trois personnes qui la composent, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, nous observons dans la Sainte Famille une union d’amour en trois essences et trois personnes, Jésus, Marie et Joseph. Et, dans cette union, une entière conformité de désirs et de volontés. Dans la Sainte Tri­nité, le Père et le Fils produisent le Saint-Esprit ; dans la Sainte Famille, Jésus et Marie, font croître Joseph en grâce et en mérite.

Nous trouvons dans la sainte Ecriture d’admirables figures des rapports qui devaient exis­ter entre Jésus, Marie et Joseph. Si Jésus est l’arbre de vie, Marie est le paradis terrestre, arrosé par les eaux de la grâce, au milieu du­quel il est planté, et Joseph, le chérubin, gar­dien du paradis et de l’arbre. Si Marie est la colombe mystique, Jésus est le rameau d’olivier, symbole de la paix qu’elle porte dans son sein im­maculé et Joseph, Noé qui intro­duit chez lui la colombe, et reçoit d’elle celui qui réconcilie Dieu et les hommes. Si Joseph est la racine de Jessé, Marie en est la tige et Jésus la fleur. Si Jésus est la fontaine sortie du paradis terrestre, Marie est le bassin qui en reçoit les eaux et Joseph celui qui les répand. Si Marie est plus belle que la lune, Joseph est plus brillant que toutes les étoiles et Jésus le soleil de justice duquel ils réfléchissent la lumière. Si Jésus est l’arche du Nouveau Testament, Marie est le saint des saints où cette arche est cachée et Joseph le voile qui couvre aux yeux des juifs les mystères que l’un et l’autre renferment. Si Jésus est le propitiatoire de la loi évangé­lique, Marie et Joseph sont les deux chérubins de l’arche d’alliance qui, étendant les ailes de leurs affections et se regardant mutuel­lement, contemplent Jésus et l’adorent sans cesse.

La mort qui divise tout n’a pas rompu le nœud de leur amour que Dieu avait formé Lui-même. Si elle les a séparés, et que pour un temps, ce n’était que pour les réunir éternellement dans le Royaume de Dieu.

On peut donc affirmer sans crainte de se tromper que, comme il y a une Trinité incréée au Ciel, il y a sur terre une trinité créée, Jésus, vrai Dieu et vrai homme étant le point commun et le lien entre les deux. Aussi, avec Gerson, nous pouvons dire : « O belle, ô aimable, ô honorable Tri­nité, Jésus, Marie, Joseph, que Dieu a unis par le lien d’une inviolable charité, vous êtes véritablement dignes des vœux, des offrandes et des adorations de tous les enfants de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 17ème jour

L’amour de Jésus pour Joseph

Méditons

Comment pourrions exprimer en nos pauvres mots, l’amour de Jésus pour Joseph.

Jésus, le Fils de Dieu, a aimé Joseph comme son père, observant en cela le quatrième com­mandement : tu honoreras ton père et ta mère. Ajoutons à cela que Jésus est le meilleur de tous les fils, Joseph le meilleur de tous les pères et nous nous ferons une idée de l’ardeur de l’amour de Jésus pour Joseph.

Jésus aimait Joseph comme son « sau­veur » puisqu’il lui avait conservé la vie au péril de la sienne et qu’il avait pourvu, par son labeur et toute une série de privations, à tous ses besoins. Il l’aimait comme son gardien qui avait toujours veillé sur lui. Il l’aimait comme son maître et son professeur. Il l’aimait à cause de ses hautes vertus, de sa grande pureté, de sa profonde humilité, de sa charité ardente et désintéressée qui l’avaient porté à exposer si sou­vent sa propre vie pour conserver la sienne. Il l’aimait à cause de tout ce qu’il faisait pour Marie notamment protéger sa virginité à l’ombre de sa chaste union avec elle. Jésus trouvait ainsi dans son Cœur tous les motifs d’aimer Joseph plus que toute autre créature.

L’amour de Jésus pour Joseph est la source de toutes les grâces dont Il l’a comblé. Tous les témoignages de tendresse que Jésus a accordés à ses amis, il les a aussi accordés à Joseph mais à un degré bien supérieur. En effet, si Marie-Madeleine a baisé les pieds de Jésus dans la mai­son de Simon, combien de fois Joseph a-t-il joui du même bonheur lorsqu’il ai­dait Marie à emmailloter leur enfant. Si saint Jean est appelé le disciple bien-aimé, pour avoir reposé sa tête pendant la Cène sur le Cœur de Jésus, combien de fois Jésus, dans ses pre­mières années, s’est-il endormi sur la poitrine de Joseph et combien de fois, Joseph, dans sa vieillesse s’est-il reposé sur le Cœur de Jésus. Si Jésus s’est abaissé jusqu’à laver les pieds de ses disciples le soir du jeudi-saint, combien de fois, pendant toutes les années qu’ils ont vécu ensemble, Joseph a-t-il reçu les services les plus affectueux et les plus empressés de Jésus, qui le soulageait dans tous ses travaux, le suivait dans toutes ses entreprises.

Marthe, Marie et Lazare sont appelés les amis de Jésus parce qu’il séjournait et mangeait souvent chez eux. Jo­seph, pendant trente années, était assis à table à côté de Jésus qui se nourrissait du fruit du travail de Joseph. Jésus ne peut pas donner une plus grande preuve d’amour à Marthe, Marie et Lazare que de venir lui-même les assister dans leur deuil. Joseph a eu le bonheur insigne d’expirer entre les bras de Jésus qui lui a fermé lui-même les yeux.

L’amour de Jésus rendait Joseph heureux et lui faisait trouver bien légers tous les sacri­fices qu’il s’imposait pour lui.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 16ème jour

L’amour de Joseph pour Jésus

Méditons

On attribue d’ordinaire deux qualités à l’amour d’un père : la tendresse et la force. Saint Joseph a réuni ces deux qualités et les a portées jusqu’à leur perfection.

Si saint Jean, le disciple que Jésus aimait, pour avoir une seule fois reposé la tête sur le Cœur de Jésus, avait pour lui une telle tendresse, qui pourra mesurer l’amour de Joseph qui, l’a tenu tant et tant de fois entre ses bras ?

L’amour de Joseph est vigilant et labo­rieux : il pourvoit à tous les besoins de Jésus. S’il travaille, c’est pour le nourrir, s’il quitte sa patrie pour l’exil, c’est pour lui sauver la vie. C’est ainsi que Joseph réunit dans son cœur cet amour fort et gé­néreux pour Jésus avec cet amour tendre et plein de compassion. Et ces deux amours s’attisent l’un l’autre car la tendresse lui fait souhaiter d’en faire toujours plus pour Jésus et réciproquement les fatigues, les peines qu’il supporte contribuent à augmen­ter sa tendresse parce qu’il est dans notre nature d’aimer de manière préférentielle ce qui nous a le plus coûté. On mesure l’amour qu’on a pour quelqu’un à la douleur qu’on éprouve quand on le perd. Or, dans la scène du recouvrement de Jésus au temple, Marie, la « comblée-de-grâce », la mère du bel amour décrit l’affliction de Joseph comme identique à la sienne : « ton père et moi te cherchions angoissés » (Luc 2, 48).

Saint François de Sales écrit à sainte Jeanne-Françoise de Chantal : « Oh ! Que je voudrais vous entretenir quelque temps des grandeurs du saint que notre cœur aime, parce qu’il est le nourricier de l’amour de notre cœur et du Cœur de notre amour. Je me servirais de ces paroles : Seigneur, faites du bien aux bons et à ceux qui ont le cœur droit. O grand Dieu ! Que ce saint avait un bon cœur ! Qu’il était droit puisque Notre-Seigneur l’a tellement com­blé de ses bienfaits, qu’il lui a donné la Mère et le Fils, et en a fait par là un objet d’envie pour le Ciel et pour les anges ; car, que peut-on trouver parmi les anges qui soit comparable à la reine des anges, et dans Dieu qui soit plus que Dieu ? Prions ce grand saint qui a si sou­vent caressé et servi notre Sauveur, qu’il nous fasse part de ses caresses qui sont si propres à faire croître l’amour que nous avons pour ce Sauveur et qu’il nous obtienne par son inter­cession mille bénédictions qui fassent jouir d’une profonde paix intérieure. Vive Jésus ! Vive Marie ! Vive Joseph qui a été si long­temps le père nourricier de Jésus. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 15ème jour

Coopérateur de la rédemption

Méditons

Qui pourra dire ce que ressentait Joseph quand Jésus l’appelait son père et qu’il l’appelait son fils ?

Personne, exceptée Marie, n’a reçu de Jésus autant de témoignages d’affection que Joseph. Jésus permit à Jean-Baptiste, le précurseur, de le reconnaitre dès le sein de sa mère, plus tard de le baptiser, à saint Jean, le disciple bien-aimé, de reposer sur sa poitrine, à la femme malade de toucher la frange de sa tunique, à Marie-Madeleine de lui oindre les pieds, à Thomas de mettre le doigt dans la plaie de son côté. Tous ces gestes distinguent ceux qui les posent et ouvrent une brèche à la sainteté car Jean-Baptiste fut comblé de grâce dès le sein de sa mère, Jean l’Evangéliste de science divine, la femme malade de santé, Marie-Madeleine d’amour et Thomas de foi. Et pourtant, qu’est-ce que tout cela en comparaison de la toute proximité de Jésus dont jouissait Joseph pendant toutes les années de la vie cachée à Nazareth ?

Pendant presque trente années, les sueurs du Père furent mêlées à celles du fils. Quelles sont bénies et heureuses ces sueurs qui ont été offertes au Père Eternel pour le service de son Fils ! Quelles sont bénies et heureuses les sueurs qui ont été essuyées par les mains de Jésus ! Mais surtout, qu’ils sont bénis et précieux aux yeux de Dieu, les nombreux travaux, toute la sueur qui ont fait de saint Joseph le coopérateur à la rédemption du monde ! Il y a contribué, en effet, non-seulement par ses prières, mais aussi et surtout en donnant à Jésus la nourriture et le vêtement. Si Marie a donné à Jésus le sang qu’il répandra sur la Croix pour le salut du monde, Joseph contribua à l’augmenter en nourrissant Jésus.

Donnant à entendre que Jésus lui accorda, ainsi qu’à Joseph, des fa­veurs qui surpassaient toutes celles qu’il avait faites à Moïse, à Elie et aux trois disciples sur le Thabor, Marie dit un jour à sainte Brigitte : « Mon divin Fils obéissait si parfaitement à Joseph, que quand celui-ci lui commandait une chose, elle était aussitôt faite. Il cachait ainsi sa divinité. Excepté Joseph et moi, nul ne voyait rien en son extérieur qui ne fût d’un homme ordinaire. Mais il nous était donné de contempler souvent les lumières resplendissantes dont il était environné. Nous entendions les cantiques des anges qui le glorifiaient ; beaucoup de démons qui ne pouvaient être chassés par les prêtres, fuyaient du corps des possédés à la présence de mon Fils. » (Liv. VI)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 14ème jour

La vie à Nazareth

Méditons

Alors que les Apôtres n’ont eu la grâce que de passer trois années avec le Christ, Joseph a vécu presque trente ans avec Jésus et Marie. Qui pourra énumérer et décrire les merveilles dont il a été le témoin, les bienfaits dont il a été comblé pen­dant ces années de grâces et de bénédictions.

On ne sent pas le poids du travail quand on le réalise en union avec Jésus et en présence de Marie, ou si l’on sent quelque peine, elle en de­vient presque suave. C’est le cas de Joseph. Toujours, il a œuvré sous les impulsions de la grâce, toujours il a travaillé en esprit de péni­tence et de prière, toujours il a uni son travail à celui de Jésus. Ainsi tout en travaillant pour la terre, il a travaillé pour le Ciel où il s’est constitué un immense trésor.

Quel beau spectacle pour le Très-Haut que de contempler la Sainte Famille de Nazareth, la Trinité terrestre, en prière. Joseph, le chef de famille, à genoux auprès de Jésus et de Marie, totalement unis dans la prière, dans le plus profond recueillement et la plus grande ferveur à la fois. Insensible à tout ce qui se passe dans le monde, il offre à Dieu le sacrifice de son silence mais plus encore celui de sa volonté. Le recueillement était habituel et le silence religieusement gardé dans la famille de Joseph.

Quelle correspondance intérieure entre Jésus et Marie, entre Marie et Joseph. Jésus communiquait à Joseph la sagesse et la prudence, lui laissant le soin de tout régler, de tout disposer comme il l’entend. Joseph, fidèle aux inspirations qu’il reçoit, s’acquitte de ses devoirs avec une sagesse admirable. Il exerce sur Jésus et Marie son au­torité de chef de famille ; Jésus se soumet à lui et l’honore d’une totale obéis­sance. C’est déjà extraordinaire que de commander à Jésus, le Fils de Dieu et Dieu Lui-même. Que dire alors du fait d’en être obéi !

Tobie se prosterna la face contre terre lorsque l’archange Raphaël, qui sous une figure humaine, lui avait servi de guide, lui dévoila sa véritable identité. Mais combien plus ému devait être Joseph, lui qui savait qu’il abritait sous son toit celui qui l’avait créé. Comme Marie, son épouse, en considérant l’honneur que lui fait celui qu’il accueille, il ne peut s’empêcher de s’abaisser se considérant comme l’humble serviteur du Seigneur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 13èmejour

Jésus, Fils de Joseph

Méditons

Lorsque Dieu éleva Salomon sur le trône, il lui donna un cœur pétri de sagesse pour qu’il puisse gouverner le peuple qu’Il lui avait confié. De même, en choisissant Joseph pour être le père nourricier de Jésus, Dieu l’a pourvu d’un cœur tel, qu’il soit en capacité d’aimer Jésus en père, et en père du Fils unique de Dieu. Et c’est, selon François de Sales, ce que le Père Eternel a fait en associant Joseph, non seule­ment à son autorité mais aussi à son affection de père. La paternité décuple la capacité d’amour de chaque homme, le rendant capable de tous les sacrifices, d’endurer toutes les fatigues, toutes les privations et même toutes les ingratitudes par amour pour ses enfants. Quelle est alors toute l’étendue de l’amour de Joseph pour son fils Jésus dont témoignent ses nombreux renoncements !

Il n’y a ni excès ni abus dans l’amour de Joseph pour Jésus. Toutes les facultés de son âme se rapportent à Jésus. Il n’est sujet à aucun dilemme car il n’aime que Jésus et Marie, que tous ses désirs sont dirigés vers leurs personnes. S’il craint, c’est pour la personne de Jésus. S’il souffre, c’est de voir souffrir Jésus. Toutes les demandes qu’il fait à Jésus sont des prières. Tous les devoirs qu’il rend à Jésus sont autant de sacrifices et d’ac­tes d’adoration qu’il fait à ce fils qui, tout ca­ché qu’il est sous les apparences de son inférieur, est pourtant égal au Père Éternel, et qui, tout égal qu’il est au Père Eternel, ne se lasse pas de se sou­mettre et d’obéir à Joseph.

Joseph pénétrait tous les jours davantage dans le Cœur de Jésus par les soins qu’il lui prodiguait. Et la toute proximité d’un fils tel que Jésus ravissait son cœur de père.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 12ème jour

A Bethléhem

Joseph et Marie à Bethlehem à la recherche d’un abri

Méditons

Joseph et Marie nous donnent un admirable exemple de soumission à la volonté divine en quittant Nazareth pour aller se faire inscrire à Bethlehem comme l’ordonne l’édit de César-Auguste.

Une nouvelle épreuve les attend à Bethlehem où ils arrivent au terme d’un voyage aussi long qu’éprouvant. Après avoir frappé à toutes les portes pour demander l’hospitalité et avoir été rejetés de tous parce que pauvres et sans protection, ils en sont réduits à trouver refuge dans une étable à peine digne des animaux. Quelle épreuve pour notre Joseph de voir Marie et Jésus réduits à une telle indigence sans qu’il ne puisse rien y changer. Cependant, avec Marie, il adore les desseins cachés de la pro­vidence, qui les a menés en ce lieu. Pas un sentiment d’aigreur n’entre dans son âme, pas un murmure, pas une plainte n’échappe de sa bouche.

Imaginons la joie de Joseph à la naissance de Jésus. Il se prosterne devant lui, le reconnait pour son Dieu caché sous les voiles de l’humanité. Il ne peut se lasser de le contempler. Quelle doit être sa joie lorsque Marie l’invite à prendre Jésus dans ses bras. Quelle joie éprouve-t-il quand il entend les récits des bergers et le concert des anges qui annoncent la naissance du Sauveur et la paix qu’Il vient apporter aux hommes. Tout ce qui honore Jésus naissant le rend heureux. Quelle n’est pas sa joie quand les mages viennent se prosterner aux pieds de Jésus et lui offrir leurs présents.

Marie, toujours attentive à tout ce qui peut rendre Joseph heureux et le dédommager de tous les renoncements auxquels il consent de bon cœur pour elle, au lieu de dire « mon Fils » en parlant de Jésus, dit sans doute et à dessein « notre Fils. » Il l’était, en effet, non par la nature, mais par adoption et par amour. Or, avec une foi aussi vive que celle de Joseph, on comprend facilement l’effet qu’une telle parole pouvait produire en son âme. « Son bonheur était si grand, dit saint Jean Chrysostome, que sans un miracle il en serait mort. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.