MOIS DE SAINT JOSEPH 15ème jour

Coopérateur de la rédemption

Méditons

Qui pourra dire ce que ressentait Joseph quand Jésus l’appelait son père et qu’il l’appelait son fils ?

Personne, exceptée Marie, n’a reçu de Jésus autant de témoignages d’affection que Joseph. Jésus permit à Jean-Baptiste, le précurseur, de le reconnaitre dès le sein de sa mère, plus tard de le baptiser, à saint Jean, le disciple bien-aimé, de reposer sur sa poitrine, à la femme malade de toucher la frange de sa tunique, à Marie-Madeleine de lui oindre les pieds, à Thomas de mettre le doigt dans la plaie de son côté. Tous ces gestes distinguent ceux qui les posent et ouvrent une brèche à la sainteté car Jean-Baptiste fut comblé de grâce dès le sein de sa mère, Jean l’Evangéliste de science divine, la femme malade de santé, Marie-Madeleine d’amour et Thomas de foi. Et pourtant, qu’est-ce que tout cela en comparaison de la toute proximité de Jésus dont jouissait Joseph pendant toutes les années de la vie cachée à Nazareth ?

Pendant presque trente années, les sueurs du Père furent mêlées à celles du fils. Quelles sont bénies et heureuses ces sueurs qui ont été offertes au Père Eternel pour le service de son Fils ! Quelles sont bénies et heureuses les sueurs qui ont été essuyées par les mains de Jésus ! Mais surtout, qu’ils sont bénis et précieux aux yeux de Dieu, les nombreux travaux, toute la sueur qui ont fait de saint Joseph le coopérateur à la rédemption du monde ! Il y a contribué, en effet, non-seulement par ses prières, mais aussi et surtout en donnant à Jésus la nourriture et le vêtement. Si Marie a donné à Jésus le sang qu’il répandra sur la Croix pour le salut du monde, Joseph contribua à l’augmenter en nourrissant Jésus.

Donnant à entendre que Jésus lui accorda, ainsi qu’à Joseph, des fa­veurs qui surpassaient toutes celles qu’il avait faites à Moïse, à Elie et aux trois disciples sur le Thabor, Marie dit un jour à sainte Brigitte : « Mon divin Fils obéissait si parfaitement à Joseph, que quand celui-ci lui commandait une chose, elle était aussitôt faite. Il cachait ainsi sa divinité. Excepté Joseph et moi, nul ne voyait rien en son extérieur qui ne fût d’un homme ordinaire. Mais il nous était donné de contempler souvent les lumières resplendissantes dont il était environné. Nous entendions les cantiques des anges qui le glorifiaient ; beaucoup de démons qui ne pouvaient être chassés par les prêtres, fuyaient du corps des possédés à la présence de mon Fils. » (Liv. VI)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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