MOIS DE SAINT JOSEPH 19ème jour

Le patron de la bonne mort

Méditons

Dans sa grande miséricorde, Dieu glorifie les saints en nous accordant ses grâces par leur médiation et selon les domaines dans lesquels ils se sont illustrés pendant leur vie. Ainsi obtient-on l’esprit de pénitence par l’intercession de sainte Marie-Ma­deleine, la pureté par saint Louis de Gonzague, la science divine par saint Thomas d’Aquin, la dévotion à Marie par saint Bernard ou saint Louis-Marie Grignon de Montfort… et la grâce d’une bonne mort par saint Joseph.

Parmi toutes les grâces de choix dont Dieu a comblé Joseph, il y a celle de mourir entouré de Jésus et de Marie. Quelle n’est pas la reconnaissance de Jésus et de Marie pour leur Joseph qui a tant fait pour eux pendant toutes ces années ; quelle n’est pas leur empressement à l’assister au moment où il en a le plus besoin, celui de sa vieillesse, de sa dernière maladie, de sa mort.

Marie-Denise de Martignat, religieuse visitandine mystique du 17ème siècle, écrit : « Dieu m’a fait connaitre que, par la dévotion à saint Joseph mourant, sa bonté voulait faire beau­coup de grâces aux personnes agonisantes et que, comme saint Joseph n’alla pas au Ciel incontinent, Jésus-Christ ne l’ayant pas encore ouvert, mais qu’il descendit aux limbes, c’est une dévotion très efficace pour les agonisants et pour les âmes du purgatoire, d’offrir à Dieu, la résignation du grand saint Joseph mourant et laissant Jésus et Marie en ce monde ; et d’honorer la sainte patience de ce grand saint en son attente tranquille dans les limbes, jusqu’au jour de Pâques où Jésus-Christ glorieux et ressuscité l’en retira. »

Sainte Thérèse d’Avila rapporte les circons­tances bien touchantes qui accompagnaient les derniers moments de ses premières religieuses si dévotes à saint Joseph : « J’ai remarqué en elles au moment de rendre le dernier soupir un calme et une tranquillité ineffables ; on eût dit qu’elles entraient dans un ravis­sement ou dans le doux repos de l’oraison ; rien n’in­diquait au dehors qu’aucune tentation troublait la paix intime dont elles jouissaient. Ces divines lumières ont banni de mon cœur la crainte que j’avais de la mort. Mourir me semble main­tenant la chose du monde la plus facile pour l’âme fidèle à Dieu, puisque, en un moment, elle se voit libre de sa prison et introduite dans l’éternel repos. Je trouve une grande ressemblance entre l’extase et la mort. En effet, l’esprit ravi en Dieu contemple les inef­fables merveilles qu’il lui découvre, et l’âme, dès l’instant même où elle est séparée du corps, est mise en possession de tous les biens du Ciel. »

Puisque nous ne savons pas quel doit être notre dernier jour, n’en laissons passer aucun, sans prier saint Joseph avec confiance pour obtenir, par son entremise, le bonheur de persévérer, comme lui, jusqu’au dernier soupir dans la foi, l’espérance et la charité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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