Le message d’Akita

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Akita, au Japon, c’est le lieu où la Vierge Marie a délivré trois messages à une religieuse, sœur Agnès Sasagawa Katsuko en 1973. A la suite des apparitions, une statue représentant Notre Dame de tous les peuples d’Amsterdam, versa des larmes à 101 reprises entre le 4 janvier 1975 et le 15 septembre 1984.

Les apparitions d’Akita ont été reconnues comme authentiques et dignes de foi par l’évêque de Niigata, Monseigneur Itô à Pâques 1984 et approuvées par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en juin 1988. Elles sont ainsi l’une des 17 apparitions mariales officiellement reconnues par l’Eglise (apparitions reconnues : Guadalupe (Mexique, 1531), La Salette (France, 1846), Lourdes (France, 1858), Pontmain (France, 1871), Fatima (Portugal, 1917), Knock (Irlande, 1879), Beauraing (Belgique, 1932), Banneux (Belgique, 1933), Giertzwald (Pologne, 1877), Akita (Japon, 1973-1981), Betania (Venezuela, 1976-1988), Kibeho (Rwanda, 1981), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Le Laus (France, 1664), Champion (Wisconsin, Etats-Unis, 1859)).

Au cours de ses apparitions, Notre Dame insiste sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. En effet, le 12 juin 1973, quand sœur Agnès ouvre le tabernacle pour l’adoration du Saint-Sacrement, une lumière très forte en sort et vient remplir toute la chapelle. Cela se produit trois jours de suite. Quand elle demande aux autres sœurs si elles ont vu quoi que ce soit sortant de l’ordinaire, elles répondent que non.

Cette forte lumière vient aussi du tabernacle le jour de la Fête-Dieu. Lorsque sœur Sasagawa en parle à l’évêque d’Akita (qui est en visite au couvent pour la fête), il lui conseille de le garder dans son cœur. 

A la fin des apparitions, sœur Agnès est guérie de sa surdité à la bénédiction du Saint-Sacrement. Notons enfin que Notre Dame choisit d’apparaitre dans une communauté de religieuses dont le charisme est l’adoration du Saint-Sacrement, les servantes de l’Eucharistie.

Ecoutons Sœur Agnès raconter l’apparition du vendredi 6 juillet 1973.

« Lorsque j’ai mis le pied sur la marche de l’autel, j’ai senti soudain que la statue de bois prenait vie et qu’elle était sur le point de m’adresser la parole. J’ai regardé: elle était baignée d’une lumière éblouissante. Instinctivement, je me suis prosternée à terre et au même moment une voix d’une beauté indescriptible a frappé mes oreilles totalement sourdes : « Ma fille, ma novice, tu m’as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L’infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois-en sûre. Sois patiente. C’est la dernière épreuve. La blessure de la main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Chaque personne de cette communauté est ma fille irremplaçable. Dis-tu bien la Prière des Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble. » Alors qu’elle commençait la prière, l’ange qui m’avait conduit à la chapelle réapparut à côté de moi et se joignit à nos voix. Toujours prosternée et l’esprit vide de toute autre pensée, je venais d’entamer la phrase « Jésus présent dans l’Eucharistie » quand la voix m’interrompit: « réellement présent », et comme pour mieux l’imprégner dans mon esprit troublé, la voix compléta : « Dorénavant, tu ajouteras réellement », dit-elle en insistant sur le mot « réellement. »

Ai-je même trouvé le temps de répondre oui ? Tout ce que je sais, c’est que je ne pensais plus à rien d’autre en m’unissant à la voix dont la beauté inexprimable semblait venir du Ciel. J’étais aidée par la douce voix qui parlait à mes côtés :

« Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à Votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, dans la louange du Père, implorant la venue de votre Règne, et je vous fait l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois jamais séparée de votre Divin Fils et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. » 

Ainsi le Ciel confirme ce que l’Eglise a toujours enseigné : Jésus est réellement présent au Très-Saint-Sacrement.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La prière de l’Ange de Fatima

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Les apparitions de Marie à Fatima en 1917, furent précédées de celles de l’ange de la paix en 1916. Lucie raconte la troisième apparition qui eut lieu en automne 1916 au Cabeço : « Dès que nous y arrivâmes, nous nous agenouillèrent, le visage contre terre, nous nous sommes mis à réciter la prière de l’ange : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas, qui ne vous aiment pas ! » 

Je ne sais combien de fois nous avions répété cette prière lorsque nous vîmes briller au-dessus de nous une lumière inconnue. Nous nous sommes relevés pour voir ce qui se passait et nous avons revu l’ange qui tenait dans sa main gauche un calice sur lequel était suspendue une hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de sang dans le calice. 

Laissant le calice et l’hostie suspendus en l’air, il se prosterna près de nous jusqu’à terre et répéta trois fois cette prière : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

Puis, se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le Calice et l’Hostie. Il me donna la Sainte Hostie et partagea le Sang du calice entre François et Jacinthe en disant en même temps : « Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. » 

Il se prosterna de nouveau jusqu’à terre et répéta avec nous encore trois fois la même prière : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les Tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

Puis il disparut. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’institution de l’Eucharistie

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« Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1). L’Eucharistie, c’est le don, c’est la preuve de l’amour infini de Dieu ; c’est Dieu lui-même qui se donne à chacune de ses créatures dans un abaissement aussi insondable qu’incompréhensible.

Dans son offrande de lui-même, Jésus ne se livre pas pour une part seulement, se ménageant des limites, des réserves comme nous le ferions, même avec ceux que nous aimons le plus. Il se donne pleinement, entièrement, sans retour et pour toujours.

Parce que l’Eucharistie, c’est Jésus mort, ressuscité et monté au ciel, elle a droit à tous nos égards, à notre adoration la plus profonde, à tout notre amour. Parce que l’Eucharistie, c’est le Dieu d’amour en personne, il nous faut la recevoir d’un cœur pur et non à la manière de Judas. En effet, nous rapporte saint Jean, Jésus lui-même dit de Judas qu’il n’est pas pur au moment où il reçoit le pain consacré des mains du Maitre (Jésus 13, 10). Et saint Paul nous en avertit : « Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps » (1 CO 11, 27-29). 

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, donnez-nous de toujours recevoir Jésus réellement présent dans le sacrement de son amour, d’un cœur pur et aimant. Obtenez-nous un repentir sincère de tous nos péchés et le courage de risquer notre conversion. Donnez-nous de reconnaitre dans le corps et le sang du Seigneur, l’expression la plus achevée de son amour et d’y répondre pleinement.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Transfiguration

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Juste avant sa Passion, Jésus emmène Pierre, Jacques et Jean sur le mont Thabor pour leur dévoiler un éclat de sa gloire : « Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Mathieu 17, 2). Pendant tout le temps qu’il a vécu sur terre, partagé notre condition, Jésus, le Verbe éternel, a tamisé sa gloire pour qu’elle ne nous inspire aucune crainte. Jésus veut notre amour et non notre soumission ; il ne laisse éclater sa gloire qu’une fois qu’un premier acte de foi a été posé. Et, là où il ne rencontre pas la foi, il ne fait que peu de miracles. Tel fut le cas à Nazareth : « Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit » (Marc 6,5).

C’est par le moyen d’aliments d’une simplicité extrême que Jésus, dans toute sa gloire de ressuscité, dans la gloire infinie dont le Père l’a revêtu dans son Ascension, vient à nous, se donne à nous, s’unit à nous. Là encore, il fait le choix de l’humilité, de la pauvreté afin de se rendre accessible à chacun d’entre nous. Et ce n’est que dans la foi que nous pouvons reconnaitre dans le pain et le vin consacrés, la présence vivante et vraie du Dieu trois fois saint. Ce n’est qu’en ceux qui croient en lui au-delà des seules apparences du pain et du vin, qu’il déploie toute sa puissance ressuscitante pour les transformer et les rendre dignes du Ciel qu’il a promis.

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, apprenez-nous l’humilité qui nous rend semblables à Jésus, le Roi des rois, à vous, la Reine des reines. Aidez-nous à ne pas être rebuté par la simplicité des moyens employés par Dieu pour réaliser notre Salut mais à y voir l’expression de tout son amour pour chacun d’entre nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Appel à la conversion

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« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te demande à boire » (Jean 4, 10). Ce sont les paroles de Jésus à la Samaritaine qui peine à reconnaitre en lui le Messie, le Sauveur du genre humain. En effet, comment pourrait-elle reconnaitre en cet homme fatigué qui se repose près du puit de Jacob, l’envoyé du Père ? Il ne répond en rien à l’image qu’elle se fait du Messie qui doit libérer Israël de la domination romaine… Rien ne le singularise, il est en tout semblable aux autres hommes…

Rien, si ce n’est la foi, ne permet de reconnaitre dans le pain et le vin consacrés la présence de celui-là même qui a dit à la Samaritaine : « si tu savais le don de Dieu » (Jean 4, 10) et qui est celui qui, sous les voiles de l’hostie, se donne à nous pour que tu n’ayons plus jamais faim, plus jamais soif. Oui, si nous parvenions à réaliser toute l’ampleur du don que Dieu nous fait dans l’Eucharistie où il s’immole pour se faire notre nourriture, pour s’unir à nous jusqu’au plus intime… Le Créateur se donne en nourriture à sa créature ! Le Don de Dieu pourrait-il être plus grand ?

Ce n’est que dans l’éternité, face à l’infini sainteté de Dieu, découvrant ce qu’est vraiment le péché, que nous réaliserons la démesure du don de Dieu dans l’Eucharistie.

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, obtenez-nous la foi en la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie ; apprenez-nous à lui en rendre grâce.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les Noces de Cana

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« Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui «  (Jean 2, 11). Ce premier miracle, annonciateur de nombreux autres et surtout du plus grand d’entre eux, l’Eucharistie où Jésus se rend présent de manière bien réelle, est accompli à la demande de Marie. Et, si Marie devance l’heure de la révélation de Jésus, c’est parce qu’il est dans la volonté de Dieu qu’elle aide les âmes à croire en Jésus réellement présent dans le sacrement de son amour.

Tout comme elle est intimement associée à Jésus dans l’Incarnation, dans la Rédemption, elle lui est unie dans l’Eucharistie où il se fait la nourriture des âmes. Et, rien ne préoccupe Marie davantage que de rendre au Dieu caché sous les voiles du pain et du vin, toute la gloire qui lui revient. A Lourdes, où Jésus Eucharistie est exalté, la très grande majorité des miracles se sont produits soit après la Communion soit au salut du Très-Saint-Sacrement. C’est dans le sanctuaire de l’Immaculée que Jésus Eucharistie déploie sa puissance comme à Cana, pour leur plus grande gloire à tous les deux. Et, à chaque fois, la conclusion est la même que celle de l’Evangile : « il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jean 2, 11).

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, vous ne souhaitez rien davantage que de nous procurer la vraie joie et pour cela vous ne cessez de nous répéter comme aux serviteurs des Noces de Cana : « quoi que Jésus vous dise, faites-le » (Jean 2, 5) car lui seul peut assouvir notre recherche du bonheur. Donnez-nous de reconnaitre en Jésus, le seul Sauveur, et dans l’Eucharistie, sa présence vivante et vraie. Apprenez-nous à nous ouvrir à lui.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

 

Le baptême de Jésus dans le Jourdain

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Jean-Baptiste désigne Jésus comme « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1, 29 ; Jean 1, 36). En effet, Jésus est venu en ce monde pour se charger de nos péchés, pour réaliser notre salut, nous réconcilier avec le Père, nous mener, comme Moise en son temps, dans la terre promise à savoir le Royaume des cieux.

C’est dans ce but qu’il vient à Jean sur les rives du Jourdain, qu’il se soumet à son baptême de pénitence. Lui-même n’a aucun besoin de faire pénitence car il est Dieu fait homme : il est tout étranger au péché. Mais, pour notre salut, à nous dont il s’est fait le frère en humanité, il nous rejoint dans notre misère de pécheur pour nous en tirer et nous élever à la suprême dignité d’enfants de Dieu.

Par l‘Eucharistie, Jésus, le seul sans péché, nous rejoint dans notre misère de pécheur jusqu’au plus intime. Celui qui est tout, celui que le Ciel et la terre ne peuvent contenir, consent à se rendre réellement présent dans un humble morceau de pain que nous ingérons. Quelle humilité ! Comparons l’humilité de Dieu à notre orgueil, à nous qui, sans lui, ne sommes rien ! Considérons la distance qui nous sépare de Jésus et l’abaissement qu’il prend sur lui à chaque Messe, à chaque communion, pour venir à nous !

Par Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, demandons un cœur humble et aimant, reconnaissant de chaque communion. Demandons de ne jamais oublier à chaque fois que nous nous apprêtons à recevoir le pain de vie, l’abaissement abyssal que Jésus prend sur lui pour s’unir à nous jusqu’au plus intime. N’oublions jamais de lui en rendre grâce. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Communion

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La communion, reçue respectueusement, est une invitation à recevoir Notre-Seigneur au plus profond de notre être. Nous avons Jésus dans son Corps, son Sang, son Ame, sa Divinité qui vient habiter en nous. Voilà quelque chose de sublime, de beau et de grand. Cette habitation du Verbe Incarné en notre être nous impose une attitude d’union, une attitude d’adoration.

L’adoration, au sens le plus large, signifie avoir une libre et amoureuse soumission de tout l’être envers la transcendance divine, par laquelle le croyant reconnaît les droits souverains de Dieu sur sa créature. En terme plus pratique, c’est une plongée dans l’océan de la confiance envers notre Dieu d’Amour. C’est dans cette attitude que nous sommes invités à recevoir le Divin qui va venir dans notre cœur ainsi disposé à l’accueillir. Une complicité s’établit alors entre l’âme et le Créateur. C’est un véritable tourbillon que nous recevons en nous qui vient déposer au fond de notre être la grâce sanctifiante, allant jusqu’à réveiller celle de notre baptême, endormie trop souvent par la capacité que nous avons à la paresse.

Mais plus encore, en venant l’augmenter, la développer comme un champ de roses, il s’invite dans notre intelligence. Il se tourne ensuite vers notre volonté qui a la capacité réelle de choisir librement le bien, même si cela demande parfois un effort et une conversion. L’harmonie qui en découle avec Celui que nous recevons nous propulse vers la sainteté. La communion est donc bien loin d’être un acte banal, elle exige de nous la piété, l’adoration, la conversion, l’humilité et la nécessité d’être des saints.

Parmi les différentes manières qui s’offrent à nous de recevoir le Corps très saint de Notre-Seigneur, notons celle que le Pape Benoît XVI a choisie. En effet, depuis 2008, il a pris la décision de donner la communion aux fidèles à genoux et sur la langue afin d’inciter à l’humilité et à l’adoration envers le Saint-Sacrement. N’est-ce pas une belle chose de recevoir la Communion des mains du prêtre, ointes par le saint-chrême, agissant in persona Christi, sur la langue, qui est l’instrument de la louange ?

La sainte Communion produit 4 effets :

1) Elle nous unit à Notre Seigneur Jésus-Christ ;

2) Elle augmente en nous la grâce sanctifiante ;

3) Elle affaiblit les mauvais penchants ;

4) Elle est un gage de la vie éternelle.

Pour communier, il faut remplir trois conditions :

1) Etre baptisé catholique.

2) Etre à jeun depuis une heure.

3) Enfin, être en état de grâce, c’est-à-dire ne pas avoir commis de péché mortel depuis sa dernière confession (rappelons au passage que tout fidèle doit se confesser au moins une fois par an, à Pâques).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps
et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Jésus, prêtre et victime

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(Extrait de « Le trésor de la Messe » de saint Léonard de Port-Maurice)

« Dans le nombre des prérogatives sublimes de cet adorable Sacrifice, aucune semble-t-il, n’est plus admirable que d’être non pas seulement la copie mais l’original même du Sacrifice de la Croix : et pourtant il en est une supérieure encore à celle-là, qui est d’avoir pour ministre et pour prêtre un Dieu-Homme. Dans une action aussi sainte que celle du Saint-Sacrifice, il y a trois choses à considérer spécialement : le prêtre qui offre, la victime qui est offerte, la majesté de celui à qui on l’offre. Eh bien ! Ici nous trouvons, à ce triple égard, l’Homme-Dieu, Jésus-Christ, pour prêtre ; la vie d’un Dieu pour victime ; Dieu Lui-même pour fin.

Excitez donc votre foi, et reconnaissez dans le prêtre qui est à l’autel la personne adorable de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est le prêtre principal, non seulement parce que c’est Lui qui a institué cet auguste Sacrifice, et lui a donné par ses mérites toute son efficacité, mais encore parce qu’à chaque Messe, Il daigne changer pour nous le pain et le vin en son Corps adorable et son Sang précieux. Voici le plus grand privilège de la sainte Messe ; c’est d’avoir pour prêtre l’Homme-Dieu ! Sachez donc, quand vous voyez le célébrant à l’autel, que son principal mérite est d’être le ministre de ce prêtre éternel et invisible Notre-Seigneur Jésus-Christ. C’est pour cela que le saint-Sacrifice de la Messe ne cesse pas d’être agréable à Dieu, alors même que le prêtre qui l’offre est sacrilège ; parce que le prêtre principal est Notre-Seigneur Jésus-Christ et que celui que vous voyez n’est que son ministre. Si quelqu’un fait l’aumône par la main de son serviteur, c’est à lui qu’on l’attribue, et lors même que ce dernier serait un scélérat, si le maître est juste, son aumône est sainte et méritoire. Béni soit donc le Seigneur de nous avoir accordé ce prêtre saint, la sainteté même, chargé d’offrir au Père éternel l’auguste Sacrifice non seulement en tous lieux puisque la foi est désormais répandue dans l’univers entier, mais en tout temps, chaque jour, à toute heure même, car le soleil ne disparaît à notre horizon que pour se lever sur d’autres contrées. C’est pourquoi, à chaque heure, sur chaque point du globe, ce prêtre très saint présente à Dieu son sang, son âme, sa personne entière : il les présente pour nous, et cela autant de fois qu’il se célèbre de Messes dans le monde. 

Ô trésor immense ! Ô source d’inappréciables richesses ! Ah ! Que ne pouvons-nous assister à toutes les Messes qui se disent ! Quels mérites nous gagnerions ! Que de grâces en cette vie et quelle gloire dans l’autre nous pourrions acquérir ! »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps
et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’actualisation non sanglante du Sacrifice de la Croix

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Méditons

(Extrait de « Le trésor de la Messe » de saint Léonard de Port-Maurice)

« Le premier et principal caractère d’excellence de la sainte Messe, c’est que nous devons la considérer comme étant essentiellement et absolument le même Sacrifice que celui qui fut offert au Calvaire. Une seule différence se présente : sur la Croix, il fut sanglant et il n’eut lieu qu’une seule fois, et cette seule fois, il eut assez de vertu pour expier pleinement toutes les iniquités de l’univers : sur l’autel, il n’y a point de sang répandu ; de plus, le Sacrifice se renouvelle à l’infini et son objet direct est d’appliquer à chacun en particulier, la Rédemption générale acquise par Jésus dans sa douloureuse immolation.

Le Sacrifice sanglant a été le principe de notre rançon, le Sacrifice non sanglant nous met en possession de cette rançon ; le premier nous ouvre le trésor des mérites de Notre-Seigneur, l’autre nous en assure l’usage. Remarquons-le attentivement, du reste : la sainte Messe n’est point une simple représentation, un simple mémorial de la Passion et de la Mort du Sauveur : c’est une reproduction réelle et certaine de ce qui s’est accompli sur la Croix : en sorte qu’on peut dire, en toute vérité, que dans chaque Messe notre Rédempteur subit de nouveau pour nous la mort, d’une manière mystique, sans mourir en réalité. Il vit tout à la fois et il est immolé. « J’ai vu, dit saint Jean, l’Agneau qui était comme égorgé. »

Le jour de Noël, par exemple, l’Eglise nous représente comme actuelle la naissance de Jésus ; à l’Ascension et à la Pentecôte, elle nous le montre triomphant, quittant la terre ou bien envoyant aux Apôtres le Saint-Esprit ; sans que pour cela il soit vrai qu’à pareil jour le Seigneur monte au ciel et que l’Esprit-Saint descende visiblement sur les fidèles. Or, il ne serait pas permis de raisonner ainsi quant au Sacrifice de la Messe : là, ce n’est point une simple représentation, c’est exactement le même Sacrifice que celui du Calvaire ; seulement il n’est plus sanglant. Ce même corps, ce même sang, ce même Jésus qui s’offrit sur la Croix, sont offerts sur l’autel. « C’est, dit l’Eglise, l’œuvre même de notre rédemption qui s’accomplit de nouveau. » Oui, elle s’accomplit très certainement, oui, c’est le même Sacrifice, absolument le même, que le Sacrifice du Calvaire. Ô merveille inexprimable ! Avouez-le sincèrement : si, lorsque vous allez à l’église entendre la Messe, vous réfléchissiez que vous montez au Calvaire pour assister à la mort de Notre-Seigneur, vous verrait-on si peu recueilli, si dissipé, si mondain ? Qu’eût-on pensé de Marie-Madeleine si on l’avait rencontrée au pied de la croix couverte de ses plus beaux vêtements, parfumée, parée comme au temps où elle s’abandonnait à ses passions ? Que faut-il dire de vous, quand vous vous rendez au saint lieu comme vous iriez à une réunion vulgaire ? Et que serait-ce, grand Dieu ! Si vous vous oubliiez jusqu’à profaner cette action, de toutes la plus sainte, par des regards et des signes inconvenants, par des rires, des conversations, des rencontres coupables, des sacrilèges ? Le péché est chose horrible en tout lieu et en tout temps ; mais celui qui se commet pendant le temps de la Messe, à côté même des saints autels, attire plus que tout autre la malédiction de Dieu. « Maudit, s’écrie le prophète Jérémie, maudit l’homme qui fraude dans l’œuvre divine. » Pensez-y sérieusement ! »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps
et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.