La Présentation de Jésus

Contemplons

Méditons

Jésus s’offre au Père comme victime volontaire pour ses frères humains. Marie offre son Fils et s’offre avec Lui pour que tous ses enfants de la terre soient sauvés. Mais l’heure n’est pas encore venue ! Cette offrande n’est que le prélude et Marie rachète l’Enfant. Le sacrifice sera consommé plus tard sur le Calvaire et renouvelé perpétuellement, et en tous lieux, sur l’autel, par le saint Sacrifice de la Messe.

Oui, Jésus vient sans cesse ! Il revient chaque jour, à chaque heure, dans l’Eucharistie. Il revient avec une surabondance de grâces pour que chaque créature, enfant du Père des cieux, puisse bénéficier des bienfaits de la Rédemption. Il revient pour chaque âme, afin qu’elle soit nourrie, renouvelée par le « pain de vie, » pour que chacun « ait la vie et l’ait en surabondance » (Jean 10, 10).

Notre Dame du Très Saint Sacrement, aidez-nous à nous associer toujours plus étroitement à votre offrande. Apprenez-nous à vivre du pain de vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps
et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Nativité

Contemplons

Méditons

Lorsque les Mages, sortant de Jérusalem, revirent l’étoile merveilleuse qui les conduisit jusqu’à la crèche, « ils se réjouirent d’une très grande joie » (Mathieu 2, 10) et, entrant, « ils trouvèrent l’enfant et sa mère » (Mathieu 2, 11).

Lorsque nous entrons dans une église, quand nous voyons la petite veilleuse qui signale la présence réelle, notre cœur se réjouit-il ? Jésus est là, Lui, le « grand frère » ! Lui, le Sauveur ! Lui, l’ami incomparable, toujours fidèle ! Lui, le pain de vie qui nous attend avec une infinie tendresse !

Les bergers, eux, allèrent en grande hâte à la grotte et trouvèrent Marie, Joseph et l’Enfant couché dans la crèche « et ils s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qu’il leur avait été dit » (Luc 2, 16-17). Et nous, allons-nous en grande hâte vers Jésus réellement présent dans nos tabernacles ? Après chaque communion, savons-nous glorifier et louer Dieu pour un tel bienfait ?

Marie, Mère admirable, Notre Dame de l’Eucharistie, apprenez-nous à désirer le Pain de vie. Apprenez-nous à remercier joyeusement, du fond du cœur, pour chaque communion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Visitation

Contemplons

Méditons

Ecoutons Marie dans son Magnificat : « Le Tout-puissant a fait pour moi de grandes choses ; son Nom est saint » (Luc 1, 49). Oui, Marie est le chef-d’œuvre de Dieu. Pour la Mère de son Fils, Dieu le Père, le Créateur, n’a pas lésiné. Marie a été comblée. Elle est l’Immaculée. Elle est la Mère de la divine grâce, le canal par lequel Dieu déverse sur nous la surabondance de ses grâces.

Mais Dieu fait aussi de grandes choses pour chacun de nous. Il nous a tirés du néant. Il nous a envoyé un Sauveur. Il nous a donné une Mère incomparable. Et, surtout, Il nous a donné « le pain vivant, » l’Eucharistie, pour créer entre Lui et nous une union, une intimité, d’une telle profondeur qu’elle dépasse l’entendement. Déjà Moïse disait : « Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proches que l’Eternel, notre Dieu, l’est de nous toutes les fois que nous l’invoquons ? » (Deutéronome 4, 7). Notre Dieu ne s’est pas seulement rendu présent à son peuple, il est allé jusqu’à mourir pour lui afin que chacun d’entre nous ait la vie et qu’il l’ait en abondance. Il va jusqu’à se donner à chacun de nous dans la petite Hostie consacrée à la Messe.

Marie, la Mère trois fois admirable, se hâte de porter le fruit de ses entrailles au futur précurseur et à ses parents. Son désir le plus ardent est de le donner aussi à chacun de ses enfants. Chaque fois que nous recevons Jésus dans l’Hostie, notre âme devrait exulter comme Marie. Chaque fois que nous recevons Jésus dans l’Hostie, notre âme devrait s’écrier comme Elisabeth : « Comment m’est-il accordé que mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Luc 1, 43).

Marie, apprenez-nous à remercier Dieu du don incomparable de l’Eucharistie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Annonciation

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Méditons

Admirons comment l’Archange Gabriel, le messager de Dieu, salue Marie qui va devenir le tabernacle du Très-Haut, l’arche de la nouvelle alliance scellée dans le Christ, le Verbe divin : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28).

Ce tabernacle est immaculé ! Pas la moindre souillure ! Ce tabernacle est magnifiquement orné, car Marie a la plénitude de la vie divine, la plénitude des dons du Saint-Esprit.

Ce tabernacle immaculé n’a qu’une seule finalité : servir d’abri au Dieu trois fois saint, à celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir. En effet, Marie n’aspire qu’à Dieu, ne désire que lui. Elle l’aime de toute son âme, de toutes ses forces. Son cœur est sans partage : il est pour Dieu seul, et Dieu est avec elle.

La femme a pour mission de transmettre la vie. Marie, elle, va donner au monde le Dieu vivant, le maitre de la vie, le « pain vivant descendu du ciel » (Jean 6, 51) qui nourrira chacun des enfants de Dieu, les enfants de toutes les mères de la terre. Aussi Marie est-elle « bénie entre toutes les femmes » (Luc 1, 42).

Nous aussi, saluons Marie, l’arche de la nouvelle alliance qui va renfermer le pain des enfants de Dieu. Disons-lui avec les mots de la liturgie orientale : « Nous te saluons grandiose tabernacle de Dieu. Nous te saluons arche de la nouvelle alliance. Nous te saluons tabernacle d’où la manne céleste a été donnée à tous les vivants. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Petit catéchisme sur l’Eucharistie

Contemplons

Méditons

Plongeons-nous dans le catéchisme de notre enfance, fait de questions et de réponses. Au chapitre de l’Eucharistie, nous lisons :

En quels termes, Jésus a-t-il promis l’Eucharistie ? Il l’a promise en ces termes : « Le pain que je vous donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde » (Jean 6, 52).

Quand Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Il l’a instituée à la dernière cène, la veille de sa Passion (Jeudi-Saint).

Comment Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps qui sera livré pour vous. » Il prit de même le calice dans lequel était du vin, le bénit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et buvez-en tous car ceci est mon sang qui sera répandu pour vous et pour beaucoup en rémission des péchés. Faites ceci en mémoire de moi » (Matthieu 26, 26-28 ; Luc 22,19-20).

Qu’arriva-t-il lorsque Jésus prononça ces paroles « Ceci est mon corps, ceci est mon sang » ? Au moment où Jésus prononça ces paroles, le pain fut changé en vrai corps et le vin en vrai sang de Jésus.

Quels pouvoir Jésus a-t-il donné aux apôtres en disant : « Faites ceci en mémoire de moi » ? En disant cela, Jésus leur a donné le pouvoir de faire ce qu’il avait fait lui-même, c’est-à-dire de changer le pain et le vin en sa chair et son sang.

A qui ce pouvoir a-t-il passé ? Il a passé des apôtres aux évêques et aux prêtres.

Quand les prêtres changent-ils le pain et le vin ? Ils le changent pendant la Messe lorsqu’ils prononcent sur le pain et le vin ces paroles : « Ceci est mon corps… ceci est mon sang… »

Dans quels buts, Jésus a-t-il institué l’Eucharistie ? Il l’a instituée pour demeurer toujours avec nous, pour s’offrir en sacrifice pour nous et pour s’unir à nous.

Comment Jésus est-il présent dans l’Eucharistie ? Il est présent tout entier et vivant sous chacune des deux espèces et sous chaque partie des espèces.

Combien de temps, Jésus reste-t-il présent dans le Saint-Sacrement ? Il l’est aussi longtemps que subsistent les espèces du pain et du vin.

A quoi nous oblige la présence de Jésus au milieu de nous ? Elle nous oblige à l’adorer avec le plus profond respect, à lui témoigner notre reconnaissance pour son amour et à lui demander avec confiance le secours de sa grâce.

Qu’est-ce qu’un sacrifice ? C’est une offrande à Dieu, pour le reconnaitre comme souverain Maitre de la vie et la mort.

Quel est le sacrifice de la loi nouvelle ? C’est le sacrifice de Jésus sur la Croix.

Où le sacrifice de la Croix se renouvelle-t-il de manière non sanglante ? Il se renouvelle d’une manière non sanglante à la sainte Messe.

En quels termes, le prophète Malachie a-t-il prédit le sacrifice de la Messe ? Il l’a prédit en ces termes : « Depuis le lever du soleil jusqu’à son coucher, mon nom est grand parmi les nations et l’on me sacrifie en tout lieu et l’on offre à mon nom une oblation pure (Malachie 1, 11).

Quand Jésus a-t-il institué le sacrifice de la Messe ? Il l’a institué en même temps que l’Eucharistie lorsqu’il a dit lors de la dernière cène : « Ceci est mon corps qui est livré pour vous ; ceci est mon sang qui sera répandu pour vous en rémission des péchés. Faites ceci en mémoire de moi » (Matthieu 26, 26-28 ; Luc 22, 19-20).

Dans quels buts, Jésus a-t-il institué le sacrifice de la Messe ? Il l’a institué pour rendre sans cesse à son Père céleste, par le renouvellement du sacrifice de la Croix, l’hommage le plus parfait et pour nous appliquer les fruits du sacrifice de la Croix.

A qui profitent les fruits de la Messe ? Ils profitent à l’Eglise toute entière, aux vivants et aux morts.

A qui le sacrifice de la Messe peut-il être offert ? On ne peut l’offrir qu’à Dieu seul parce que c’est un acte d’adoration.

Que recevons-nous dans la communion ? Nous recevons le vrai Corps et le vrai Sang de Jésus comme nourriture de notre âme.

Quelles grâces la communion produit-elle en nous ? Elle nous unit intimement à Jésus en augmentant en nous la grâce sanctifiante ; elle affaiblit nos passions, nos mauvais penchants, nous inspire le gout de la vertu en nous donnant la force de la pratiquer ; elle nous purifie des péchés véniels et nous préserve des fautes mortelles ; elle est le gage de notre résurrection glorieuse et de la vie éternelle.

En quels termes, Jésus nous a-t-il imposé l’obligation de communier ? Lorsqu’il a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son Sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jean 6, 54).

Chez qui la communion produit-elle ses heureux effets ? Chez ceux qui la reçoivent dignement.

Qui sont ceux qui communient indignement ? Ceux qui communient tout en sachant qu’ils sont en état de péché mortel.

Quel péché commettent ceux qui communient indignement ? Ils commettent un horrible sacrilège.

Comment devons-nous nous préparer à la communion ? Avant la communion, nous devons faire une bonne confession si nous nous sentons coupables d’un péché mortel, purifier, autant que possible, notre cœur même des fautes vénielles, prier avec beaucoup de ferveur et exciter en nous un ardent désir de recevoir Jésus.

Qu’avons-nous encore à observer avant la communion ? Nous devons rester à jeun depuis au moins une heure, c’est-à-dire nous abstenir de toute nourriture et de toute boisson.

Que devons-nous faire après la communion ? Nous devons passer quelques temps en action de grâce, promettre à Jésus amour et fidélité, le prier pour nous et pour les autres.

Marie, Notre Dame de l’Eucharistie, donnez-nous une connaissance approfondie et un amour renouvelé pour le Sacrement de l’amour de Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

Contemplons

Méditons

Le 14 décembre 1927, sainte Thérèse est proclamée par le pape Pie XI, patronne principale, à l’égal de saint François-Xavier, des missions et des missionnaires ; pourtant, Thérèse n’est jamais sortie de son carmel de Lisieux, où elle est entrée à 15 ans. Mais, justement, c’est la vocation missionnaire de Thérèse qui la conduit au carmel !

Thérèse Martin naît en 1873 et meurt à l’âge de 24 ans, en 1897. Elle voit croître sous ses yeux l’anticléricalisme et la déchristianisation. À treize ans, la petite Thérèse reçoit une grâce eucharistique en la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux : «Un Dimanche en regardant une photographie de Notre-Seigneur en Croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines ; j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir et je résolus de me tenir en esprit au pied de la Croix pour recevoir la divine rosée qui en découlait, comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes. Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : ‘J’ai soif !’ Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive. Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes. Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient mais celle des grands pécheurs ; je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles. » Thérèse interprète le cri du Christ sur la croix comme un ‘j’ai soif des âmes’ et les gouttes de Son sang comme le signe de toutes les âmes qui se perdent dans l’indifférence. C’est donc une pure vocation missionnaire qui naît en ce dimanche de juillet 1887 !

Or la première terre de mission que rencontre la petite Thérèse est la France elle-même où s’ouvre le procès Pranzini. La petite Thérèse entend parler de ce grand criminel sans remords, condamné à mort, refusant le secours du prêtre. Après la grande grâce qu’elle a reçue, Thérèse veut donner à boire au Christ l’âme de Pranzini. Elle prie nuit et jour pour la conversion de cet homme qu’elle appelle « son pécheur. » Or la jeune fille découvre en lisant La Croix que le condamné à mort a baisé le crucifix avant d’être exécuté et reconnaît le signe que Dieu l’a exaucée. Cet événement n’est pas qu’une anecdote ; l’auteur de « l’Histoire d’une Âme » y accorda toute sa vie une place déterminante. Elle y voit l’avènement de sa vocation : « Il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : ‘Donne-moi à boire ! C’était un véritable échange d’amour ; aux âmes je donnais le Sang de Jésus, à Jésus j’offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine. Ainsi, il me semblait Le désaltérer et plus je Lui donnais à boire, plus la soif de ma pauvre petite âme augmentait et c’était cette soif ardente qu’Il me donnait comme le plus délicieux breuvage de son amour. »

La petite Thérèse sait que dorénavant, elle sera « pêcheur d’hommes. » Naît également de cet événement la conviction que Dieu l’exauce tout particulièrement. Thérèse place une foi et une espérance inébranlables en la force de la prière. Elle ose tout demander à son Bien-Aimé : la conversion d’un grand pécheur, la venue de sa sœur au carmel, la souffrance. Nul objet de prière n’est trop grand ni trop petit !

Cette vocation missionnaire dirige peu à peu les prières de Thérèse vers les prêtres. La jeune carmélite veut désaltérer son époux des âmes qui se perdent en les nourrissant de la parole du Christ et Thérèse voit dans l’Eucharistie le signe de cette mutuelle désaltération. C’est pourquoi elle écrit à plusieurs reprises qu’elle se sent une vocation de prêtre : « Je sens en moi la vocation de prêtre. Avec quel amour, ô Jésus, je te porterais dans mes mains lorsque, à ma voix, tu descendrais du Ciel. Avec quel amour je te donnerais aux âmes ! » Thérèse aura deux « petits frères » missionnaires : Maurice Bellière, parti en 1897 pour le noviciat des Pères blancs à Alger, et Adolphe Roulland, de la Société des missions étrangères de Paris. Elle leur écrit jusqu’au jour de sa mort et leur enseigne la « petite voie. » En priant pour ces prêtres missionnaires, la jeune carmélite accomplit à la fois sa vocation de prêtre et sa vocation de moniale. La prière au carmel lui permet d’unir ces deux vocations : « L’unique fin de nos prières et de nos sacrifices est d’être l’apôtre des apôtres. » Ces apôtres ne sont pas seulement les missionnaires, ce sont aussi « les simples prêtres dont la mission parfois est aussi difficile à remplir que celles des apôtres prêchant les infidèles. » Il faut surtout prier pour les prêtres, tel est le leitmotiv de Thérèse. Le prêtre est l’homme de l’Eucharistie, celui qui révèle sous nos yeux le vrai sens de la mission : abreuver d’âmes le Christ assoiffé, en désaltérant les âmes elles-mêmes du Sang du Crucifié. En ce sens, tout prêtre est missionnaire et apôtre, particulièrement en cette fin de dix-neuvième siècle où croît un anticléricalisme militant. Thérèse voit se répandre le Sang de Jésus dans la plus grande indifférence, mais ne désespère pas. Elle ne doute jamais de l’efficacité de la prière ; elle prie sans relâche pour les âmes infidèles dont elle veut désaltérer son Époux et pour le plus simple prêtre, le missionnaire par excellence, celui qui nourrit dans l’Eucharistie le Christ et les âmes !

Cette prière incessante, infatigable, cette prière fidèle au monde, Thérèse nous l’a promise au-delà de la mort. Il y a, bien sûr, son fameux « je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Mais il y a aussi toutes les promesses que Thérèse a faites à ses « petits frères. » Ainsi écrit-elle à l’abbé Bellière pour le consoler de sa mort prochaine : « je ferai plus qu’écrire à mon cher petit frère, je serai tout près de lui, je verrai tout ce qui lui est nécessaire et je ne laisserai pas de repos au Bon-Dieu qu’Il ne m’ait donné tout ce que je voudrai. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le couronnement de Marie dans le ciel

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : le couronnement de Marie dans le ciel

Méditons

Constituée Reine du ciel et de la terre, Marie est aussi Reine du clergé. Elle appelle les prêtres « ses fils de prédilection » car ils poursuivent l’œuvre de son Fils. Ils consacrent et absolvent en son nom. Ils se donnent avec lui.

Par Maria Graf, elle nous confie : « Quand le chapelet sera devenu le bréviaire de la famille, il y aura de nouveau plus de vocations sacerdotales et religieuses ; la messe sera plus estimée, le monde sera sauvé »  (La Révélation de l’Amour divin, Maria Graf, 15 juillet 1955.)

Par Marie, la Reine du clergé, Notre-Dame du sacerdoce, demandons de nombreuses, saintes vocations de prêtres et de religieux ; demandons aussi des familles où le chapelet sera dit chaque jour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Assomption

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : Marie est la première de tous les sauvés

Méditons

Marie est élevée au-dessus de tous les saints et de tous les anges.

Qui dira sa gloire éternelle ? Toutes les générations la diront bienheureuse.

Qui dira la gloire des bons prêtres ? Le prophète Daniel nous dit : « Ceux qui auront instruit beaucoup dans la justice, luiront comme des étoiles dans les éternités sans fin » (Daniel 12, 3).

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, et avec elle, prions pour tous les prêtres défunts.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La Pentecôte

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : le Père envoie l’Esprit-Saint

Méditons

Le Saint-Esprit descend sur les Apôtres, les transforme, les éclaire, les fortifie et ils partent évangéliser le monde.

Le prêtre, comme le Bon Pasteur, connaît ses brebis. Il les instruit, les éclaire, les avertit, les dirige. Et pour cela il a besoin des dons du Saint-Esprit pour ne pas juger, agir, diriger selon ses idées propres mais selon la volonté de Dieu.

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons de saints prêtres toujours guidés par l’Esprit-Saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

L’Ascension

Contemplons

Mosaïque d’Aletti : Jésus monte au ciel entrainant à sa suite tous les élus

Méditons

Avant de monter au Ciel, Jésus dit à ses Apôtres : « Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre… Allez, enseignez toutes les nations… Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles » (Math 28, 18 et 20).

Quelle est la puissance du prêtre ! Jésus, lui-même est avec lui !

Par Marie, la Reine du clergé, Notre Dame du sacerdoce, demandons des prêtres qui consacrent toute l’autorité de leur ministère à nous enseigner les voies du Salut, à nous conduire au ciel.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Vierge Marie, Mère du Christ-prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres parce qu’ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre et vous l’aidez encore dans le Ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres.

« Priez le Père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. » Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les Sacrements, nous expliquent l’Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu.

Vierge Marie, demandez vous-même à Dieu le Père les prêtres dont nous avons tant besoin. Et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des saints. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.