L’Assomption

Quelle joie ineffable dans ce face à face de Marie avec Jésus dans le Royaume des cieux ! Essayons d’imaginer ce qu’a pu être leur rencontre. Jésus reçoit la toute-belle, celle qui ne lui a jamais rien refusé, qui s’est unie à lui jusqu’au plus intime et jusqu’au plus profond de la douleur. Avec quelle joie toute divine reçoit-il en Lui celle qui l’a porté en elle pendant neuf mois et dans son Cœur Immaculé toute sa vie. Quelle joie pour Marie de quitter cette vie et de s’unir pleinement, définitivement à son Sauveur et son Dieu. Ses désirs sont à présent comblés : elle possède Dieu, elle vit en sa présence pour toujours.

Jésus a dit « qu’il y a au ciel plus de joie pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion » (Luc 15, 7). Quelle joie, quand le pécheur en question laisse la puissance ressuscitante du Christ se déployer en lui à tel point, qu’elle atteint des sommets de sainteté. Charles est à présent au Ciel. Celui qu’il a porté en lui et qui a illuminé toute sa vie de l’intérieur, qui a irradié de toute sa personne, le reçoit dans sa maison.

De là où il est, qu’il jette un regard de bonté sur nous tous encore en chemin, nous faisant ressentir douloureusement les mots de Léon Bloy : « Il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints. » Oui, qu’il nous obtienne la grâce de la sainteté et rien de moins que cela !

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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