L’Annonce du Royaume

Jésus passe trois années à former les Apôtres, à enseigner les disciples, à faire connaitre le Père. Trois années pendant lesquelles, il se donne sans réserve à sa mission de Sauveur. Il annonce l’Évangile par la parole et par l’exemple. Les deux sont indissociables, l’exemple venant illustrer et crédibiliser la parole.

Marie a vécu les enseignements de Jésus : elle gardait tous les « événements de la vie de Jésus les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19). Jésus, pourtant peu enclin aux compliments, fera son éloge : « qui est ma Mère, qui sont es frères ? ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 8,21). Personne, plus que Marie, a reçu l’enseignement du Seigneur, l’a mis en pratique. Elle a été un évangile vivant. Il n’y avait en elle aucune dissonance entre ce que Jésus disait et ce qu’elle pratiquait.

Charles de Foucauld écrit : « Tout notre être doit crier l’Evangile sur les toits. » Il a souci de faire connaitre le Christ et son message. Se référant à la parabole du semeur, il ne se considérait ni comme un semeur ni comme un moissonneur mais comme un défricheur. En effet, les semeurs sont les prédicateurs, le moissonneur, c’est Dieu. Lui, il se situait entre les deux, cherchant à préparer le terrain pour que la semence de la parole puisse y être déposée, qu’elle puise lever et que Dieu trouve une récolte abondante.

En vivant à l’image de Jésus, pauvre au milieu des peuplades du désert, il les préparait à recevoir l’Évangile, à le laisser grandir en elles. Contemplatif au grand cœur, il ouvre sa porte à tous, particulièrement aux musulmans. Pour lui l’évangélisation, ce n’est pas que donner mais aussi accepter de recevoir. Malade, les Touaregs lui porteront du lait des chèvres maigres, en principe réservé aux enfants, pour l’aider à se rétablir. Il l’accepte et recouvre la santé. L’amitié avec les Touaregs en sortira considérablement renforcée.

Notons que Charles s’est convertit entre le 27 et le 30 octobre 1886. Le 28 octobre, l’Église célèbre la fête de saints Simons et Jude, Apôtres, martyrs mais aussi les cousins en humanité de Jésus, ceux qui étaient considérés comme ses frères. Peut-être un clin d’œil du ciel à celui qui voudra se présenter au monde comme « le frère de Jésus ».

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Noces de Cana

Marie est une mère de famille. En tant que telle, elle est attentive au bien-être de tous. Elle remarque que le vin va manquer et en informe son Fils. Jésus va devancer l’heure de sa manifestation au monde pour lui être agréable mais aussi pour nous apprendre comment il souhaite que nous lui présentions nos demandes : par sa Mère.

À aucun moment, Marie n’a voulu amener Jésus à faire quelque chose qui soit contraire à la volonté du Père. Aussi, elle lui expose le problème sans essayer de l’influencer sur la suite à donner. Répondant à la confiance de Marie, Jésus réalise son premier signe, un miracle d’une telle largesse qu’il aide les disciples à croire en lui (Jean 2,11).

Charles de Foucauld a hérité de sa grand-mère d’une tendre dévotion pour Marie sous le vocable de Notre-Dame du perpétuel secours. Il se souviendra toute sa vie de cette image dans les mains de sa grand-mère sur son lit de mort. Il appelle son ermitage chez les clarisses « Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. »

Il l’invoquait souvent et rien ne lui semblait jamais suffisant pour l’honorer. Il peindra même l’icône. Il lui demandait, avec persévérance, la grâce de la conversion, tant il se sentait misérable aux yeux de Dieu.

Lorsqu’il choisira de devenir trappiste, il se rendra à l’abbaye Notre-Dame des neiges dans le diocèse de Viviers. Entrer dans ce monastère a été pour lui comme s’abriter dans le sein de Marie pour y renaître à une vie nouvelle.

Charles ne restera pas à la Trappe car cette vie n’est pas assez exigeante pour lui, mais cette expérience le marquera pour tout le reste de sa vie. Il écrit : « Tous nous devons traiter la sainte Vierge comme une mère, lui rendre les devoirs qu’un bon fils doit à une très bonne mère : affection, honneur, service, confiance ; en un mot, tout ce que Notre Seigneur lui-même rendait à la très sainte Vierge. »

Notons qu’il s’est converti fin du mois d’octobre 1886. Octobre est le mois du rosaire, dévotion à laquelle sa cousine, Marie de Bondy, ainsi que son confesseur, l’abbé Huvelin, étaient assidus. Nul doute que Marie est intervenue auprès de Jésus pour lui, comme elle l’a fait à Cana pour les invités à la noce.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Baptême de Jésus

En se soumettant au baptême de pénitence prêché par Jean-Baptiste, Jésus signifie qu’il vient nous rejoindre dans notre condition de pécheur, pour nous en tirer et nous hisser jusqu’à la suprême dignité d’enfants de Dieu. Il est l’Agneau de Dieu, qui prend sur lui les péchés du monde, pour que nous, nous en soyons libérés. Dans son humilité, Dieu s’abaisse jusqu’à nous rejoindre dans notre misère.

C’est la manière de procéder de Charles de Foucauld. Il n’est pas l’ami de l’évangélisation offensive, voire brutale mais de l’inculturation : rejoindre les hommes là où ils sont, vivre avec eux et à leur manière, employer peu de mots mais vivre la radicalité de l’Évangile, être soi-même un deuxième Christ, un homme qui, par toute sa vie rend Jésus présent. Son apostolat, c’est celui de la bonté pour qu’en le voyant on puisse dire que sa religion est bonne.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Lumineux

Les mystères lumineux nous donnent de méditer sur l’annonce de la bonne nouvelle. Ils mettent sous nos yeux les signes que Jésus a accomplis, ses paraboles, ses enseignements. Ils nous font goûter sa douceur, sa prévenance, la pédagogie avec laquelle il forme ses disciples.

Ils nous donnent l’occasion de découvrir le charisme particulier de Charles de Foucauld et la charité avec laquelle il a abordé les peuplades les plus éloignées du sentiment chrétien, comment il a rendu Jésus-Christ présent à ceux qui ne le connaissent pas, comment il a propagé l’Évangile en le vivant. Il écrit : « Ayez au fond de l’âme gravé profondément ce principe d’où tout découle que tous les hommes sont vraiment, véritablement frères en Dieu, leur Père commun, et qu’il veut qu’ils se regardent, s’aiment, se traitent comme les frères les plus tendres. » Et plus loin : « En tout être humain, derrière les voiles et les apparences, voir un être ineffablement sacré. »

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Recouvrement

Trois jours de recherches dans l’angoisse de ne jamais retrouver son enfant : un martyre pour une mère !

Marie ne se plaindra jamais de souffrir à cause de Jésus. Elle sort néanmoins de sa réserve quand elle souffre de son absence. Quelle leçon !

Pour Marie, la plus grande des souffrances, c’est de devoir vivre sans Jésus, de penser l’avoir perdu pour toujours. Dans l’hymne Jesu dulcis memoria, nous chantons : « Jésus espoir des pénitents, comme tu es doux pour ceux qui te prient, comme tu es bon pour ceux qui te cherchent. Mais que dire du bonheur de ceux qui te trouvent. Aucun langage ne peut le dire ni aucun mot l’exprimer : seul celui qui l’a éprouvé, peut comprendre ce que c’est que d’aimer Jésus. »

Charles de Foucauld a toujours été, sans le savoir, en recherche de Dieu. Il a retrouvé la foi en un instant en l’église Saint Augustin de Paris, en répondant à la demande instante de l’abbé Huvelin de se confesser puis de communier.

Il y a bien des points communs dans l’itinéraire spirituel de Charles de Foucauld et de saint Augustin. Tous les deux, issus de nobles familles, se sont éloignés de Dieu dans la première partie de leur vie. Mais, en eux demeurait la nostalgie de Dieu, qu’ils cherchaient sans en avoir conscience.

Tous les deux étaient entourés de femmes pieuses, qui ont prié pour leur conversion : Augustin est redevable à sa mère, sainte Monique, et Charles à sa cousine, Marie de Bondy.

Comme Marie a retrouvé Jésus au temple, Charles de Foucauld a recouvré la foi en recevant les sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie. On retrouve infailliblement Jésus dans les sacrements qu’il a institués et par lesquels « il répand sa miséricorde d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1, 50).

Notons qu’il est né le 15 septembre, jour de la fête de Notre-Dame des douleurs. Sa vie a été placée sous le patronage de Marie, qui l’a poursuivi avec toute l’ardeur de son amour maternel quand il s’est éloigné de Dieu, jusqu’au jour où il s’est converti, au mois d’octobre 1886, un mois marial puisque dédié à la prière du rosaire.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Présentation

Accompagnée de Joseph, son époux, Marie présente son enfant au temple pour qu’il soit consacré au Seigneur selon les termes de la loi mosaïque. C’est l’offertoire de la messe, qui sera célébrée 33 ans plus tard sur le Calvaire.

Marie connait les Écritures. Elle sait que son enfant est appelé à être le serviteur souffrant, l’homme des douleurs dont parle Isaïe. Pourtant, elle ne recule pas ! Elle ne se refuse pas ! Au contraire, elle se donne au Père avec Jésus. Siméon lui dit que son offrande d’elle-même en union avec celle de Jésus, est agréée par le Seigneur : un glaive de douleurs lui transpercera le Cœur (Luc 2, 35).

Charles de Foucauld se donne à Jésus sans considérer les conséquences. Il n’a d’autre désir que de rendre présent l’amour de Dieu pour tous les hommes même si cela l’expose à la contradiction et même, un jour, au martyre. Il écrit : « Vivre comme si je devais mourir aujourd’hui martyr. »

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité

Mystère de pauvreté absolue ! Jésus nait dans une grotte, à l’écart du bruit de la ville, entouré de ses parents, d’animaux, de bergers…

Il est le Créateur de toute chose, le Dieu trois fois saint à qui tout est soumis et il renonce à tout pour se mettre à niveau de l’humanité blessée par le péché originel. Pour l’amour de nous, il se dépouille de toute sa gloire, partage notre condition et se fait notre compagnon de route.

Charles de Foucauld prend Jésus pour modèle et l’imite en toutes choses notamment dans le choix de la pauvreté. Il renonce à sa fortune, à son titre, pour vivre d’abord dans la solitude de la Trappe. Lorsque le pape Léon XIII permet aux trappistes d’enrichir quelque peu (oh bien peu !) la nourriture quotidienne préparée à l’eau et au sel, il trouvera que la trappe ne répond plus à son idéal de pauvreté et ne comble plus son désir d’imiter Jésus en tout point. Il se fera le domestique des clarisses à Nazareth puis ermite dans le désert où il n’aura d’autre ambition que de devenir le frère universel de tout homme. Il imite Jésus qui, par son Incarnation, se fait le compagnon de route de chaque être humain. Il parle plus en témoin qu’en théologien désirant imiter avant tout la vie du pauvre ouvrier de Nazareth.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Visitation

À l’Annonciation, l’ange dit à Marie « ne crains pas » (Luc 1, 30). Elle répond : « que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Elle part chez sa cousine sans craindre ni les dangers ni les fatigues du voyage : Ein Karem se situe dans les montages de Judée, à environ 120 kilomètres de Nazareth.

Elle se donne à Dieu qu’elle porte en elle, se faisant ses mains, ses pieds, sa bouche, ses oreilles, son ostensoir. Jésus est enfoui en elle, mais elle le révèle par toute sa personne.

C’est le don de Marie de toute sa personne à Jésus, qu’elle porte en elle, qui permet à Dieu d’accomplir des merveilles par son entremise, dont la sanctification du petit Jean-Baptiste.

Charles de Foucauld est un caractère entier, un cœur sans partage. Lorsqu’il retrouve la foi, il se livre à Dieu sans regarder en arrière, sans réserve aucune. Il veut vivre dans l’intimité immédiate du Seigneur et le service du prochain. Pour cela, il se rend à la Trappe puis se fait ermite dans le désert. Aucune solitude ne lui pèse parce qu’elle est remplie de la présence divine. L’abbé Huvelin, son père spirituel, dit de lui qu’il « fait de la religion un amour. » C’est parce qu’il est dans les mains de Dieu comme la glaise dans celles du potier, que Dieu peut réaliser des merveilles par son entremise.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation

Lorsque l’archange Gabriel la sollicite de la part de Dieu, Marie se déclare l’humble servante du Seigneur (Luc 1, 38).

Son « oui » n’est pas un petit bourgeon mais une fleur épanouie, prête à être fécondée. Il est l’aboutissement d’une longue préparation dans la prière, l’étude des Écritures et le désir de la venue du Sauveur promis. Même si la pensée d’être la Vierge-Mère, dont parle le prophète Isaïe, ne l’a jamais effleurée, Marie désire ardemment la venue du Sauveur et prie dans cette intention avec toute la véhémence de son Cœur Immaculé.

Charles de Foucauld a connu une période d’errance dans la foi mais toujours il a été en recherche de Dieu et de sa vérité. Au temps où il pensait avoir perdu la foi, il priait souvent en lui-même : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » Blaise Pascal écrit dans « Les pensées » : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas trouvé. » En effet, Charles n’avait pas perdu la foi : elle était en sommeil. Lorsqu’elle se réveille, sa réaction est aussi entière, radicale que celle de Marie : il se donne à Dieu sans réserve et s’abandonne à sa volonté. Comme Marie, il n’a plus qu’un seul désir : être l’humble serviteur de Dieu et du prochain

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Joyeux

C’est sur le « oui » de Marie à l’Annonciation, que Dieu édifie son œuvre de rédemption.

Son « Fiat » nous vaut le salut, nous engage à l’accueillir et à le laisser se déployer en nous.

Par la méditation des mystères joyeux, nous apprenons avec Marie, comme Charles de Foucauld, à dire « oui » au projet de Dieu sur nous.

Donnons-nous à lui pour qu’il puisse accomplir les merveilles qu’il brûle de réaliser en nous, par nous, avec nous, pour l’Église et le monde.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.