Les Noces de Cana

Marie est une mère de famille. En tant que telle, elle est attentive au bien-être de tous. Elle remarque que le vin va manquer et en informe son Fils. Jésus va devancer l’heure de sa manifestation au monde pour lui être agréable mais aussi pour nous apprendre comment il souhaite que nous lui présentions nos demandes : par sa Mère.

À aucun moment, Marie n’a voulu amener Jésus à faire quelque chose qui soit contraire à la volonté du Père. Aussi, elle lui expose le problème sans essayer de l’influencer sur la suite à donner. Répondant à la confiance de Marie, Jésus réalise son premier signe, un miracle d’une telle largesse qu’il aide les disciples à croire en lui (Jean 2,11).

Charles de Foucauld a hérité de sa grand-mère d’une tendre dévotion pour Marie sous le vocable de Notre-Dame du perpétuel secours. Il se souviendra toute sa vie de cette image dans les mains de sa grand-mère sur son lit de mort. Il appelle son ermitage chez les clarisses « Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. »

Il l’invoquait souvent et rien ne lui semblait jamais suffisant pour l’honorer. Il peindra même l’icône. Il lui demandait, avec persévérance, la grâce de la conversion, tant il se sentait misérable aux yeux de Dieu.

Lorsqu’il choisira de devenir trappiste, il se rendra à l’abbaye Notre-Dame des neiges dans le diocèse de Viviers. Entrer dans ce monastère a été pour lui comme s’abriter dans le sein de Marie pour y renaître à une vie nouvelle.

Charles ne restera pas à la Trappe car cette vie n’est pas assez exigeante pour lui, mais cette expérience le marquera pour tout le reste de sa vie. Il écrit : « Tous nous devons traiter la sainte Vierge comme une mère, lui rendre les devoirs qu’un bon fils doit à une très bonne mère : affection, honneur, service, confiance ; en un mot, tout ce que Notre Seigneur lui-même rendait à la très sainte Vierge. »

Notons qu’il s’est converti fin du mois d’octobre 1886. Octobre est le mois du rosaire, dévotion à laquelle sa cousine, Marie de Bondy, ainsi que son confesseur, l’abbé Huvelin, étaient assidus. Nul doute que Marie est intervenue auprès de Jésus pour lui, comme elle l’a fait à Cana pour les invités à la noce.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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