L’Annonce du Royaume

Jésus passe trois années à former les Apôtres, à enseigner les disciples, à faire connaitre le Père. Trois années pendant lesquelles, il se donne sans réserve à sa mission de Sauveur. Il annonce l’Évangile par la parole et par l’exemple. Les deux sont indissociables, l’exemple venant illustrer et crédibiliser la parole.

Marie a vécu les enseignements de Jésus : elle gardait tous les « événements de la vie de Jésus les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19). Jésus, pourtant peu enclin aux compliments, fera son éloge : « qui est ma Mère, qui sont es frères ? ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 8,21). Personne, plus que Marie, a reçu l’enseignement du Seigneur, l’a mis en pratique. Elle a été un évangile vivant. Il n’y avait en elle aucune dissonance entre ce que Jésus disait et ce qu’elle pratiquait.

Charles de Foucauld écrit : « Tout notre être doit crier l’Evangile sur les toits. » Il a souci de faire connaitre le Christ et son message. Se référant à la parabole du semeur, il ne se considérait ni comme un semeur ni comme un moissonneur mais comme un défricheur. En effet, les semeurs sont les prédicateurs, le moissonneur, c’est Dieu. Lui, il se situait entre les deux, cherchant à préparer le terrain pour que la semence de la parole puisse y être déposée, qu’elle puise lever et que Dieu trouve une récolte abondante.

En vivant à l’image de Jésus, pauvre au milieu des peuplades du désert, il les préparait à recevoir l’Évangile, à le laisser grandir en elles. Contemplatif au grand cœur, il ouvre sa porte à tous, particulièrement aux musulmans. Pour lui l’évangélisation, ce n’est pas que donner mais aussi accepter de recevoir. Malade, les Touaregs lui porteront du lait des chèvres maigres, en principe réservé aux enfants, pour l’aider à se rétablir. Il l’accepte et recouvre la santé. L’amitié avec les Touaregs en sortira considérablement renforcée.

Notons que Charles s’est convertit entre le 27 et le 30 octobre 1886. Le 28 octobre, l’Église célèbre la fête de saints Simons et Jude, Apôtres, martyrs mais aussi les cousins en humanité de Jésus, ceux qui étaient considérés comme ses frères. Peut-être un clin d’œil du ciel à celui qui voudra se présenter au monde comme « le frère de Jésus ».

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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