Le Recouvrement

Trois jours de recherches dans l’angoisse de ne jamais retrouver son enfant : un martyre pour une mère !

Marie ne se plaindra jamais de souffrir à cause de Jésus. Elle sort néanmoins de sa réserve quand elle souffre de son absence. Quelle leçon !

Pour Marie, la plus grande des souffrances, c’est de devoir vivre sans Jésus, de penser l’avoir perdu pour toujours. Dans l’hymne Jesu dulcis memoria, nous chantons : « Jésus espoir des pénitents, comme tu es doux pour ceux qui te prient, comme tu es bon pour ceux qui te cherchent. Mais que dire du bonheur de ceux qui te trouvent. Aucun langage ne peut le dire ni aucun mot l’exprimer : seul celui qui l’a éprouvé, peut comprendre ce que c’est que d’aimer Jésus. »

Charles de Foucauld a toujours été, sans le savoir, en recherche de Dieu. Il a retrouvé la foi en un instant en l’église Saint Augustin de Paris, en répondant à la demande instante de l’abbé Huvelin de se confesser puis de communier.

Il y a bien des points communs dans l’itinéraire spirituel de Charles de Foucauld et de saint Augustin. Tous les deux, issus de nobles familles, se sont éloignés de Dieu dans la première partie de leur vie. Mais, en eux demeurait la nostalgie de Dieu, qu’ils cherchaient sans en avoir conscience.

Tous les deux étaient entourés de femmes pieuses, qui ont prié pour leur conversion : Augustin est redevable à sa mère, sainte Monique, et Charles à sa cousine, Marie de Bondy.

Comme Marie a retrouvé Jésus au temple, Charles de Foucauld a recouvré la foi en recevant les sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie. On retrouve infailliblement Jésus dans les sacrements qu’il a institués et par lesquels « il répand sa miséricorde d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1, 50).

Notons qu’il est né le 15 septembre, jour de la fête de Notre-Dame des douleurs. Sa vie a été placée sous le patronage de Marie, qui l’a poursuivi avec toute l’ardeur de son amour maternel quand il s’est éloigné de Dieu, jusqu’au jour où il s’est converti, au mois d’octobre 1886, un mois marial puisque dédié à la prière du rosaire.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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