L’Agonie au jardin des Oliviers

« Jésus ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1). Jésus n’a pas fait que dire qu’il nous aime, il l’a aussi prouvé. En toute liberté, il a pris sur lui tous nos maux pour nous en obtenir la guérison. Il n’est pas une plaie de nos âmes, qu’il n’ait pas prise sur lui pour nous en guérir. Chacun de nous a été personnellement présent à son esprit et à son Cœur en ce soir du jeudi-saint. Pour chacun de nous, il s’est donné tout entier dans un acte d’amour insondable. À chacun d’entre nous, il sera montré lors du jugement la part que nous avons pris, par nos péchés, dans la Passion de Jésus….

Jésus a payé un prix très élevé pour notre guérison. Il l’a payé sans hésitation, aucune, et accepterait de payer davantage si cela était nécessaire. Ça ne l’est pas car il a déjà payé le prix fort, un prix démesuré par rapport à ce que nous valons. Il ne nous a pas racheté aux prix de la valeur que nous avons à notre propre jugement mais à celle que nous avons à ses yeux. Heureux pécheurs que nous sommes !

S’il nous aime jusque-là et s’il est tout-puissant, comment pouvons-nous douter de sa capacité à remédier à toutes nos nécessités, à sa volonté de nous guérir de tous nos maux ?

Souvenons-nous toujours, que par les mérites de sa Passion, nos péchés, qui constituent des offenses qui lui sont faites directement, qui le blessent dans son amour pour nous, sont remis lors de l’absolution sacramentelle. Autrement dit, Jésus fait comme si ces offenses ne lui avaient jamais été faites !!!

Marie, donnez-nous de nous laisser saisir par l’amour de Jésus et de lui rendre son amour en le laissant nous guérir de la lèpre du péché.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Douloureux

Dans le désert, alors qu’ils succombent aux morsures des serpents, les enfants d’Israël crient vers le Seigneur et demandent à Moïse d’intercéder pour eux.

Dieu leur ordonne d’élever un serpent d’airain et de le regarder en face. Celui qui fera ainsi, sera guéri. Il en fut ainsi.

Le serpent d’airain annonce le Christ en croix, qui sauve son peuple de ses péchés. C’est en nous tournant, vers Jésus crucifié, comme le fit le bon Larron, que les plaies de nos âmes sont guéries.

Les morsures des serpents sont les symboles des plaies, que nous infligeons à nos âmes par nos péchés. Le serpent est le symbole du diable, qui nous entraine à pécher comme il le fit avec Adam et Eve. « Vous serez comme des dieux » leur avait-il dit (Gen 3, 5). Ils y ont cru. Au lieu de devenirs des dieux, ils sont devenus de pauvres pécheurs, que Dieu ne peut que prendre en pitié.

Le prophète Isaïe nous dit que c’est par les plaies de Jésus, que nous sommes guéris (Isaïe 53, 5). A Marie Marthe Chambon, une religieuse visitandine, Jésus demande de prier sans cesse : « Père éternel, nous vous offrons les plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ pour guérir celles de nos âmes. » Et il ajoutera cette seconde invocation « Mon Jésus pardon et miséricorde par les mérites de vos saintes plaies », précisant qu’elles ouvrent les écluses de la miséricorde divine.

Jésus est à la fois le médecin de nos âmes et le remède à nos maladies, surtout la plus grave, le péché. Tout peut-être guéri par sa Passion, ses plaies glorieuses, qui crient l’amour de Dieu et des hommes. Mais pour qu’elles puissent produire leurs vertus curatives, il nous faut nous tourner vers lui et regarder sur lui, les effets de nos péchés et la réponse qu’il leur a donné : la haine du péché, l’amour du pécheur jusqu’à l’anéantissement de soi-même.

Marie, Notre-Dame des douleurs, donnez-nous d’aimer comme Jésus, comme vous, car c’est l’amour de Dieu et du prochain qui sauve du péché.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Résurrection de Lazare

Lorsque Jésus est averti de la maladie de son ami Lazare, il prend le chemin de Béthanie mais sans se presser. « Cette maladie est pour la gloire de Dieu » dit-il. Elle conduira Lazare au tombeau. Lorsqu’il arrive enfin, il est mort depuis 4 jours et son corps sent déjà.

Marthe déclare sa foi en Jésus : « je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 11, 27). La foi de Marthe obtient le retour à la vie de Lazare. Jésus montre ainsi qu’il est le maitre de la vie et de la mort, qu’il déploie sa puissance pour combler ceux qui croient en lui. La maladie de Lazare était effectivement pour la gloire de Dieu car son retour à la vie a révélé la puissance de Dieu en son envoyé, Jésus-Christ.

Lazare est à l’image de celui qui entre au confessionnal. Il entre comme un blessé voire un mort et en ressort guéri de la lèpre du péché. Lorsque Jésus ordonne « Lazare sort de ce tombeau », c’est comme lorsque le prêtre dit : « je te pardonne tous tes péchés. » Par les mérites de Jésus-Christ et la médiation du prêtre, il est donné au pénitent de commencer une vie nouvelle d’enfant de lumière.

En guérissant les plaies de l’âme, Jésus guérit aussi les plaies du corps. En d’autres mots, pour guérir de nos maladies corporelles, spirituelles, soignons toute notre personne : nous ne sommes pas qu’un corps mais aussi une âme et c’est elle qui insuffle la vie au corps.

Marthe se tient à coté de Jésus et intercède pour son frère Lazare. Elle figure l’Église, qui se soucie de ses frères, morts à la grâce, qui prie et intercède auprès du Seigneur pour qu’ils recouvrent la santé de l’âme et du corps. Pour guérir, appuyons-nous sur la foi de l’Église et sur sa prière : elle est toute-puissante sur le Cœur de Dieu.

Marie, Mère de l’Église, donnez-nous la foi, qui transporte les montagnes. Donnez-nous de ne jamais nous éloigner de l’Église, malgré les turpitudes de ses ministres et de ses enfants indignes. Tous, ils portent un trésor dans des vases d’argile. Obtenez-nous une foi inébranlable.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Confession de Pierre

« Et vous, qui dites-vous que je suis ? » Pierre prit la parole et dit : « tu es le Christ, le fils du Dieu vivant » (Matthieu 16, 16). Tous les Apôtres ont eu le même enseignement que Pierre ; tous ont vu les mêmes signes. Mais seulement Pierre prend la parole et confesse Jésus-Christ.

Jésus lui dit que ce n’est ni la chair ni le sang qui lui ont révélé cela mais le Père des cieux (Matthieu 16, 17). Dieu l’a probablement aussi révélé aux autres Apôtres, qui ont réfréné cette inspiration et cédé à la raison ou au respect humain. La grâce nous est accordée à tous mais elle demande notre concours. Une chose est que le Père nous révèle que Jésus est le Messie, une autre est de le confesser publiquement.

Plus tard, Jésus dira aux Apôtres : « personne ne va au Père sans passer par moi » (Jean 14, 6). C’est par les mérites de Jésus-Christ que nous sommes sauvés, c’est par son Fils, que le Père nous accorde les grâces de guérison des âmes et des corps. C’est pour cela, que l’Église dans ses oraisons s’adresse toujours au Père et les conclut par les mots « par Jésus-Christ, Notre-Seigneur… »

Marie, donnez-nous le courage de confesser Jésus-Christ. Faites de nous des chrétiens, dont il n’aura pas à rougir quand il nous présentera à son Père. Faites de nous des enfants, dont vous n’avez pas à rougir en nous présentant à Jésus.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Multiplication des Pains

Quand il voit la foule nombreuse sur le point de tomber d’inanition, Jésus dit : « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger » (Marc 8, 2).

Dieu a pitié de nous ! Il est touché jusqu’au plus profond de son Cœur par notre misère. Il fait le premier pas, en venant à nous pour nous porter secours, avant même que nous pensions à lui demander son aide.

La pitié de Jésus nous renvoie aux paroles du psalmiste : « qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à Lui ? » (Ps 8, 5). Oui, qui sommes-nous pour que Dieu se préoccupe de nous, qui, pourtant, ne cessons de l’offenser par nos péchés, nous détournons de lui dès que nous avons obtenu ce que nous voulons. Lui, il est tout ! Nous, nous ne sommes qu’un peu de terre, qu’il a façonnée pour y mettre son souffle de vie !

Puisque Jésus nous aime et nous prend en pitié, comment se fait-il que nous hésitions tant à nous avancer vers lui pour lui demander ses faveurs ? Il ne demande qu’à nous exaucer. Il se donne à nous sous la plus insignifiante des apparences, le pain et le vin, pour être accessible à tous et pour que personne ne le craigne. Alors pourquoi tant d’hésitations ?

Pour que Jésus nous exauce, il nous faut être humbles, accepter que par nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire et qu’il nous faut tout recevoir de sa bonté. Il guérit nos âmes par la médiation du prêtre, qui nous confère l’absolution de nos péchés. Il guérit nos corps par la médiation du médecin, qui nous administre les médicaments. L’avancement de la médecine est aussi un don de Dieu ; l’homme n’est que le collaborateur du Créateur de toute chose.

Marie, vous dont la gloire est de servir le Seigneur, enseignez-nous l’humilité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Pêche miraculeuse

Pierre, un expert dans son métier de pécheur, a passé la nuit à pécher sans rien prendre. À présent, il veut ranger ses filets et se reposer. Jésus lui demande de repartir en mer et de les répandre à nouveau. Pierre lui répond : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets » (Luc 5, 5). Et le miracle se produit : le filet est plein à craquer.

Un homme raisonnable serait rentré chez lui, après avoir répondu à Jésus : « tu ne connais rien à la pêche ! » Un homme de foi, même si la raison s’y oppose, fait confiance à la Parole de Dieu, qui est vivante. Il sait qu’il obtient de Dieu autant qu’il en espère. Il sait que Jésus éprouve la foi de ceux qui viennent à lui, en reportant l’heure de les exaucer ou en leur accordant autre chose que ce qu’ils demandent. Au sanctuaire de Notre-Dame de Bourguillon, nous trouvons un ex-voto qui dit : « Merci Marie de ne pas m’avoir exaucé il y a sept ans. »

Quoi qu’il advienne, l’homme de foi met en pratique ce que lui enseigne la Parole de Dieu car c’est la foi qui sauve.

Marie, vous qui avez trouvé grâce auprès de Dieu, obtenez-nous la foi qui nous porte à travers les épreuves de la vie.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Tempête apaisée

Sur le point d’être emportés par les vagues, les Apôtres réveillent Jésus et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (Marc 4, 38). Jésus se lève, ordonne au vent et, sur le champ, il se fait un grand calme.

Dans les difficultés de nos vies, nous sommes parfois tentés de poser la même question à Jésus, voire de lui reprocher de permettre les épreuves que nous traversons. Elles sont pourtant nécessaires : elles sont permises pour éprouver notre foi et pour que nous en soit donnée la juste récompense. Après avoir calmé la mer, Jésus reproche doucement aux Apôtres : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (Marc 4, 40).

La tempête en mer était une épreuve. Elle devait préparer les Apôtres aux persécutions dans leur mission d’évangélisation. Ils doivent apprendre à s’en remettre à Jésus qui, même s’il n’est pas visible, reste présent et agissant au milieu d’eux.

« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jean 11, 40). Pour nous accorder ses grâces, Jésus ne nous demande que de croire en lui, en son amour pour chacun de nous et de nous comporter en conséquence. Croire en Jésus, c’est faire comme Marie : écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7, 21).

Marie, obtenez-nous la foi qui sauve. Donnez-nous de vous imiter, vous qui gardiez la parole de Dieu dans votre Cœur et la méditiez sans relâche.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères de la Confiance

Lorsque les Apôtres demandent à Jésus de leur apprendre à prier, il leur enseigne le « Notre Père. »

A première vue, cette prière peut paraitre étrange. Pourquoi nous faut-il demander la venue du Règne de Dieu alors qu’il est tout-puissant et qu’il est en mesure de nous l’imposer ? Pourquoi nous faut-il vouloir que sa volonté soit faite ? N’est-il pas normal, s’agissant du Créateur de toute chose, d’accomplir sa volonté sans discuter ?

Dieu est infiniment respectueux de notre liberté et il veut que l’aimions sans contrainte. Il pourrait tout nous imposer mais dans son amour pour nous, il veut que nous choisissions de venir à lui, que nous répondions librement à son amour pour partager sa vie dans l’éternité.

Même si nous nous détournons de lui, Jésus nous poursuit de son amour, de sa grâce jusqu’à notre dernier souffle, pour que nous fassions les bons choix, ceux de notre Salut. Mais, toujours, il nous demandera de les faire dans la nuit de la foi par respect pour notre libre-arbitre..

Notre guérison spirituelle, voire corporelle, est sa réponse à un acte de foi de notre part. C’est en croyant en sa Parole, transmise et tenue en éveil par l’Église, que nous avons part à ses merveilles. Et notre guérison est à la mesure de notre foi. « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait » (Luc 17, 6).

Quand on a la foi, on a tout ! Que Marie, notre Mère, notre Sœur dans la foi, notre exemple, nous donne de le vivre. Qu’elle nous obtienne de progresser dans la foi et d’en réaliser les œuvres.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Institution de l’Eucharistie

« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te parles… » (Jean 4, 10).

Oui, si nous savions comme nous sommes aimés, nous en pleurerions de joie et de reconnaissance… Sauf grâce particulière, nous ne pourrons le réaliser que le jour où nous nous tiendrons devant Dieu. Et, même là, nous ne parviendrons pas à mesurer toute l’ampleur de son amour. Ici, nous ne pouvons que nous en faire une idée abstraite, et encore…

Pour nous et pour notre Salut, Jésus, Fils de Dieu et Dieu lui-même, accepte de quitter son trône de gloire pour se faire notre semblable en tout, excepté le péché… Il partage notre condition d’esclave pendant 33 ans… Il se laisse clouer sur une croix… Et comme si cela n’était pas suffisant, il se livre aux mains des pécheurs, vivant et vrai, dans l’Eucharistie, agréant toutes nos marques d’amour mais subissant aussi nos outrages, nos blasphèmes, nos sacrilèges…

Dans l’Eucharistie, nous rencontrons le médecin des âmes et nous ingérons le remède à nos maux. À Lourdes, la plupart des guérisons miraculeuses se produisent après la communion eucharistique ou lors de  la bénédiction du Très-Saint-Sacrement.

L’Eucharistie, c’est le pain vivant, qui est descendu du Ciel (Jean 6, 51), c’est Jésus ressuscité, vivant et glorieux, qui nous transfuse sa vie divine, pour que plus jamais nous n’ayons ni faim ni soif, pour guérir toutes les plaies de nos âmes et renforcer notre immunité au péché.

Marie, Notre-Dame de l’Eucharistie, apprenez-nous l’adoration pour Jésus, réellement présent dans le pain eucharistique. Aidez-nous à témoigner par toute notre vie, que Jésus est le médecin des âmes et l’Eucharistie le remède à tous nos maux.

Prions

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Transfiguration

Jésus nous appelle à sa suite dans la nuit de la foi, tout en nous accordant les grâces pour nous soutenir dans notre cheminement vers lui.

La Transfiguration n’a pas pour but de convaincre les trois Apôtres mais de les conforter dans leur foi. Jésus leur accorde cette grâce, pour qu’en le voyant, sous peu, défiguré, méconnaissable, réduit à une loque humaine, ils n’oublient pas, qu’il reste le Dieu puissant et fort, qui se donne librement dans sa Passion pour nous conquérir le Salut.

Ainsi en est-il aussi des sacrements, les remèdes aux mots de l’âme. Ce ne sont que de pauvres mots, du pain, du vin, de l’eau, de l’huile, mais ils sont les vecteurs de la toute-puissance salvatrice de Dieu. C’est par des moyens communs, que Jésus diffuse sa grâce, qu’il confère, qu’il restaure, qu’il maintient, qu’il augmente la vie divine en chacun de nous. Ainsi, il met sa toute-puissance à la portée de tous et en proportionne les effets à la foi de chacun.

Marie, vous si humble, si effacée, vous qui n’avez jamais éveillé l’attention et qui, aujourd’hui, êtes révélée dans toute votre gloire, donnez-nous de ne jamais perdre foi en l’efficacité des sacrements.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous.

Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous.

Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.