« Le Seigneur sauve »

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1, 20-21).

L’enfant de Marie ne reçoit pas un nom choisi par ses parents mais celui que l’ange a indiqué car il s’appelle ainsi de toute éternité et son nom révèle sa vocation : il est le Messie annoncé et tant attendu, qui vient nous arracher à la mort éternelle.

Il vient nous réconcilier avec le Père, dont la faute originelle nous a séparé. Il va se donner en rançon pour nos péchés afin de restaurer la gloire de Dieu, que nos péchés lui ont ravie et qui lui revient de droit.

Par sa Passion et sa Résurrection, Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, est victorieux de la mort et du péché. Par le Baptême, il nous communique sa vie divine, afin que la mort n’ait plus d’emprise sur nous. « Celui qui croira et sera baptisé, celui-là sera sauvé » (Marc 16, 16). Parce que Jésus nous a sauvés, parce que nous croyons en lui, nous pouvons lui demander en toute confiance la guérison des maux de l’âme et du corps.

La guérison des maux de l’âme et du corps est liée à la foi et à notre conversion. En effet, à Fatima, alors que Lucie, l’ainée des trois voyants, intercède pour un malade, Marie répond : « S’il se convertit, il guérira dans l’année » (13 juin 1917). En septembre, elle dit : « j’en guérirai certains mais pas tous car Notre-Seigneur ne croit pas en eux » (13 septembre 1917). En octobre, elle annonce : « Quelques-uns, oui, d’autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés » (13 octobre 1917).

Marie, nous rappelle ce que Jésus nous a dit, redit et illustrer par les nombreux signes qu’il a accomplis : la guérison du corps et de l’âme sont intimement liés, et, la guérison du corps est subordonnée à celle de l’âme. Tout doit concourir à obtenir le Salut éternel car rien n’est plus important. « Par conséquent, si ton œil droit t’incite à pécher, arrache-le et jette-le au loin, car il vaut mieux pour toi perdre un de tes organes que de voir ton corps entier précipité en enfer » (Matthieu 5, 29).

Marie est l’une des nôtres. Elle est une créature humaine, même si elle a été mise à part par son Immaculée Conception en vue de sa vocation unique de Mère de Dieu. En elle, la rédemption opérée par Jésus a porté tous ses fruits. Elle est la « pleinement rachetée » la créature éclatante de santé. Aussi, elle est accueillie au ciel, corps et âme, dès la fin du cours de sa vie terrestre.

Par elle, la créature éclatante de santé mais aussi l‘infirmière générale, allons à Jésus, le médecin des âmes, et présentons-lui toutes nos blessures de l’âme pour qu’il les guérisse.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Saint Joseph, espérance des malades, priez pour nous.

Saint Michel archange, de votre lumière, éclairez-nous. Saint Michel archange de vos ailes, protégez-nous. Saint Michel archange de votre épée, défendez-nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.