L’Annonciation

Lorsque l’archange Gabriel la sollicite de la part de Dieu, Marie se déclare l’humble servante du Seigneur (Luc 1, 38).

Son « oui » n’est pas un petit bourgeon mais une fleur épanouie, prête à être fécondée. Il est l’aboutissement d’une longue préparation dans la prière, l’étude des Écritures et le désir de la venue du Sauveur promis. Même si la pensée d’être la Vierge-Mère, dont parle le prophète Isaïe, ne l’a jamais effleurée, Marie désire ardemment la venue du Sauveur et prie dans cette intention avec toute la véhémence de son Cœur Immaculé.

Charles de Foucauld a connu une période d’errance dans la foi mais toujours il a été en recherche de Dieu et de sa vérité. Au temps où il pensait avoir perdu la foi, il priait souvent en lui-même : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » Blaise Pascal écrit dans « Les pensées » : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas trouvé. » En effet, Charles n’avait pas perdu la foi : elle était en sommeil. Lorsqu’elle se réveille, sa réaction est aussi entière, radicale que celle de Marie : il se donne à Dieu sans réserve et s’abandonne à sa volonté. Comme Marie, il n’a plus qu’un seul désir : être l’humble serviteur de Dieu et du prochain

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Joyeux

C’est sur le « oui » de Marie à l’Annonciation, que Dieu édifie son œuvre de rédemption.

Son « Fiat » nous vaut le salut, nous engage à l’accueillir et à le laisser se déployer en nous.

Par la méditation des mystères joyeux, nous apprenons avec Marie, comme Charles de Foucauld, à dire « oui » au projet de Dieu sur nous.

Donnons-nous à lui pour qu’il puisse accomplir les merveilles qu’il brûle de réaliser en nous, par nous, avec nous, pour l’Église et le monde.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Message de Charles de Foucauld

Charles de Foucauld nous marque par sa conversion aussi subite que radicale.

En quête de sens, il a vu au Maroc de nombreux musulmans prier le Dieu unique, ce qui provoque en lui un long questionnement. Il finit par renouer avec la foi de son enfance, une foi qui se centre de plus en plus sur Jésus de Nazareth, et Jésus à Nazareth.

Sa motivation profonde est d’aller vers les plus lointains pour y vivre cet idéal. C’est cela qui le pousse vers le Sahara : il n’y va pas dans un souci de vie érémitique, ni de prédication, mais pour rencontrer les plus démunis et prendre au milieu d’eux la dernière place. Mais cette place est déjà prise. Comme l’écrit l’abbé Huvelin : « Jésus a tellement pris la dernière place que nul ne saurait la lui ravir. »

En homme de foi et en savant, il entre avec respect dans l’étude de la langue et de la culture de l’autre. Sa vocation est de « crier l’Évangile par toute ma vie  » plutôt que de le déclamer sur les toits. Il passe de longues journées à travailler sur les poésies touarègues (6000 vers transcrits et déchiffrés), et laisse un dictionnaire touareg de 4 volumes qui fait encore autorité.

L’Eucharistie est au centre de son existence. Sa passion pour Jésus-Hostie va de pair avec le « Sacrement du Frère. » Aucune parole de l’Évangile ne l’aura autant marqué : « Tout ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25, 40). L’amour des plus petits le pousse à rencontrer Jésus dans le pauvre et l’autre différent.

Charles de Foucauld nous ouvre à la fraternité universelle. Il nous invite à sortir de nos enfermements : le Christ n’est pas confiné dans nos églises, il nous attend au cœur de notre humanité en quête de sens et de fraternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La vie de saint Charles de Foucauld

« Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel. »

La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d’aller vers les plus lointains. Il est béatifié en 2005 par Benoît XVI et canonisé le 15 mai 2022 par le pape François.

Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, il se trouve orphelin de père et de mère dès l’âge de 6 ans. Il est alors confié à son grand-père.

Pendant ses études secondaires, ses mauvaises lectures l’éloignent de la foi tout en recherchant une vie confortable et facile.

Il entre à St Cyr, puis à Saumur, d’où il réussit à sortir dernier de sa promotion. Lié à une compagne, il refuse de rompre avec elle lors de son envoi en Algérie et quitte l’armée.

Apprenant que son régiment va partir en opération, il laisse son amie ; il est réintégré à l’Armée en Algérie.

Son existence va changer : il goûte une vie spartiate, qui se termine par un retour à la caserne, ce qui ne le tente guère. Il a alors 23 ans. La vie militaire sans action n’est pas pour lui. Il rejoint définitivement la vie civile.

Avide d’aventure, entre 1882 et 1884, il prépare et réalise une expédition osée au Maroc. C’est un succès ! Mais la recherche d’une autre aventure le taraude. Il écrit : « L’Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces hommes vivant dans la continuelle présence de Dieu m’a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines. » Il cherche à donner du sens à sa vie

Sur les conseils de sa cousine, Marie de Bondy, fin octobre 1886, il rencontre l’abbé Huvelin à Paris qui l’invite, séance tenante, à se confesser et à communier. C’est un nouveau départ, sa conversion l’amène à donner sa vie au Seigneur : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, j’ai compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui. »

Après sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie), il quitte la vie monastique et revient à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d’adoration et de méditation de l’Écriture. C’est là que se mûrit sa vocation profonde. Il quitte Nazareth. Après une année de préparation, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans le diocèse de Viviers.

Il part à Beni Abbès. Il y restera deux années avec ce désir : « Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel. » En août 1905, voulant toujours rejoindre les plus lointains et, sur l’invitation de son ami Laperrine, il s’installe à Tamanrasset. Il va y mener une existence faite de prière, d’étude, de voyages, de contacts avec les Touaregs dont il apprend la langue avec passion, et une relation parfois contestée avec les soldats français présents dans la région. Il trouve sa stabilité dans une relation profonde avec son « Bien Aimé Frère et Seigneur Jésus. »

En Europe, la France entre en guerre avec l’Allemagne, qui fait bloc avec l’Italie.

Le 1er décembre 1916, arraché à son « borj » par un groupe de guerriers Sénoussites liés à l’Italie, il est tué par son jeune gardien pris de panique. On lui tire une balle dans l’oreille qui ressort par l’autre et vient se loger dans le bastion qu’il a contribué  à faire bâtir pour la protection des civils.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MYSTERES GLORIEUX

Introduction

« O heureuse faute qui nous a valu un tel Sauveur ! » (Saint Augustin). Oui heureuse faute ! Nous avons été créés par l’amour, pour l’amour et avons été sauvés par un plus grand amour encore.

« L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge » (psaume 88, 2). Sans fin, demeurons dans l’action de grâce envers Celui qui nous a tant aimés qu’il a donné  sa vie pour notre salut.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Résurrection

« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande » (Jean 15 ,14).

Jésus connaît un triomphe d’autant plus grand qu’il a plus souffert.

Nous participerons un jour à sa gloire, dans la mesure où nous l’auront imité, dans la mesure où nous aurons pratiqué la miséricorde envers notre prochain, non pas en paroles, mais en actes.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Ascension

« Tout ce que vous demanderez à mon père en mon nom, Il vous l’accordera » (Jean 16-23).

Ne devons-nous pas demander avant tout un cœur compatissant pour le prochain afin de ressembler à Jésus, notre Sauveur, et à Marie, la Mère du bel amour ?

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Pentecôte

« Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Actes 2, 2).

Le Saint-Esprit est amour. Il a transformé les Apôtres. Il les a rendus si miséricordieux qu’ils sont tous morts martyrs, pour l’évangélisation du monde, pour le salut des hommes.

Demandons à Marie, la Mère de l’Eglise, qu’à sa prière, l’Esprit-Saint enflamme nos âmes d’un amour vrai pour Dieu et le prochain, pour qu’il nous apprenne à être miséricordieux.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Assomption

« Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséri­corde » (Math 5, 7).

Dans quelle paix a dû mourir la Mère de la miséricorde ! Plus nous serons miséricordieux, plus notre mort sera douce.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Couronnement de Marie

« L’amour du Seigneur, sans fin, je le chante » (88, 2).

Comme c’est vrai pour notre Mère du Ciel ! Elle, plus que tout autre, célébrera à jamais la divine miséricorde car « le Tout-Puissant a fait pour elle de grandes choses » (Luc 1, 49).

Ce sera vrai aussi pour chacun de nous. Au Ciel, nous verrons, dans une allégresse éternelle, tout ce que nous aurons obtenu à la prière de Marie, la Mère de la miséricorde.

Demandons la grâce d’avoir de plus en plus confiance en son Cœur Douloureux et Immaculé, débordant de miséricorde pour chacun de nous.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

https://www.youtube.com/watch?v=6RGAUebOxCw&list=PLipPCcg064LCs497yrDpkH1ilK5f1Zh2r

MYSTERES DOULOUREUX

Introduction

« Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13). Heureux celui qui a un ami qui lui tient un tel discours. Plus heureux encore celui qui a un ami qui passe de l’intention à l’acte. Mais que dire de celui qui a pour ami Jésus, le Fils de Dieu Lui-même, qui s’est livré pour son Salut ! Chrétien si seulement tu savais ton bonheur !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Agonie au Gethsemani

« Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre » (Luc 22, 44).

Cette agonie, accompagnée d’une sueur de sang, a eu de multiples causes, la principale étant les péchés contre le commandement nouveau, « mon commandement » comme a dit Jésus : « aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34).

Comme notre dureté envers le prochain, tous nos manquements à la charité ont accablé le Cœur si miséricordieux de Jésus !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Flagellation

« Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé » (Jean 19, 1).

Jésus subit ce terrible supplice pour expier nos péchés du corps. Savons-nous pratiquer la pénitence pour rester purs ? Par pharisaïsme, le monde est impitoyable pour les faiblesses d’autrui. Nous, sommes-nous miséricordieux comme Jésus l’a été ?

O Jésus, par les mérites de votre si douloureuse flagellation, allumez en nous le feu de l’amour divin et fraternel pour vous faire réparation, d’abord pour nos propres fautes puis pour celles de nos frères. Accordez-nous la science, non de les accuser, mais de les excuser.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Couronnement d’épines

« Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » (Jean 19, 5).

Cette couronne d’épines fut le prix de tous nos péchés d’orgueil, de tous nos jugements hautains, dédaigneux, méprisants.

Jésus, doux et humble de cœur, apprenez-nous à être miséricordieux dans toutes nos pensées, dans tous nos jugements.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Portement de la Croix

« Ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs » (Marc 15, 21).

Si Jésus a voulu être aidé par Simon, n’est-ce pas pour nous ensei­gner que nous devons tous nous aider mutuellement à porter nos croix ?

Jésus, donnez-nous comme à Véronique, comme aux pieuses femmes de Jérusalem, un cœur bon et compatissant pour le prochain.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Crucifiement

« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit » (Jean 19, 30).

Pourquoi tous ces supplices, ces tortures, cette épouvantable agonie, cette soif atroce, ce délaissement total, cette mort sur la Croix ? C’est « qu’en Dieu il y a la miséricorde et auprès de lui une rédemption abondante » (Ps 129).

Oui, Jésus a été si miséricordieux qu’il a pris sur Lui tous nos péchés et en a acquitté toute la dette.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

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MYSTERES DE LA CONFIANCE

Introduction

Le Pape Benoit XVI écrit : « Celui qui croit n’est jamais seul. » Les mystères de la confiance nous montrent que Jésus est toujours avec nous, qu’Il nous donne de traverser les épreuves sans encombre, que sa grâce seconde nos efforts. Oui, les mystères de la confiance nous fortifient dans la conviction que quand on a Jésus, on a tout !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Tempête apaisée

« Réveillé, Jésus menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme » (Marc 4, 39).

Même si elle nous rebute, l’épreuve est nécessaire car notre foi doit être éprouvée pour que, le jour venu, elle reçoive sa juste récompense.

Ne craignons pas car la miséricorde du Seigneur proportionne l’épreuve à nos forces, la configure à notre capacité d’amour. Son amour va même jusqu’à nous porter à travers l’épreuve. Jésus est avec nous et, même s’il semble en sommeil, il est maître de la situation.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La pêche miraculeuse

« Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche » (Luc 5, 4).

L’amour du Seigneur nous accompagne en toutes circonstances et seconde nos efforts. C’est même lui qui fait l’essentiel, nous donnant de réaliser la plus petite part, de façon à pouvoir nous en imputer la récompense.

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) a-t-il dit. Oui tout est don de l’amour de Jésus. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (psaume 126).

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La multiplication des pains

« J’ai de la compassion pour cette foule » (Jean 8, 2).

Voilà toute l’histoire du Salut : Dieu a pitié de notre misère de pauvres pécheurs et, comme nous ne pouvons nous élever jusqu’à lui, c’est lui qui s’abaisse jusqu’à nous. La miséricorde de Dieu est la raison première de notre Salut.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La confession de Pierre

« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 16, 17).

« Tout est grâce » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Oui, tout est don de l’amour miséricordieux du Seigneur, qui nous donne de le connaitre, de l’aimer, qui fait de nous ses amis, qui va jusqu’à donner sa vie pour nous, même si nous ne nous en montrons pas dignes.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Résurrection de Lazare

« Alors Jésus se mit à pleurer » (Jean 11, 35).

Notre Dieu qui pleure son ami !? Notre Dieu qui pleure devant nos tombeaux !? Notre Dieu qui se livre pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en plénitude !?

Alors que les autres religions nous présentent un Dieu inatteignable et impassible, les chrétiens annoncent un Dieu qui pleure la mort de son ami Lazare… C’est bien la preuve que notre religion n’est pas d’origine humaine car personne ne présenterait un Dieu aussi sensible et vulnérable. Notre Dieu est amour miséricorde. C’est une véritable révolution qui fait des chrétiens des révolutionnaires. Allons embraser le monde !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

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MYSTERES LUMINEUX

Introduction

Les mystères lumineux nous donnent de contempler Jésus pendant les trois années de sa vie missionnaire et d’écouter ses enseignements. Il nous révèle le Père par toute sa vie et nous le fait connaitre. Il nous apprend à le rencontrer dans la prière et nous montre le chemin qui conduit à lui.

En méditant les mystères lumineux, on réalise qu’on ne peut faire de plus grand cadeau à son prochain que de le mener à Dieu, le Père des miséricordes, par Jésus, « doux et humble de cœur » (Matthieu 11, 29), notre bon samaritain.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Baptême de Jésus

La vie de Jésus n’est qu’une succession d’abaissements jusqu‘à l’ultime, sur le bois de la Croix.

En se soumettant au baptême de pénitence auquel Jean-Baptiste appelle les pécheurs, Jésus nous rejoint dans notre misère pour nous relever par la suite par le Baptême dans le feu et l’Esprit (Matthieu 3, 11) et nous élever jusqu’à la suprême dignité d’enfants de Dieu. Quel abaissement pour Jésus ! Quel relèvement pour nous ! Quelle miséricorde ! Nous devrions en avoir le tournis !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Les Noces de Cana

L’amour de Jésus et de Marie pour nous est si grand qu’il englobe toute notre vie jusque dans ses moindres détails. Marie remarque qu’il n’y a plus de vin et Jésus devance son heure pour pallier ce manque qui pourrait mettre un terme à la fête. Jésus réalise son premier miracle, qui aide ses disciples à croire en lui (Jean 2, 11) et qui est d’une telle largesse qu’il dépasse toute espérance.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Annonce du Royaume

« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te parle… » (Jean 4, 10).

Oui, si nous savions toute l’ampleur du don qui nous est fait en Jésus ! Il nous fait connaitre et aimer le Père. IL nous ouvre son Royaume. Il nous fait entrer dans la vie même de Dieu en s’offrant pour notre salut. Inouïe quand on y pense !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Transfiguration

« Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière » (Matthieu 17, 2).

La miséricorde de Jésus est insondable. Il ne fait pas que nous relever quand nous tombons, Il vient aussi au-devant de notre faiblesse, de nos défaillances. En prévision de sa Passion et de la dureté de l’épreuve, Jésus prépare et fortifie les Apôtres en leur donnant d’entrevoir un fragment de sa gloire divine.

Lorsque Dieu permet une épreuve, il accorde aussi la grâce pour la surmonter. Pierre et Jacques s’enfouiront après l’arrestation de Jésus mais Jean le suivra Jésus jusqu’au bout et demeurera aux côtés de Marie.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Institution de l’Eucharistie

C’est le don des dons du Seigneur, la preuve, le gage de la miséricorde infinie de Dieu pour chacun d’entre nous.

Jésus est don de Lui-même au Père, pour nous, jusqu’à la fin du monde. Pour cela, Il s’offre chaque jour sur les autels pour devenir notre nourriture, pour être notre compagnon de route. Par l’Eucharistie, Il nous reçoit en Lui pour nous donner au Père dans la Communion de l’Esprit-Saint. Par l’Eucharistie nous est transfusée la vie divine.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

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MYSTERES JOYEUX

Introduction

L’Incarnation, c’est le mystère de l’abaissement de Dieu, du Créateur qui rejoint sa créature dans sa misère de pauvre pécheur car elle-même ne peut pas se hisser jusqu’à Lui.

En méditant sur la distance qui nous sépare de Dieu et qu’il a pris sur lui de parcourir pour nous rejoindre, nous parvenons à nous faire une idée de toute l’ampleur de sa miséricorde.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Annonciation

« C’est le Père des Miséricordes, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort » (2 Cor, 1, 3) qui envoie son Fils parmi les hommes, non pour condamner mais pour sauver. Et ce « Fils Bien-aimé » vient à nous « plein de douceur » (Math 21, 5).

En disant « oui » à l’envoyé du Ciel Marie devient la Mère du Sauveur, la Mère de la Miséricorde.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Visitation

Dans son Magnificat, Marie célèbre à deux reprises la miséricorde de Dieu : « sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1, 50) ; « Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour » (Luc 1, 54).

Zacharie aussi publie deux fois la miséricorde divine dans son Benedictus.

Elisabeth est submergée par l’émotion en réalisant toute la miséricorde de Dieu à son égard. Elle reçoit chez elle Marie, « la Mère de son Seigneur » (Luc 1, 43), son enfant l’accueille par un tressaillement de joie (Luc 1, 44). Le Seigneur a levé l’opprobre qui pesait sur elle : plus jamais on ne l’appellera « la femme stérile » (Luc 1, 25).

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Nativité

Dans cette nuit, merveilleuse entre toutes, les anges proclament : « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux » (Luc 2, 14).

Oui, gloire à Dieu car sa miséricorde le fait naître pour nous prouver son amour, pour nous sauver.

Avec les bergers et les mages, saluons en esprit, dans la grotte de Bethléem, le doux Sauveur dans les bras de Marie, sa Mère et la nôtre.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Présentation

Par les mains de Marie, Jésus, l’Agneau sans tâche, s’offre à Dieu son Père, en sacrifice d’agréable odeur pour nous, pauvres pécheurs. Marie s’offre avec lui.

Leur offrande les conduira au Calvaire. Siméon prophétise : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction et toi, ton âme sera traversée d’un glaive » (Luc 2, 34-35).

Et nous ? Qu’offrons-nous chaque jour pour pratiquer la miséricorde ?

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Recouvrement

Avec quelle ardeur Marie et Joseph ont-ils cherché Jésus à Jérusalem pendant trois longues journées…

Demandons-nous si dans nos vies nous cherchons Jésus avec la même ardeur, si nous désirons sa miséricorde ?

Jésus se laisse toujours trouver par ceux qui le cherchent en vérité… Demandons-nous si nous accueillons sa miséricorde. Dieu ne reprend pas son amour car Il est l’amour, mais nous, nous le repoussons souvent…

Toute dureté envers le prochain, tout manquement à la charité, nous éloigne de Dieu. C’est l’amour, c’est la miséricorde qui nous le fait trouver.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

https://www.youtube.com/watch?v=6RGAUebOxCw&list=PLipPCcg064LCs497yrDpkH1ilK5f1Zh2r

14ème station : Jésus est déposé dans le tombeau

Tout est devenu silencieux… la foule s’est dispersée, effrayée par l’obscurité qui tombe en plein jour (Luc 22, 45), le tremblement de terre (Matthieu 27, 51), les morts qui sortent de leurs tombeaux (Matthieu 27, 52) … Le petit cortège des quelques amis fidèles se dirige vers le sépulcre dans lequel on dépose le corps sans vie de Jésus… On entend que les gémissements de Marie… de Marie-Madeleine… des autres femmes… le roulement de la pierre… C’est le sabbat, le jour du Seigneur, le jour où Il s’est reposé de sa première création… le grain de blé a été mis en terre… à présent il va pouvoir germer, sortir de terre, s’élever et produire beaucoup de fruit…

C’est le temps de l’attente… l’attente de la résurrection promise… le temps de l’attente du retour du Maitre… le temps de l’attente avec Marie, dont la foi ne chancelle pas…

Marie ne cesse de penser au grand don du Seigneur, qui s’est livré pour chacun de nous…elle nous engage à demeurer dans l’action de grâce pour tant d’amour de Dieu pour ceux qu’il appelle désormais ses enfants… Jésus nous a aimés et il s’est livré pour chacun de nous … à présent, c’est à nous de nous livrer à lui en le laissant achever en nous ce qu’il a commencé… et nous laisser sauver jusqu’au bout…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.