La Présentation

Accompagnée de Joseph, son époux, Marie présente son enfant au temple pour qu’il soit consacré au Seigneur selon les termes de la loi mosaïque. C’est l’offertoire de la messe, qui sera célébrée 33 ans plus tard sur le Calvaire.

Marie connait les Écritures. Elle sait que son enfant est appelé à être le serviteur souffrant, l’homme des douleurs dont parle Isaïe. Pourtant, elle ne recule pas ! Elle ne se refuse pas ! Au contraire, elle se donne au Père avec Jésus. Siméon lui dit que son offrande d’elle-même en union avec celle de Jésus, est agréée par le Seigneur : un glaive de douleurs lui transpercera le Cœur (Luc 2, 35).

Charles de Foucauld se donne à Jésus sans considérer les conséquences. Il n’a d’autre désir que de rendre présent l’amour de Dieu pour tous les hommes même si cela l’expose à la contradiction et même, un jour, au martyre. Il écrit : « Vivre comme si je devais mourir aujourd’hui martyr. »

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité

Mystère de pauvreté absolue ! Jésus nait dans une grotte, à l’écart du bruit de la ville, entouré de ses parents, d’animaux, de bergers…

Il est le Créateur de toute chose, le Dieu trois fois saint à qui tout est soumis et il renonce à tout pour se mettre à niveau de l’humanité blessée par le péché originel. Pour l’amour de nous, il se dépouille de toute sa gloire, partage notre condition et se fait notre compagnon de route.

Charles de Foucauld prend Jésus pour modèle et l’imite en toutes choses notamment dans le choix de la pauvreté. Il renonce à sa fortune, à son titre, pour vivre d’abord dans la solitude de la Trappe. Lorsque le pape Léon XIII permet aux trappistes d’enrichir quelque peu (oh bien peu !) la nourriture quotidienne préparée à l’eau et au sel, il trouvera que la trappe ne répond plus à son idéal de pauvreté et ne comble plus son désir d’imiter Jésus en tout point. Il se fera le domestique des clarisses à Nazareth puis ermite dans le désert où il n’aura d’autre ambition que de devenir le frère universel de tout homme. Il imite Jésus qui, par son Incarnation, se fait le compagnon de route de chaque être humain. Il parle plus en témoin qu’en théologien désirant imiter avant tout la vie du pauvre ouvrier de Nazareth.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Visitation

À l’Annonciation, l’ange dit à Marie « ne crains pas » (Luc 1, 30). Elle répond : « que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Elle part chez sa cousine sans craindre ni les dangers ni les fatigues du voyage : Ein Karem se situe dans les montages de Judée, à environ 120 kilomètres de Nazareth.

Elle se donne à Dieu qu’elle porte en elle, se faisant ses mains, ses pieds, sa bouche, ses oreilles, son ostensoir. Jésus est enfoui en elle, mais elle le révèle par toute sa personne.

C’est le don de Marie de toute sa personne à Jésus, qu’elle porte en elle, qui permet à Dieu d’accomplir des merveilles par son entremise, dont la sanctification du petit Jean-Baptiste.

Charles de Foucauld est un caractère entier, un cœur sans partage. Lorsqu’il retrouve la foi, il se livre à Dieu sans regarder en arrière, sans réserve aucune. Il veut vivre dans l’intimité immédiate du Seigneur et le service du prochain. Pour cela, il se rend à la Trappe puis se fait ermite dans le désert. Aucune solitude ne lui pèse parce qu’elle est remplie de la présence divine. L’abbé Huvelin, son père spirituel, dit de lui qu’il « fait de la religion un amour. » C’est parce qu’il est dans les mains de Dieu comme la glaise dans celles du potier, que Dieu peut réaliser des merveilles par son entremise.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation

Lorsque l’archange Gabriel la sollicite de la part de Dieu, Marie se déclare l’humble servante du Seigneur (Luc 1, 38).

Son « oui » n’est pas un petit bourgeon mais une fleur épanouie, prête à être fécondée. Il est l’aboutissement d’une longue préparation dans la prière, l’étude des Écritures et le désir de la venue du Sauveur promis. Même si la pensée d’être la Vierge-Mère, dont parle le prophète Isaïe, ne l’a jamais effleurée, Marie désire ardemment la venue du Sauveur et prie dans cette intention avec toute la véhémence de son Cœur Immaculé.

Charles de Foucauld a connu une période d’errance dans la foi mais toujours il a été en recherche de Dieu et de sa vérité. Au temps où il pensait avoir perdu la foi, il priait souvent en lui-même : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » Blaise Pascal écrit dans « Les pensées » : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas trouvé. » En effet, Charles n’avait pas perdu la foi : elle était en sommeil. Lorsqu’elle se réveille, sa réaction est aussi entière, radicale que celle de Marie : il se donne à Dieu sans réserve et s’abandonne à sa volonté. Comme Marie, il n’a plus qu’un seul désir : être l’humble serviteur de Dieu et du prochain

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les Mystères Joyeux

C’est sur le « oui » de Marie à l’Annonciation, que Dieu édifie son œuvre de rédemption.

Son « Fiat » nous vaut le salut, nous engage à l’accueillir et à le laisser se déployer en nous.

Par la méditation des mystères joyeux, nous apprenons avec Marie, comme Charles de Foucauld, à dire « oui » au projet de Dieu sur nous.

Donnons-nous à lui pour qu’il puisse accomplir les merveilles qu’il brûle de réaliser en nous, par nous, avec nous, pour l’Église et le monde.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Message de Charles de Foucauld

Charles de Foucauld nous marque par sa conversion aussi subite que radicale.

En quête de sens, il a vu au Maroc de nombreux musulmans prier le Dieu unique, ce qui provoque en lui un long questionnement. Il finit par renouer avec la foi de son enfance, une foi qui se centre de plus en plus sur Jésus de Nazareth, et Jésus à Nazareth.

Sa motivation profonde est d’aller vers les plus lointains pour y vivre cet idéal. C’est cela qui le pousse vers le Sahara : il n’y va pas dans un souci de vie érémitique, ni de prédication, mais pour rencontrer les plus démunis et prendre au milieu d’eux la dernière place. Mais cette place est déjà prise. Comme l’écrit l’abbé Huvelin : « Jésus a tellement pris la dernière place que nul ne saurait la lui ravir. »

En homme de foi et en savant, il entre avec respect dans l’étude de la langue et de la culture de l’autre. Sa vocation est de « crier l’Évangile par toute ma vie  » plutôt que de le déclamer sur les toits. Il passe de longues journées à travailler sur les poésies touarègues (6000 vers transcrits et déchiffrés), et laisse un dictionnaire touareg de 4 volumes qui fait encore autorité.

L’Eucharistie est au centre de son existence. Sa passion pour Jésus-Hostie va de pair avec le « Sacrement du Frère. » Aucune parole de l’Évangile ne l’aura autant marqué : « Tout ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25, 40). L’amour des plus petits le pousse à rencontrer Jésus dans le pauvre et l’autre différent.

Charles de Foucauld nous ouvre à la fraternité universelle. Il nous invite à sortir de nos enfermements : le Christ n’est pas confiné dans nos églises, il nous attend au cœur de notre humanité en quête de sens et de fraternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La vie de saint Charles de Foucauld

« Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel. »

La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d’aller vers les plus lointains. Il est béatifié en 2005 par Benoît XVI et canonisé le 15 mai 2022 par le pape François.

Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, il se trouve orphelin de père et de mère dès l’âge de 6 ans. Il est alors confié à son grand-père.

Pendant ses études secondaires, ses mauvaises lectures l’éloignent de la foi tout en recherchant une vie confortable et facile.

Il entre à St Cyr, puis à Saumur, d’où il réussit à sortir dernier de sa promotion. Lié à une compagne, il refuse de rompre avec elle lors de son envoi en Algérie et quitte l’armée.

Apprenant que son régiment va partir en opération, il laisse son amie ; il est réintégré à l’Armée en Algérie.

Son existence va changer : il goûte une vie spartiate, qui se termine par un retour à la caserne, ce qui ne le tente guère. Il a alors 23 ans. La vie militaire sans action n’est pas pour lui. Il rejoint définitivement la vie civile.

Avide d’aventure, entre 1882 et 1884, il prépare et réalise une expédition osée au Maroc. C’est un succès ! Mais la recherche d’une autre aventure le taraude. Il écrit : « L’Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces hommes vivant dans la continuelle présence de Dieu m’a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines. » Il cherche à donner du sens à sa vie

Sur les conseils de sa cousine, Marie de Bondy, fin octobre 1886, il rencontre l’abbé Huvelin à Paris qui l’invite, séance tenante, à se confesser et à communier. C’est un nouveau départ, sa conversion l’amène à donner sa vie au Seigneur : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, j’ai compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui. »

Après sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie), il quitte la vie monastique et revient à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d’adoration et de méditation de l’Écriture. C’est là que se mûrit sa vocation profonde. Il quitte Nazareth. Après une année de préparation, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans le diocèse de Viviers.

Il part à Beni Abbès. Il y restera deux années avec ce désir : « Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel. » En août 1905, voulant toujours rejoindre les plus lointains et, sur l’invitation de son ami Laperrine, il s’installe à Tamanrasset. Il va y mener une existence faite de prière, d’étude, de voyages, de contacts avec les Touaregs dont il apprend la langue avec passion, et une relation parfois contestée avec les soldats français présents dans la région. Il trouve sa stabilité dans une relation profonde avec son « Bien Aimé Frère et Seigneur Jésus. »

En Europe, la France entre en guerre avec l’Allemagne, qui fait bloc avec l’Italie.

Le 1er décembre 1916, arraché à son « borj » par un groupe de guerriers Sénoussites liés à l’Italie, il est tué par son jeune gardien pris de panique. On lui tire une balle dans l’oreille qui ressort par l’autre et vient se loger dans le bastion qu’il a contribué  à faire bâtir pour la protection des civils.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MYSTERES GLORIEUX

Introduction

« O heureuse faute qui nous a valu un tel Sauveur ! » (Saint Augustin). Oui heureuse faute ! Nous avons été créés par l’amour, pour l’amour et avons été sauvés par un plus grand amour encore.

« L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge » (psaume 88, 2). Sans fin, demeurons dans l’action de grâce envers Celui qui nous a tant aimés qu’il a donné  sa vie pour notre salut.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Résurrection

« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande » (Jean 15 ,14).

Jésus connaît un triomphe d’autant plus grand qu’il a plus souffert.

Nous participerons un jour à sa gloire, dans la mesure où nous l’auront imité, dans la mesure où nous aurons pratiqué la miséricorde envers notre prochain, non pas en paroles, mais en actes.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Ascension

« Tout ce que vous demanderez à mon père en mon nom, Il vous l’accordera » (Jean 16-23).

Ne devons-nous pas demander avant tout un cœur compatissant pour le prochain afin de ressembler à Jésus, notre Sauveur, et à Marie, la Mère du bel amour ?

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Pentecôte

« Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Actes 2, 2).

Le Saint-Esprit est amour. Il a transformé les Apôtres. Il les a rendus si miséricordieux qu’ils sont tous morts martyrs, pour l’évangélisation du monde, pour le salut des hommes.

Demandons à Marie, la Mère de l’Eglise, qu’à sa prière, l’Esprit-Saint enflamme nos âmes d’un amour vrai pour Dieu et le prochain, pour qu’il nous apprenne à être miséricordieux.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Assomption

« Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséri­corde » (Math 5, 7).

Dans quelle paix a dû mourir la Mère de la miséricorde ! Plus nous serons miséricordieux, plus notre mort sera douce.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Couronnement de Marie

« L’amour du Seigneur, sans fin, je le chante » (88, 2).

Comme c’est vrai pour notre Mère du Ciel ! Elle, plus que tout autre, célébrera à jamais la divine miséricorde car « le Tout-Puissant a fait pour elle de grandes choses » (Luc 1, 49).

Ce sera vrai aussi pour chacun de nous. Au Ciel, nous verrons, dans une allégresse éternelle, tout ce que nous aurons obtenu à la prière de Marie, la Mère de la miséricorde.

Demandons la grâce d’avoir de plus en plus confiance en son Cœur Douloureux et Immaculé, débordant de miséricorde pour chacun de nous.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

https://www.youtube.com/watch?v=6RGAUebOxCw&list=PLipPCcg064LCs497yrDpkH1ilK5f1Zh2r

MYSTERES DOULOUREUX

Introduction

« Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13). Heureux celui qui a un ami qui lui tient un tel discours. Plus heureux encore celui qui a un ami qui passe de l’intention à l’acte. Mais que dire de celui qui a pour ami Jésus, le Fils de Dieu Lui-même, qui s’est livré pour son Salut ! Chrétien si seulement tu savais ton bonheur !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

L’Agonie au Gethsemani

« Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre » (Luc 22, 44).

Cette agonie, accompagnée d’une sueur de sang, a eu de multiples causes, la principale étant les péchés contre le commandement nouveau, « mon commandement » comme a dit Jésus : « aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34).

Comme notre dureté envers le prochain, tous nos manquements à la charité ont accablé le Cœur si miséricordieux de Jésus !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Flagellation

« Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé » (Jean 19, 1).

Jésus subit ce terrible supplice pour expier nos péchés du corps. Savons-nous pratiquer la pénitence pour rester purs ? Par pharisaïsme, le monde est impitoyable pour les faiblesses d’autrui. Nous, sommes-nous miséricordieux comme Jésus l’a été ?

O Jésus, par les mérites de votre si douloureuse flagellation, allumez en nous le feu de l’amour divin et fraternel pour vous faire réparation, d’abord pour nos propres fautes puis pour celles de nos frères. Accordez-nous la science, non de les accuser, mais de les excuser.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Couronnement d’épines

« Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » (Jean 19, 5).

Cette couronne d’épines fut le prix de tous nos péchés d’orgueil, de tous nos jugements hautains, dédaigneux, méprisants.

Jésus, doux et humble de cœur, apprenez-nous à être miséricordieux dans toutes nos pensées, dans tous nos jugements.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Portement de la Croix

« Ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs » (Marc 15, 21).

Si Jésus a voulu être aidé par Simon, n’est-ce pas pour nous ensei­gner que nous devons tous nous aider mutuellement à porter nos croix ?

Jésus, donnez-nous comme à Véronique, comme aux pieuses femmes de Jérusalem, un cœur bon et compatissant pour le prochain.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

Le Crucifiement

« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit » (Jean 19, 30).

Pourquoi tous ces supplices, ces tortures, cette épouvantable agonie, cette soif atroce, ce délaissement total, cette mort sur la Croix ? C’est « qu’en Dieu il y a la miséricorde et auprès de lui une rédemption abondante » (Ps 129).

Oui, Jésus a été si miséricordieux qu’il a pris sur Lui tous nos péchés et en a acquitté toute la dette.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

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MYSTERES DE LA CONFIANCE

Introduction

Le Pape Benoit XVI écrit : « Celui qui croit n’est jamais seul. » Les mystères de la confiance nous montrent que Jésus est toujours avec nous, qu’Il nous donne de traverser les épreuves sans encombre, que sa grâce seconde nos efforts. Oui, les mystères de la confiance nous fortifient dans la conviction que quand on a Jésus, on a tout !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Tempête apaisée

« Réveillé, Jésus menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme » (Marc 4, 39).

Même si elle nous rebute, l’épreuve est nécessaire car notre foi doit être éprouvée pour que, le jour venu, elle reçoive sa juste récompense.

Ne craignons pas car la miséricorde du Seigneur proportionne l’épreuve à nos forces, la configure à notre capacité d’amour. Son amour va même jusqu’à nous porter à travers l’épreuve. Jésus est avec nous et, même s’il semble en sommeil, il est maître de la situation.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La pêche miraculeuse

« Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche » (Luc 5, 4).

L’amour du Seigneur nous accompagne en toutes circonstances et seconde nos efforts. C’est même lui qui fait l’essentiel, nous donnant de réaliser la plus petite part, de façon à pouvoir nous en imputer la récompense.

« Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5) a-t-il dit. Oui tout est don de l’amour de Jésus. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (psaume 126).

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La multiplication des pains

« J’ai de la compassion pour cette foule » (Jean 8, 2).

Voilà toute l’histoire du Salut : Dieu a pitié de notre misère de pauvres pécheurs et, comme nous ne pouvons nous élever jusqu’à lui, c’est lui qui s’abaisse jusqu’à nous. La miséricorde de Dieu est la raison première de notre Salut.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La confession de Pierre

« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 16, 17).

« Tout est grâce » disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Oui, tout est don de l’amour miséricordieux du Seigneur, qui nous donne de le connaitre, de l’aimer, qui fait de nous ses amis, qui va jusqu’à donner sa vie pour nous, même si nous ne nous en montrons pas dignes.

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

La Résurrection de Lazare

« Alors Jésus se mit à pleurer » (Jean 11, 35).

Notre Dieu qui pleure son ami !? Notre Dieu qui pleure devant nos tombeaux !? Notre Dieu qui se livre pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en plénitude !?

Alors que les autres religions nous présentent un Dieu inatteignable et impassible, les chrétiens annoncent un Dieu qui pleure la mort de son ami Lazare… C’est bien la preuve que notre religion n’est pas d’origine humaine car personne ne présenterait un Dieu aussi sensible et vulnérable. Notre Dieu est amour miséricorde. C’est une véritable révolution qui fait des chrétiens des révolutionnaires. Allons embraser le monde !

Marie, notre Mère, aidez-nous à accueillir la miséricorde infinie du Seigneur et à la glorifier par toute notre vie.

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