9ème station : Jésus tombe pour la troisième fois

C’est par un effort surhumain que Jésus parvient à se relever, à prendre la croix et à poursuivre le chemin… Il force l’admiration et le respect : comment un homme réduit à ce qu’il est devenu, peut-il arriver à porter un tel fardeau ? … et, aucun plainte… pas l’ombre d’une tentation de désespérance… de volonté d’abandonner… de mettre fin à ses souffrances… Il reste déterminé à accomplir la volonté du Père… à réaliser notre Salut… Son silence est le sceau de l’acceptation de la mission que le Père lui a confiée… de sa volonté de l’accomplir jusque dans ses moindres détails…

Comparons nos jérémiades, nos plaintes, nos lâchetés avec le silence de Jésus… nos refus de nous soumettre avec sa piété filiale… L’amour du Père vaut tous les sacrifices du monde… Parce qu’il est le meilleur des Pères, parce qu’il est infiniment saint, parce que tout est don de son amour, il est en droit de tout exiger de notre part… Il a demandé à Abraham de lui sacrifier Isaac, son fils unique… Abraham ne le Lui a pas refusé… A qui le Père a-t-il le plus demandé ? A qui a-t-il demandé le plus grand sacrifice ? … À Jésus, son propre Fils, qu’il aime d’un amour aussi infini qu’il est infini lui-même… A Jésus, qui ne Lui refuse rien, qui s’est offert Lui-même en sacrifice d’agréable odeur… Le Père nous demande infiniment moins qu’à Jésus car notre désir d’aimer est plus qu’inconstant, notre capacité d’amour considérablement diminuée par la faute originelle et les péchés que nous commettons chaque jour… Il ne nous demande que de l’aimer, jusqu’au bout de notre possible… Regardons Jésus se relever avec toute la peine du monde et, comme lui, dans le silence de l’acceptation, portons notre petite croix de tous les jours…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

8ème station : Jésus console les femmes de Jérusalem

Jésus sort de son silence… C’est la première fois depuis sa comparution devant Pilate… À ces femmes, qui s’apitoient sur son sort, il donne une leçon essentielle… Même réduit ce qu’il est devenu, condamné à mort, maltraité, outragé, Jésus n’est pas à plaindre car il a choisi de se livrer pour nous… Sous les dehors de l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe, il est le Dieu fort qui conquiert notre Salut, portant sur son épaule l’insigne de sa royauté… Même s’il est accablé de souffrances, il est le Fils bien-aimé de Dieu, qui accomplit tout ce qu’Il lui a commandé, qui se montre obéissant jusqu’à la mort… A cause son obéissance malgré la souffrance, à cause de son obéissance dans l’offrande de Lui-même, Dieu lui donne le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2, 9-10) …

Non, Jésus n’est pas à plaindre… Le plaindre, c’est le méconnaitre, Lui ainsi que celui qui l’a envoyé, c’est se tromper sur le but de sa venue en notre monde…  C’est nous qui sommes à plaindre et sommes d’ailleurs l’objet de toute sa pitié à cause de nos péchés dont nous ne nous repentons pas… à cause de nos refus de nous convertir…, de nous laisser sauver par lui… Oui, il est le bois vert et nous le bois sec (Luc 23, 31) … Lui, il a tout fait pour notre Salut… Il n’en a laissé qu’une toute petite part à chacun de nous… Ce sont ceux qui refusent d’assumer cette toute petite part, qui sont à prendre en pitié… Vraiment à plaindre… S’éloigner de Jésus, refuser de le suivre sur le chemin du Salut, c’est se séparer de celui qui est « le chemin, la vérité, la vie » (Jean 14, 6) … Oui, la vie ! … Se refuser à Jésus, la lumière du monde (Jean 8, 12), c’est se retirer dans les ténèbres… « celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12) … Pleurer ne sert à rien, si les larmes n’initient pas un véritable changement dans nos vies, un retour sur nous-mêmes…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

7ème station : Jésus tombe pour la seconde fois

Jésus tombe pour la seconde fois… Il tombe plus brutalement que la première fois et se relève plus difficilement… Il est à bout de force mais sa faiblesse n’entame pas sa détermination. Il veut aller jusqu’au bout, nous montrer jusqu’où il est prêt à se donner pour témoigner de son amour pour nous…

Il reste silencieux… Silencieux car il n’y a rien à dire… Son exemple vaut tous les discours… « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21) … Jésus accomplit la volonté du Père jusque dans ses plus petits détails… cela mobilise toutes ses forces, en tout cas celles qui lui rentent… Il lui faut se concentrer sur son objectif : rendre toute gloire à Dieu et sauver les âmes… Rien n’est plus important en cette vie, que de réaliser son Salut et de contribuer à celui de son prochain… Pour cela, ce qui compte, ce ne sont pas les discours mais de s’offrir soi-même au Père, en Jésus, dans la communion de l’Esprit-Saint…

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13) … L’exemple de Jésus est si éloquent qu’il n’y a rien à ajouter… Il se tait parce qu’il veut enseigner à tous ceux qui le suivront que le salut des âmes résulte des prières, des renoncements, des sacrifices consentis par amour de Lui et rajoutés à sa passion à la manière dont le prêtre à l’offertoire de la Messe ajoute une goutte d’eau au vin qui deviendra son sang… que, pour que notre vie soit féconde, nous devons demeurer en profonde communion avec Lui, le Sauveur souffrant…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

6ème station : Véronique essuie le visage de Jésus

Bravant la foule et les soldats, Véronique s’avance vers Jésus … Les hurlements ne l’effraient pas… Elle se poste devant Lui et lui applique un linge sur le visage pour le soulager… essuyer sa sueur… le sang qui coule de sa couronne… les crachats…

Jésus reçoit ce petit geste de pitié comme un acte de charité héroïque… « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25, 40) … En ce moment, Jésus est le dernier parmi les enfants des hommes, le plus pitoyable d’entre-eux… IL imprime son effigie d’homme des douleurs sur le suaire… Véronique ne dit rien… Elle comprend que Jésus ne subit pas sa Passion… Il est le prêtre souverain qui s’offre en victime pour les pécheurs… La charité de Véronique est sa manière de s’unir à Jésus dans sa Passion… Par le suaire, qui porte l’image de Jésus souffrant, elle portera témoignage de ce que Jésus a pris sur lui pour notre Salut… Elle le montrera à toutes les générations pour qu’aucune n’oublie qu’elle a été sauvée à si haut prix par Jésus, Dieu fait homme… Toujours, elle montrera ce suaire pour que l’amour de Jésus ne reste pas sans réponse, pour que chaque âme consente à se laisser sauver par Lui… Toujours elle rappellera que le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien… que le bien se fait dans la discrétion, sous le regard du Père qui voit dans le secret…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

5ème station : Simon aide Jésus à porter la Croix

Quel contraste entre le vacarme qui monte de la foule, les cris des soldats, les excuses de Simon qui veut se dérober et le silence absolu de Jésus… Simon revient des champs… Il est fatigué et voudrait rentrer chez lui, goûter un repos bien mérité… C’est un homme sans histoires, un bon citoyen, qui fait tout ce qu’il doit et ne veut surtout pas d’histoires… Et, c’est sur lui que ça tombe… Il est réquisitionné pour aider Jésus… Il était au mauvais endroit au mauvais moment… Il a beau expliquer, il ne peut se débiner… Il doit se soumette …

Jésus ne dit rien… Il regarde Simon comme il a regardé le jeune homme riche… « Il l’aima » (Marc 10, 21) … Simon se laisse saisir par le regard de Jésus… Il comprend qu’il n’est pas la victime d’un malencontreux hasard… la situation le dépasse… Il sent qu’il n’est pas réquisitionné mais choisi pour contribuer à une mission de première importance… Il est choisi par Jésus, cet homme si différent de tous les autres… ce condamné, qui se tait et fait de son mieux pour porter sa croix… qui pose sur lui un regard rempli d’une telle douceur, d’une telle paix… qui le regarde comme jamais personne ne l’a regardé auparavant…

Simon ne se refuse plus… En portant la croix à la suite de Jésus, il apprend à se donner, à ne pas craindre les difficultés du chemin, à aimer même ceux qui le haïssent pour son appartenance à Jésus…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

4ème station : Jésus rencontre sa Mère

Quelle noblesse douloureuse dans cette rencontre… Quel amour du Fils pour la Mère… de la Mère pour le Fils… Quelle union de cœur et d’esprit entre le maitre et la servante, entre le Sauveur et la « pleinement sauvée », entre le nouvel Adam et la nouvelle Eve… Aucune parole… les mots sont inutiles car leur communion est totale… Que pourraient-ils avoir à se dire qui n’ait pas déjà été dit ? … et vécu pendant toutes ces années, depuis le jour où Jésus, le Verbe éternel, a pris chair dans le sein de Marie, la Vierge-Mère ?… Elle savait que son Jésus est l’homme des douleurs prophétisé par Jérémie, annoncé dans les psaumes…

Marie s’est donnée pour mission de servir le Seigneur… Elle l’a fait chaque jour de sa vie… Depuis toujours, elle savait que cette heure allait venir… Depuis toujours elle s’y est préparée autant qu’il est possible à une Mère de se préparer à faire le sacrifice de son enfant… Depuis toujours, elle a accepté de donner son Jésus à sa mission de Sauveur des hommes… Depuis toujours, elle s’est unie à son offrande de Lui-même et n’a formé qu’un seul cœur avec le sien…

Jésus ne dit rien car il ne veut pas davantage accabler sa Mère… Il souffre de la voir souffrir… Marie ne dit rien pour ne pas rajouter à la douleur de Jésus… Chacun prend sur lui pour épargner l’autre… Marie est là… Comme Jésus, elle est silencieuse… Sa présence silencieuse mais, o combien active, révèle tout ce qu’il y a lieu de savoir : « Tout ce que Jésus vous dira, faites-le » (Jean 2, 5) …

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

3ème station : Jésus tombe sous le poids de la Croix

Jésus tombe sous le poids de la croix… Il est à terre, écrasé par cette lourde croix… Pas une plainte, pas un râle, pas même un soupir… Avec beaucoup de peine, il se relève, reprend sa croix et poursuit le chemin… Il n’a aucun de souci de Lui-même, il ne se préoccupe que de sa mission, accomplir la volonté du Père, et de nous, qui avons tant besoin d’être sauvés et n’en avons pas conscience… Rien n’entame sa détermination, ni le silence du Père ni les hurlements de la foule… Il poursuit le chemin car il a choisi d’aimer même s’il ne l’est pas en retour… « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5, 44-45)… Jésus vit ce qu’il a enseigné et ne modère aucune de ses paroles… Il ne reprend pas son amour, ne se durcit à aucun moment… Il reste silencieux pour demeurer dans l’amour… pour montrer jusqu’où va son amour pour le Père… pour nous…

Regardons Jésus se relever malgré toutes les difficultés, malgré sa faiblesse, malgré son épuisement… Gardons au cœur l’exemple qu’il nous donne… Regardons-le nous regarder en silence tandis qu’il se redresse, nous invitant à nous taire et à nous relever de nos chutes…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

2ème station : Jésus est chargé de la Croix

Jésus reçoit la Croix sans se refuser… Il ne sort pas de son silence pour ne pas rompre la communion avec le Père… Que pourrait-il dire qu’il n’a pas déjà dit ? « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera… » (Matthieu 16, 24-25) … Pour qu’on le suive sur la route qu’il nous trace, Jésus doit marcher en tête du troupeau avec l’insigne de sa royauté sur son épaule…

Jésus ne dit rien car il est déterminé à réaliser notre Salut. Ce qui, aux yeux du monde, n’est que l’instrument d’une mort cruelle, est pour lui le moyen de rendre toute gloire au Père et de réaliser notre Salut…

Dans la souffrance, les paroles ne servent à rien… à trop parler, on ne fait qu’à augmenter la peine… la seule chose qui importe, c’est de rester en profonde communion avec le Père, qui ordonne ou permet tout ce qui nous arrive… c’est de rester en profonde communion avec Jésus, notre bon samaritain qui, en nous, par nous, avec nous, continue de porter la Croix de notre Salut… Quand nous souffrons, c’est Jésus qui souffre en nous car il vit en celui qui croit en lui…

Par notre union à Jésus, nous n’échappons pas à la souffrance mais nous la rendons féconde… Si nous sommes unis à Jésus, tout le bien que nous faisons, tout ce que nous supportons de pénible, contribue à notre sanctification et à celle du monde entier… Ne cherchons pas à raboter notre petite croix en nous refusant… Ne gâchons aucune occasion de contribuer au Salut du monde…

Comme Jésus, restons silencieux, en profonde communion avec lui et avançons d’un pas résolu vers le Calvaire…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

1ère station Jésus est condamné à mort

Jésus se tient devant Pilate, qui l’interroge… Pilate voudrait le sauver en lui donnant l‘occasion de se justifier… Jésus ne dit rien… Il pourrait demander à son Père de lui envoyer des légions d’anges pour le défendre (Mathieu 26, 53) … Il ne le fait pas… S’il le faisait, comment s’accompliraient les Écritures ?… Il pourrait faire éclater sa gloire et sa puissance comme il l’a fait le jour de la Transfiguration pour Pierre, Jacques et Jean sur le mont Thabor…

Face à Pilate, convaincu qu’il tient son sort entre ses mains, Jésus reste silencieux mais souverain… « Sa vie, nul ne la prend, c’est lui qui la donne » (Jean 10, 18). Il l’avait dit aux Apôtres en leur annonçant sa Passion : « j’ai le pouvoir de donner ma vie et le pouvoir de la reprendre » (Jean 10, 17). C’est pour faire l’offrande de sa vie au Père, pour le Salut de tous ceux qui croient en lui, qu’il est venu en ce monde… Sa vie, il la donne dans un acte de souveraine liberté… Personne n’est plus libre que lui… Aussi peut-il dire à Pilate : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand » (Jean 19, 11) …

Jésus ne dit rien mais reste en profonde communion avec son Père. Par son offrande de Lui-même, il veut restaurer la gloire qui est due à Dieu et que nos péchés lui ont ravie… Parce qu’il aime le Père plus que Lui-même, parce qu’il en est aimé avec tout l’amour dont Dieu seul est capable c’est-à-dire d’un amour infini, il lui voue un amour sans tache, sans faille, sans partage car le Père ne mérite pas d’être aimé autrement que de tout son cœur, de toute son âme…

Jésus n’est que don de Lui-même au Père, à chacun de nous… A ses yeux le Père, comme chacun de nous, doit être aimé comme Lui il aime : le Père parce qu’il est infiniment digne de tout amour, et nous, malgré notre indignité…

Voyons Jésus nous regarder, nous invitant à comparer son attitude à la nôtre quand nous sommes accusés faussement, traités injustement… Jésus ne dit rien et offre toute contrariété au Père pour sa gloire et notre Salut…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Introduction

Le jour de l’Annonciation, alors que Gabriel sollicite son « oui » au plan de Salut de Dieu, Marie répond : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Même si s’avance l’heure de Jésus, celle où il donnera sa vie pour ceux qu’il aime, le Fiat de Marie ne sera ni repris ni mitigé. Jusque sous la croix du Vendredi-saint, elle restera la fidèle servante du Seigneur.

En même temps que grandit son « oui », s’enfonce dans son Cœur le glaive de douleur prophétisé par Siméon le jour de la Présentation car elle sait depuis le premier instant que Jésus est venu en ce monde pour donner sa vie en rançon pour les pécheurs.

Parce qu’elle aime Jésus, qui est son enfant mais aussi son Sauveur et son Dieu, elle ne cherchera jamais à le détourner de sa mission de Rédempteur mais s’associera à son offrande de Lui-même au Père pour notre Salut.

Parce qu’elle a écouté les enseignements de Jésus, parce qu’elle les a mis en pratique, elle sait toute l’ampleur du don que le Père nous fait en Jésus, du don que Jésus nous fait de sa vie. Parce qu’elle a été si unie à Jésus, toute sa vie, dans sa Passion, son plus grand désir est de nous garder dans l’action de grâce pour le don du Salut, de nous aider vivre en dignes enfants de Dieu, à laisser l’œuvre du salut produire tous ses fruits en nous.

Unissons-nous à Marie pour suivre Jésus sur son chemin de croix. Avec elle, méditons les paroles de saint Paul « Il m’a aimé et Il s’est livré pour moi » (Galates 2, 20)…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.