4ème station : Jésus rencontre sa Mère

Quelle noblesse douloureuse dans cette rencontre… Quel amour du Fils pour la Mère… de la Mère pour le Fils… Quelle union de cœur et d’esprit entre le maitre et la servante, entre le Sauveur et la « pleinement sauvée », entre le nouvel Adam et la nouvelle Eve… Aucune parole… les mots sont inutiles car leur communion est totale… Que pourraient-ils avoir à se dire qui n’ait pas déjà été dit ? … et vécu pendant toutes ces années, depuis le jour où Jésus, le Verbe éternel, a pris chair dans le sein de Marie, la Vierge-Mère ?… Elle savait que son Jésus est l’homme des douleurs prophétisé par Jérémie, annoncé dans les psaumes…

Marie s’est donnée pour mission de servir le Seigneur… Elle l’a fait chaque jour de sa vie… Depuis toujours, elle savait que cette heure allait venir… Depuis toujours elle s’y est préparée autant qu’il est possible à une Mère de se préparer à faire le sacrifice de son enfant… Depuis toujours, elle a accepté de donner son Jésus à sa mission de Sauveur des hommes… Depuis toujours, elle s’est unie à son offrande de Lui-même et n’a formé qu’un seul cœur avec le sien…

Jésus ne dit rien car il ne veut pas davantage accabler sa Mère… Il souffre de la voir souffrir… Marie ne dit rien pour ne pas rajouter à la douleur de Jésus… Chacun prend sur lui pour épargner l’autre… Marie est là… Comme Jésus, elle est silencieuse… Sa présence silencieuse mais, o combien active, révèle tout ce qu’il y a lieu de savoir : « Tout ce que Jésus vous dira, faites-le » (Jean 2, 5) …

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire