8ème station : Jésus console les femmes de Jérusalem

Jésus sort de son silence… C’est la première fois depuis sa comparution devant Pilate… À ces femmes, qui s’apitoient sur son sort, il donne une leçon essentielle… Même réduit ce qu’il est devenu, condamné à mort, maltraité, outragé, Jésus n’est pas à plaindre car il a choisi de se livrer pour nous… Sous les dehors de l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe, il est le Dieu fort qui conquiert notre Salut, portant sur son épaule l’insigne de sa royauté… Même s’il est accablé de souffrances, il est le Fils bien-aimé de Dieu, qui accomplit tout ce qu’Il lui a commandé, qui se montre obéissant jusqu’à la mort… A cause son obéissance malgré la souffrance, à cause de son obéissance dans l’offrande de Lui-même, Dieu lui donne le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2, 9-10) …

Non, Jésus n’est pas à plaindre… Le plaindre, c’est le méconnaitre, Lui ainsi que celui qui l’a envoyé, c’est se tromper sur le but de sa venue en notre monde…  C’est nous qui sommes à plaindre et sommes d’ailleurs l’objet de toute sa pitié à cause de nos péchés dont nous ne nous repentons pas… à cause de nos refus de nous convertir…, de nous laisser sauver par lui… Oui, il est le bois vert et nous le bois sec (Luc 23, 31) … Lui, il a tout fait pour notre Salut… Il n’en a laissé qu’une toute petite part à chacun de nous… Ce sont ceux qui refusent d’assumer cette toute petite part, qui sont à prendre en pitié… Vraiment à plaindre… S’éloigner de Jésus, refuser de le suivre sur le chemin du Salut, c’est se séparer de celui qui est « le chemin, la vérité, la vie » (Jean 14, 6) … Oui, la vie ! … Se refuser à Jésus, la lumière du monde (Jean 8, 12), c’est se retirer dans les ténèbres… « celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12) … Pleurer ne sert à rien, si les larmes n’initient pas un véritable changement dans nos vies, un retour sur nous-mêmes…

Jésus, Sauveur, prends pitié de nous pauvres pécheurs…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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