L’Annonciation

 

Méditons

C’est la venue de « l’Homme des douleurs » annoncé par Isaïe (Isaïe 53, 3) qui sollicite la collaboration de Marie pour son œuvre de rédemption.

Marie se présente comme l’humble servante du Seigneur, prête à suivre le Sauveur en toutes ses voies, dans toutes ses souffrances…

L’Eglise nous demande de faire pénitence en ce temps de carême. Sommes-nous disposés, à l’exemple de Marie, à dire « oui » d’un cœur sincère, d’un cœur généreux, d’un cœur joyeux ?

Marie, notre Mère, notre sœur dans la foi, notre exemple, aidez-nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Ce rosaire médité a été enregistré. Vous pouvez le prier chaque jour avec les missionnaires de la miséricorde sur la chaine YouTube Le grain de Sénevé :

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og

 

Introduction aux mystères joyeux

Méditons

Les mystères joyeux du rosaire nous montrent comment trouver la joie dans le renoncement.

Nous contemplons Jésus, Dieu fait homme, s’abaisser jusqu’à venir en notre chair et travailler pour gagner son pain. Nous évoquons des épisodes de la vie de la sainte Famille où se mêlent douleur et joie, où la vraie joie, celle qui vient de Dieu et qui nait dans un cœur habité par Lui, jaillit de situations douloureuses.

Si nous voulons connaitre les vraies joies, celles qui perdurent, il nous faut nous tourner vers Jésus, qui est la seule espérance du monde.

Suivons l‘exemple de Marie. Voyons-la se donner à Dieu sans réserve aucune pour collaborer à son plan de salut pour l’humanité. Parce qu’elle est toute donnée à Dieu, elle connaitra des souffrances à nulles autres pareilles mais aussi des joies ineffables dans ce monde et la béatitude éternelle dans l’autre.

Que ce carême nous rapproche de Dieu par Marie et nous ouvre aux vraies joies pascales.

Marie, notre Mère, notre sœur dans la foi, notre exemple, aidez-nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Ce rosaire médité a été enregistré. Vous pouvez le prier chaque jour avec les missionnaires de la miséricorde sur la chaine YouTube Le grain de Sénevé :

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Introduction

Le retour du fils prodigue, Michel Martin Drolling

Méditons

Au tout début de 1858, le curé de Lourdes, l’abbé Peyramale, cherche un prédicateur pour le carême. Il se dit que ses paroissiens ont besoin d’être réveillés dans leur foi et qu’il serait bon de recourir à un confrère.

Il en sollicite plusieurs mais l’un après l’autre, ils déclinent. Dans son désarroi, il s’adresse à la Mère de Dieu. Elle exaucera sa prière au-delà de toute espérance et d’une manière aussi extraordinaire qu’inattendue : elle viendra en personne prêcher le carême.

La première apparition a lieu le 11 février, le jeudi avant le mercredi des cendres. Lors des premières rencontres, aucun dialogue, uniquement la prière du chapelet. Le carême est une période bénie à laquelle il convient de se préparer dans le silence et la prière, notamment du chapelet.

Marie ne commence à parler que le lendemain du mercredi des cendres. Au fur et à mesure de ses apparitions, elle délivre son message de conversion et de pénitence.

Agenouillons-nous aux côtés de Bernadette au milieu de la foule des pèlerins. Prenons notre chapelet. Acceptons l’invitation de Marie : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

Passons notre carême sous le regard de Marie. Prions avec elle. Confions-lui nos efforts. Elle nous mènera sûrement à Jésus, la source du salut.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô mon bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je Vous prie et conjure avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d’espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements, et une volonté très ferme de les corriger, pendant que je considère en moi-même, et que je contemple en esprit vos cinq Plaies avec une grande affection et une douleur bien grande, ayant devant les yeux ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os. » Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Ce rosaire médité a été enregistré. Vous pouvez le prier chaque jour avec les missionnaires de la miséricorde sur la chaine YouTube Le grain de Sénevé :

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MOIS DE SAINT JOSEPH 31ème jour

Allons donc à Joseph

Saint Joseph d’Espaly

Méditons

Jetez les yeux sur la multitude des saints qui composent la Cour céleste et voyez s’il y en a un seul qui soit plus puissant auprès de Dieu que le grand saint Joseph ! C’est lui seul qui a été choisi de Dieu pour être le chef de la Sainte Famille ; c’est lui que la grâce a uni insé­parablement au Fils unique de Dieu et à sa sainte Mère.

Saint Bernardin de Sienne écrit : « A n’en pas douter, non-seulement Jésus-Christ, dans le Ciel, ne refuse point à saint Joseph ces marques de familiarité et de respect qu’il lui donnait durant sa vie, comme un fils à son père mais il y met le comble par de nouveaux égards. » Il est certain que saint Joseph jouit d’un plus grand crédit auprès de Dieu que les anges et tous les autres bienheureux. Quel monarque, en effet, ne se montre pas plus sensible aux prières de son père qu’aux supplications de tous les serviteurs qui composent sa cour et son royaume ?

« Nous devons être bien persuadés, dit saint Alphonse de Liguori, que Dieu, en considération des mérites de saint Joseph, ne lui refusera jamais une grâce qu’il lui demandera en faveur de ceux qui l’honorent. » Si, selon les paroles de Jésus-Christ Lui-même, tout est possible à celui qui a de la foi seulement comme un grain de sénevé, ne devons-nous pas croire, sans craindre de nous tromper, que saint Jo­seph est tout-puissant dans le Ciel, lui qui a eu plus de foi qu’Abraham et les Apôtres, plus de charité que les Séraphins et les Chérubins ?

« Quelques saints, dit saint Thomas d’Aquin, ont reçu de Dieu le pouvoir de nous assister dans les besoins particuliers, mais le crédit de saint Joseph n’est point limité, il s’étend à toutes nos nécessités, et tous ceux qui l’invoquent avec confiance sont assurés d’être promptement exaucés. Les autres saints jouissent, il est vrai, d’un grand crédit dans le Ciel ; mais ils intercèdent en serviteurs et ne commandent pas en maitres. » Joseph obtient tout ce qu’il demande à Jésus et, comme dit Gerson, « il ordonne plutôt qu’il ne demande. » « Jésus, dit saint Bernardin de Sienne, veut continuer dans le Ciel à donner à saint Joseph des preuves de son respect filial en obéissant à tous ses désirs. »

« Oh ! Combien nous serons heureux, dit saint François de Sales, si nous pouvons mé­riter d’avoir part en ses saintes intercessions car rien ne lui sera refusé, ni de Notre Dame ni de son Fils. Il nous obtiendra, si nous avons confiance en lui, un saint accroissement en toutes sortes de vertus, mais spécialement en celles qu’il avait au plus haut degré que toutes les autres, qui sont la très sainte pureté de corps et d’esprit, la très aimable vertu d’humi­lité, la constance, la vaillance et la persévérance, vertus qui nous rendront victorieux en cette vie de nos ennemis et qui nous feront la grâce d’aller jouir, en la vie éternelle, des récom­penses qui sont préparées à ceux qui imiteront l’exemple que saint Joseph leur a donné. »

Dieu reprend à son compte pour chacun de nous les paroles que pha­raon adressa au peuple au temps de la grande famine en Egypte : « Allez à Joseph » (Gen 41, 55). Aussi recommandons-nous chaque jour à saint Joseph qui, après la très-sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, est de tous les saints le plus puissant auprès de Dieu. Amen ! Alléluia !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 30ème jour

Notre ami

Méditons

L’amour est l’âme des bonnes œuvres et les bonnes œuvres faites sans amour sont comme un corps sans âme. En effet, celui qui fait de bonnes œuvres se contente de donner une partie de ses biens ; mais celui qui aime, et pour cette raison fait de bonnes œuvres, donne son cœur et par conséquent toute sa personne.

« L’amour de Dieu et du prochain sont, dit saint Grégoire, deux anneaux qui composent la même chaîne, deux fleuves qui sortent de la même source. » « Ce ne sont pas deux vertus, mais deux branches d’une même racine, deux actes d’une seule habitude de vertu, qui est la cha­rité » dit saint Thomas. Il est indubitable que l’amour de saint Joseph pour Dieu, lorsqu’il était encore sur la terre, l’em­portait incomparablement sur l’amour des au­tres hommes. Comment, après cela, pourrons-nous nous faire une juste idée de son amour maintenant qu’il voit Dieu face à face et qu’il le connaît. C’est à cet amour dont Joseph brûle pour Dieu, qu’il faut mesurer celui qu’il éprouve pour nous ; et il est facile de com­prendre que l’un et l’autre sont au-dessus de toute pensée humaine.

A cette raison fondamentale, il faut en ajouter plusieurs autres. Joseph est notre père puisque nous sommes les enfants de Marie, les frères et les cohéritiers de Jésus-Christ son fils. Jésus en se faisant son fils, lui a mis dans le cœur un amour plus tendre que celui du meilleur des pères. Et cela, pas seule­ment pour en être aimé de lui comme un fils, mais aussi pour que ce même amour se répande sur tous les hommes devenus aussi ses enfants. Dieu qui a voulu que Joseph serve de père à son Fils unique, voulut aussi, dit la vénérable mère Saint-Joseph, première carmélite en France, qu’il tienne également lieu de père aux frères adoptifs, aux membres mys­tiques de Jésus. C’est ainsi qu’il lui a communiqué une grâce toute spéciale d’amour, de tendresse et de sollicitude pour nous, qui le porte à nous faire autant de bien que le meilleur des pères puisse désirer en faire.

Saint Joseph aimait Marie que Dieu lui avait confiée, comme ce qu’il avait de plus cher après Jésus-Christ. Et nous, nous sommes les enfants de Marie ; pour Joseph, il ne peut y avoir de motif plus impérieux de nous secourir dans tous nos besoins.

Saint Joseph a pénétré bien avant dans le Cœur brulant d’amour de Jésus ; il avait compris quels trésors de grâces y étaient ren­fermés. Et plus il pénétrait dans ce sanctuaire, plus ses sentiments d’amour et de confiance augmentaient. Il voyait tout ce que la charité de Jésus avait fait, tout ce qu’elle préparait encore pour le salut des hommes, et son âme était comme inon­dée des plus douces consolations. Comment Joseph, qui aime Jésus bien au-delà de sa propre vie, pourrait-il ne pas nous aider, nous, à faire notre salut alors que Jésus a livré la sienne pour nous ?

Joseph est notre frère et partage notre nature : il a souffert et pleuré comme nous, il a connu toutes nos épreuves. C’est encore un motif de plus pour qu’il nous aime et qu’il compatisse à toutes nos peines.

Sainte Thérèse affirme que jamais personne de si pauvre et de si délaissé n’a fait monter vers lui sa misérable prière sans avoir été exaucé.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 29ème jour

Notre modèle dans la Communion eucharistique

Méditons

Saint Joseph est, après Marie, le plus à même de nous enseigner à bien communier.

L’Evangile nous fait connaître les saints désirs de Siméon qui avait reçu de Dieu la consolation de ne pas mourir avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Dès qu’il a pu tenir Jésus dans ses bras, il s’est écrié : « Maintenant, Seigneur, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2, 29). Il en va de même pour la prophétesse Anne qui « ne quittait pas le Temple servant Dieu nuit et jour dans le jeune et la prière » (Luc 2, 36). Or, si Dieu excitait de tels désirs dans le cœur d’un homme destiné simplement à le recevoir dans ses bras et dans l’âme d’une femme qu’il avait choisie pour annoncer au peuple la naissance du Messie, que pourra-t-on dire de ceux de Joseph destiné à être le père, le nour­ricier, le gardien de Jésus ?

Joseph est encore notre modèle dans le désir qu’il a de servir Jésus comme son fils et comme son Dieu. Comme son fils, il sait lui donner tous les soins et lui rendre tous les devoirs du meilleur des pères, comme Dieu, il désire l’adorer comme le plus petit et le plus inutile de ses serviteurs. Comme son fils et comme son Dieu, il désire lui consacrer toute sa vie sans aucune réserve.

« C’est Joseph, dit saint Bernard, qui reçut du Ciel le Pain de vie, et la mission de le conserver soigneusement pour le bien des mortels. » « C’est lui, dit Isolanus, qui nourrit l’hostie véritable laquelle devait premièrement être immolée sur le Calvaire pour la rédemption du monde, et puis être offerte sur nos autels pour la consolation des fidèles ; c’est de la chair et du sang de son épouse que furent formés la chair et le sang du Sauveur qui nous y ser­vent de viande et de breuvage ; c’est lui qui contribua à la nourriture et à l’augmentation du précieux Corps et du Sang de Jésus que nous y recevons ; c’est à lui, en tant qu’économe de la sainte Eglise, qu’il appartient de distribuer le froment des âmes justes, et le vin qui fait germer les vierges. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 28ème jour

Modèle des religieux

Méditons

Même si l’Evangile ne dit que peu de choses au sujet de saint Joseph, il n’est pas difficile de déduire du silence qui l’enveloppe, qu’il a exercé au plus haut degré les vertus fondamentales sur lesquelles repose la vie religieuse : la chasteté, la pauvreté et l’obéissance. En cela, saint Joseph est le parfait modèle de tous les religieux. Sa maison a été le plus saint monastère qui fut jamais, lui-même ayant été comme un supérieur des vierges dont sa famille était toute composée, ayant vécu dans la pratique de la chasteté, de la pauvreté, de l’obéissance la plus exacte et dans une retraite, une prière et un silence continuels.

Si, pour les anges, la chasteté n’est qu’une pro­priété de leur nature, en Joseph elle est le fruit de la grâce. Si elle est sans mérite pour les anges, elle est volon­taire, sans exemple en l’époux de Marie. Si les anges la conservent sans aucun mérite de leur part, Joseph la fait triompher dans une chair fragile et sujette à la corruption. Si elle ne possède que l’esprit des anges, elle est la belle et blanche vertu de l’âme et du corps très pur de Joseph. Saint Augustin écrit que l’âme de Marie fut la plus pure de toutes, parce que la plus unie à Jésus qui efface les péchés du monde. Après Marie, aucun saint n’a eu des rapports plus intimes avec Jésus, que Joseph. Quelle pureté n’a-t-il pas pu acquérir dans la compagnie du Saint des saints et de la Reine des vierges !

Saint Joseph aima et pratiqua la pauvreté évangélique qui devait servir de modèle aux religieux. Il fut pauvre d’esprit et de cœur. Il a souffert les incommodités de sa pauvreté sans se plaindre. Réduit à gagner sa vie et celle de sa famille, il s’estimait trop heureux de partager avec Marie la pauvreté de Jésus qui, possédant toutes les richesses, s’est fait pauvre pour l’amour de nous. A à son exemple, il vou­lut vivre et mourir pauvre. Descendre du roi David et accepter sans murmure une pauvreté extrême, se contenter de gagner sa vie à la sueur de son front, vivre en simple artisan, c’est là ce qu’on peut appeler un prodige d’humilité.

L’obéissance de saint Joseph n’est pas moins digne de notre admiration. Toute la sainteté de ce fidèle serviteur de Dieu est fondée sur son obéissance et sa vie n’a été, pour ainsi dire, qu’une pratique continuelle de cette vertu. Il obéit sans murmure au décret de César Auguste qui l’oblige à se rendre à Bethléem. Il accompagne Marie au Temple, pour le rite de la purification et pour consacrer son Fils au Sei­gneur. Après son retour de Jérusalem, il demeure paisiblement à Nazareth avec Marie. Un Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit de sauver par une fuite précipitée la vie de Jésus. Et encore, il obéit à l’instant sans murmure et sans délais.

Ainsi Joseph est, après Marie, le plus admi­rable modèle que puissent se proposer d’imiter les personnes consacrées à Dieu. Même si parfois admirables, aucun fondateur d’ordre n’a laissé en ce qui tient aux vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance un aussi lumineux exemple que saint Joseph.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 27ème jour

Modèle des âmes intérieures

Méditons

La vie de saint Jo­seph a été tout intérieure, ce dont témoigne son silence absolu et Dieu semble avoir confié à ses soins toutes les âmes recueillies, en récompense de la vie cachée et tout inté­rieure qu’il a menée dans la maison de Nazareth.

Il eut au plus haut degré le don de contempla­tion, dit saint Bernardin de Sienne et sainte Thérèse d’Avila, cette âme formée par saint Jo­seph à la vie intérieure, nous dit que « l’huma­nité de Jésus-Christ est la porte qui nous in­troduit dans le sanctuaire de la divinité. » S’il en est ainsi, qui pénétra jamais plus avant que Jo­seph dans cet océan de lumière et d’amour, lui qui n’a cessé d’admirer, de contempler et d’aimer le Verbe incarné, qui l’a vu de ses yeux, touché de ses mains, nourri du fruit de son labeur !

Saint Joseph fut élevé au plus haut degré de foi, puisqu’il eut une connaissance presque expérimentale des plus profonds secrets de Dieu, conversant familièrement avec Jésus et Marie. Tout ce qu’il voyait, entendait, vivait contribuait à le garder absorbé en continuelle contemplation de telle sorte qu’il n’avait d’appli­cation aux choses extérieures qu’autant qu’il en fallait pour vaquer aux soins de sa famille.

Ses lumières et ses connaissances allaient tou­jours croissant, à la vue des merveilles dont il était témoin. Tout ce qu’il voyait, tout ce qu’il entendait élevait sa foi, et nourrissait sa piété. Il pénétrait dans l’intérieur de sa très sainte épouse et dans celui de son divin Enfant. Il avait entre ses mains le plus précieux trésor que le Ciel puisse confier à un homme.

Toutes les grâces dont Dieu a comblé Joseph, au lieu de l’enorgueillir, n’ont servi qu’à le rendre plus humble. En effet, découvrant parfaitement les grâces dont Dieu l’avait comblé, il prenait à son compte les mots de son épouse : « Le Tout-Puissant a fait pour moi des merveilles ; saint est son nom » (Luc 1, 49). Saint Bernard écrit : « Être humble sans mérite, c’est une nécessité ; être humble avec quelque mérite, c’est une vertu. Mais être humble avec les préroga­tives et la gloire de saint Joseph, c’est un pro­dige qui l’élève au-dessus de sa propre élévation. » De même que l’humilité de Marie l’a élevée à la dignité de Mère de Dieu, on peut dire aussi, avec saint Bernard, que cette même vertu a élevé Joseph à la dignité d’Epoux de Marie. Il convenait en effet d’unir la plus humble des femmes avec le plus humble de tous les hommes.

S’il ne nous sera pas donné d’égaler la parfaite sainteté de Joseph, il nous revient néanmoins de l’imiter, autant que notre faiblesse nous en rend ca­pables, dans toutes ses dispositions envers Jésus et Marie, dans son esprit de foi et d’oraison.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 26ème jour

Refuge des pécheurs

Méditons

Parmi les innombrables moyens de salut que la miséricorde divine met à notre dispo­sition, il y a la dévotion aux saints. Dieu a voulu qu’ils intercèdent pour nous et nous obtiennent, par leurs mérites et leurs prières, les grâces que nous ne méritons pas par nous-mêmes. Ce n’est pas que les mérites de Jésus-Christ ne suffisent pas à nous obtenir tout ce dont nous avons besoin que nous devons recourir aux saints mais parce que Dieu veut ho­norer par ce moyen ses plus fidèles serviteurs et leur donner de coopérer à notre salut. Ainsi en est-il de Joseph, qui, après Marie, jouit du plus haut crédit qui soit auprès de Dieu.

L’ancien Joseph fut établi par Pharaon le protecteur de tous les sujets de son royaume. Aussi ne voulait-il recevoir de leur part aucune requête et les renvoyait toujours à son vice-roi : « Allez à Joseph et faites tout ce qu’il vous dira » (Genèse 41, 55). Le Seigneur, en choisissant saint Joseph pour être le chef et le gardien de la Sainte Famille, l’a donné par là-même pour protecteur à tous les hommes. Et, c’est surtout à l’égard des pauvres pé­cheurs que saint Joseph montre toute la tendresse de son cœur. L’ancien patriarche Joseph reçut avec bonté ses frères qui avaient voulu le faire mourir et poussa la charité jusqu’à les embrasser et même les excuser en leur di­sant : « Ne vous affligez pas de m’avoir vendu, ce n’a pas été tant par votre malice que par un secret conseil de Dieu qui voulait vous préparer ici un libérateur et un père ; ne craignez rien, Joseph vous aime toujours » (Genèse 45).  Avec combien plus de miséricorde encore saint Joseph accueille les pauvres pécheurs et leur fait sentir qu’il n’est, pour ainsi dire, élevé à un si haut degré de gloire que pour les aider. L’amour que saint Joseph a pour nous est un amour compatissant qui le rend sensible à nos misères et, comme le péché est le plus grand de tous les maux, il a plus de tendresse et de compassion pour les pécheurs. La conformité de son cœur avec celui de son Fils ne peut que lui inspirer cette affection compatissante.

Parmi les titres de gloire sous lesquels l’Eglise l’invoque, il y a celui de « terreur des démons. » Il a mé­rité ce titre, lorsque, pour soustraire Jésus à la fureur d’Hérode, il l’a emmené en Egypte. Hérode était la figure du dragon infernal, persécuteur de Jésus et de toutes les âmes qu’il a rachetées ; en sauvant Jésus, Joseph a vaincu le dé­mon. Voilà pourquoi l’esprit du mal ne s’ap­proche qu’avec crainte d’un chrétien sous la protection de saint Joseph. « Au dernier jour, dit Marie à sainte Brigitte, lorsque tous les hommes seront jugés, les mal­heureux damnés regretteront amèrement de n’avoir pas connu, à cause de leurs péchés, com­bien la protection de saint Joseph était puis­sante et efficace pour les aider à faire leur salut et à rentrer en grâce avec Dieu. Le monde a beaucoup ignoré combien sont admirables les prérogatives dont le Seigneur a favorisé mon saint époux et combien son intercession est puissante auprès de mon divin Fils et de moi. Je vous assure que saint Joseph est un des plus grands favoris de Dieu et des plus capables d’arrêter sa justice contre les pé­cheurs. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

MOIS DE SAINT JOSEPH 25ème jour

Protecteur de l’Eglise

Méditons

Léon XIII (1810-1903) écrit que « la divine maison que Joseph gouvernait avec l’autorité du père, contenait les prémices de l’Eglise naissante » (Quamquam pluries).

L’humble maison de Joseph, le charpentier de Nazareth, a été le berceau de l’Eglise et la Sainte Famille son embryon : Jésus représentait les fidèles qui, comme chré­tiens, sont ses membres et enfants de Dieu par sa grâce, Marie figurait l’Eglise qui enfante et porte ses enfants dans son sein, Joseph était l’image des pasteurs qui guident l’Eglise et nour­rissent les enfants de Dieu des sacrements et de la Pa­role de Dieu. La mission de Joseph auprès de la Sainte Famille de Nazareth, dont il était le chef et le gardien, est terminée. Cependant, son zèle, sa sollicitude, sa charité sont toujours appliqués aux besoins de l’Eglise militante pour laquelle il faut le prier afin qu’elle croisse en sagesse, en grâce et qu’elle évite les pièges de ses ennemis.

Pharaon, pour témoigner sa reconnaissance à l’ancien Joseph, ne s’est pas contenté de le placer au-dessus de tous les seigneurs de sa cour, il lui a conféré l’autorité suprême dans tout son royaume. L’Eglise n’a pas témoigné moins de confiance au Père adoptif du Sauveur. Dans son exhortation apostolique « Redemptoris custos » saint Jean Paul II écrit : « Je souhaite vivement que la présente évocation de la figure de Joseph renouvelle en nous aussi les accents de la prière que mon prédécesseur, il y a un siècle, le pape Léon XIII, recommanda d’élever vers lui. II est certain en effet, que cette prière et la figure même de Joseph ont acquis un renouveau d’actualité pour l’Eglise de notre temps, en rapport avec le nouveau millénaire chrétien. »

Saint Jean-Paul II a proclamé saint Joseph le patron du IIIème millénaire et de la nouvelle évangélisation.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O bienheureux Joseph, vous que Dieu a choisi pour porter le nom et la charge d’un père à l’égard de Jésus, vous qu’il a donné comme époux très pur à Marie toujours vierge et comme chef à la Sainte-Famille sur terre, vous que le vicaire du Christ a choisi comme patron et avocat de l’Eglise universelle fondée par Jésus-Christ Lui-même, c’est avec la plus grande confiance possible que j’implore votre secours très puissant pour cette même Eglise qui lutte sur terre.

Protégez, je vous en supplie, d’une sollicitude particulière et de cet amour vraiment paternel dont vous brûlez notre pape François, tous les évêques et prêtres unis au Saint-Siège de Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui peinent pour sauver les âmes au milieu des angoisses et adversités de cette vie. Soyez le refuge et le secours de tous les chrétiens persécutés pour leur foi en Jésus-Christ.

Acceptez et agréez aussi, très saint Joseph, la donation de moi-même que je vous fais pleinement. Je me voue entièrement à vous pour que vous soyez toujours pour moi un père, un protecteur et un guide sur le chemin du salut.

Obtenez-moi une grande pureté de cœur, un amour ardent de la vie intérieure. Faites que je suive aussi moi-même vos traces et que je dirige toutes mes actions à la plus grande gloire de Dieu en les unissant aux affections du divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

Priez enfin pour moi afin que je puisse participer à la paix et à la joie dont vous avez joui vous-même autrefois en mourant si saintement. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.