Les joies de Marie au paradis – Elle obtient des grâces de choix pour ses serviteurs

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Méditons

Dans son Traité de la vraie dévotion, saint Louis-Marie Grignon de Montfort écrit : « Je ne crois pas qu’une personne puisse acquérir une union intime avec Notre-Seigneur et une parfaite fidélité au Saint-Esprit, sans une très grande union avec la Très Sainte Vierge et une grande dépendance de son secours… Elle était pleine de grâce quand elle fut saluée par l’archange Gabriel, et elle fut surabondamment remplie de grâce par le Saint-Esprit quand il la couvrit de son ombre ineffable ; et elle a [tellement] augmenté de jour en jour et de moment en moment cette plénitude double, qu’elle est arrivée à un point de grâce immense et inconcevable ; en sorte que le Très-Haut l’a faite l’unique trésorière de ses trésors, et l’unique dispensatrice de ses grâces, pour anoblir, élever et enrichir qui elle veut, pour faire entrer qui elle veut dans la voie étroite du ciel… Jésus est partout et toujours le fruit et le Fils de Marie ; et Marie est partout l’arbre véritable qui porte le fruit de vie et la vraie mère qui le produit. »

En effet, lorsqu‘on feuillette le catalogue des saints de l’Eglise catholique, on se rend très vite compte que tous cultivaient une intense piété mariale et que, s’ils brillent si haut dans le ciel de la rédemption, c’est parce qu’ils se sont tous donnés à Dieu par Marie, celle qui, la première, s’est donnée sans retour et sans réserve par son « oui » à l’Annonciation.

Tous ont imité l’exemple de Jésus-Christ qui s’est donné au Père par les mains immaculées de Marie le jour de la présentation au temple de Jérusalem. Comme Jésus, ils se sont livrés à Marie, pour être présentés au Seigneur en « offrande d’agréable odeur. » Présentée par Marie, la Vierge des vierges, et en Jésus, l’Agneau sans tache, chaque offrande, si humble soit-elle, prend aux yeux de Dieu une valeur inouïe.

Marie était probablement là quand Jésus a dit à ses disciples « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5, 48). Cette demande, comme toutes les autres, avant de la recommander aux autres, Marie l’a suivie elle-même, jusqu’à en devenir un exemple pour tous. Après Jésus, personne ne connait mieux les voies de la sainteté que Marie et personne ne souhaite davantage présenter à la Trinité divine des âmes en lesquelles l’amour de Dieu ne fait pas que couver comme des braises mais en lesquelles il brule comme un grand feu.

Parce que Marie a toujours tout donné à Dieu sans réserve aucune, Dieu lui accorde tout ce dont elle le prie. Et sa toute-puissance d’intercession auprès de Dieu, Père, Fils et Esprit-Saint, elle l’emploie à faire avancer en sainteté toutes les âmes qui se confient à elles afin qu’à leur tour et à l’exemple de Jésus, chacune contribue jusqu’au bout des talents reçus, à la gloire de Dieu et au salut des âmes. Et elle n’a de désir plus ardent, de joie plus intense que de puiser dans le Cœur de Jésus les grâces les plus insignes qui permettront aux âmes qu’elle chérit, d’œuvrer, avec un zèle sans cesse renouvelé et toujours croissant, au salut des âmes et, ce faisant, pour la plus grande gloire de Dieu.

Parce que toute puissante, parce que toute aimante, Marie comble des plus beaux dons ceux qui s’en remettent à elle et lui font confiance. Et c’est pour elle une joie sans fin que de contempler ceux qu’elle aime se consacrer au service de Dieu et lui rendre toute la gloire qu’elle-même brule de lui rendre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Dieu lui accorde tout ce dont elle le prie

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Marie, Mère de la miséricorde, Lippo Memmi

Méditons

Aux noces de Cana, Marie s’adresse à Jésus pour sauver une situation inextricable. En effet, il n’y a plus de vin et ce manque risque de mettre fin aux réjouissances. Forte de toute sa foi et de toute sa confiance, Marie s’avance vers Jésus pour lui demander d’intervenir. Même si Jésus rappelle à Marie, que « son heure n’est pas encore venue », il accomplit son premier miracle pour lui être agréable,  nous renseignant ainsi sur la puissance de sa prière et, plus encore, de celle de toute l’Eglise, son épouse : tout ce dont elle le prie, lui est accordé.

Si Marie a sur le cœur de Dieu une telle puissance, ce n’est pas avant tout parce qu’elle est sa Mère mais parce qu’elle lui est toute donnée. En effet, jamais elle ne lui a refusé quoi que ce soit : elle lui a consacré sa vie, sa virginité, tout son être, toute son âme. Parce que Marie s’est donnée sans réserve à Dieu, il se donne à elle tout entier en retour et l’exauce en tout point et sans retard.

Toute la puissance d’amour, que Marie exerce sur le Cœur de Jésus, elle ne l’emploie pas à son profit mais pour la plus grande gloire de Dieu et notre salut. Et si Dieu l’exauce quoi qu’il advienne, c’est parce qu’elle met toute sa puissance à nous mettre dans les dispositions de cœur, qui permettent l’action de Jésus, le seul et unique sauveur des hommes. Marie, la première et la pleinement sauvée, veille, avec toute la puissance que Dieu lui accorde, à ce que le salut nous atteigne, nous transforme et nous rende dignes du Ciel que Jésus nous a promis.

Marie qui, après Dieu, nous aime plus que tout, jouit auprès de lui d’un tel crédit, qu’elle parvient, à la manière d’Abraham qui marchande le sauvetage de Sodome et Gomorrhe, à repousser encore les limites de sa miséricorde pourtant infinies. C’est dans ce sens qu’elle dit à sainte Catherine Labouré : « j’ai tant d’indulgence pour vous que je crois que si Dieu faisait éclater le monde, je lui en ramènerais les morceaux » ou à La Salette «  pour que Dieu ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse… Vous aurez beau faire, jamais vous ne pourrez me récompenser de toute la peine que je prends pour vous autres et vous n’en faites pas cas. »

Plus encore au ciel, que sur la terre, Marie est notre avocate après de Dieu qui, comme à Cana, lui accorde tout ce dont elle le prie, pour sa gloire, pour notre salut, pour sa plus grande joie et la nôtre.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Sa gloire illumine tout le ciel

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Marie, la femme revêtue du soleil et saint Michel qui combat le dragon

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Lorsque saint Jean décrit la femme de l’Apocalypse, il précise qu’elle se tient sur la lune et qu’elle est enveloppée du soleil. Cette femme, c’est Marie parce qu’elle est celle qui a donné naissance au « berger des nations », et c’est l’Eglise qui enfante chacun de ses enfants dans la douleur, que l’adversaire veut dévorer dès la naissance. En effet, Marie est la mère et l’image de l’Eglise, qui met toute sa puissance au service de notre salut.

La lumière dont la femme de l’Apocalypse est enveloppée, c’est la gloire dont Dieu l’a revêtue pour avoir soutenu le combat contre les puissances des ténèbres dont elle s’est rendue victorieuse. En effet, Marie est née toute pure sans mérite de sa part mais elle l’est restée en soutenant le combat contre la bête immonde qui sape l’œuvre que Dieu accomplit en chacun de nous. Aucune de ses pompes, de ses séductions, n’a eu prise sur Marie qui s’est toujours blottie contre Dieu, assurée de son assistance et de sa proximité : « Sois sans crainte Marie… le Seigneur est avec toi… à Dieu rien n’est impossible » (Luc 1).

Parce que toute pure dès le premier instant de sa vie, parce que choisie entre toutes pour être Mère de Dieu et surtout parce qu’elle s’est montrée digne des dons reçus en les conservant et, même, en les faisant fructifier, Dieu a revêtu Marie d’une gloire à la hauteur de ses mérites exceptionnels, d’une gloire telle, qu’elle surpasse, et de loin, celle de tous les élus jusqu’à en illuminer tout le paradis. Tant et si bien qu’on peut dire que s’il était possible de faire la somme de la béatitude de tous les élus, elle ne serait qu’une flamme de bougie allumée à côté du soleil dont Marie est enveloppée.

Dans son Magnificat, Marie prophétise déjà toute la gloire dont elle est aujourd’hui revêtue : « désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Luc 1). En employant ces mots, Marie parle de la distinction que Dieu lui fait sans mérite particulier de sa part et de toute l’ampleur de sa miséricorde qu’il révèle en se penchant sur une créature aussi insignifiante, qui ne se sent pas même digne de lui tenir de servante. Mais comme pour toute prophétie, les mots ont une portée bien plus large que ce qu’envisage son auteur et sa réalisation dépasse ce que l’esprit humain peut imaginer. En effet, parce que la manière dont Dieu récompense ses aimés au paradis dépasse l’entendement humain, personne, y compris Marie, ne pouvait soupçonner toute l’étendue de sa gloire présente et à quel point toutes les générations la diront bienheureuse.

Au Ciel, sur la terre et dans les enfers, tout être proclame que Marie est la femme qui a accompli la promesse de Dieu d’écraser la tête de l’antique serpent en donnant naissance au berger des nations, à l’agneau sans tache qui nous a procuré le salut. Et, pour cela, comme elle l’assure elle-même à saint Augustin de Canterbury (VIIème siècle), sa gloire illumine tout le ciel pour sa plus grande joie et celle de tous les élus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Mère de Dieu

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Vierge à l’enfant avec saint Laurent et saint Julien, Gentile da fabriano

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Marie est la Mère de Dieu parce que c’est dans son sein virginal que Jésus, le Fils de Dieu, le Verbe éternel, la seconde personne de la Trinité, s’est fait chair.

Gerson écrit : « C’est le jour de l’Annonciation que le rédempteur du monde, vrai Dieu et vrai homme, a été conçu dans le sein de Marie ; c’est en ce jour que Marie reçoit le plus beau et le plus glorieux de tous les noms, celui de Mère de Dieu. »

Si le mystère de la maternité divine de Marie doit rester caché jusqu’après la Pentecôte, il plait néanmoins au Ciel de le révéler à Elisabeth, la cousine de Marie, la mère de saint Jean-Baptiste. En effet, éclairée des lumières de l’Esprit-Saint, Elisabeth s’é­crie avec admiration et reconnaissance lors de la Visitation : « D’où me vient ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Luc 1, 43)

En Marie, Dieu et l’humanité se rencontrent. Parce qu’il y a eu Marie, Dieu a pu venir à nous ; parce qu’il y a Marie, nous pouvons aller à Dieu. Et, nous dit saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son Traité de la vraie dévotion, « comme Dieu est venu à nous par Marie, il veut que nous venions à lui par elle. » Marie est la voie, qui nous mène à lui et, si nous l’invoquons sous le titre de Mère de Dieu, c’est parce qu’en elle, Il nous est rendu proche, voire accessible puisqu’Il s’est fait homme pour notre salut. En invoquant Marie comme Mère de Dieu, nous proclamons, que nous croyons en un Dieu d’amour, qui s’est abaissé jusqu’à devenir petit enfant et qui est capable de compassion pour toutes nos misères humaines. En invoquant Marie comme Mère de Dieu, nous affirmons qu’entre elle et Dieu, il y a une telle intimité que, portées par elle, nos prières ne peuvent pas ne pas être entendues.

Au Ciel, tous les bienheureux se savent redevables de leur bonheur à Dieu, qui s’est abaissé jusqu’à se faire l’un de nous en Marie. En effet, l’infiniment grand a condescendu à se faire infiniment petit pour nous rejoindre dans notre misère et, de là, nous élever jusqu’à la dignité d’enfants de Dieu. Pourrons-nous jamais estimer à sa juste valeur ce que représente l’abaissement abyssal que Dieu prend sur lui dans son amour pour nous ?… La seconde personne à qui les élus doivent leur bonheur, c’est Marie, qui a accueilli en son sein le Verbe éternel. En devenant sa Mère, elle devient, après Dieu, la cause du salut de tous les élus, ce dont ils la bénissent pour toute l’éternité.

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1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Vierge au-dessus de toutes les vierges

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La Vierge entre les vierges, Gérard David

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Ce n’est qu’au Ciel, que nous saisirons la perfection et la fécondité de la virginité de corps, d’âme et d’esprit de Marie. Dieu lui a inspiré le désir de demeurer vierge et Il est seul à pouvoir nous dire jusqu’à quel point, elle a répondu à sa sollicitation. Si, au cours de vingt siècles de christianisme, le jardin de l’Eglise a vu éclore et s’épanouir de magnifiques fleurs de pureté, ce n’est que dans le Cœur Immaculé de Marie que la virginité s’est épanouie jusqu’à l’apothéose.

Si nous pouvions pénétrer le Cœur Immaculé de Marie, le Cœur de la Vierge des vierges, nous serions émerveillés d’y trouver une virginité plus que simplement ex­traordinaire ou même héroïque (comme elle s’exhale d’un grand nombre de saints et de saintes). Nous serions enivrés du parfum de la virginité la plus angélique qui soit. Nous verrions dans le Cœur très pur de Marie, la seule virginité digne de Jésus, le Roi des vierges, la seule virginité qui convienne à la Mère du Roi des vierges.

Avec quelle at­tention scrupuleuse, Marie a-t-elle conservé sa virginité. Ses regards étaient modestes, son comportement sans ostentation et rien, si ce n’est la vertu, ne la distinguait des femmes de son entourage. Saint Ambroise dit à ce propos que « son extérieur était si bien réglé que le maintien de son corps était la peinture de son âme. » Plus attentive à conserver et à faire fructifier les talents reçus qu’à se laisser griser par ses privilèges uniques dans l’histoire, Marie évite tout ce qu’elle sait être dangereux. S’il en était autrement, Marie n’aurait pas ressenti de trouble lorsque l’Ange, probablement sous forme humaine, s’est présenté devant elle. 

Pour accompagner le vœu de virginité de Marie et pour seconder les soins qu’elle met à en maintenir, voire à en augmenter la flamme, Dieu a fait en sorte qu’elle ne soit entourée que de personnes vierges. En effet, la Tradition nous livre que Marie a passé les premières années de sa vie parmi les vierges du Temple de Jérusalem (le 21 novembre, l’Eglise commémore l’entrée de Marie au Temple de Jérusalem). Lorsque Dieu décide de la marier, Il lui choisit Joseph, un époux qui, renonçant à ses droits conjugaux, s’associe à son vœu de virginité. Si l’Esprit-saint couvre Marie de son ombre, c’est pour concevoir Jésus, qui ne sera pas seulement vierge, mais sera le Roi des vierges. Si, en mourant, Jésus confie sa Mère à quelqu’un, ce ne sera à personne d’autre qu’à saint Jean, le disciple vierge, celui qu’on désignait comme le pur.

Parce qu’elle a fait fructifier jusqu’à l’apothéose le don reçu, Marie, la Vierge des vierges, illumine toute la création par son incomparable pureté. Du plus haut du firmament, son lumineux exemple entrainera jusqu’à la fin des temps, de nombreuses âmes à choisir la virginité consacrée pour la plus grande joie de Dieu et la sienne. 

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Sa pureté surpasse celle des anges

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Marie, reine des anges, Cimabue,

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A l’Annonciation, l’archange Gabriel agit comme un ambassadeur qui, au nom de son maître, vient demander sa promise en mariage. Exprimé ainsi, tout semble plutôt ordinaire, sauf que le maître, c’est le Créateur de toute chose, la promise, c’est Marie, un être créé.

De la salutation, hors du commun, de Gabriel, nous pouvons déduire l’importance, et de Marie aux yeux de Dieu, et de la proposition qu’il est chargé de lui faire. « Réjouis-toi comblée de grâce, le Seigneur est avec toi… tu as trouvé grâce devant Dieu… voici que tu vas concevoir et enfanté un fils… il sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1). De quel autre être créé a-t-il  jamais été dit : « tu as trouvé grâce devant Dieu » ? Un être créé est-il donc capable de trouver grâce devant celui qui l’a créé ? Il n’en est qu’une dont nous savons qu’elle y parvint et c’est Marie, l’humble Vierge de Nazareth.

En prononçant ces mots, si pleins de respect, l’archange Gabriel, l’un des sept esprits, qui se tiennent devant le trône de Dieu, donc l’un des plus hauts personnages du Ciel, nous laisse entrevoir l’éminente sainteté de Marie, toute la déférence dont elle est digne, qu’elle ne revendique pas mais qu’il lui manifeste au nom de Dieu et de tout ce qui lui est soumis.

Parce qu’elle fait partie de notre humanité, un être de chair et de sang, un vase d’argile, Marie est, par nature, bien inférieure aux anges qui, eux, sont de purs esprits. Pourtant l’archange Gabriel la salue comme une haute personnalité, digne de tous les égards car choisie par Dieu. Et, si Dieu distingue Marie, cela suffit aux anges, parfaitement dociles au vouloir divin, pour la servir. En Gabriel, un archange, ce sont toutes les milices célestes qui s’inclinent devant Marie et la reçoivent, par avance, comme leur souveraine, comme celle qui doit un jour régner sur eux.

Les anges sont de purs esprits, qui ne portent en eux aucune souillure de péché. Leur toute-pureté est un don de Dieu, qui les a créés ainsi pour sa plus grande gloire. Parce qu’ils voient Dieu face à face, ils ne peuvent rien mériter et envient les hommes qui, eux, en ont la possibilité tant qu’ils sont sur terre. En effet, contrairement aux anges, nous pouvons, à l’image de Jésus, souffrir pour l’amour de Dieu et lui rendre ainsi toute gloire.

Marie est la toute-pure dès sa conception par un don gratuit de Dieu. Lorsqu’elle a été portée au Ciel par les anges à la fin de sa vie terrestre, elle avait conservé le don reçu et, même, l’avait fait fructifier. Dans son amour pour Dieu, jamais elle n’a été tentée de choisir quoi que ce soit qui contrevienne à sa volonté, ne serait-ce que dans une pensée, ne serait-ce que dans une vétille. Aussi, Marie mérite-t-elle d’être placée au-dessus des anges par sa pureté qui, contrairement à celle des anges, n’est pas qu’un don mais aussi une victoire éclatante remportée sur la chair, sur le monde et sur le démon.

En ce monde, rien n’a davantage réjouit Jésus que la pureté. En effet, ses plus proches furent des anges de pureté à savoir Marie, la vierge des vierges, Joseph son très chaste époux, Jean, celui que Jésus aimait parce qu’il était pur. Au ciel, rien ne réjouit davantage le Créateur que la pureté, si bien que rien d’impur n’est admis en son royaume. En effet, dans l’Apocalypse, nous lisons : « ils sont vierges. Ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes comme la première part réservée à Dieu et à l’Agneau » (Apocalypse 14, 4-5). 

Quels délices Dieu trouva-t-il en Marie sur cette terre ? Quels délices trouve-t-il en Marie maintenant qu’elle est au Ciel à ses côtés ? Cette joie que Marie donne à Dieu par son extrême pureté, réjouit tous les neuf chœurs des anges, tous les saints, uniquement préoccupés de rendre gloire à Dieu, qu’ils en savent infiniment digne. Et  la joie de tout le ciel fait la joie de Marie à la manière d’une maman, qui se réjouit des regards aimants de son époux, et de la joie que cela procure aux enfants.

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Le grand don de la Rédemption

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Le Christ apparaît à Marie-Madeleine, Alexandre Ivanov

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Saisi d’émotion, le saint curé d’Ars dit un jour : « Il n’y a que Dieu qui sait vraiment ce qu’est le péché. » En effet, puisqu’il est celui qui en est directement offensé, parce qu’il « est amour » (1 Jean 4,8), autrement dit à l’opposé de tout ce que nous sommes, il n’y a que lui qui pourrait nous en parler avec justesse.

Parce que nous ne sommes que de pauvres créatures amoindries par les conséquences de la faute originelle, Dieu nous épargne la vision du péché dans toute son horreur afin que nous n’en succombions pas. Il nous en donne néanmoins une idée dans tout ce que Jésus a pris sur lui dans sa passion pour les réparer et restaurer la gloire qui lui est due et qu’ils lui ont ravie.

Au ciel, les élus en ont une idée bien plus juste puisqu’ils sont à présent purifiés de la moindre faute, dégagés de tout attachement au péché, face à l’infinie sainteté de Dieu dont ils comprennent qu’ils lui sont redevables de tout bien.

Parce qu’elle contemple l‘infinie sainteté de Dieu, parce qu’elle a toujours été étrangère au péché, parce qu’elle en connait les effets sur le Cœur de Dieu, Marie est la plus en mesure de nous parler du grand don que Dieu nous fait dans la rédemption.

En effet, Dieu ne nous doit rien et nous donne tout. Il a créé l’homme et la femme dans un acte de pur amour, leur a tout soumis et, en retour, ils lui ont désobéi en cueillant le fruit défendu. Il n’en est pourtant pas resté à cette manifestation d’ingratitude, ni à celles, innombrables, qui ont suivi, mais leur a envoyé Jésus qui s’est fait homme en Marie, pour les sauver.

Aussi, c’est une joie teintée d’émotion qui saisit Marie, ainsi que tous les élus, quand elle considère le grand don de la rédemption. Jésus-Christ, le Sauveur, est le don des dons de Dieu car c’est par lui que, non seulement, nous sommes délivrés de nos péchés qui nous ferment le ciel, mais qu’en plus, en lui, par lui et avec lui, nous devenons ses enfants, les héritiers du royaume des cieux. C’est par Jésus-Christ, que Marie, que tous les élus séjournent dans le lieu de toutes les félicités. Le don de la rédemption est tellement grand qu’il nous faut attendre de nous tenir devant Dieu pour en saisir toute l’ampleur.

Marie a été la première bénéficiaire de la rédemption : son immaculée conception en est le tout premier fruit, son assomption en marque l’achèvement pour elle. A présent, elle manifeste son action de grâce pour sa propre rédemption en œuvrant de toute sa puissance de reine, à nous disposer à accueillir le don du salut et à en produire les fruits.

C’est pour elle,  ainsi que pour tous les élus, une joie immense de bénir Dieu pendant toute l’éternité pour le salut qu’il offre à tout être humain en Jésus-Christ. Et, s’il était possible d’éprouver de la tristesse au ciel, ce qu’à Dieu ne plaise, la seule serait de ne pouvoir parvenir à le remercier à la hauteur du don qu’il fait, de l’amour qu’on voudrait lui donner en retour.

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Honorée par tous les élus

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Marie, reine de tous les saints, Duccio di Buoninsegna

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Pour chacun de ses habitants, la Jérusalem nouvelle est un séjour de joie, de béatitude, telles que nous ne pouvons les imaginer ici-bas. Afin de nous en donner une petite idée, Jésus nous dit en parlant de Jean-Baptiste : « parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » (Luc 7, 28).  Que dire alors de la béatitude, de la gloire de celle qui surpasse en sainteté tous les élus, de celle qui, pour toute l’éternité, sera la seule à être à la fois Vierge et Mère de Dieu, celle que Dieu a élevé jusqu’à la placer à sa droite ?

En effet, parce qu’elle est celle que Dieu s’est choisie pour Mère, parce qu’elle est celle qui s’est donnée à lui pour collaborer au salut de l’humanité, parce qu’elle est celle qui a répondu comme personne à son appel, Marie est honorée unanimement et plus que tout autre par tous les élus.

Parce que fondu en Dieu et immergé dans la lumière de la Vérité, chacun des sauvés reconnait chez les autres la gloire qu’ils ont rendue à Dieu sur terre et s’en réjouissent. En effet, la joie des élus vient de ce qu’ils se savent aimés de Dieu et de pouvoir l’aimer en retour sans les entraves de la chair. Et si, ici-bas, le démon parvient à nous entrainer à la jalousie, au ciel, il n’a plus aucun pouvoir et tous les sauvés se réjouissent de tout ce que chacun a réalisé pour la plus grande gloire de Dieu. Aussi, parce que personne n’a autant glorifié Dieu par toute sa vie, Marie fait la joie de tous les élus qui l’en honorent pour cela.

Parce qu’elle fait la joie de Dieu comme personne d’autre, Marie réjouit tout le ciel qui lui en rend grâce. En effet, si Dieu se réjouit des merveilles qu’il a accomplies en chacun des élus, il n’en est aucun qui le réjouisse davantage que Marie. Elle réjouit le Père qui l’a créée immaculée et dont elle a fait fructifier le don. Elle réjouit le Fils qui l’a choisie pour Mère et dont elle s’est fait la première, la plus accomplie des disciples. Elle réjouit le Saint-Esprit qui l’a choisie pour son épouse et qu’elle n’a jamais contristé par la moindre tentation de pécher. Elle réjouit toute la Trinité, qui a établi son séjour en elle et à qui elle s’est consacrée pleinement. Parce que Marie a tout donné à Dieu, qui ne mérite rien de moins qu’on lui donne tout, et plus encore, Marie fait la joie de tous les élus qui, s’ils le pouvaient, reviendraient tous sur terre, non parce qu’on s’y trouve mieux qu’au ciel, mais parce qu’on peut travailler à la gloire de Dieu et ainsi grapiller quelques degrés de gloire supplémentaires. Dans ce sens, saint Pierre d’Alcantara (1499-1562), ce géant de la pénitence dit à sainte Thérèse d’Avila (1515-1582) à qui il apparait après sa mort : « o bienheureuse pénitence qui me vaut une telle récompense. »

Parce qu’honorée de Dieu-même, Marie est honorée de tous les élus. Parce qu’elle fait la joie de Dieu, elle fait celle des élus. Et cela fera sa joie et son bonheur pour toute l’éternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – Le maître de l’Histoire

Contemplons

L’Annonciation, Bartolomeo Caporali

Méditons

Si Marie accepte, en toute simplicité, en toute confiance, la proposition de l’archange Gabriel, c’est parce qu’elle croit que Dieu est maître de toute chose et que, pour lui, « rien n’est impossible » (Luc 1, 37). S’il est en mesure de se faire homme en elle par l’opération du Saint-Esprit, combien plus est-il en capacité de prendre sa destinée en mains, de pourvoir à ses besoins, de la préserver de tout danger. Quand elle demande à l’ange « comment cela se fera-t-il ? », Marie fait acte de prudence uniquement vis-à-vis d’elle-même car elle veut être prête à accomplir la volonté de Dieu à tout point de vue.

Tout au long de sa vie, Marie a traversé des épreuves, parfois crucifiantes, comme celle de la recherche de Jésus à Jérusalem ou celle du Vendredi-saint. Malgré toute sa souffrance, elle n’a jamais vacillé dans sa foi. Jamais elle n’a donné prise aux doutes, que le démon susurrait à son cœur. Jamais elle n’a retiré à Dieu sa confiance.

« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12, 2). Pour Marie, dans la gloire sans déclin, ce qui, ici-bas, n’était que foi, est à présent connaissance. En effet, elle se tient face au Créateur de toute chose, au maître absolu de l’Histoire dont elle suit le fil telle qu’elle s’est vraiment déroulée, dont elle connait à présent les tenants et les aboutissants jusqu’aux plus infimes. Aussi, elle est face à la réalité de ce qui faisait sa foi à savoir que rien, ni en bien, ni en mal, ne se produit sans la permission de Dieu. 

Marie adore Dieu dans sa providence, qui pourvoit à tout en temps opportun. Elle admire la maitrise avec laquelle Dieu régit l’univers depuis l’infiniment grand jusqu’à l’infiniment petit, comme il préside jusqu’aux plus petits détails de la vie de chaque être humain et comme, il fait « tout concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Romains 8, 28). « Plus que jamais, je comprends que les plus petits événements de notre vie sont conduits par Dieu. Il ne faut voir que lui en tout » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus).  

Elle voit comme Dieu accompagne chaque épreuve de la grâce nécessaire pour la surmonter, que chacune, même si de notre point de vue il n’y parait pas, est une grâce insigne, une opportunité de lui rendre toute gloire et de concourir au salut de tous. Lorsque le ciel et la terre auront passé et que Dieu ordonnera la résurrection des vivants et des morts, qu’il rendra à chacun selon ses œuvres, même le démon devra reconnaitre, pour sa confusion et l’aveu de sa défaite, qu’en définitive, il a contribué à rendre gloire à Dieu, qui a toujours tiré un plus grand bien du mal qu’il a semé, à la manière dont la résurrection a jailli de la passion et de la mort de Jésus.

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse. Tels sont aussi les mots de Marie à notre endroit quand elle contemple toute chose dans la Vérité : tout est don de l’amour infini de Dieu, les joies comme les épreuves. Et plus Dieu aime une âme, plus il l’éprouve. La preuve : personne n’a été plus éprouvé que Jésus, le Fils aimé de Dieu, celui « au nom duquel tout genou fléchit au ciel sur la terre et dans les enfers » (Philippiens 2, 10) pour la plus grande joie de Marie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Les joies de Marie au paradis – La sainteté de l’Eglise

Contemplons

L’adoration de la Sainte Trinité, Albrecht Dürer

Méditons

« Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique » (Credo). Au ciel, Marie est immergée dans la Vérité de toute chose et si, du temps de son pèlerinage sur la terre, elle était confrontée aux péchés des apôtres, de tous les pauvres pécheurs qu’elle a cotoyés, aujourd’hui, dans la gloire, elle contemple l’Eglise de Jésus-Christ dans toute sa splendeur, dans toute son éminente sainteté.

Même si, en ce monde composée des pécheurs, que nous sommes tous, l’Eglise est sainte de la sainteté que lui confère Jésus-Christ par son sacrifice sur la Croix. En effet, Jésus, vrai Dieu, vrai homme, la seconde personne de la Trinité, le Dieu trois fois saint, s’est donné pour elle afin qu’elle lui soit une épouse digne de lui et de sa sainteté infinie. Cette sainteté, l’Eglise ne pouvait pas la conquérir par ses propres forces ; elle ne pouvait que la recevoir comme un cadeau nuptial par Jésus, qui a donné sa vie pour elle.

La vie de l‘Eglise vient du pain eucharistique dont elle est nourrie et du sang de Jésus-Christ, qui coule dans ses veines. La sainteté de Jésus, Dieu fait homme, est telle, qu’il a satisfait pour les péchés de tous les hommes jusqu’à la fin du monde. Aussi, il n’est aucun péché, si grand soit-il, qu’il ne puisse pardonner à un cœur repentant et pour lequel il n’a pas satisfait par ses trente-trois années passées sur terre, par sa passion, par lesquels il a rendu à Dieu toute gloire et réalisé le salut de tout homme qui croit en lui. « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Isaïe 1, 18).

Si, en cette vie, la sainteté de l’Eglise nous pose parfois question (ne serait-ce qu’en nous examinant nous-mêmes lors de notre examen de conscience préparatoire à la confession !), regardons vers Marie, qui en est l’image idéale. En elle, qui réverbère la parfaite sainteté de Dieu, nous discernons les contours de ce qu’est l’Eglise dans toute sa vérité, telle que Jésus se la représente, sans tache, ni ride, d’une beauté qui correspond au don qu’il lui a fait en se donnant pour elle, donc d’une beauté sans tache.

Dans la gloire du Ciel, le sanctuaire de la beauté dans la Vérité, Marie est pour l’éternité la principale parmi toutes les lumières, qui illuminent l’Eglise et en révèlent la sainteté. Et c’est pour elle une joie immense de voir l’Eglise croitre en sainteté au fur et à mesure qu’elle engendre, sur terre, de nouveaux enfants qui rendent gloire à Dieu, que rejoignent le ciel les âmes libérées du purgatoire et qu’avec tous les saints, dans un concert permanent, elle chante d’un seul cœur la louange du Dieu trois fois saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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