O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous

Contemplons

Le groupe de statues reproduisant Marie et l’ange Gabriel tels qu’ils sont apparus à l’ile Bouchard

Méditons

Aux pieds de Marie se trouve une guirlande de cinq roses de couleur rose ainsi que la prière « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous » que la « belle dame » va apprendre et faire répéter aux enfants à chacune de ses dix apparitions.

La prière jaculatoire « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous » renvoie non seulement au mystère de l’Immaculée Conception, au grand don qu’il représente pour Marie et pour l’humanité entière, mais aussi à ses apparitions à la rue du Bac à sainte Catherine Labouré en 1830. La France est alors en grand danger et, une fois de plus, Marie à qui la France est consacrée, se porte à son secours. En effet, dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, elle apparait à sainte Catherine Labouré, qui chose incroyable, se met à genoux aux pieds de Marie assise dans un fauteuil et pose, en toute candeur, ses mains sur les genoux de la Reine du Ciel…

Au cours de leur entretien, Marie dit en substance à Catherine : « les temps sont très mauvais, des malheurs vont fondre sur la France : le trône sera renversé (dix jours après, c’était fait !), le monde entier sera renversé par des malheurs de toutes sortes (la Sainte Vierge avait l’air très peinée en disant cela, note sœur Catherine). Mais venez au pied de cet autel. Là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. Elles seront répandues sur les grands et sur les petits…  » Et elle continue : «  le moment viendra où le danger sera grand, on croira tout perdu, là je serai avec vous, ayez confiance, vous reconnaîtrez ma visite et la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés (les filles de la charité et les lazaristes). Il y aura bien des victimes, Monseigneur l’archevêque mourra (effectivement, monseigneur Darboy sera exécuté comme otage pendant la « semaine sanglante » le 24 mai 1871 à la prison de la Roquette avec Gaspard Deguerry, curé de la Madeleine, trois pères jésuites et Louis Bernard Bonjean). Mon enfant, la Croix sera méprisée, le sang coulera dans les rues (ici, note sœur Catherine, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage). Mon enfant, le monde entier sera dans la tristesse. »

Après avoir ainsi révélé l’avenir, Marie donne à ceux qui lui font confiance, un moyen sûr et infaillible, accessible à tous, de passer à travers ces temps difficiles : la médaille miraculeuse. En effet, le samedi 27 novembre 1830, Marie apparait de nouveau à Catherine. Ecoutons-la faire la description de Marie : «  Sur un ciel bleu, étoilé par en haut, aurore par en bas, dans un soleil  : la Très Sainte Vierge, voile aurore, robe blanche, manteau bleu céleste, les pieds sur un croissant, écrasant la tête du serpent avec le talon. Douze étoiles sont autour de sa tête, un léger nuage sous le croissant. Particularité essentielle : la Sainte Vierge tient légèrement le globe du monde dans ses mains et elle l’éclaire d’une vive lumière. » Elle tient donc dans ses mains « d’une manière très aisée  » une boule d’or surmontée d’une petite croix d’or. La voyante entend alors une voix intérieure lui dire : «  Cette boule que vous voyez, représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier.  » Ses yeux, écrit la religieuse, étaient tantôt levés vers le Ciel, tantôt abaissés vers la terre : « Quand elle priait, sa figure était si belle, si belle, qu’on ne pourrait la dépeindre… Une sorte de tableau se forma autour d’elle, en ovale, avec ces mots écrits en lettres d’or, partant de la main droite, passant au-dessus de la tête, pour finir à hauteur de la main gauche  : «  O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » Puis une voix se fit entendre  : «  Faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces.  »

Depuis, la médaille fut frappée à des millions d’exemplaires et les grâces qu’elle procura furent si nombreuses que le peuple de Dieu l’appela très rapidement la médaille miraculeuse. Et, si à l’Ile Bouchard la petite prière qui se trouve sur la médaille miraculeuse est affichée aux pieds de Marie, c’est pour nous rappeler qu’elle est le gage de la protection de Marie et qu’il convient de la porter.

Marie est Reine de France depuis que Louis XIII la lui a consacrée par un acte solennel le 10 février 1638 et, chaque fois que son royaume est en danger, elle se porte à son secours. Chacune de ses apparitions en France intervient à un moment où elle est au bord du précipice. Dans l’éternité, nous verrons tout ce dont nous sommes redevables à Marie, toutes les catastrophes auxquelles nous avons échappé sans même nous en douter et ne pourrons que pleurer notre ingratitude à son égard pendant le temps où nous étions sur terre…

Mais, s’il est une image de Marie qui l’identifie parfaitement comme Notre Dame de France, c’est bien celle de l’Ile Bouchard. Non seulement parce que Marie dit expressément qu’elle est venue sauver la France mais aussi et surtout parce que « la liturgie » de l’apparition rappelle ses précédentes interventions dans l’histoire du pays (Notre Dame des Victoires, rue du Bac, Lourdes…) à des moments critiques pour lui.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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