Le Recouvrement de Jésus au Temple

 

Jésus retrouvé au Temple

Méditons

Après l’épisode du recouvrement au temple, l’Evangéliste nous dit que Jésus s’en est retourné avec ses parents, à Nazareth où il leur a été soumis (Luc 2, 51). Lui, le Dieu tout-puissant s’est soumis à Marie et à Joseph qui, même s’ils sont investis par Dieu de l’autorité sur un plan humain, lui sont infiniment inférieurs, aussi bien par la nature que par la grâce. Si Jésus s’est soumis à ses parents, c’est que la leçon que nous pouvons tirer de sa soumission dans la vie cachée de Nazareth, est au moins aussi importante que tout son enseignement de trois années de vie publique.

Très peu de Saints se sont formés sous les lumières des projecteurs et ils sont peu nombreux à s’être illustrés par des actes héroïques. La majeure partie de la multitude des Saints s’est sanctifiée dans l’enfouissement du quotidien qu’ils ont transfiguré, en le vivant à la lumière de l’Evangile. « Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit, » tel aurait pu être l‘une des devises des Saints, qui ont tout fait, tout dit, tout pensé sous le regard du « Père qui voit dans le secret » (Mathieu 6, 6).

La majorité d’entre nous n’est pas appelée à réaliser des choses extraordinaires, mais à poser des actes ordinaires dans un quotidien aussi ennuyeux que quelconque. Cela dit, la sainteté de notre quotidien est appelée à déborder de grâce jusqu’en purgatoire et la prière pour les défunts destinée à nous devenir habituelle. La bienheureuse Anne Marie Taigï (1769-1837), une romaine du tiers-ordre de la Sainte Trinité, avait une grande dévotion pour les âmes du purgatoire ; elle priait beaucoup pour elles et leur appliquait le fruit de ses prières, de ses pénitences, de ses bonnes œuvres. Elle était persuadée que Dieu la secourrait dans ses propres tribulations, si elle consolait elle-même ces âmes destinées au Ciel. Plusieurs fois, en effet, elle a ressenti le secours divin d’une façon tout à fait miraculeuse. Un jour, alors qu’elle venait d’offrir, pour une défunte de sa connaissance, la Messe, à laquelle elle avait participé, son âme lui apparut rayonnante de lumière et lui dit : « je te remercie, ma bonne sœur, de ta charité. Je me souviendrai de toi dans le Ciel où, grâce à tes prières, je vais être heureuse toute l‘éternité. » Anne-Marie en fut si ravie qu’elle pensa en mourir de bonheur.

Le christianisme est la religion du bonheur et tous les Saints ont été heureux dès cette vie, même si aucun n’a été exempt de souffrances. Car, d’une part, c’est en faisant le bonheur des autres que nous construisons le nôtre et, d’autre part, les plus petites choses, du moment qu’elles se font dans l’amour de Dieu et du prochain, deviennent des hauts faits dont l’éternité conserve et la mémoire et les fruits.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Présentation de Jésus au Temple

 

Siméon reçoit Jésus dans ses bras et bénit Dieu, Francesco Rabiolini

Méditons

Lorsque Siméon reçoit Jésus enfant dans ses bras, il bénit Dieu en disant : « maintenant, Seigneur, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, car mes yeux ont vu ton salut, que tu prépares à la face de tous les peuples » (Luc 2, 29-32). Maintenant qu’il a vu le Messie, maintenant qu’il voit la réalisation de la promesse de Dieu à l’égard d’Israël – la venue du Messie – mais aussi à son égard – ne pas mourir sans l’avoir vu – il peut quitter ce monde en paix.

Les Saints sont tous morts d’un cœur léger. Ils ont accepté la mort et la forme qu’elle a prise pour venir à eux. Qu’ils soient morts martyrs en versant leur sang pour la foi, ou plus sereinement, entourés d’âmes pieuses, ils ont « attendu la mort, attendu son appel mais comme on attend une lettre d’amour à vingt ans » (Père Auguste Valens). Ils ont passé leur vie à approfondir leur connaissance de Dieu, à s’en remettre à Lui et à tout recevoir de sa main paternelle, en toute gratitude, et reconnaissance. Et tout ce que Dieu a permis ou ordonné dans leur vie, les a purifiés de toutes leurs fautes. Si bien que pour la plupart, ils n’ont fait que survoler le purgatoire, voire, l’ont évité. Sainte Thérèse de Lisieux nous dit à ce sujet : « Ecoutez jusqu’où doit aller votre confiance ! Elle doit vous faire croire que le purgatoire n’est pas fait pour vous, mais seulement pour les âmes qui ont méconnu l’amour miséricordieux, ou qui ont douté de sa puissance purificatrice. Avec ceux qui s’efforcent de répondre à cet amour, Jésus est « aveugle » et ne « compte pas », ou plutôt il ne compte, pour les purifier, que sur ce feu de charité qui « couvre toutes les fautes » et surtout sur les fruits de son perpétuel Sacrifice. Oui, malgré vos petites infidélités, vous pouvez espérer aller droit au ciel, car le bon Dieu le désire encore plus que vous, et il vous donnera sûrement ce que vous aurez espéré de sa miséricorde. C’est votre confiance et votre abandon qu’il récompensera ; sa justice, qui connaît votre fragilité, s’est arrangée divinement pour y parvenir. Seulement, en vous appuyant sur cette assurance, veillez bien qu’il ne perde pas en amour ! »

La prophétesse Anne avait passé sa vie « à servir Dieu dans le jeûne et la prière ne quittant pas le Temple ». Les âmes en purgatoire ne l’ont pas imitée ou pas suffisamment. Et parce qu’elles n’ont pas suffisamment prié, jeûné, elles doivent rattraper toutes ces occasions manquées, de se purifier de leurs péchés.

Apprenons de Siméon et d’Anne, deux prophètes, le moyen d’éviter le purgatoire : espérer fermement en la fidèle bonté de Dieu, le servir dans le jeûne et la prière. En priant pour nos défunts, nous payons nos propres dettes à la manière du mauvais intendant qui, pour apurer les siennes, les remet aux autres débiteurs.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité

 

La Nativité

Méditons

Jésus naît à Bethléhem, dans l’indifférence totale des habitants de la ville, absorbés par leurs affaires. Ne viennent à la crèche que deux catégories de personnes : de pauvres bergers, des mages en quête du vrai Dieu.

Les bergers passent leurs veilles à la garde des troupeaux, veilles au cours desquelles, très certainement, ils prient et se remémorent les prophéties au sujet du Messie. Les mages avaient, quant à eux, passé leur vie à chercher dans les astres, les traces du vrai Dieu. Aussi bien la simplicité des bergers que la droiture, la recherche honnête, loyale, désintéressée des mages sont à présent récompensées. En se rendant à la crèche, ils trouvent Celui qu’ils ont cherché. Et, malgré des apparences contraires à tout ce qu’ils ont imaginé, ils n’ont aucun doute sur le fait que cet enfant est bien le vrai Dieu, Celui qu’ils ont attendu et cherché.

Comme les bergers, comme les mages, les Saints sont arrivés au bout de leur recherche. Leurs désirs sont comblés : ils sont à présent en pleine possession du Dieu vivant et cette possession les remplit pleinement. A sainte Catherine de Sienne, Jésus dit : « l’âme juste, qui termine sa vie dans la charité, est éternellement liée à l’amour. Elle ne peut plus croître en vertu, parce que le temps est passé, mais elle peut toujours aimer avec l’ardeur qu’elle a eue pour venir à moi, et c’est cette ardeur qui est la mesure de sa félicité. Toujours elle me désire, et son désir n’est pas trompé ; toujours elle aime, toujours elle me possède : elle a faim et elle est rassasiée, sans jamais éprouver l’ennui de la satiété, ni la peine de la faim. »

Les âmes du purgatoire aspirent à la possession pleine et entière de Dieu. Lors du jugement particulier, elles ont entrevu une étincelle de l’infinie sainteté de Dieu. Cette petite étincelle a allumé en elles un brasier ardent car, d’une part elles brûlent du désir de s’unir à Lui et, d’autre part, elles ne le veulent pas, tant qu’elles ne sont pas entièrement dignes du Dieu trois fois saint. Nos prières, notamment la participation à la sainte Messe, la récitation du rosaire, et nos bonnes œuvres, procurent à nos défunts, les moyens de hâter leur union au Dieu vivant.

De nombreux mystiques, dont sainte Gertrude, sainte Mechtilde, sainte Véronique Giuliani, sainte Catherine de Gênes et bien d’autres, affirment que la nuit de Noël, un grand nombre d’âmes quittent le purgatoire pour le Ciel et même, qu’elles sont plus nombreuses qu’en aucune autre nuit. Jésus est notre échelle de Jacob : il descend du Ciel, pour nous y faire monter, même si pour la plupart, il nous faudra passer par le purgatoire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Visitation

 

La Visitation, Sanzio

Méditons

Dans la joie de l’Annonciation, Marie se lance dans l’aventure de la Visitation, et entreprend le voyage, aussi long que pénible, qui la mènera chez sa cousine Elisabeth. Par sa simple présence, par ce qu’elle est, Marie provoque l’effusion de l’Esprit-Saint, qui se traduira par un bonheur sans égal pour Elisabeth et la sanctification, in utero, de Jean-Baptiste qui, en cet instant, devient le Précurseur.

Marie visite chaque jour ceux qui lui ouvrent la porte par la prière et, à chaque fois, elle répand ses grâces en surabondance. Chaque fois que nous l’accueillons, Marie, qui n’amène que paix et joie, nous transporte dans un bonheur identique à celui d’Elisabeth lors de la Visitation. Au Ciel, les Saints vivent dans une joie intense et perpétuelle, une Visitation permanente, car ils jouissent de la vision, non seulement de Dieu, « la beauté devant qui toutes les beautés palissent » (Saint Augustin) mais aussi de la douceur de l’amour de Marie dont ils se savent aimés au-delà de toute mesure.

Et, si Marie nous visite en cette vie, elle qui est fidèle au-delà de toute fidélité, elle qui est mère plus que toutes les mères réunies, visite aussi les âmes de nos défunts qui se trouvent dans le purgatoire afin de les soulager dans leurs peines, les encourager dans leur cheminement de purification. A sainte Brigitte, Marie dira à ce sujet : « Je suis la mère de tous ceux qui sont en purgatoire et toutes les peines qui sont infligées aux morts, pour l’expiation de leurs fautes, sont allégées par mes prières. » A cela saint Vincent Ferrier ajoute : « Comme Marie est bonne pour ces âmes captives qui gémissent dans le purgatoire ! Par son entremise, elles sont, à chaque instant, soulagées et secourues. »

Avec Marie, visitons nos chers défunts dans la prière. Qu’ils soient en paradis ou en purgatoire, nos prières les réjouissent. Dans le premier cas, parce qu’ils pourront les appliquer à d’autres défunts encore en voie de purification, dans le second, parce qu’elles les aideront à avancer vers le Ciel tant désiré. Par ailleurs, et ce n’est pas la moindre des raisons, nos prières feront la joie de Marie qui pourra les appliquer, par voie de suffrage, aux défunts les plus abandonnés.

En venant au secours des défunts, nous nous assurons nous-mêmes d’être secourus le moment venu. Ne l’oublions pas : « la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira aussi pour vous » (Luc 6, 38).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation

L’Annonciation, Guido Renni

Méditons

Lorsqu’en raison de la faute originelle, Adam et Eve ont été chassés du jardin d’Eden, les portes du paradis se sont fermées aussi pour toute leur descendance. Dieu a posté son ange à la porte du paradis, afin d’en interdire l’accès à tous ceux qui sont marqués de la tache du péché originel. Mais, dès la chute d’Adam et Eve, Dieu, dans sa miséricorde insondable, a promis la venue d’un rédempteur qui rachèterait l’humanité et lui ouvrirait à nouveau les portes du Royaume des Cieux.

Les temps sont à présent accomplis, et Dieu réalise sa promesse en envoyant son ange à Marie, la Vierge de Nazareth, pour lui demander de devenir la nouvelle Arche d’Alliance c’est-à-dire le canal de la grâce, la femme par qui le rédempteur vient au chevet de l’humanité blessée, malade, pour la relever et la rendre capable de cheminer vers le Royaume.

Dans un grand élan d’amour, Marie répond « oui » à l’ange et se donne entièrement à sa mission de Mère, d’éducatrice, de disciple du rédempteur. Parce que Marie a dit « oui » à l’ange, le salut a pu entrer dans le monde ; par son « oui, » l’humanité a pu accueillir celui qui la mènera jusqu’au Ciel, où est sa véritable place. Oui, nous sommes destinés à un bonheur éternel et, par toute sa vie, Marie nous montre bien que les difficultés présentes ne sont rien, en comparaison de la récompense du Ciel qui nous est promise.

Même si Dieu réalise l’essentiel, il fait de notre « oui » un élément capital de notre salut. Chacun doit y contribuer, ainsi qu’à celui de ceux qui l’entourent par la prière, par la parole, par l’action. Les saints du ciel ont donné leur « oui » à Dieu » en union avec celui de Marie et se sont employés chaque jour de leur vie, à répondre à la grâce, en accomplissant leur devoir d’état dans l’amour de Dieu et du prochain. Comme pour Marie, leur « oui » n’a pas été un simple acquiescement, donné un moment, repris l’instant d’après et redonné uniquement quand ça les arrangeait ; il a été constant, entier, et même grandissant au fur et à mesure de leur avancée en âge et en sainteté.

Au purgatoire, grâce à la miséricorde de Dieu, se trouvent ceux de nos défunts  dont le « oui » n’a été que chancelant, partiel, peut-être même réfractaire… Nous leur ressemblons tellement. En nous employant à une plus grande fidélité à la grâce, à l’image de Marie, nous pouvons voler à leur secours et réparer leurs inconstances, afin de hâter leur purification et leur procurer promptement la joie du face à face avec Dieu.

Nous sommes en capacité, par notre vie toute simple mais toute donnée à l’amour, de mener nos défunts au bonheur du Royaume des Cieux. Si nous les aimons vraiment, comme nos larmes voudraient en témoigner, retrouvons-les dans la prière, et portons-les jusqu’aux portes du paradis, d’où ils nous aideront à cheminer d’un pas plus alerte vers la maison du Père où ils nous attendront.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les mystères joyeux

 

Madonna dell’Olmo, Italie

Méditons

A la question : « pourquoi sommes-nous sur terre ? » nous avons appris au catéchisme (celui qui était fait de questions et de réponses) : « nous sommes sur terre pour connaitre et aimer Dieu, afin de le servir et ainsi parvenir au Ciel. » On ne saurait dire davantage et mieux en moins de mots. Le but de toute existence humaine est de parvenir au Ciel.

La venue de Jésus-Christ en ce monde n’a d’autre but que celui-là : nous mener au Ciel en nous en donnant les moyens. Pour cela, il nous fait connaitre le Père éternel et nous enseigne à le servir en notre qualité de fils et de filles que nous sommes. Pendant trois années, Jésus parcourt la Palestine pour nous enseigner, par la parole et par l’exemple, comment servir Dieu. Il nous donne l’exemple d’une vie totalement consacrée à servir le Père des Cieux. Il va jusqu’à accepter la mort la plus ignominieuse qui soit, pour nous montrer jusqu’où va son amour pour nous, mais aussi et surtout jusqu’où le Père des Cieux mérite d’être aimé. Dieu, la vie éternelle, qui sont une seule et même chose, sont si beaux, si grands, si essentiels, que rien ne saurait être pire que de les perdre.

Les mystères joyeux nous concernent particulièrement car ils nous montrent Jésus dans sa vie cachée. Nous ne sommes pas tous destinés à entrer dans un ordre religieux ou à embrasser le sacerdoce, tout le monde n’a pas vocation à accomplir de grandes choses qui resteront dans la mémoire collective. Mais tous, nous sommes appelés à servir, connaitre et aimer Dieu dans l’enfouissement de notre vie quotidienne, faite d’une succession de choses sans importance aux yeux du monde, mais indispensables à ceux qui nous sont confiés. Et, c’est l’accomplissement fidèle et constant de toutes ces petites choses, faites dans l’amour de Dieu, dans le but de le servir et de l’aimer, qui nous ouvre la vie éternelle. Le Ciel est débordant de petites gens qui n’ont rien fait de grand aux yeux du monde, de quidams dont plus personne ne se souvient ici-bas, qui ont gagné leur Ciel dans la discrétion d’une vie apparemment sans importance, et pourtant toute tissée d’amour de Dieu et du prochain. « Tout faire par amour pour Dieu, dira Thérèse de Lisieux ; même ramasser une aiguille par amour peut sauver le monde. »

Les Saints du Ciel sont plongés dans la pleine connaissance de Dieu. A présent ,ils l’aiment parfaitement, et tout leur bonheur consiste à le servir dans la perfection de l’amour. Les âmes du purgatoire rattrapent dans la douleur toutes les occasions manquées de mieux connaitre Dieu, de mieux l’aimer et de mieux le servir. En priant pour elles, apprenons de leurs erreurs à bien gagner notre Ciel.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Monique et Augustin

 

Sainte Monique et saint Augustin, église sainte Monique d’Ostie (église où Monique fut enterrée ; ses restes mortels furent par la suite transférés en l’église saint Augustin de Rome)

Méditons

Parmi les nombreuses et belles icônes de sainteté, se trouvent Monique et Augustin, Monique étant la mère du grand Augustin, l’évêque d’Hippone, le Père de l’Eglise. L’histoire n’a retenu de Monique, que ce que son fils Augustin a écrit d’elle, dans ses Confessions à savoir qu’elle a été une femme de grande foi, qui a obtenu, par son exemple, ses sacrifices, ses prières, la conversion au christianisme de son mari, de sa belle-mère et enfin de son fils. La piété populaire représente souvent ces deux grandes figures, ensemble, contemplant, dans une profonde communion spirituelle, le ciel et s’entretenant sur les beautés de la vie future.

Par l’exemple de Monique, Augustin nous montre comment vivre chrétiennement le deuil, la disparition des êtres qui nous sont chers. Augustin a été ébranlé par la mort de Monique. Evoquant le trépas de sa mère, il s’attarde sur sa douleur et ses larmes. Cela dit, Monique l’avait bien préparé à cette échéance en lui faisant part de ses dernières volontés, qui tenaient en deux points. En effet, dans sa dernière maladie, elle dit à ses deux fils, Augustin et Navigius, de ne pas se soucier de son corps et de l’enterrer là où ils se trouvent en ce moment, à savoir à Ostie. Par contre, elle demande instamment de « se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur » (autrement dit à la Messe). Vingt ans après, Augustin recommandait encore aux prêtres de sa connaissance, de se souvenir de Monique lorsqu’ils célèbrent le saint sacrifice de la Messe.

Au sujet des funérailles de Monique, Augustin écrit : « Nous ne pensâmes pas qu’il fût convenable de célébrer ses funérailles par des plaintes, des pleurs et des gémissements, parce que ce n’était point dans la peine qu’elle mourait, et qu’elle ne mourait pas non plus tout entière. C’était en conséquence de sa vie innocente et de sa foi sincère, que nous avions raisonnablement cette pensée. » Monique et Augustin nous donneront le ton pour ce rosaire que nous prierons ce mois-ci pour les défunts mais aussi pour vivre chrétiennement le deuil. Apprenons à nous soucier de ce qui compte vraiment, et gardons notre regard fixé sur l’éternité où nous attend un bonheur sans fin, un bonheur tel, qu’il ne doit pas nous faire craindre de laisser derrière nous, toutes ces choses qu’en cette vie nous croyons indispensables alors qu’elles ne sont qu’utiles (et encore, bien peu de choses le sont véritablement !). Comme Augustin, gardons notre regard fixé sur l’éternité, où nous attendent ceux qui nous ont précédés.

Voyons nos défunts plongés dans la vraie vie, comme Augustin voyait Monique, afin d’y trouver toute consolation dans notre deuil. Dans ses Confessions, Augustin fait dire à Monique parlant de l’autre vie : « Ne pleure pas si tu m’aimes. Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le Ciel ! Si tu pouvais, d’ici, entendre le chant des anges et me voir au milieu d’eux ! Si tu pouvais voir se dérouler, sous tes yeux, les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi, la Beauté, devant laquelle toutes les beautés palissent. Quoi ! Tu m’as vue, tu m’as aimée dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer dans le pays des immuables réalités ? Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens, comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le Ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là, tu reverras celle qui t’aimait et qui t’aime encore, tu en retrouveras les tendresses épurées. A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenue moins aimante ! Tu me reverras donc transfigurée dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant, d’instant en instant, avec toi, qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu, un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi. Essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m’aimes. » (Saint Augustin, « Confessions », Livre IV)

Oui, essuyons nos larmes et ne pleurons plus, si nous aimons vraiment ceux qui nous ont devancés dans le royaume des vivants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’espérance chrétienne

La vallée de larmes, Gustave Doré

Méditons

Aux messes des défunts, l’Eglise nous propose de relire un extrait de la première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4, 13-14). Si difficile que soit le deuil, le chrétien n’est pas écrasé par la douleur car il sait où il va, et où sont ses défunts. Jésus-Christ, notre Sauveur, est mort, ressuscité, monté aux Cieux où il nous attend tous.

Dès que nous venons à la vie, nous sommes voués à la quitter. La mort viendra frapper avec certitude à la porte de chaque vie pour la dépouiller, sans ménagement, de toutes ses attaches matérielles. Oui, nous quitterons ce monde sans toutes ces choses que nous accumulons au prix de beaucoup d’efforts et qui nous font souvent oublier que nous sommes un peuple sur le départ. Parce que l’idée de la mort peut être effrayante, « ceux qui sont sans espérance » s’efforcent de l’évacuer, et se comportent comme si elle devait ne jamais se produire. Pourtant, la mort n’oublie personne…

Pour le chrétien, il n’en va pas de même. D‘abord, parce que la mort est une porte qui s’ouvre sur la vie éternelle, une porte derrière laquelle se trouve Jésus-Christ, qui est mort et ressuscité pour que tous, nous ayons la vie éternelle et que nous l’ayons en abondance. La mort n’est pas une fin, mais le vrai commencement. En nous quittant, le jour de son Ascension, Jésus nous a tous assurés qu’il part devant, auprès de son Père, pour nous préparer une place. La mort est une porte qui s’ouvre sur le Royaume de Dieu, où nous avons une place réservée, unique, qui ne sera occupée par personne d’autre. Voilà ce que Dieu, qui nous aime tous d’un amour infini et personnel, a inventé pour chacun d’entre nous.

C’est dans la douleur que le chrétien vit la séparation avec ses chers disparus. Et c’est normal, nous sommes tous des êtres de chair. Mais, même si la douleur liée à l’absence peut l’affliger, elle ne l’écrase pas, parce qu’il sait que les défunts ne le quittent pas, mais qu’ils le devancent. Les défunts partent devant, dans le Royaume des Cieux qui nous réunira tous à nouveau au temps fixé par Dieu. Le chrétien sait que ses défunts continuent de vivre, et que la tombe n’anéantit que la partie éphémère de leur personne. Le chrétien sait que ses défunts restent en capacité d’aimer, de l’aimer, et, même, que leur capacité d’amour se décuple à l’infini dans le Royaume des cieux. Le chrétien sait que les joies de ce monde ne sont rien, comparées à celles que connaissent les trépassés. La pensée du bonheur dont les morts sont comblés, console le chrétien et l’aide à emprunter, lui-même, le chemin qui mène à la vie éternelle.

Les liens avec nos défunts ne sont pas rompus pour autant ; ils sont transfigurés. La mort approfondie et intensifie la communion avec ceux que nous avons connus et aimés. Dans son amour miséricordieux, Dieu nous donne de pouvoir contribuer au bonheur éternel de tous, et notamment de nos défunts. Si en ce monde, nous pouvons nous aider mutuellement et surtout ceux que nous disons aimer, en priant les uns pour les autres, combien plus l’amour doit-il nous porter à accompagner nos défunts vers le Ciel de nos prières. Nous sommes en capacité d’aimer nos défunts, non seulement en paroles mais aussi en actes, en priant pour eux, afin d’abréger leur purgatoire et de hâter leur entrée au Ciel. Et, nos défunts, lorsqu’ils verront Dieu face à face, intercéderont sans cesse pour nous, jusqu’à ce que nous soyons, nous aussi, assurés de notre bonheur éternel dans la maison du Père.

« Car j’ai l’assurance que rien ne pourra nous séparer de l’amour du Christ » nous dit encore saint Paul. Oui, rien ne le pourra, pas même la mort. C’est bien l’espérance d’un chrétien : la mort n’enlève pas la vie. Au contraire, elle l’ouvre sur la vraie Vie, dans laquelle sont plongés tous nos chers disparus. Ce que nous sommes, ils l’étaient ; ce qu’ils sont, nous le serons.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le jour des défunts

Retable de l’autel des âmes du purgatoire (au milieu, les Saints qui intercèdent auprès de la Sainte Trinité pour les âmes du purgatoire), église Saint-Germain et Saint-Louis de Laz

Méditons

Hier, nous nous sommes réjouis avec la multitude des Saints du Ciel : ils sont arrivés au bout du chemin et vivent dans une joie sans fin. Aujourd’hui, l’Eglise nous invite à nous soucier, pour leur venir en aide, de ceux qui sont encore en chemin pour le Ciel, à savoir les âmes du Purgatoire.

C’est saint Odilon, abbé de Cluny, connu pour cultiver une grande charité pour les âmes du Purgatoire, qui a institué ce jour en 998, au lendemain de la Toussaint. Très vite, il a été étendu à l’Eglise entière qui, depuis toujours, a eu souci de secourir les âmes souffrantes. L’Eglise militante (la communauté des croyants en pèlerinage sur la terre) vient, en ce jour, en aide à l’Eglise souffrante (les âmes du Purgatoire) par voie de suffrage, pour hâter son entrée au Ciel.

Il n’y a pas plus heureux, et en même temps plus malheureux, qu’une âme du Purgatoire. En effet, ces âmes souffrantes sont heureuses parce qu’elles savent qu’elles sont sauvées, qu’elles sont destinées à rejoindre le Ciel après leur purification, parce qu’elles ne pourront plus jamais commettre le moindre péché (et ainsi contrister le Créateur). Elles sont heureuses parce qu’elles ont entrevu une étincelle de la gloire de Dieu lors du jugement particulier et que cette simple vision a fait naître en elles le désir inextinguible de voir et de posséder Dieu. Elles sont heureuses parce qu’elles connaissent, à présent, toute l’ampleur du don de Dieu et du Salut. Enfin, selon bon nombre de mystiques, comme sainte Françoise-Romaine, les âmes du Purgatoire ont la joie de recevoir la visite régulière de la Sainte-Vierge (voir Marie, c’est déjà voir le Ciel !) qui vient les encourager et les consoler dans leurs peines. Elle quitte chaque fois le Purgatoire en emmenant avec Elle des myriades d’âmes auxquelles  Elle a appliqué les Messes, les rosaires, les prières et les bonnes œuvres que l’Eglise militante lui a cédés par voie de suffrage. Marie est la « consolatrice des affligés » même au Purgatoire.

Mais alors, pourquoi les âmes du Purgatoire sont-elles malheureuses, me direz-vous ? Si le Purgatoire est le lieu, par excellence, de la miséricorde, il est aussi celui de la justice divine. En effet, en Purgatoire, chaque âme souffre par là où elle a péché, selon ce qu’elle a péché et en a une vive conscience (certains trouveront ce discours un peu obscurantiste mais je les invite à consulter le catéchisme de l’Eglise catholique !). Le péché constitue une dette personnelle que l‘on contracte vis-à-vis de Dieu. Cette dette est « remboursée » sur terre par la prière et la pénitence. Les âmes du Purgatoire sont celles qui sont mortes en amitié avec Dieu (non coupables de péchés mortels !) mais sans avoir suffisamment prié et fait pénitence pour pouvoir accéder directement au Ciel. Parce qu’elles savent qu’il est infiniment juste qu’elles se trouvent en Purgatoire (qui est, rappelons-le toujours et encore, une invention de la miséricorde de Dieu !), parce qu’elles savent qu’elles ne souffrent pas un iota de plus que ce qu’elles ont mérité, parce qu’elles savent quelle est la beauté du Ciel, aucune de ces âmes ne souhaite échapper à sa souffrance purificatrice. La plus grande détresse des âmes du Purgatoire réside dans le fait qu’elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, qu’elles pourraient être secourues par leurs proches encore sur terre et que ces derniers s’y emploient aussi peu qu’elles-mêmes l’ont fait de leur temps ! Les âmes du Purgatoire ne peuvent rien pour elles mais elles prient pour tous leurs bienfaiteurs et peuvent leur obtenir bien des grâces de choix car étant « des pauvres par excellence », elles ont un grand pouvoir sur le Cœur de Dieu !

Imaginons, la reconnaissance d’une âme que nous aurions aidée par nos prières, à quitter le Purgatoire pour le Ciel. La seule vision de sa joie est déjà une grande récompense ! Imaginons notre joie, quand, en plus, il s’agit d’une personne que nous avons connue, voire aimée…  Au Ciel, cette âme ne cessera d’intercéder auprès de Dieu afin que nous puissions, nous aussi, rejoindre le Ciel sans encombre, et que, si nous devions passer par le Purgatoire (pour ma part, j’enlève le « si » !), nous aussi nous soyons secourus.

Saint Jean Macias a cultivé une grande charité pour les âmes du Purgatoire ; il priait notamment le rosaire à leur intention. Grâce à ses prières, il a délivré 1 400 000 âmes du Purgatoire. Ce fait est tellement certain qu’il a été inséré dans sa bulle de béatification (ce que l’Eglise ne fait d’habitude jamais !). Au moment de sa mort, il a particulièrement éprouvé l’assistance de toutes les âmes qu’il a secourues.

Nous aussi, faisons-nous des intercesseurs parmi ces chères âmes souffrantes, notamment aujourd’hui, en ce jour des morts. Participons à la Messe et prions pour elles : elles prieront pour nous !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La multitude des Saints

Marie entourée de tous les saints

Méditons

La fête de la Toussaint suscite en nous une série d’images plus consolantes, plus réjouissantes les unes que les autres et nous aimons à imaginer le Ciel, en ce jour, tel qu’il est décrit dans la lecture de l’Apocalypse que l’Eglise nous propose à la Messe. Une foule immense, heureuse, se rassemble autour du trône de l’Agneau pour L’adorer, L’acclamer, Le louer, Le remercier de la manière admirable dont Il nous a tous sauvés. Dans cette foule, nous distinguons, au premier plan, la Vierge Marie, qui brille d’un éclat tout particulier, suivie de Joseph, le charpentier de Nazareth, des Apôtres, des Martyrs…. Nous reconnaissons, sainte Catherine avec sa roue, saint Laurent avec son gril, saint Jérôme avec son crâne et sa bible, saint Benoit avec son corbeau, saint Antoine du désert avec son cochon, sainte Apolline avec sa pince,… tous sont au comble de la joie : ils ont trouvé Celui qu’ils ont cherché et, en Le trouvant, ils ont trouvé le bonheur sans fin ! Ils comprennent à présent tout le mystère de Dieu et saisissent toute la profondeur de l’amour qui a présidé aux actions du Rédempteur. Leur plus grand bonheur est assurément la certitude de pouvoir L’aimer pleinement et de ne plus jamais pouvoir contrister Dieu par le moindre péché (même le plus léger !).

En portant nos regards un peu plus loin dans cette multitude, nous distinguons une foule immense de personnes inconnues avec des costumes de différentes époques, portant les signes distinctifs de leur sainteté ; ici, une ménagère avec un balai, là, un paysan avec une faux, ici une religieuse garde-malade, là, un mendiant tout transfiguré etc… toute une foule de personnes à la sainteté ordinaire mais entière. Certains brillent même d’un éclat plus grand que les Saints que nous distinguons en les élevant à la gloire des autels ! Le ciel est plein de bonnes surprises : c’est la consolation de voir récompensée la sainteté discrète, les efforts consentis pour l’amour du prochain en toute discrétion … Puis, dans la foule on distingue des visages connus, des visages qu’on a aimés, d’autres qu’on a simplement croisés… et c’est là, la vision la plus réjouissante ! Ils vivent, ceux que nous avons aimés ; ils sont heureux et ils continuent de nous aimer… Et l’une de leurs joies est de pouvoir nous aimer plus parfaitement, plus profondément puisque maintenant ils nous aiment en Dieu ! Quelle pensée consolante : non, la mort n’est pas la fin, au contraire, elle est le début de la vraie vie ! La sainteté n’est pas réservée à un petit groupe d’initiés, elle est proposée à chacun. Nos regards se portent aussi sur des personnes dont nous n’aurions pas soupçonné la présence au Ciel et, un peu rougissant, nous prenons, une fois de plus, la résolution de ne plus jamais juger personne sur ses apparences ! La miséricorde de Dieu est vraiment infinie !

Si l‘exemple des grands saints nous est utile, combien plus nous est celui, moins glorieux, de nos proches : les parents qui nous ont élevés, le prêtre qui nous a enseigné la foi, l’époux ou l’épouse, le pieux voisin, la voisine qui a supporté patiemment sa maladie pendant de longues années… leurs exemples et leurs prières nous permettent d’avancer chaque jour un peu plus vers Dieu, notre but ultime. Ils n’ont pas de fête propre au calendrier mais ils ont ce jour qui célèbre leur entrée dans le bonheur sans fin. Nous non plus, nous n’aurons probablement pas de mémoire particulière dans le calendrier liturgique, mais peu importe, nous savons que nous ferons partie de cette multitude des saints ordinaires de la Toussaint ; c’est magnifique, non ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet).

O saints patriarches et prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyre. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen (Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites »).

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.