La Mort de Jésus

Méditons

Nul n’a possédé l’Esprit-Saint comme Jésus ; Il L’a possédé au-delà de toute mesure. Et, Jésus nous a aimés au-delà de toute mesure, jusqu’à mourir pour nous, de la mort la plus atroce et la plus ignominieuse, celle de la Croix. L’Esprit-Saint est toute dilection ; par son action, il dilate en nous la capacité d’amour. C’est par Lui que nous sommes en mesure d’aimer Dieu et notre prochain ; c’est parce qu’il nous soutient que nous parvenons à consentir aux renoncements inhérents au difficile exercice de la charité.

Dans le livre d’Ezéchiel le prophète, nous lisons : « Et il me dit : Fils d’homme, tiens-toi sur tes jambes, et je te parlerai. Dès qu’il m’eut dit cela, l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes jambes. » Plus loin encore : « L’esprit entra en moi, et me fit tenir sur mes pieds. »  Au pied de la Croix, il y a Marie. Elle ne se plaint pas, elle ne s’effondre pas mais se tient debout, dans la foi, aux côtés de Jésus. Son Cœur est transpercé par le glaive de douleurs prophétisé par Siméon, il y a 33 ans. Elle assiste à la crucifixion de Celui qui est tout autant son Fils que son Dieu. Elle pourrait être au comble du désespoir car en ce moment elle perd tout, en tant que mère, en tant que croyante. Mais l’Esprit-Saint la soutient et, au milieu de cet océan d’amertume, l’aide à porter son regard au-delà de l’apparente défaite de Dieu ; une à une, elle se rappelle toutes les fois où Jésus a parlé de la nécessité de cette heure et de la résurrection qui s’en suivra. Elle est la reine des martyrs mais aussi l’épouse du Saint-Esprit qui la comble de sa force et lui donne de tenir debout ; par Lui, elle devient la nouvelle Eve à côté de Jésus, le nouvel Adam.

En avançant dans la contemplation du mystère de la crucifixion et de la désolation de Marie, nous comprenons que la persévérance dans l’amour de Dieu et du prochain n’est possible qu’avec le concours de l’Esprit-Saint (c’est même Lui qui fait l’essentiel.) ; c’est dans la mesure où nous le laissons agir en nous que nous sommes rendus capables de surmonter les difficultés liées à la vie chrétienne. Que par les mérites surabondants de Jésus, le Sauveur, Marie nous obtienne l’assistance de l’Esprit-Saint pour que nous restions debout quoi qu’il advienne.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Le Chemin de Croix

Méditons

Quelle épreuve pour le cœur maternel de Marie : après avoir assisté à la condamnation à mort de Jésus, à sa flagellation, à son couronnement d’épines, elle se retrouve face à Lui sur le chemin du Calvaire. Pour mieux entrer dans les sentiments qui furent ceux de Marie, tentons de planter le décor.

Marie voit le cortège s’approcher de l’endroit où elle se trouve avec Jean, Marie-Madeleine et quelques fidèles… Jésus marche courbé … à cause du poids qu’Il porte sur l’épaule et de la couronne d’épines, dont la douleur augmente chaque fois qu’elle entre en contact avec la croix, Jésus marche tête baissée… Marie voudrait s’approcher de Jésus… Lui dire qu’elle est là… Elle voudrait l’aider… Lui dire son amour… Jean ménage à Marie la possibilité de s’avancer vers Jésus… Les soldats comprennent que c’est la Mère de Jésus… le cortège s’arrête… Marie s’avance doucement vers Jésus… En voyant Jésus de plus près, elle distingue toutes ses plaies… elle voit les épines qui entrent dans la chair de son visage… le glaive de douleurs prophétisé par Siméon lui transperce le Cœur de part en part… Elle a l’impression de suffoquer… Jésus lève péniblement la tête… Il voit Marie qui s’avance vers lui et lâche, comme un cri du cœur, sa première parole depuis le dialogue avec Pilate : « Maman ». Marie répond : « Mon fils » … Les soldats, de grands gaillards que l’expérience de la guerre a endurcis, semblent saisis de compassion en contemplant la rencontre de la Mère et du Fils… Marie avance ses mains… Dans un geste maternel, elle voudrait toucher Jésus, essuyer son visage, soulever sa couronne d’épines pour qu’elle fasse moins mal… Elle ne sait où poser sa main car elle ne découvre, sur le corps de son enfant, aucun endroit exempt de plaies… Jésus et Marie ne disent rien… Tous deux essaient de réfréner toute expression de souffrance afin de ne pas en rajouter à celle de l’autre… Jésus se plonge dans le regard de Marie… Marie se plonge dans le regard de Jésus… Cela ne dure qu’un instant mais il suffit pour tout se dire… Au milieu des larmes, se dessine un léger sourire sur le visage des deux martyrs… On entend les cris de la foule manifester son impatience… Pour éviter tout débordement, Longin, le chef des soldats, ordonne de reprendre la marche… Un soldat, avec toute la douceur dont une brute est capable, écarte Marie du chemin et le sombre cortège reprend son chemin…

Personne n’a aimé Jésus, comme Marie. Personne n’a aimé Marie, comme Jésus. Si Jésus est rejeté par toute cette foule hurlante, il est dédommagé par le pur amour de Marie. Si elle est présente lors de la Passion de Jésus, c’est parce qu’Il l’a voulu et parce que c’est la volonté de son Père. S’Il en était autrement, Jésus, le meilleur des fils, aurait épargné cette épreuve à sa mère en l’envoyant à Nazareth (par exemple.) avant le Jeudi-saint ; le temps que la nouvelle de la mort de Jésus y parvienne, Il serait ressuscité ; ainsi, Marie n’aurait pas eu à subir la cruelle épreuve de la mort de son Fils. Mais Jésus veut que Marie soit présente, et même qu’elle ait une part active avec Lui, au moment où Il sauve l’humanité pécheresse ; et il veut que Marie soit pleinement associée à l’offrande qu’il fait de Lui-même afin que par la suite, elle soit pleinement associée au Salut qui en découle pour chaque âme. Jésus unit sa Mère à sa Passion pour qu’elle devienne pour nous la mère des miséricordes.

Que Notre-Dame des douleurs allume en nous le feu de l’amour de Jésus.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La vraie famille de Jésus

Méditons

Marie accomplit une mission extraordinaire dans des conditions ordinaires. En effet, elle conçoit Jésus de l’Esprit-saint (mission extraordinaire), le porte dans son sein pendant neuf mois, le nourrit de son lait, le soigne et l’éduque (conditions ordinaires car communes à tout être humain) pour le donner à sa mission de Rédempteur (mission extraordinaire). Elle accomplit envers Jésus Enfant les gestes de toutes les mères, pourvoyant à ses besoins physiologiques (nourriture, soins…) et psychologiques (amour, sécurité…). En « humble servante du Seigneur », Marie est entièrement donnée à sa mission de maman et porte jusqu’à sa perfection chrétienne les moindres gestes du quotidien. Plus encore, cette armure d’humilité, dont Marie est revêtue, l’empêche de céder à la moindre tentation d’amour propre ou d’abus de pouvoir sur celui qui, avant d’être son Fils, est le Fils de Dieu. Dès le premier instant de l’Incarnation, Marie sait que cet enfant ne lui est pas donné mais qu’il lui est confié. Comme pour tout parent son rôle consiste à aider cet enfant à trouver sa vocation et à l’accomplir « pour la gloire de Dieu et le Salut du monde ». Comme pour tout parent, elle doit accepter au fur et à mesure des années de s’effacer pour laisser toute la place à Jésus. Marie ne dressera pas l’ombre d’un obstacle à la vocation unique de Jésus. Elle ne comprendra pas toujours son attitude (pensons à son « pourquoi » dans la scène du recouvrement au Temple) mais le soutiendra sans réserve jusque dans les pires moments (elle est debout près de la Croix).

La relation de Marie à Jésus murit au fur et à mesure des années jusqu’à devenir une relation plus profonde encore que celle d’une Mère à son Fils. Si Marie a porté Jésus dans son sein pendant neuf mois, elle l’a porté toute sa vie dans son cœur et dans son âme : elle qui a « conservé toutes ces paroles les méditant dans son cœur » est véritablement entrée dans la pensée du Sauveur ; elle comprend ses motivations au point de s’associer à sa mission. Si, Marie est debout au pied de la Croix sans rien dire, c’est d’abord parce qu’elle a compris que cette épreuve est nécessaire (et que Jésus « désire » cette heure.) mais aussi parce qu’elle a fait le choix de s’associer au Sacrifice de Jésus. Marie aime Jésus d’un pur amour (c’est-à-dire dénué de tout égoïsme) et son Cœur bat à l’unisson de celui du Sauveur. Certains, parmi les plus savants, diront que les Cœurs de Jésus et de Marie n’en forment qu’un seul. Marie devient plus encore que la Mère de Jésus, elle devient sa disciple la plus accomplie. Jésus aime Marie parce qu’elle est sa mère ; il l’aime bien plus encore pour sa participation totale et sans réserve à sa mission de Rédempteur. C’est là le sens des paroles de Jésus : « Ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique, sont ma mère, sont mes frères ». Jésus ne rabaisse pas sa mère (comme on pourrait le croire au premier abord.) mais il met l’accent sur ce qui fait la véritable grandeur de Marie : avoir écouté la Parole de Dieu et l’avoir mise en pratique.

Marie est vraiment la Mère de Jésus par la nature mais elle l’est bien plus encore parce qu’elle a « écouté la Parole de Jésus et l’a mise en pratique ». Plus encore que celui des entrailles de Marie, Jésus est le plus beau fruit de son Cœur Immaculé.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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Les Noces de Cana

Méditons

En lisant ce passage d’évangile, nous sommes de prime abord surpris de la réponse de Jésus à sa mère, alors qu’elle s’adresse à lui en toute humilité. En effet, ses paroles peuvent nous sembler abruptes, voire condescendantes alors qu’il n’en est absolument rien.

Marie ne s’en émeut pas puisqu’elle répond à la question de Jésus, « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? »  par la recommandation qu’elle adresse aux serviteurs : « faites tout ce qu’il vous dira. ». Elle a toute confiance en Jésus. Elle préssent que les paroles de Jésus ont une portée qui, à présent, la dépasse et qu’elles concernent bien davantage que sa relation à son Fils. En effet, plus qu’à elle, ces paroles nous sont destinées, à nous, afin que nous prenions conscience de la mission éminente de Marie dans le plan du Salut.

L’heure de Jésus ne semble pas encore venue. Pourtant, Marie, l’humble servante du Seigneur, qui ne veut rien pour elle et s’accorde à la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit, s’avance vers Jésus pour lui demander d’intervenir dans une situation inextricable ; autrement dit, elle lui demande de manifester sa puissance au monde. Jésus ne s’est pas laissé détourner du plan divin par sa mère et Marie n’a pas voulu forcer Jésus à quoi que ce soit qui ne soit en concordance parfaite avec sa mission. Tous deux sont soumis à la volonté du Père qui conduit toutes leurs paroles, toutes leurs actions. C’est mue par le désir d’accomplir cette volonté supérieure du Père que Marie sort de sa réserve et que Jésus répond à sa mère, non comme un Fils mais comme le Sauveur.

La volonté du Père est que nous reconnaissions la place de Marie auprès de Jésus. Le premier miracle du Christ n’est pas réalisé au hasard des événements mais en un moment choisi, prévu et après l’intervention de Marie. Il est dans la volonté du Père, comme du Fils (et par conséquent aussi de l’Esprit-Saint), que nous voyions en elle une toute-puissance d’intercession, une auxiliatrice toujours écoutée ; portées par Marie, nos prières sont exaucées par Dieu, au-delà même de toutes nos espérances. Marie, quant à elle, emploie sa toute-puissance sur le Cœur de Dieu pour susciter les signes qui nous aident à croire en Jésus. C’est à la suite de son intervention aux noces de Cana que Jésus est révélé au monde dans sa véritable identité de Fils de Dieu et que les disciples croient en lui.

En s’adressant à Marie, Jésus ne lui dit pas « mère » mais « femme ». Les paroles de Jésus ne se limitent pas à elle, en tant que sa mère, mais s’adressent à l’ensemble des croyants et concernent la mission de Marie auprès de chacun d’entre eux. Le Vendredi-saint, du haut de la Croix, Jésus s’adressera de nouveau à la « femme », cette fois pour lui confier l’humanité tout entière et chacun en particulier.

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Le départ de Jésus pour la vie publique

Méditons

Le temps de la vie publique de Jésus est arrivé. Il a environ trente ans, lorsqu’un jour, il annonce à Marie que désormais il ne sera plus d’abord le fils, mais le Sauveur. Marie a toujours su que cette heure viendrait et depuis toujours, elle s’y est préparée.

Après la mort de Joseph, Jésus a été le seul soutien de Marie ; c’est lui qui a assuré, par son travail d’artisan charpentier, la subsistance de sa mère. A présent, il la quitte pour se consacrer entièrement à l’annonce du Royaume de Dieu. Bien des parents, des amis, des voisins ont dû dire à Marie que l’attitude de Jésus est pure folie, qu’elle procède d’une totale ingratitude ; certains ont même dû invoquer sentencieusement le quatrième commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère », insistant sur le fait que Jésus le transgresse. Comme à chaque fois, Marie restera silencieuse face à toutes ces objections et se constituera le soutien indéfectible de Jésus. Même si elle se retrouve seule, peut-être même dans le dénuement, après le départ de Jésus, elle n’aura aucun geste, aucune parole, aucune pensée pour le retenir auprès d’elle. Dans son cœur, elle renouvelle encore une fois ce « oui » qu’elle a donné sans retour à l’Annonciation : elle n’a pas accueilli le Verbe de Dieu pour le garder pour elle seule mais pour Lui donner la possibilité de se donner au monde.

Au cours des années de l’enfouissement de Jésus à Nazareth, bien des discussions de la mère et du fils ont dû tourner autour de la Rédemption et de tout ce que la future vie publique de Jésus entrainerait (notamment sa Passion.). Entre eux s’est créée une intimité spirituelle d’une profondeur telle, que Marie est devenue, pour Jésus, plus encore que sa mère ; à présent, elle est son premier disciple. Jésus le dira à notre intention à tous, mais le faisant, il proclamera la louange de Marie : « ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique » (Luc 8,21). Personne, plus que Marie, n’a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique. Aux serviteurs de Cana, elle recommandera : « Tout ce que Jésus dira, faites-le. » On ne demande pas aux autres d’écouter quelqu’un qu’on n’écoute pas soi-même.

Tout laisse à penser que Marie reste à Nazareth pendant que Jésus parcourt le pays en annonçant la Bonne Nouvelle ; elle ne verra son fils qu’en peu d’occasions et ne sera près de Lui qu’à certains moments clés. Même si elle ne suit pas physiquement Jésus, elle sera proche de lui par le cœur. Elle apprendra, par un moyen ou un autre, les contradictions auxquelles Jésus devra faire face ; elle sera au courant de l’opposition des pharisiens et sentira s’approcher l’heure suprême du Calvaire. Comme elle a dû souffrir de toutes ces oppositions ; comme elle a dû prier pour que le Père ouvre les cœurs au message de Jésus.

Même si Marie sent le glaive de douleurs prophétisé par Siméon s’enfoncer dans son âme chaque jour un peu plus, à aucun instant, elle ne se mettra entre Jésus et sa mission. Au contraire, au fur et à mesure que s’avance l’heure des ténèbres, elle s’unit à son Fils et s’offre avec Lui « pour la gloire de Dieu et le Salut du monde ».

Quel exemple que celui de Marie. Qui mieux qu’elle peut nous aider à demeurer fidèle à Jésus au milieu des épreuves inhérentes à la vie chrétienne ? Que la pratique du rosaire, nous donne d’imiter Marie.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Le Recouvrement de Jésus au temple

Méditons

Essayons d’imaginer l’angoisse de Marie pendant ces trois jours de recherches. Jésus, son unique enfant est perdu sans qu’il n’y ait de faute ni de sa part ni de Joseph. Les chances de Le retrouver sont infimes car Marie et Joseph ont déjà fait une journée de marche et qu’il y a, par les routes et à Jérusalem, une foule immense venue pour les fêtes de la Pâque. La situation sera la même vingt ans plus tard quand Jésus entrera dans Jérusalem au moment de Pâques, sur un âne, au milieu d’une foule immense.

Marie ne s’est jamais plainte de rien mais son angoisse de la perte de Jésus a été telle, qu’aujourd’hui elle sort de sa réserve et en fait le reproche à Jésus. Ce sera la seule et unique fois. Vingt ans plus tard, elle perdra Jésus une seconde fois pendant trois jours dans des circonstances autrement plus tragiques ; cette fois-là, elle ne dira plus rien et se tiendra silencieuse au pied de la Croix de son Fils qui encore une fois est « aux affaires de son Père ».

Il est curieux de voir Jésus au milieu des docteurs de la Loi ; ça l’est davantage encore quand on observe ces-derniers écouter et interroger l’enfant, l’admirer pour la sagesse de ses réponses. Probablement que ce seront ces mêmes docteurs qui vingt ans plus tard interrogeront Jésus lors des différents procès, le traiteront de blasphémateur et le feront crucifier. Pourquoi ne comprennent-ils plus Jésus, pourquoi n’admirent-ils plus la sagesse de ses réponses ?

Marie retrouve Jésus au bout de trois jours de recherches ; dans vingt ans, elle le retrouvera après trois jours de désolation, le matin de pâques.

C’est au Temple que Marie et Joseph retrouvent Jésus. Ils ont épuisé toutes les solutions envisageables, ont interrogé toutes les personnes susceptibles de disposer d’un indice qui permettrait de retrouver Jésus. L’heure de Dieu a sonné ; il ne reste plus qu’une solution, s’en remettre à Celui pour qui rien n’est impossible. C’est dans cette perspective qu’ils se rendent au Temple et, finalement, y retrouvent Jésus. Par leur exemple, ils nous apprennent que Jésus se laisse trouver par ceux qui le cherchent sincèrement et qu’on le recouvre infailliblement dans le Temple, autrement dit dans les Sacrements. Prières page 2

La vie cachée à Nazareth

Méditons

Dans la sainte famille de Nazareth s’accomplit un curieux mystère. D’une part, chacun a une position inversement proportionnelle à sa dignité, d’autre part, personne ne semble insatisfait de cette distribution des rôles.

La sainte famille reflète l’image de la sainte Trinité ; en son sein, Joseph à qui la famille est soumise, représente le Père ; Marie représente l’Esprit-Saint, de qui elle a conçu ; Jésus est le Fils, au sein de la Trinité, comme de la sainte Famille. En son sein, Jésus, Dieu même, s’en remet entièrement aux bons soins de Joseph et se soumet volontairement à son autorité. Même si la sainteté de Joseph n’est plus à démontrer, il n’en reste pas moins la créature à laquelle se soumet le Créateur. Marie est la Mère de Dieu, la « comblée-de-grâce » ; elle choisit délibérément d’imiter son Fils, Jésus, et de confier son devenir au petit charpentier de Nazareth. Dans la sainte Famille, rien n’est normal : c’est le moins digne qui commande à ceux qui le sont davantage. Joseph exerce l’autorité, secondé par Marie et Jésus se soumet aux deux.

Le plus étonnant est que tout le monde s’accommode de la situation et y trouve son plein épanouissement. La sainte famille de Nazareth est pauvre mais heureuse car fondée sur l’amour de Dieu et du prochain. Joseph ne prendra jamais aucune décision qui ne vise directement le service de Dieu et de sa famille. Pour cela, il ne recule devant aucun sacrifice et se renonce en permanence. Jésus dira plus tard : « que celui qui veut être le premier se fasse le serviteur de tous » ; Joseph n’a jamais cherché à être le premier mais d’emblée, il s’est fait le serviteur de sa famille et a employé l’autorité qui lui était donnée pour assurer fidèlement le quotidien des siens. Aucun acte, aucune parole ne trahira ne serait-ce que la moindre tentation d’abus d’autorité : il commande à Jésus et Marie comme on assume un service et non comme un moyen de soumettre ou de tirer profit.

Jésus et Marie aiment Joseph ; probablement que cet amour grandit chaque jour au regard des nombreuses difficultés que le chef de famille affronte pour l’amour des siens. Plus encore que l’aimer, Jésus et Marie respectent celui que Dieu leur a donné pour gardien et l’honorent d’une obéissance empressée qui ne leur coute pas car ils discernent chaque jour davantage l’éminente sainteté qui émane de son attitude. Dans la famille de Joseph, tout le monde sait se renoncer pour le bien de tous, pour l’amour de chacun et ça les rend tous heureux.

Saint Jean-Eudes nous dit que sur terre, aucune famille n’a été plus heureuse que celle de Nazareth car fondée sur Dieu et l’amour mutuel. Méditons son exemple et demandons-lui de nous apprendre à rendre heureux ceux qui nous sont confiés. Prières page 2

La Fuite en Egypte

Méditons

Le jour de la présentation de Jésus au Temple, Siméon prophétise à Marie que « Jésus sera en butte à la contradiction et qu’un glaive de douleur lui transpercera l’âme ». Ce glaive s’enfonce chaque jour un peu plus dans le cœur très pur de Marie ; à chaque fois, il pénètre plus profondément ; à chaque fois la douleur est plus aigüe jusqu’à atteindre son paroxysme le jour de la crucifixion. Le glaive de douleur est le symbole de la souffrance de Marie de voir Jésus en butte à la contradiction. Marie, la mère, est accablée de la souffrance de l’homme, son Fils ; Marie, la croyante, est affligée du rejet de Dieu.

Essayons d’imaginer les pensées de Marie alors qu’en pleine nuit, Joseph lui demande de rassembler rapidement quelques affaires, de prendre Jésus, un enfant de quelques mois, pour fuir en toute hâte. Etant l’arche d’alliance, celle par qui Jésus est venu à nous, elle jouit d’une connaissance aussi intime que profonde du mystère de l’Homme-Dieu ; elle sait que Jésus est un Dieu d’amour et qu’Il ira jusqu’au sacrifice de sa vie pour le Salut de tous les hommes. Pour cela, Jésus mériterait d’être accueilli, aimé et c’est le contraire qui se produit. Comme tous les croyants, elle s’interroge et s’afflige d’un tel déferlement de haine ; pourquoi persécute-t-on celui qui est l’amour même, pourquoi s’en prendre à un enfant ? Dieu est tout-puissant ; s’il le voulait, il pourrait tout arrêter et mettre un terme aux exactions d’Hérode ; pourquoi permet-il tout ce mal alors que l’ange lui a précisé : « A Dieu rien n’est impossible » ? Pourquoi Jésus, le roi des rois, accepte-t-il de fuir devant un roi de pacotille ? Pour le Seigneur, qu’elle a choisi de servir et auquel elle a dit « oui » à l’Annonciation », Marie a tout quitté et a renoncé à sa volonté propre ; chaque jour ce « oui » est plus exigeant et implique davantage de dépouillement de sa part ; être Mère de Dieu n’a décidément rien de glorieux aux yeux du monde. Elle regarde Joseph avec amour, compassion et reconnaissance ; par son mariage avec elle, Joseph a dû renoncer à ses rêves, à ses projets et maintenant il doit fuir en Egypte où ne l’attend qu’une vie misérable.

Essayons à présent d’imaginer son attitude. Il n’y a chez Marie aucune révolte et pas la moindre trace de plaintes ou d’exigences pour elle-même. Le « oui » de l’Annonciation est d’une telle plénitude qu’il est un perpétuel dépassement d’elle-même pour l’amour de Dieu et des hommes. Bien qu’affligée de la situation, elle cherche, comme elle le fera pendant toute sa vie (et aussi pendant toute son éternité.), à réparer les péchés des hommes par un surcroit d’amour de Jésus, le rejet de Dieu par un plus grand abandon à sa volonté. Ainsi, même si cette fuite lui coûte, elle ne pose aucune question, ne se plaint de rien et prend sur elle ; si Jésus, Dieu fait homme, se laisse persécuter, alors qu’il pourrait changer la donne en un instant, pourquoi voudrait-elle s’y soustraire ? Jésus dira plus tard que le serviteur n’est pas plus grand que le maître et elle-même se désigne comme la servante du Seigneur. Ce qui importe à Marie, c’est d’être avec Jésus où qu’il aille. On ne sait jusqu’où Marie pénétrait le mystère du mal et de la liberté humaine mais une chose est certaine, c’est qu’à tout instant de sa vie elle a choisi de se livrer en toute liberté au Dieu d’amour pour contrer le mal.

Marie ne se plaint de rien car cela ne ferait qu’ajouter à la souffrance de Joseph, son époux qu’elle aime et respecte profondément. La plus grande richesse de la sainte famille ne sera pas entamée par la fuite en Egypte, au contraire, elle s’en trouvera augmentée : cette richesse, c’est l’amour mutuel. Ni Marie, ni Joseph ne se plaignent afin de ne pas ajouter à la douleur de l’autre et chacun prend sur lui pour l’amour de Jésus. Retenons tous ces événements pour les méditer dans notre cœur.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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L’Adoration des Mages

Méditons

L’étoile constitue le symbole le plus parlant de l’épiphanie. En effet, elle guide la recherche des mages, les accompagne pendant leur long périple puis leur indique l’endroit où se trouve « le petit enfant avec Marie, sa mère ». Plus d’un mystique a vu en l’étoile, le symbole même de Marie. En effet, ce nom signifie « étoile de la mer » et Marie est invoquée comme « l’étoile du matin », « l’étoile du pèlerin » dont la mission consiste à nous mener infailliblement à Jésus, seul Sauveur. Elle est l’astre qui nous indique le chemin et guide tout homme de bonne volonté vers son Fils. Si l’évangéliste se plait à préciser que les mages trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère, c’est bien pour souligner que Jésus et Marie sont indissociables et que pour trouver l’enfant, il faut se confier aux bons soins de la mère. Enfin, les mages « se réjouirent d’une grande joie en voyant et suivant l’étoile ». Marie est notre signe d’espérance qui témoigne de la toute-proximité de notre Salut et cela nous remplit d’une joie profonde et durable.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La Présentation de Jésus au temple

Méditons

Le moment est solennel : Jésus est porté au Temple de Jérusalem, le seul élevé au vrai Dieu dans l’antiquité païenne. C’est le premier offertoire : Marie, la Vierge immaculée, offre à l’Eternel, son Fils « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Et, pour que l’oblation soit parfaite, elle s’offre avec son Fils à la manière dont le prêtre, à l’offertoire de la Messe, rajoute une goutte d’eau dans le calice déjà rempli de vin.

Par l’imitation de son lumineux exemple, Marie nous éduque tant à l’humilité qu’à l’obéissance (l’un ne va pas sans l’autre.). Elle, la Mère de Dieu, la Toute-pure, se met au rang de toutes les femmes pour subir les rites de la purification : quelle humilité. Elle accomplit les termes de la Loi et consacre Jésus, Dieu fait homme, son premier-né. Jésus est Dieu et n’a donc pas besoin d’être consacré au Très-haut. Cependant, Marie ne cherche pas à s’en dispenser ; elle n’a pas la moindre hésitation. Quel esprit d’obéissance.

Marie, la Mère du bel amour, nous convie à offrir Jésus au Père, dans l’Esprit-Saint, à chaque sainte Messe, avec elle et dans les sentiments qui furent les siens ; elle nous invite à nous unir au vieillard Siméon, à la prophétesse Anne qui, éclairés du Saint-Esprit, ont entrevu la grandeur de ce mystère ; enfin, elle nous entraine à l’obéissance aux commandements de Dieu et à ceux de l’Eglise.

Par le Rosaire, demandons humblement l’aide de Marie pour que, nous aussi, pauvres pécheurs que nous sommes, puissions être « goutte d’eau versée dans le Calice à l’offertoire de la messe » pour la gloire de Dieu et le Salut du monde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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