La Nativité de Jésus

Méditons

Imaginons l’ambiance qui règne dans Bethlehem en cette sainte nuit. La ville grouille de monde en raison du recensement ordonné par César ; les auberges sont prises d’assaut et les habitants de Bethlehem profitent de l’aubaine pour conclure des affaires aussi juteuses qu’inespérées. Le prix du moindre hébergement atteint des sommets prohibitifs. Au milieu de ce « business » bien rodé, arrive un jeune couple dont la femme est sur le point de donner la vie. Il n’y a plus de place nulle part, tout a été vendu à prix d’or ; si cela se trouve, Joseph n’a que très peu d’argent et ne peut surenchérir pour arracher un petit coin dans la salle commune. Certainement que plus d’un habitant de Bethlehem aurait voulu aider ce jeune couple mais, pour cela, il aurait fallu laisser filer une affaire et lui donner la place déjà cédée à quelqu’un qui a payé en monnaies sonnantes et trébuchantes. Chacun écrase alors, en lui, tout sentiment d’humanité, fait taire sa conscience, se détourne pour ne pas voir.  Quelqu’un s’est tout de même laisser apitoyer et a finalement indiqué au couple une étable à l’écart de la ville (qui n’a certainement pas été gratuite non plus.).

C’est dans cette étable, au milieu de la nuit, dans une absolue discrétion, que Jésus, Dieu fait homme vient à nous par Marie, la Vierge immaculée. Il nous donne de Le contempler, petit enfant, dans les bras de Marie. Lui, « Celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir », vient à nous en toute vulnérabilité et se laisse traiter comme un paria. A y réfléchir, on se demande comment on peut raisonnablement croire que c’est Dieu qui repose dans la crèche entouré de Marie et de Joseph, deux pauvres sans aucune espèce d’importance. Et pourtant, cela ressemble tellement à Dieu de se manifester à nous d’une manière diamétralement opposée à tout ce qu’on aurait pu attendre ou prévoir. C’est bien la preuve que notre foi ne repose sur aucune invention humaine ; en effet, personne n’aurait imaginé un Dieu qui s’abaisse à nous au point de se faire petit enfant ; si les évangiles étaient pure affabulation, on nous présenterait un Sauveur qui vient dans la puissance, la majesté, qui nait dans un palais ou une famille sacerdotale, qui accomplit d’emblée des actes extraordinaires d’héroïsme et d’efficacité. Il n’y a que Dieu pour se donner ce moyen d’atteindre ses créatures : mettre de côté sa toute-puissance pour se faire toute-faiblesse, se rendre totalement dépendant de ceux qu’il vient sauver et qui ne cherchent même pas à l’être.

En effet, il ne suffit pas de savoir que nous avons un Sauveur en Jésus ; encore faut-il avoir conscience que nous avons besoin d’être sauvé pour ensuite laisser grandir en nous le désir de l’être et ainsi accueillir le Salut qu’il propose. Une fois de plus, Marie, accompagnée de Joseph, son époux, nous ouvre le chemin et nous indique la voie ; elle nous montre comment accueillir Jésus, Dieu fait homme, et se laisser transformer par Lui. Comme elle, taisons-nous, adorons, admirons, remercions et « gardons tous ces événements les méditant dans notre cœur ».

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Le Magnificat

Méditons

Le Magnificat est un hymne d’espérance et de joie, fait d’autant de simplicité que de profondeur. Il ne contient rien de savant, ni d’obscur, rien que toute jeune fille d’Israël n’apprenne par cœur au cours de son éducation : les psaumes (la prière la plus populaire en Israël), le cantique d’Anne (mère du prophète Samuel) et c’est tout.

Marie commence par grandir le Seigneur, elle exalte Son nom, elle Le célèbre et Le magnifie. Elle exulte d’allégresse car Il est intervenu en sa faveur : Il a regardé l’humilité de sa servante, Il est vraiment son Sauveur, le Puissant, Il a opéré en elle de grandes choses. L’ange Gabriel se trouve confirmé dans ses paroles de l’Annonciation : ce que Dieu dit, Il le fait, même si c’est impossible à vue humaine. Désormais toutes les générations proclameront bienheureuse la Vierge du Magnificat.

Puis Marie élargit son regard. A partir des événements récents de sa vie (Annonciation et Visitation), elle lit l’histoire de son peuple. De génération en génération, le Seigneur entoure de sa miséricorde ceux et celles qui Le craignent. Depuis toujours, Il déploie la vigueur de son bras en faveur des humbles et des affamés, Il abaisse les orgueilleux, les puissants, les riches… Il élève les uns, les comble de bonnes choses ; Il disperse les autres, les renverse de leurs trônes, les renvoie les mains vides… Il révèle ainsi son vrai nom. Il est Saint et Il œuvre au long de l’histoire pour le bien de ceux qui mettent leur confiance en Lui. Israël est son enfant, Il l’a secouru et s’est souvenu de sa miséricorde, comme Il l’avait promis à Abraham et à sa descendance pour toujours.

Marie ne parle pas de Jésus dans cet hymne. Elle ne dit rien de l’enfant qu’elle porte, ni de sa filiation divine, ni de sa sainteté, ni de la promesse qui lui est faite de recevoir la royauté de David : elle parle uniquement d’elle et de ce que le Seigneur a fait pour Israël tout au long de son histoire. Elle laisse de côté ce que sa propre vie a d’unique, d’extraordinaire et s’exprime en termes généraux qui peuvent être repris à son compte par chaque croyant de chaque génération. Toute femme, tout homme peut s’identifier à Marie dans son chant d’action de grâce car Dieu peut opérer de grandes choses dans la vie quotidienne la plus simple, la plus banale. Marie devient la figure de tous ces humbles qui mettent leur confiance en ce Dieu qui regarde leur humilité et accomplit pour eux des merveilles.

Le Magnificat est un chant de joie qui jaillit d’un cœur humble et reconnaissant, celui de Marie, bienheureuse parce qu’elle a « cru dans les paroles qui lui furent dites de la part du Très-Haut ».

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La Visitation

Méditons

En écoutant le récit de la visitation, nous nous rappelons les paroles du prophète Isaïe : « dès le sein de ma mère, le Seigneur m’a appelé par mon nom et il a fait de ma bouche un glaive acéré ». En effet, c’est la première rencontre de Jésus et de Jean-Baptiste, son précurseur et elle se déroule dans l’effusion de l’Esprit-Saint. A la salutation de Marie, Jean-Baptiste, dans le sein de sa mère, tressaille de joie. Jésus, le Rédempteur, commence sa mission dès le sein de Marie ; en Jean-Baptiste, Il visite et sauve déjà son peuple en le comblant de sa grâce. C’est par Marie, sa mère, que Jésus vient à chacun de nous ; au travers de son exemple il brosse pour nous les aspects principaux de la vie chrétienne faite de charité, de prévenance, d’affabilité, de renoncement et de zèle pour les âmes.

En effet, dès la première phrase, Marie, femme enceinte du Sauveur, nous invite à l’amour du prochain et plus encore au zèle pour le Salut des âmes. Mère de Dieu, elle ne recherche aucun traitement de faveur (que toute autre aurait certainement et légitimement revendiqué.) ; au contraire, elle prend sur elle pour aller aider Elisabeth, femme âgée et enceinte de Jean-Baptiste. Et c’est un voyage long, pénible et certainement dangereux qu’elle entreprend puisqu’il la mènera dans une ville de la montagne de Judée. Les efforts physiques inhérents à ce voyage ne l’arrêteront pas et n’entameront en rien ni sa charité ni sa joie puisqu’en entrant chez Elisabeth, elle la salue aimablement. Même dans le renoncement d’elle-même, Marie reste la charité personnifiée ; on pourrait même dire que ses renoncements sont autant de dépassements d’elle-même qui finissent d’épanouir sa charité déjà parfaite, son attention aux besoins de son entourage, son affabilité. Son amour du prochain se manifeste aussi dans son amabilité, sa prévenance et sa politesse, qui est la forme la plus achevée de la charité.

Marie porte Jésus à Elisabeth et Jean-Baptiste pour qu’il puisse accomplir son œuvre de Sauveur. Et, c’est ce qu’Il fait en sanctifiant Jean-Baptiste dès le sein d’Elisabeth. Comme plus tard, aux noces de Cana, c’est par Marie que le miracle s’accomplit. Elle est celle qui permet à la grâce d’agir ; son action est indispensable pour que les signes de Dieu portent tous leurs fruits ; elle est celle qui dispose tout de façon que la grâce de Jésus puisse nous atteindre et nous transformer de l’intérieur. Elle est le canal de la grâce que Jésus s’est choisi pour venir à Elisabeth, à Jean-Baptiste et à chacun d’entre nous ; en elle nous reconnaissons le véritable serviteur de l’Evangile.

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L’Annonciation

Méditons

Marie, l’humble servante du Seigneur, conçoit le Sauveur dans son corps par l’opération du Saint-Esprit mais le « oui » sans réserve donné à l’ange démontre qu’elle L’a déjà entièrement « conçu » dans son cœur, que le Sauveur a déjà établi sa demeure dans son âme. Elle connait les écritures, les prophéties sur la venue du Messie ; Marie n’a pas commencé à méditer la Parole de Dieu à la naissance de Jésus mais c’est, pour elle, un exercice habituel. Et, la méditation de la Parole de Dieu, notamment des prophéties d’Isaïe au sujet du Messie, a allumé et entretenu en elle le désir de l’avènement du Sauveur promis. Plus encore que les prophètes de l’Ancien Testament, Marie a soupiré après la venue de Jésus (elle est la reine des patriarches et des prophètes.). Elle prie continuellement pour la venue du Messie, même si son humilité lui interdit de penser qu’elle puisse être la femme qui réalise la promesse d’Isaïe : « Voici que la Vierge est enceinte et qu’elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) ». Ceci explique son bouleversement lors de la salutation de Gabriel.

Lorsque l’Esprit-Saint la prend « sous son ombre », le Cœur de Marie est une fleur épanouie, ouverte à la fécondation divine. Plus encore que celui des entrailles de Marie, Jésus est le plus beau fruit de son Cœur Immaculé. Elle nous apprend que pour préparer le chemin à Jésus, Verbe de Dieu, et lui permettre de prendre corps dans nos vies, il faut, comme elle, méditer assidument la Parole de Dieu (« Marie retenait toutes ces paroles les méditant dans son Cœur ») ; plus encore, Marie nous apprend que pour mieux se nourrir de Jésus, « pain vivant qui est descendu du ciel », il faut d’abord se rassasier de sa Parole.

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Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

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Les Fiançailles avec Joseph

Méditons

C’est à la sainteté de Marie qu’on mesure celle de Joseph. Et, plus on avance dans la connaissance du mystère de Marie, plus on se rend compte de la très haute dignité de son époux. Marie a atteint des sommets de sainteté ; ceux atteints par Joseph sont à peine moins élevés. En effet, si Dieu choisit Joseph pour être l’époux de Marie, c’est parce que sa sainteté répond parfaitement à celle de Marie.

Marie a fait le don d’elle-même, de sa personne tout entière, à Dieu pour se rendre disponible à son plan de Salut. Ce don d’elle-même et notamment de sa virginité, n’aurait pu subsister s’il n’était complété par un don identique concédé par Joseph, son époux qui renonce à ses droits conjugaux. Cela signifie que, même si leur mariage n’est pas consommé de manière charnelle, il procède d’un amour mutuel profond ; Joseph aime Marie jusqu’à accepter de respecter et même d’assumer son vœu de virginité ; en même temps, l’amour de Marie pour Joseph ne cesse d’augmenter au fur et à mesure des années, parce qu’il respecte et même s’associe pleinement à son vœu.

Même si leur union n’est pas consommée, Marie et Joseph n’en sont pas moins des époux car toutes les conditions requises pour qu’il y ait mariage sont réalisées. En effet, Joseph et Marie se donnent l’un à l’autre dans un consentement total. L’ange dit à Joseph de ne pas craindre de prendre Marie pour épouse. Il laisse ainsi entendre que Joseph, malgré son sentiment d’indignité vis-à-vis du mystère qui s‘accomplit en Marie, est choisi par Dieu même et que c’est Ce-dernier qui lui accorde Marie en mariage. Si bien que le « Oui » que les époux se donnent le jour de leur mariage se fond dans le « oui » total, radical, irrévocable de l’Annonciation et même, en est un prolongement.

Leur mariage ne restera pas sans enfants. En effet, Marie sera Mère de Jésus, Dieu et homme et, aux yeux du monde, Joseph sera père de l’enfant de Marie. La chaste union de Marie et Joseph produira une descendance innombrable. En effet, Marie est non seulement la Mère de Jésus mais aussi celle de tous ceux que Jésus a sauvés par le don qu’il a fait de lui-même sur la Croix. Si Marie est notre Mère dans l’ordre de la grâce, Joseph est aussi notre père nourricier. Aucun mariage n’a été plus fécond que celui de Marie et de Joseph.

L’amour est le ciment de leur couple. En son sein, règne la concorde sur les objectifs de vie et sur les moyens pour les atteindre. Au centre de leur projet de vie se trouve l’amour de Dieu et la disponibilité à son service. Avant toute chose, leur existence est donnée à Dieu et à Jésus, l’enfant dont ils ont reçu la garde. Tous les autres objectifs de vie lui sont soumis. Grâce à cela, il règne au sein de leur couple une harmonie parfaite qui permet à chacun de trouver sa place et de s’y épanouir ; il y règne une concordance des volontés, un respect et un amour mutuels qui vont grandissants à mesure qu’ils surmontent les difficultés de la vie. Saint Jean-Eudes écrit qu’aucune famille n’a été plus heureuse que la sainte famille de Nazareth.

On a tendance à isoler Marie et à ne voir en elle que la Vierge-Mère ; or elle est aussi l’épouse de Joseph, qui a assumé un rôle de premier ordre dans la vie de Marie. Leur union n’est pas qu’un détail ou un ornement dans la vie de la Vierge mais le cadre dans lequel le don de Marie s’est épanoui. Joseph est véritablement l’époux aimé et respecté de Marie ; par lui, une grande part du mystère de la Vierge-Mère nous est révélée.

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La Présentation de Marie au temple

Méditons

Dès les origines, les chrétiens ont cherché à mieux connaître la vie de Marie et comme les Evangiles n’en disaient rien jusqu’à l’Annonciation, la piété populaire, en s’inspirant de l’Ancien comme du Nouveau Testament, a comblé ce vide. Ainsi, a-t-on très vite admis que Marie, dès son plus jeune âge, a été présentée et consacrée au Seigneur. Cette conviction, même si elle ne se fonde pas sur les écritures, n’est pas à rejeter car toute légende contient une part de vérité. Par ailleurs, cette pieuse tradition ne fait qu’illustrer ce que l’évangile nous révèle indubitablement à savoir que Marie est parfaitement configurée à Jésus et qu’elle est toute consacrée à Dieu.

Des textes apocryphes, des enseignements des saints et des révélations des mystiques, nous apprenons que dès l’âge de trois ans, Marie est présentée dans le Temple de Jérusalem pour y être consacrée à Dieu par ses parents, Anne et Joachim. Cette scène se déroule à l’endroit même où d’une part Anne, la mère du prophète Samuel, avait offert son fils pour le service de Dieu et d’autre part là où, des années plus tard, Marie et Joseph se rendront pour accomplir les rites liés la présentation de Jésus. Marie entre au Temple de Jérusalem afin d’offrir à Dieu son âme et sa personne : tel est en substance, le sens théologique de la présentation de Marie.

Marie a continué à vivre normalement avec Anne et Joachim, de même que Jésus a continué à vivre avec ses parents après qu’il a été présenté au Temple. Elle a grandi devant Dieu et devant les hommes sans que personne ne remarque quoi que ce soit d’extraordinaire dans son comportement (même si, très certainement, elle impressionnait ses proches, car la sainteté ne passe pas inaperçue.). Elle était une jeune femme souriante, travailleuse, toujours recueillie, qui savait rendre heureux ceux qui l’approchaient. Marie connaissait bien les écritures, notamment les prophéties sur le Messie qu’elles méditaient et dont elle parlait avec son entourage. De toute sa connaissance des écritures et de sa richesse spirituelle, jaillira le magnificat, son chant d’action de grâce, le jour de la Visitation à sa cousine Elisabeth.

En Marie, tout est orienté vers Jésus, Dieu qui se fait homme en elle (le vrai Temple de Dieu, c’est Marie.). Sa présentation illustre le don total de son âme et de son corps au mystère du Salut. Elle a permis qu’autour d’elle fleurisse l’amour de Dieu. Elle y est parvenue sans se faire remarquer, parce que ses œuvres étaient des petites choses de tous les jours, des petites choses remplies d’amour.

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La Nativité de Marie

Méditons

Des saints, l’Eglise ne célèbre que la naissance au Ciel. Elle fait cependant une exception pour Jésus (25 décembre), Marie (8 septembre) et Jean-Baptiste (24 juin) parce que tous trois ont été sanctifiés dès avant leur venue au monde.

De la naissance de Marie, l’évangile ne dit rien. Ce que l’on sait, provient soit de la Tradition, soit des textes apocryphes. Cependant, une chose est sûre : tant les Pères de l’Eglise que les saints, les mystiques s’accordent pour affirmer que la naissance de Marie ravit la sainte Trinité et avec Elle tous les anges du Ciel. En effet, avec la naissance de Marie, toute la création visible et invisible parvient à l’heure annoncée par les prophètes et qui consacre la venue en ce monde de la Vierge qui doit nous donner le Messie tant attendu. « O quels trésors apporte au Ciel et à la terre la naissance de Marie. Le démon frémit de rage et de désespoir, parce que, dans Marie, il voit Celle qui doit l’écraser et le confondre. Au contraire, les anges et les bienheureux font retentir la voûte des cieux de chants d’allégresse en voyant naître une Reine » (Sermon du Saint Curé d’Ars pour la Nativité de Marie).

Bien qu’extérieurement la naissance de Marie ne se distingue pas de celle des autres enfants, elle apparaît aux yeux de la foi entourée des plus éclatants signes d’espérance. En effet, le jour où l’Eglise célèbre la Nativité de la Vierge, la liturgie chante dans un transport de joie : « Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d’allégresse, parce que le Soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de Vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l’empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle » (antienne du Magnificat). En effet, la naissance de Marie constitue le plus sûr et le plus heureux des présages pour toute l’humanité.

Aussi bien la vénérable Tradition que les textes apocryphes et les révélations des mystiques (Maria d’Agreda, parmi tant d’autres…), nous apprennent qu’Anne et Joachim, les parents de Marie, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le Sauveur promis au monde. Ils étaient avancés en âge, n’avaient pas d’enfants et plus aucun espoir d’en avoir. Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, renouvela pour ces chrétiens de la première heure, la merveille dont l’Ancien Testament nous donne plusieurs exemples (en Abraham et Sarah par exemple). Les deux vieillards reçurent l’annonce des desseins de Dieu par un ange et au temps marqué, Marie naissait en ce monde. Toute belle, toute pure, toute immaculée avait été sa conception, toute pure et toute privilégiée fut sa naissance. Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim. Quelles félicitations de la part des amis et connaissances de sa mère, Anne qu’on cessa d’appeler, pour sa honte, « la stérile ».

Les Saints ne tarissent pas d’éloges sur la naissance de Marie. Ainsi, saint Pierre-Damien, docteur de l’Eglise écrit : « Avant la naissance de Marie, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec elle paraît l’aurore qui annonce le soleil de justice. Parfaite dès sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus… ». Astre toujours progressant en lumière, déjà magnifique à l’aube de sa vie, il était éblouissant au terme de sa course. Au ciel, nous ne nous lasserons pas de contempler les merveilles opérées par Dieu en Marie ; en attendant, penchons-nous avec joie sur son berceau et laissons-nous transporter par son sourire.

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L’Immaculée Conception

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Même si le dogme de l’Immaculée Conception n’a été défini que tardivement (en 1854), cela ne signifie pas que Marie n’a pas toujours été immaculée, que l’Eglise ne l’a pas toujours cru, que ce dogme est sans fondement biblique et par conséquent purement optionnel.

Dans la bulle « Ineffabilis Deus », le bienheureux pape Pie IX recense les passages qui, dans l’Ecriture Sainte induisent l’Immaculée Conception de Marie et se réfère autant à la pensée des Pères de l’Eglise qu’aux affirmations du concile de Trente. Tous sont unanimes pour proclamer Immaculée la Mère de Dieu ; si bien que la définition de ce dogme en 1854, loin d’être une innovation aléatoire, constitue une simple confirmation de ce que le peuple de Dieu a toujours cru.

Parmi les textes bibliques, le « cantique des cantiques » est particulièrement adapté à la solennité de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu. Marie y est décrite comme « l’aurore naissante » ; qu’est-ce à dire ? Le Salut de l’Humanité ne débute pas à Noël avec la naissance du « petit Jésus », ni à l’Annonciation, le jour où le Verbe s’est fait chair, ni même à la naissance de Marie mais bel et bien neuf mois plus tôt, le jour de sa Conception Immaculée dans le sein de sainte Anne. L’aurore annonce le soleil qui va se lever : la Conception Immaculée de Marie est le signe du lever imminent du « soleil de justice », Jésus, l’Emmanuel.

Parce qu’elle est préservée du péché originel, Marie est la toute-belle, la toute-aimée décrite dans le « cantique des cantiques », celle qui fait les délices de son bien-aimé (en l’occurrence Dieu). Elle est « belle comme la lune, éclatante comme le soleil », pas l’ombre d’un péché, pas même l’originel, ne ternit la beauté et la pureté de son âme ; elle est remplie, et même débordante, de la sainteté de Dieu ; la lumière de sa sainteté éclaire tout l’univers.

Par ce qu’elle est immaculée, elle est toute donnée à Dieu qui fait d’elle à la fois son tabernacle et son ostensoir. Parce qu’elle est tout étrangère au péché, elle peut se tenir debout en face de Dieu à la manière du « buisson ardent » qui brûle sans jamais se consumer pour plaider notre cause ; Dieu nous sauvera toujours parce que toujours, Marie, l’Immaculée, de sa voix de « colombe enamourée » (cantique des cantiques), demandera et obtiendra miséricorde pour son peuple. Elle est « victorieuse dans tous les combats de Dieu » car dépositaire de sa toute-puissance et, en cela, pour l’antique serpent, elle est « terrible comme une armée rangée en bataille ».

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Les prophéties

Méditons

La Bible commence et finit avec l’image de Marie, la femme par laquelle nous vient le Salut. En effet, dans le livre de la Genèse (le premier livre de la Bible), Dieu dit au serpent : « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre sa descendance et la tienne ; elle t’écrasera la tête et tu chercheras à la mordre au talon » (Genèse 3, 15). Dans l’Apocalypse (le dernier livre de la Bible), saint Jean décrit cette lutte implacable entre la femme et le serpent : « Il apparut dans le ciel un grand signe : une femme, revêtue de soleil, ayant la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans les douleurs de l’enfantement. Alors, un autre signe apparut dans le ciel : c’était un grand dragon rouge feu. Il avait sept têtes et dix cornes et, sur ses têtes, sept diadèmes… » (Apocalypse 12, 1-3). Lorsqu’on évoque la femme de l’Apocalypse, on la représente en lien avec celle de la Genèse c’est-à-dire, revêtue du soleil et écrasant la tête du serpent. On signifie ainsi que ce combat entre la descendance de Marie et celle du serpent, dure depuis la chute d’Adam, traverse toutes les générations et durera jusqu’à la fin du monde : toute l’histoire du Salut peut se résumer au combat entre la femme et le serpent (entre le bien et le mal) à l’issue duquel Marie est victorieuse.

Près de 700 ans avant la naissance de Jésus, la promesse du Salut est renouvelée par la voie d’Isaïe qui dit : « Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Isaïe 7, 14). Le Cantique des cantiques (IVème siècle avant JC.) regorge d’allusions et de paroles qui décrivent Marie dans ses plus beaux attributs : « Quelle est celle-ci qui s’avance comme l’aurore naissante, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? » (Cantique des cantiques 6, 9). A la fête de l’Immaculée Conception, la liturgie puise dans le Cantique des cantiques ses plus belles expressions pour chanter la beauté toute pure de Marie : « Tu es toute belle, ô ma bien-aimée et il n’y a pas de tache en toi ». (Cantique des cantiques 4, 7).

Enfin, l’Ancien Testament annonce Marie au travers de maintes figures et de nombreux symboles. En effet, parmi les personnages, citons Eve (la mère de tous les vivants.), Sarah (l’épouse d’Abraham), Déborah (qui a sauvé son peuple des griffes de Sisra), Esther (qui a sauvé son peuple de l’extermination ordonnée par Assiérus) mais surtout Judith, celle qui, pour sauver son peuple, a décapité Holopherne. L’Eglise applique à Marie, les paroles que le peuple reconnaissant adresse à Judith : « Le Seigneur t’a bénie dans sa force car, par toi, il a réduit à rien nos ennemis. O Femme, tu es bénie du Seigneur plus que toutes les femmes de la terre. Béni soit le Seigneur, créateur du ciel et de la terre qui a dirigé ta main pour trancher la tête de notre plus grand ennemi car il a aujourd’hui rendu ton nom si glorieux que ta louange ne disparaîtra pas de la bouche des hommes, qui se souviendront éternellement de la puissance du Seigneur : car tu n’as pas épargné ta vie en voyant les souffrances et la détresse de ton peuple mais tu nous as sauvés de la ruine en présence de notre Dieu. Tu es la gloire de Jérusalem, tu es la joie d’Israël, tu es l’honneur de notre peuple. » (Judith 13, 22-25 et 15-10).

Comme le Paradis terrestre, Marie est le jardin de délices du nouvel Adam (Jésus) ; comme l’Arc en ciel après le déluge, Marie est le signe du pardon définitif de Dieu ;  comme l’Echelle de Jacob, Marie relie le ciel et la terre ; comme l’Arche d’Alliance, Marie est faite de bois incorruptible ; comme la Verge d’Aaron, Marie produit le fruit de vie sur l’intervention de Dieu ; comme la Tour de David, Marie est la citadelle imprenable ; comme le Temple de Jérusalem, Marie est la demeure de Dieu parmi les hommes… La plupart de ces allégories sont reprises dans les litanies de Lorette, dans lesquelles on invoque Marie sous ses différents titres, privilèges, attributs et symboles.

On reconnait que Jésus est vraiment l’envoyé de Dieu par le fait qu’il réalise et accomplit toutes les prophéties sur le messie contenues dans l’Ancien Testament. Il en va de même pour Marie : elle est cette femme, présente dans la pensée de Dieu de toute éternité, par laquelle nous vient le Salut annoncé par les prophètes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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La nouvelle Eve

Méditons

Marie est appelée la nouvelle Eve, c’est-à-dire la créature pleinement rachetée, celle qui a restauré la dignité de la femme et même, l’a portée à une excellence telle, qu’elle s’en trouve bien supérieure à celle originelle d’Eve.

Comme Dieu a tiré Eve du côté d’Adam, Marie, la nouvelle Eve, est née du côté transpercé de Jésus mort en croix. En créant Eve à partir d’une côte d’Adam, Dieu signifiait que l’homme et la femme sont intimement liés l’un à l’autre : la femme est une partie de l’homme, issue de son côté, autrement dit le fruit de son cœur, l’objet de son amour. Marie, la nouvelle Eve, est née le Vendredi-saint, sur le Calvaire, du côté ouvert de Jésus, c’est-à-dire de sa vie même ; comme Eve a été créée alors qu’Adam se trouvait dans un sommeil profond, Marie, la nouvelle Eve, est née du Cœur ouvert de Jésus qui venait de rendre l’esprit.

En effet, nous dit saint Jean, parce que c’était le sabbat et pour ne pas laisser les corps en croix, on brisa les jambes des deux larrons mais comme Jésus était déjà mort, on ne lui rompit pas les jambes mais on lui transperça le côté. Aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau (Jean 19, 31-34). Les pères de l’Eglise ont vu dans ce sang et cette eau, les sacrements du baptême et de l’Eucharistie par lesquels, Jésus fait naitre et grandir son Eglise. L’eau et le sang s’épanchent du Cœur ouvert de Jésus signifiant que les sacrements sont l’expression même de l’amour divin pour chacun d’entre nous et qu’ils renferment la vie même de Dieu. Marie se tenait debout au pied de la Croix et assistait à cette abondante effusion ; elle en était même la première bénéficiaire. Dans sa communion profonde avec le Sauveur, elle a épousé toutes ses intentions, s’est faite la collaboratrice la plus empressée de son œuvre de rédemption et s’est laissé transformer par sa grâce ; elle est la première des baptisés et la première à se donner en hostie vivante en union avec Jésus.

En tirant Eve du côté d’Adam, Dieu signifiait aussi qu’Eve, plus qu’une partie de sa chair, est tout autant l’objet que le fruit de l’amour de l’homme, qu’elle est faite pour être aimée d’Adam, et pour l’aimer en retour. Marie, la nouvelle Eve, est née du Cœur ouvert de Jésus, c’est-à-dire de l’amour incommensurable de Dieu. Elle est l’image et la figure de l’Eglise, celle qui est aimée de Jésus, jusqu’à donner sa propre vie pour elle et qui en est aimé en retour jusqu’au bout du possible. La toute première des missions de l’Eglise est d’aimer et de servir Dieu ; en Marie, cette mission est parfaitement remplie et si l’Eglise militante, composée exclusivement des pauvres pécheurs que nous sommes, varie dans son amour pour Dieu, Marie, elle, dans la perfection de sa sainteté, Le dédommage de tous nos manquements.

L’homme et la femme sont appelés à ne former qu’une seule chair notamment dans les enfants issus de leur amour. L’adhésion de Marie à l’œuvre de Jésus est telle qu’on peut affirmer que c’est d’un seul cœur que Jésus et Marie ont opéré le Salut de l’humanité ; aussi, c’est d’un seul cœur avec Jésus que l’Eglise doit œuvrer pour être féconde. Marie, image et figure de l’Eglise, est celle qui nous enfante à la vie divine. Sa maternité est le cadeau ultime du Sacré-Cœur de Jésus à l’humanité et à toute l’Eglise que nous formons.

En ce mois de mai, admirons Marie, la nouvelle Eve, et laissons-la nous mener à Jésus, le Sauveur, le nouvel Adam.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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