Le Recouvrement de Jésus au Temple

Le Brun, le repas de la sainte Famille

Méditons

Un épisode bien douloureux pour Marie et Joseph : sans qu’il n’y ait de leur faute, ils perdent Jésus à Jérusalem. Commencent alors trois longues journées de recherches angoissées. Finalement, ils retrouvent Jésus au Temple parmi les docteurs de la Loi qui, aujourd’hui, s’étonnent de son intelligence et qui, vingt ans plus tard, le condamneront à mort pour blasphème : quel mystère… Quelle mystérieuse réponse aussi que celle de Jésus à ses parents qui viennent de le retrouver et le questionnent sur sa disparition : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon père ? » (Luc 2, 49)

Ecoutons Marie nous parler « des affaires de Jésus » qui sont celles de son Père… Ecoutons-la nous dire que Jésus est venu dans ce monde pour être le Sauveur et qu’elle, en tant que première des sauvés, ne pouvait pas l’ignorer, comme elle ne pouvait pas ignorer qu’elle allait être directement impliquée dans « les affaires de Jésus »… Ecoutons-la nous dire que Jésus est le bon pasteur et que ses « affaires » c’est de partir à la recherche des brebis perdues pour les ramener au bercail de son Père… Et les premières brebis qu’Il part chercher, ce sont ces docteurs d’Israël qui n’ont absolument pas le sentiment d’être égarés… Et pourtant, ils le sont puisque, dans leur aveuglement spirituel, ils ne parviendront pas à voir en Jésus le Messie annoncé… Ces docteurs étaient convaincus d’être dans le vrai… Après tout, n’étaient-ils pas des docteurs ?! Ecoutons Marie nous recommander de cultiver la crainte de perdre Jésus par la grâce… Rien n’est pire que cela… Lorsqu’une brebis s’éloigne du troupeau et de son pasteur, elle s’expose à tous les dangers, à tous les prédateurs…

Ecoutons Marie nous parler de l’amour, de la persévérance, de la délicatesse, de la patience du Bon Pasteur qui part à la recherche de chaque brebis, de chaque âme en particulier. Il n’en est pas une seule qui soit sacrifiée à une autre. Chacune d’elle fait l’objet des soins et de l’attention toute particulière de Jésus. Il n’ignore aucun de ses besoins, aucun détail de sa vie ne Lui échappe. Ecoutons Marie insister sur le fait que rien ne rebute le Bon Pasteur quand il s’agit de son troupeau… Ecoutons-la quand elle précise que le Bon Pasteur n’a de cesse de vouloir ramener chaque brebis au bercail pour qu’elle ne reste pas dehors où elle pourrait souffrir du froid, de la chaleur, de la faim, où elle pourrait être dévorée par les « loups déguisés en agneaux »… Ecoutons-la nous parler de l’amour de Jésus et regardons-la être saisie d’émotion en l’évoquant … Ecoutons-la nous dire : « si vous saviez le don de Dieu… »

Oui, cher lecteur, si tu savais comme tu es aimé, ta vie en serait transformée… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Présentation de Jésus au Temple

Siméon reçoit Jésus dans ses bras et bénit Dieu

Méditons

Des entrailles de sa Mère, Jésus s’est fait connaitre à Jean-Baptiste et à Elisabeth le jour de la Visitation. Elisabeth est remplie de l’Esprit-saint et saisit tout le mystère qui s’accomplit en Marie sans qu’elle n’en dise quoi que ce soit. Moins d’un an après, Jésus se donne à nouveau à reconnaitre par deux âmes habitées par l’Esprit-Saint, alors qu’Il est porté au Temple, tout bébé, dans les bras de Marie.

Ecoutons Marie décrire la joie du vieillard Siméon et de la prophétesse Anne quand ils reçoivent Jésus au Temple. Tous deux avaient attendu et espéré pendant si longtemps. Tous deux avaient tellement prié pour la venue du Messie et, en raison de leur ferme espérance, avaient fait l’objet de tant de moqueries, de dérisions, de contradictions… Leur joie devant Jésus enfant, dont ils n’ont aucun doute qu’Il est bien le Messie annoncé qui délivrera tout Israël, est à la mesure de leur espérance : elle est totale, sans égale… Elle est si grande, dit Siméon, qu’à présent plus aucune autre joie ne peut l’égaler. Par conséquent, il peut s’en aller dans la paix. Ecoutons Marie nous parler de sa joie de la joie de Siméon… Ecoutons Marie nous parler de sa joie de la joie de la prophétesse Anne… Et, surtout, soyons attentifs lorsqu’elle nous dit qu’une joie identique nous est dévolue lorsque nous venons à la rencontre du Seigneur dans le Temple de nos cœurs mais plus encore aux pieds de nos tabernacles où Il réside nuit et jour, vivant et vrai, attendant, espérant, sollicitant notre visite… Ecoutons-la nous dire comme nos visites sont désirées et comme, à chaque fois, le Seigneur nous comble de ses grâces… Laissons-la nous dire, même si cela nous dérange quelque peu, qu’à s’éloigner des tabernacles, nous nous coupons de la source de la grâce… Essayons de soutenir son regard empreint de tristesse et d’inquiétude quand elle aborde cette question…

Ecoutons Marie nous dire qu’on n’espère pas en vain dans le Seigneur et qu’Il récompense au-delà de toute mesure les moindres actes de fidélité. Ecoutons-la lorsqu’elle nous parle de l’attention que Dieu porte à chaque âme. Il s’intéresse et préside aux moindres détails de toute vie humaine. Aucune des prières, des sacrifices d’Anne et de Siméon n’ont échappé au Très-Haut qui, aujourd’hui, récompense ses fidèles serviteurs. Ecoutons Marie nous dire que tout ce que nous faisons pour la gloire de Dieu et le salut du monde dans le secret de nos vies, est connu de Dieu qui, le jour venu, rend à chacun selon ses œuvres… Ecoutons-la nous dire qu’à courir après la gloire, les honneurs, la reconnaissance, nous courons après des chimères… Les hommes oublient très vite le bien qu’on leur fait (et elle en sait quelque chose !). Il ne faut pas leur en vouloir, c’est dans leur nature… Dieu, Lui, n’oublie aucune bonne action.  Dans l’espace de quelques jours, ceux dont nous convoitons l’estime et la reconnaissance, auront oublié tout ce que nous aurons fait pour eux. Peut-être même nous reprocheront-ils un jour le bien que nous leur avons fait… Mais dans un million d’années, Dieu se souviendra encore et toujours, dans les moindres détails, de la plus secrète de nos prières, du plus petit de nos actes d’amour, du moindre de nos renoncements… Rien de ce que nous faisons pour Lui, n’est fait en vain. Ecoutons-la nous demander à quoi bon s’épuiser à gagner la reconnaissance des hommes puisque celle de Dieu nous est inconditionnellement acquise…

Vraiment le fardeau d’un véritable chrétien est bien léger. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Nativité

La Nativité

Méditons

Lorsqu’on demande à une maman quel a été le plus beau moment de sa vie, elle répond sans hésitation : la naissance de mes enfants. Marie n’est pas différente de toutes les mamans et, lorsqu’elle évoque la nuit de la naissance de son Jésus, elle passe rapidement sur les tristes circonstances (la recherche en vain d’un logis à Bethlehem) pour parler avec, O combien de tendresse et d’affection, de son bonheur de tenir Jésus dans ses bras pour la première fois. Elle ne parvient pas à décrocher son regard de son bébé, ne peut s’empêcher de s’étonner d’avoir pu produire un petit être aussi merveilleux, d’autant plus que ce frêle enfant est tout autant son Fils que son Dieu…

Ecoutons-la nous parler du premier regard de Joseph sur Jésus : quel amour, quel respect, quelle reconnaissance, quels sentiments d’adoration dans ses yeux… Avec Marie, laissons-nous pénétrer par le silence chargé d’émotion qui règne dans la pauvre étable de Bethléhem. Regardons Marie et Joseph à genoux devant la mangeoire où repose le Verbe fait chair. Regardons-les nous donner notre première leçon d’adoration eucharistique… Contemplons l’expression de bonheur parfait sur leurs visages.

Ecoutons Marie nous dire que nous revivons un tel bonheur à chaque fois que nous venons adorer le Saint-Sacrement où Jésus est vivant et présent, bien davantage encore qu’Il l’a été dans l’étable de Bethléhem… Ecoutons-la nous parler du don que Dieu nous fait de son Fils mais aussi du don que nous fait Jésus de pouvoir l’adorer dans le Saint-Sacrement ! Cher lecteur, y penses-tu parfois ?

Ecoutons Marie nous parler de l’adoration des bergers et des mages. Regardons-la tendre son enfant aux bergers qui demandent à le voir, à le porter dans leurs bras… Regardons les bergers repartir transformés par leur rencontre avec Jésus. Leur vie ne sera plus jamais la même. Un Dieu qui se fait si petit, si accueillant et condescend à appeler à Lui de pauvres bergers, des gens de rien, totalement insignifiants aux yeux du monde… Ils savent à présent qu’ils ont du prix aux yeux de Dieu…  Regardons Marie montrer son enfant aux mages qui viennent se délester aux pieds de Jésus de leurs richesses. Qu’est-ce que tout cet or, cette myrrhe, cet encens à côté du bonheur de connaitre et de posséder Jésus ? Ecoutons Marie nous dire que, malgré leur pauvreté, elle, Joseph, les bergers se sentaient les plus riches du monde : ils avaient Jésus et se savaient aimés de Lui !

Ecoutons Marie nous dire à quel point nous sommes riches sans nous en rendre compte : nous avons Jésus et Il nous aime… Médite-le pendant cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La Visitation

Jean-Baptiste enfoui en Elisabeth reconnait Jésus enfoui en Marie

Méditons

Réjouissons-nous avec Marie, Elisabeth et Jean-Baptiste. En contemplant la scène de la Visitation, nous entrons dans la joie de ces retrouvailles familiales. Ecoutons Marie nous raconter sa joie de porter en elle le Sauveur tant attendu, de savoir les attentes d’Israël enfin comblées. Le Messie est là, présent en elle : ce mystère est tellement grand qu’on peine à trouver des mots pour en parler. Ecoutons Marie nous dire qu’un tel bonheur ne pouvait pas ne pas se partager. L’ange lui a dit que sa cousine Elisabeth attend, elle aussi, un enfant contre toute attente. Aussi, elle se rend chez elle en grande hâte pour l’aider mais aussi pour lui porter la bonne nouvelle du salut, pour combler de grâce l’enfant d’Elisabeth appelé à devenir le précurseur, celui qui prépare le chemin de Jésus. Ecoutons-la nous parler de sa sainte impatience pendant tout le voyage jusqu’à Ein Karem lui faisant oublier toutes les fatigues.

Ecoutons Marie nous raconter sa rencontre avec Elisabeth alors que Jésus, en elle, se donne à reconnaitre par Jean-Baptiste. Ecoutons-la nous préciser que la joie de Jean-Baptiste est si profonde, si intense, qu’elle se communique à sa mère qui en est transportée de joie : « Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni » (Luc 1, 42). Oui, nous dit Marie, en un instant, Elisabeth avait tout compris sans que je lui donne la moindre explication. Oui, nous dit Marie, Jésus mon enfant est béni et, par Lui, moi aussi je le suis. Et, par pure miséricorde, Il me donne d’être le canal par lequel Il répand sa grâce : partout où je vais, Il répand ses bienfaits. Qui m’accueille, accueille Jésus.

Ecoutons Marie nous raconter comment Elisabeth et elle tombent dans les bras l’une de l’autre, éperdues de reconnaissance. Elisabeth tombe à genoux devant le Seigneur présent en Marie et Marie laisse jaillir de son Cœur son chant d’action de grâce que reprendront toutes les générations jusqu’à la dernière, pour témoigner à Dieu reconnaissance et action de grâce. Ecoutons Marie nous promettre un bonheur identique à chaque fois que nous prions le chapelet : elle, la Reine des cieux, qui porte en elle le Dieu tout-puissant, vient à nous à chaque fois que nous l’invitons dans la prière. Et, comme la plus délicate de toutes les invitées, elle se présente sans retard et ne vient pas les mains vides.

Ecoutons Marie nous dire sa joie de nous rencontrer et même de demeurer avec nous. Ecoutons-la nous dire comme cela réjouit le Créateur quand nous Lui ouvrons notre porte et à quel point Il est sensible à notre reconnaissance, si sensible qu’Il multiplie encore ses grâces quand nous pensons à le remercier de ce qu’Il nous donne. Rend-toi compte, cher lecteur, tu es en capacité de réjouir ton Dieu ?! C’est pas beau ça ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Annonciation

L’Annonciation, Guido Renni

Méditons

Marie lève le voile sur un épisode connu d’elle seule : sa rencontre avec l’archange Gabriel. « Réjouis-toi, comblée-de-grâce. Le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28). Ecoutons-la nous parler de son étonnement d’être la Vierge choisie par Dieu pour accomplir la prophétie d’Isaïe : « voici que la Vierge concevra et enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel, ce qui veut dire Dieu avec nous » (Isaïe 7, 14). A cette époque tout Israël était dans l’attente du Sauveur promis et annoncé par les prophètes. Ecoutons-la nous parler de la ferveur de sa prière pour la venue du Rédempteur. Entendons-la nous dire sa sidération d’être cette Vierge dont parle Isaïe pour donner au monde le salut : elle, une créature si insignifiante, totalement ignorante de sa sainteté parfaite, est choisie pour devenir le Tabernacle du Très-Haut ! Quelle grâce ! Quelle responsabilité ! 2000 ans après, elle s’étonne encore de cette élection divine et toute l’éternité ne lui suffira pas pour manifester à Dieu sa reconnaissance : « le Seigneur s’est penché sur la petitesse de sa servante ! » (Luc 1, 48). Ecoutons-la nous dire avec la plus profonde humilité et la plus intense émotion : « moi, une simple créature, un vase d’argile, je porte en moi le Dieu trois fois saint, celui qui a tout créé, celui à qui sont soumises toutes les puissances des cieux… Qui suis-je pour être comblée de tant de grâce ? »

Marie nous entraine dans son humble mais fervente action de grâce. Elle nous explique que les mots de l’ange ne s’adressent pas qu’à elle mais, à travers elle, à toute l’humanité y compris à toi, cher lecteur. Si Jésus, Dieu fait homme, ne vient vivre physiquement qu’en Marie, Il vient vivre non moins réellement en toute âme. Ecoutons-la nous expliquer que le Verbe doit se faire chair en chacun de nous et que pour cela, Il attend notre « oui ». Ecoutons-la nous expliquer que Dieu, le Tout-puissant, ne forcera jamais notre consentement mais, comme pour elle, sollicite notre « oui ». Ecoutons-la nous expliquer qu’en répondant « oui », nous permettons au plan de Dieu sur nous de s’accomplir. Ecoutons-la nous dire que jamais elle n’a été effleurée par l’ombre d’une tentation de reprendre son « oui » parce que le plan de Dieu, c’est le moyen qu’Il emploie pour nous rendre heureux. Et Marie prend soin de préciser : sa vie n’a pas été exempte de souffrances, au contraire, mais toute sa vie, son « oui » l’a portée même dans les pires moments. Jamais elle n’a été déprimée ou malheureuse !

Ecoutons Marie nous dire qu’elle a répondu « oui » à Dieu au nom de nous tous, de l’humanité entière depuis les origines jusqu’à la fin du monde. Elle a dit « oui » pour nous tous comme nos parrains et marraines ont dit « oui » pour nous à notre baptême. Mais, le « oui » de Marie doit être complété, prolongé par notre propre « oui » donné et renouvelé à chaque instant de notre vie. Ecoutons-la nous expliquer que, comme de son « oui » dépend le nôtre, et donc le salut de toute l’humanité, de notre « oui » dépend non seulement notre salut mais aussi le salut de beaucoup d’âmes : personne ne se sauve tout seul. En venant à nous, Dieu nous manifeste non seulement sa grâce mais Il nous investit aussi d’une responsabilité telle, qu’on ne la confie qu’à ceux en qui on a entière confiance !

Cher lecteur, non seulement tu fais l’objet de l’amour inconditionnel de Dieu mais, en plus, Il t’investit de toute sa confiance : Il te rend participant, non seulement de ton salut mais aussi du salut de tous. Sachant le prix que Dieu attache à chaque âme en particulier et, connaissant notre inconstance, notre mauvaise volonté, notre paresse, on pourrait penser qu’Il commet une erreur de jugement. Mais Il ne change rien à son plan de salut et choisit délibérément de te faire confiance : Il continue de t’investir personnellement dans le salut des âmes. Quelle grâce ! Quelle responsabilité ! Te rends-tu compte de la confiance que Dieu place en toi ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les mystères joyeux

La Sainte Famille, Jan Massijs

Méditons

Méditer les mystères joyeux, c’est comme ouvrir l’album de famille que Marie a soigneusement composé au cours des années d’enfance de Jésus ; c’est l’écouter alors qu’elle évoque, au fur et à mesure des photos, les souvenirs qu’elle a de chacun des événements qui ont jalonné toute la période de l’Annonciation jusqu’au recouvrement de Jésus au Temple de Jérusalem ; c’est essayer d’imaginer les lieux, les circonstances qui ont entouré chaque épisode ; c’est la laisser nous introduire dans ses sentiments de maman et de disciple, nous mettre le doigt sur des détails plus importants qu’il n’y parait au premier abord, corriger nos fausses idées, nous traduire dans nos propres existences l’exemple que Jésus enfant nous a donné. Et quelle patience, n’y met-elle pas. Rien ne la décourage, ni nos aridités, ni nos manques d’attention, ni nos distractions.

Au cours des cinq mystères joyeux, Marie nous déploie les moyens mis en œuvre par Dieu pour venir jusqu’à nous. Elle nous fait prendre conscience de la disproportion du don de Dieu dans l’Incarnation. Lui, si grand, le Créateur de toute chose, se préoccupe de nous  jusqu’à vouloir nous faire partager sa vie divine. Lui, le Créateur de toute chose, qui sait qu’il nous est impossible de nous hisser jusqu’à Lui, s’abaisse jusqu’à nous ! Et cet abaissement jusqu’à nous, qu’Il accepte par amour pour nous, est aussi infini qu’Il est infini Lui-même ! Cher lecteur, te rends-tu compte, jusqu’où ton Dieu s’est abaissé pour se mettre à ta portée ? Non, tu ne peux pas t’en rendre compte si Marie ne t’en obtient pas la grâce car ce mystère est insondable. Sans l’aide de Marie, tu ne peux pas réaliser l’amour de Dieu pour toi, pour arriver à en vivre au quotidien. Et, c’est ça le véritable enjeu du Rosaire : obtenir par la prière, ce qui t’est inatteignable par tes propres forces !

Non seulement Dieu a accepté un abaissement infini pour nous mais, en plus, Lui, à qui nous devons tout, Lui qui ne nous doit rien, fait tout le chemin qui mène à nous et ne nous demande rien en retour si ce n’est de le laisser venir à nous et de nous ouvrir à Lui. Incroyable ! Il devient petit enfant afin que nous n’ayons rien à craindre de Lui. Il se dessaisit de sa toute-puissance pour devenir toute-faiblesse et se mettre à notre merci (et Il en paiera le prix dès sa venue au monde). Qui sommes-nous pour que Dieu nous aime ainsi ?

Cher lecteur, tu ne trouveras aucune réponse à cette question et ce n’est pas ce qui importe. Ce qui importe, c’est que tu reçoives cet amour et que tu en vives. La pensée de l’amour de Dieu pour toi, personnellement, doit te porter chaque jour et te rendre plus fort. Les études scientifiques les plus sérieuses démontrent que les personnes les moins enclines à la dépression nerveuse sont celles qui ont reçu beaucoup d’amour dans leur enfance. Or, sache-le, que dès le premier instant de ton existence, tu as été aimé par le Tout-puissant Lui-même qui dans sa fougue amoureuse est venu en personne dans ce monde pour te tirer de ta misère et te porter jusqu’à la vie éternelle. Si tu arrives à le réaliser, tu ne déprimeras plus jamais, quelle que soit la situation dans laquelle tu te trouveras. Médite-le pendant cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Que retenir du message d’Akita ?

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Akita fait partie des apparitions pour lesquelles l’Eglise a pris position en les authentifiant après une longue enquête canonique, en autorisant le culte catholique sur le lieu où elles se sont produites, en accréditant les messages. Monseigneur Itô, à l’origine de cette reconnaissance par l’Eglise dégage quatre enseignements majeurs des apparitions de Marie :

– Le premier concerne l’Eucharistie et la présence réelle de Jésus. En effet, à trois reprises, sœur Agnès voit une lumière éblouissante rayonner du tabernacle et emplir toute la chapelle. Plus tard, elle est guérie de sa surdité lors du Salut du Très-Saint-Sacrement. Enfin, c’est dans une Communauté de Servantes de l’Eucharistie que Notre Dame choisit de délivrer son message au monde.

– Le second concerne l’union de Marie à la Passion de Jésus, sa coopération au salut du monde. Comme la statue miraculeuse de Marie est une reproduction de la Dame de tous les peuples d’Amsterdam (apparitions également reconnues et authentifiées), il convient même de parler de la « corédemption » de Marie, dont elle-même demande au Pape, à Amsterdam, la promulgation du dogme. A Akita, la statue de Marie a saigné dans un premier temps puis a versé des larmes à 101 reprises. Les lacrymations sont d’autant plus étonnantes que dans la culture japonaise, il est honteux pleurer en public…

– Le troisième concerne l’appel de Notre Dame à la conversion et à la prière notamment du rosaire.

– Le quatrième concerne les prêtres qui ont assisté aux lacrymations et ont été profondément touchés de voir les larmes de Marie, sentant que l’état du clergé est la cause la plus profonde de cette douleur.

Nous n’avons pas vu le déluge de feu annoncé, s’abattre sur nous : Dieu en soit loué et remercié. Cela dit, cela ne signifie pas que tout danger est écarté et que nous pouvons relâcher nos efforts de prière et de pénitence car le monde n’a pas pris le chemin de la conversion indiqué par Notre Dame. Que le rosaire, dont Marie réclame tant la prière persévérante à Akita comme en tant d’autres lieux, soit l’arme que nous opposons aux progrès des forces du mal et hâte le triomphe de son Cœur Immaculé qu’elle a prophétisé et promis à Fatima : « à la fin mon Cœur Immaculé triomphera » (13 juillet 1917). Que la certitude de la victoire finale par le rosaire nous aide à persévérer dans la foi, l’espérance et la charité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le rosaire, le remède à la déprime

Marie remet le Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne

Méditons

Cher ami lecteur,

Nous voilà, une fois de plus, rendus au mois d’octobre, le mois du Rosaire. Et, comme chaque année, je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir te dire pour t’amener à prendre ton chapelet, à le prier (de préférence à l’église, en commun), pour te donner envie de le dire plus souvent (voire tous les jours) et surtout pour te faire ressentir l’urgence d’y recourir pour toutes les nécessités de l’Eglise.

Cette année, je n’insisterai pas sur l’éloge qu’en ont fait tous les saints jusqu’aux plus grands. Je n’évoquerai pas le fait qu’il ne s’en trouve pas un seul (en tout cas depuis que le Ciel l’a institué) qui n’ait dit son chapelet assidument, qu’il ne s’en trouve pas un seul qui ne l’ait chaudement recommandé. Tu peux me croire, cher lecteur, j’ai vérifié et même méticuleusement. Dans l’impressionnant catalogue des saints de l’Eglise catholique, j’en ai cherché, ne serait-ce qu’un seul, qui n’ait pas eu l’habitude de prier le chapelet, me disant qu’il me fournira un bon prétexte pour le dire moins souvent. C’était peine perdue ! Il n’y a pas un saint qui n’ait pas dit son chapelet chaque jour. Saint Jean-Paul II, saint Jean XXIII disaient le Rosaire (3 chapelets) en entier chaque jour ! Saint Padre Pio le disait jusqu’à 9 fois par jour ! Oui, tu lis bien : 9 fois par jour ! Sainte Térésa de Calcutta le disait sans relâche et répétait constamment à ses filles de toujours le prier avant d’aller à la rencontre des pauvres.

Je ne te ferai pas la liste de tous les papes qui l‘ont chaudement recommandé sans oublier de joindre l’exemple à la parole. Je ne te parlerai pas des très nombreuses exhortations, encycliques du pape Léon XIII, le pape du Rosaire, qui lui a consacré le mois d’octobre. Je ne te parlerai pas de l’exemple que tous ces papes nous ont laissé comme Pie XI qui disait aux évêques en visite ad limina chez lui : « dites à vos prêtres de dire le Rosaire chaque jour. La journée du pape n’est pas finie, tant qu’il n’a pas dit son Rosaire. » Non, ne t’inquiète pas, je ne cèderai pas à cette tentation. Je ne voudrais pas te lasser.

Je ne te ferai pas la liste des 15 promesses faites par la Sainte Vierge elle-même à saint Dominique pour tous ceux qui persévèreront dans la prière du Rosaire. Je sais bien que tu les connais. Je n’évoquerai pas même la disproportion abyssale entre le petit effort de persévérance demandé par cet exercice de piété si simple et les nombreuses grâces de choix qu’il nous obtient.

Je ne ferai pas la moindre allusion aux nombreux appels de Notre Dame elle-même en bien des lieux d’apparitions dans nos temps modernes pour exhorter à la prière du Rosaire, comme à Lourdes, La Salette, Pontmain, Fatima, Akita… Non, non, rassure-toi, je t’épargnerai tout cela ; promis ! On te l’a déjà tellement dit. Je ne te dirai pas même que si la Reine du Ciel nous demande de prier le chapelet tous les jours, cela devrait être une raison suffisante pour le dire. Non, je n’y pense même pas !

Et surtout, rassure-toi, je ne te ferai pas la longue liste des intentions (l’Eglise, la famille, le respect de la vie, les vocations sacerdotales et religieuses, la sanctification du clergé, la conversion des pécheurs, les âmes du purgatoire, les chrétiens persécutés, la paix dans le monde, le salut des âmes…) qui réclament ta prière et ne chercherai pas à te convaincre que le Rosaire, cette prière merveilleuse de simplicité, est la plus à même de les porter toutes devant Dieu par l’intercession toute puissante de Marie. Non, rien de rien ! Je ne te fatiguerai pas avec tout ça.

Cette année, on met de côté tout le déjà-vu et on change d’angle d’attaque. Cette année, je te propose de te faire chaque jour la démonstration que le Rosaire est comme un cocktail de vitamines spirituelles surpuissantes qui combat la déprime ambiante, que le prier (surtout en commun) libère en toi une surdose d’endorphine qui procure le bien-être et te met en joie pour toute la journée, te faisant porter un regard de profonde espérance sur toutes les situations mêmes les plus tragiques.

Alors, tu te sens prêt à ça ? Oui ? Alors, commençons par dire ensemble cette première dizaine du chapelet en demandant à Marie de nous mettre dans les bonnes dispositions du cœur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’enquête canonique

Contemplons

Mgr Itô (à gauche), Don Gobbi (troisième en partant de la gauche)

Méditons

En 1976, Mgr Itô lance l’enquête canonique pour authentifier les événements d’Akita. Il la confie à un prêtre qui s’avère particulièrement sceptique. Ce-dernier accuse sœur Agnès d’avoir elle-même mis du sang et des larmes sur la statue, bien que ce soit raisonnablement impossible vu l’importance et la durée des lacrymations. Il organise une retraite aux religieuses d’Akita où il fait tout pour les faire douter des évènements. Convaincu de la folie de sœur Agnès, il la soumet à de nombreux examens médicaux. Epuisée moralement, elle doit faire un séjour de trois semaines à l’hôpital. A son retour, elle trouve dans sa communauté une grande méfiance à son égard. Les conclusions de l’enquête se déclarent sur la supercherie des évènements et donnent donc un avis négatif. Mgr Itô, scandalisé par la manière de faire du prêtre enquêteur, cherche conseil auprès des autorités compétentes au Vatican et décide de l’ouverture d’une seconde enquête.

Au cours de plusieurs années d’enquêtes, théologiques pour étudier les messages, et scientifiques pour analyser les lacrymations de la statue ainsi que la guérison de la surdité de sœur Agnès, tous rendent un avis positif. Pour les théologiens il n’y a rien de contraire à la doctrine et à la morale de l’Eglise catholique, et pour les scientifiques, la guérison de sœur Agnès et l’origine des lacrymations ne peuvent être expliquées par la science. Ces conclusions amènent Mgr Itô à publier une lettre pastorale le 22 avril 1984, dans laquelle il déclare authentiques et dignes de foi les évènements d’Akita, et étend la vénération de Notre Dame d’Akita à tout son diocèse, en attendant le jugement définitif du Saint-Siège. Il y écrit : « Après les enquêtes menées jusqu’à ce jour, on ne peut nier le caractère surnaturel d’une série d’événements inexplicables par rapport à la statue de la Vierge vénérée à Akita (Diocèse de Niigata). J’autorise par conséquence tous les diocèses qui m’ont été confiés à vénérer la Sainte Mère d’Akita. »

En juin 1988, le Cardinal Ratzinger, futur Pape Benoît XVI, approuve les événements d’Akita comme « fiables et dignes de foi. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Nos défunts

Contemplons

L’Eglise triomphante, Fra Angelico

Méditons

A Akita, comme elle le fit à Fatima, Marie nous renvoie à nos fins dernières et, en levant un petit coin du voile sur le devenir personnel de ceux que nous avons connus et aimés, nous rappelle que nous demeurons en profonde communion avec eux.

A Fatima, lors de la première apparition, Marie se présente à Lucie comme venant du Ciel, ce qui inspire la pastourelle de s’enquérir du devenir de deux jeunes filles de son village, décédées peu auparavant. Marie répond que la première est au Ciel, la seconde au purgatoire. A Akita, sans aborder la question de front, Marie nous parle du devenir éternel de nos défunts. En effet, sœur Agnès croit reconnaitre dans les traits de son ange gardien le visage de sa sœur ainée, décédée quelques années auparavant après avoir reçu le baptême.

Ce faisant, le Ciel nous confirme ce que l’Eglise a toujours enseigné sur les fins dernières et les liens qui unissent l’Eglise militante et l’Eglise triomphante. En effet, nos défunts ne nous quittent pas mais nous devancent dans le Royaume de Jésus-Christ d’où ils continuent de veiller sur ceux qu’ils laissent derrière eux. Nos défunts n’appartiennent pas à notre passé mais à notre avenir car nous les rejoindrons là où ils se trouvent. Si l’ange gardien de sœur Agnès, prend le visage de sa sœur, c’est pour montrer que de là où elle est, elle veille sur elle, qu’elle est proche d’elle et porte le souci de son salut. La première fois que sœur Agnès voit son ange gardien, c’est quand elle est atteinte d’une grave maladie. A cette occasion, l‘ange lui apprend la prière que Marie a enseignée aux enfants de Fatima, l’invitant à s’offrir au Seigneur dans un acte d’abandon total à sa volonté : « O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. » Même si nous ne les voyons pas, nos défunts demeurent proches de nous et nous soutiennent dans nos épreuves à la manière d’un bon ange gardien.

Quand nous prions pour nos défunts, nous demandons pour eux le repos éternel. Le Ciel semble nous indiquer au travers de l’expérience de sœur Agnès que ce repos n’a rien à voir avec un séjour sans fin dans un club de vacances all inclusive mais que les bienheureux sont on ne peut plus actifs et préoccupés de voir le plan de salut de Jésus se déployer en chacun de nous. Si Jésus continue d’œuvrer jusqu’à la fin du monde à notre salut, comment ceux qui lui sont unis et forment son corps mystique, pourraient-ils ne pas faire de même ? Sainte Thérèse de Lisieux promit à ses sœurs en religion qu’elle passera son éternité à faire du bien sur la terre. Nos défunts sont comme sainte Thérèse, affairés à nous faire du bien et à nous en faire faire.

Prions pour nos défunts afin qu’ils prient pour nous et nous accompagnent de leurs prières sur le chemin étroit, tortueux, semé de ronces qui mène au Royaume. Que la pensée de leur bonheur éternel nous soutienne, nous encourage sur notre chemin de conversion. Qu’unis à la toute-puissance d’intercession de Notre Dame, ils offrent au Seigneur leurs mérites et nos faibles efforts pour nous obtenir le repentir, la conversion, la joie en Jésus-Christ, le seul Sauveur des hommes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.