La présence réelle

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Pèlerinage à Akita

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Souvent le Ciel a témoigné de la présence réelle de Jésus dans les hosties consacrées. Mais jamais, il ne l’a fait avec autant de force qu’à Akita.

En effet, par trois fois, sœur Agnès voit une lumière intense, sublime, éblouissante émaner du tabernacle lorsqu’elle l’ouvre pour l’adoration quotidienne de la communauté. Cette lumière est si puissante qu’elle remplit toute la chapelle. Ce fut le cas, le 12 juin 1973, puis le lendemain. Le 14 juin, le même phénomène se reproduit : cette fois, la lumière est entourée d’une flamme rouge. Le jeudi suivant, 28 juin, veille de la fête du Sacré-Cœur, elle décrit une lumière éblouissante et quelque chose qui ressemble à de la brume ou de la fumée qui se met à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Enfin, apparait une multitude d’êtres semblables à des anges. Le Ciel ne saurait être plus clair dans l’affirmation de la présence réelle du Seigneur dans les espèces eucharistiques et la confirmation de l’enseignement multiséculaire de l’Eglise sur le sujet.

La lumière éblouissante renvoie à la résurrection de Jésus. En effet, c’est le Christ ressuscité qui, dans toute sa gloire, est présent dans les hosties consacrées. Il y est présent avec tout son amour pour l’humanité, son amour qui l’a conduit à vivre sa Passion pour le salut d’une multitude. La flamme rouge qui entoure la lumière éblouissante symbolise l’amour infini avec lequel Jésus a voulu vivre sa Passion et qui l’amène à se rendre prisonnier de nos tabernacles. La couleur rouge rappelle non seulement la veilleuse qui brûle en permanence à côté de nos tabernacles pour signaler la présence réelle du Christ ressuscité (la flamme de la veilleuse est allumée la nuit de Pâques, rappelons-le !) mais aussi l’amour du Sacré-Cœur de Jésus.

Sœur Agnès souligne que le 28 juin 1973, la lumière éblouissante est accompagnée de quelque chose qui ressemble à de la brume qui se met à flotter au-dessus de l’autel. Cette fumée manifeste la gloire de celui qui est présent dans le tabernacle : c’est Dieu lui-même. Dans le désert, c’est une colonne de nuée (Exode 13, 21) qui guide les juifs hors d’Egypte. Sur le Sinaï, Dieu manifeste sa présence par une fumée abondante. Lorsque nous rendons à Dieu le culte qui lui est dû, nous encensons nos autels, nos croix, nos objets sacrés et aucun culte eucharistique ne se pratique sans encens. Entourant le tabernacle et remplissant la chapelle, apparait une multitude d’anges signifiant que les esprits célestes adorent sans cesse celui qui est au-dessus de tout et qui, pour l’amour des hommes, se fait le serviteur de tous en se rendant présent dans le Très-Saint-Sacrement.

Enfin, la sainte Vierge en personne invite sœur Agnès à réciter avec elle la prière des servantes de l’Eucharistie, un petit concentré de catéchisme eucharistique. Et l’ange interrompt la prière pour lui demander avec insistance de rajouter dorénavant le mot « réellement. » Dorénavant, elle et toute la communauté, devront prier en disant : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde… »

En quittant ce monde, le jour de l’Ascension, Jésus a indiqué ne revenir qu’à la fin des temps pour juger les vivants et les morts. Il s’est demandé alors « si le fils de l’homme trouvera encore la foi ? » (Luc 18, 8). Il n’a jamais annoncé qu’il y aurait des apparitions dans le temps intermédiaire. Si, donc, le Ciel se manifeste en des révélations dites « privées », c’est que des circonstances extraordinaires requièrent des réponses adaptées. En effet, c’est à un moment où les doutes sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie se répandent comme la peste et jusque dans les sommets les plus élevés de l’Eglise, que le Ciel vient soutenir la foi des baptisés et affirmer avec force qu’il continue de réaliser sa promesse « d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 1, 23). Cette présence avec nous, il la réalise notamment par sa présence réelle dans l’Eucharistie. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La symbolique des dates

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Notre Dame d’Akita

Méditons

Il n’est pas dans la nature du Ciel de discourir. Au contraire, il est sobre sans pour autant en oublier d’être éloquent et clair dans ses demandes. Lorsqu’il se manifeste au monde dans des révélations dites « privées, » il a soin de régler auparavant chaque détail.

Ainsi, les dates des apparitions ne sont pas fixées au hasard mais choisie de façon à démontrer d’une part le lien indéfectible entre Dieu et son Eglise, à contribuer d’autre part à la puissance de son message.

Par trois fois, sœur Agnès décrit la lumière qui émane du tabernacle, radieuse, intense, surnaturelle. Les deux premières fois, nous sommes dans la semaine qui suit la Pentecôte : jusqu’à la réforme liturgique, elle correspondait à l’octave de la fête. Le Ciel souligne ainsi que c’est l’Esprit-Saint qui va se manifester par la voix de l’ange gardien et de Notre Dame.

La seconde fois a lieu le jeudi de la même semaine, jeudi, jour dédié au Très-Saint-Sacrement. La troisième fois, c’est le jour de la Fête-Dieu, la Fête du Corps et du Sang du Seigneur. Ce jour-là, Mgr Itô dira dans son homélie à la communauté des sœurs : « Cette communauté a été consacrée au Saint-Sacrement et doit approfondir tout spécialement la dévotion au Cœur du Christ présent dans l’Eucharistie. »

Le Ciel donnera plus tard un enseignement court mais clair à sœur Agnès et au monde entier sur le Saint-Sacrement. Avant même de le délivrer en mots, il le traduit en images. Oui, Jésus-Christ est réellement présent dans le tabernacle ! Oui, le Saint-Sacrement n’est pas un symbole mais véritablement le Corps et le Sang du Seigneur ! Et, par voie de conséquence : Oui, le pain et le vin sont transsubstantiés en Corps et en Sang de Jésus-Christ au cours de la Messe qui est véritablement l’actualisation non sanglante du sacrifice de la Croix !

Cette année-là, la Fête-Dieu tombe le 24 juin qui est aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, « la voix de celui qui crie dans le désert : aplanissez le chemin du Seigneur comme a dit Esaïe, le prophète » (Jean 1, 23). Le message d’Akita se révèlera identique à celui de Jean-Baptiste : un appel à la conversion, au retour à Dieu par la pénitence et la prière.

Sans l’exprimer avec des mots, le Ciel soutient, approuve et encourage la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. En effet, lorsque l’ange gardien apparait la première fois et récite avec sœur Agnès la prière de Fatima et celle des servantes de l’Eucharistie, nous sommes le vendredi 29 juin, fête des saints Apôtres Pierre et Paul, les colonnes de l’Eglise, et fête du Sacré-Cœur de Jésus. Le mois de juin est justement dédié au culte du Sacré-Cœur.

La première et la seconde apparition de Notre Dame ont lieu respectivement les 6 juillet et 3 août 1973, premiers vendredis du mois, dédiés à la communion réparatrice au Sacré-Cœur selon les demandes qu’il a exprimées à sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial. Le mois de juillet est traditionnellement consacré au culte du Précieux Sang de Jésus et le mois d’août au Cœur Immaculé de Marie.

Et justement, la troisième apparition a lieu le samedi 13 octobre 1973, jour anniversaire de la dernière apparition de Marie à Fatima, du grand miracle du soleil. Sans le dire, Marie souligne ainsi l’importance de tout ce qu’elle a dit à Fatima et nous dit qu’elle ne fait que répéter et confirmer le message qu’elle y a délivré : « qu’on n’offense pas davantage Notre Seigneur qui est déjà trop offensé ! » C’est lors de ses apparitions que Marie encourage à approfondir la dévotion au Sacré-Cœur par un véritable esprit de réparation et demande l’institution de la Communion réparatrice des premiers samedis du mois à son Cœur Immaculé.

Enfin, c’est le samedi 4 janvier 1975, premier samedi du mois dédié au Cœur Immaculé de Marie, que commence la série des 101 lacrymations de la statue en bois de Notre Dame de tous les peuples à Akita.

Eh oui ! Ainsi est le Ciel : il n’y a jamais rien de neuf et pourtant tout est toujours nouveau !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La pastorale du Ciel

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La statue de Notre Dame d’Akita versant des larmes

Méditons

Le Ciel a une pastorale qui le révèle dans son essence. Ses messages sont simples, clairs, concis, sobres tout en manifestant sans ambiguïté sa charité pour toute la Création, son respect pour la liberté de chaque être humain. Tout est dit en peu de mots mais avec foules de symboles, de détails qu’il faut s’attarder à contempler, à décrypter, à méditer pour parvenir à la substantifique moelle du message. En cela, les apparitions révèlent les mêmes caractéristiques que la Parole de Dieu : il n’y a que le nécessaire, et dans ce nécessaire tout est essentiel. Aucun détail n’y figure sans une raison précise. Et pour cause, l’auteur est le même : l’Esprit-Saint.

Ainsi, dans les apparitions d’Akita, le Ciel nous développe un précis de catéchisme complet, adapté aux besoins de l’époque. En effet, avec les 2 apparitions de l’ange gardien, les 3 messages de la Vierge Marie et les 101 lacrymations, l’Esprit-Saint vient au secours de l’Eglise, son épouse, en rappelant à tous les baptisés les vérités fondamentales de la foi, tant  controversées en cette période d’après-concile Vatican II et plus encore 50 après.

Oui, Jésus est réellement présent dans le Très-Saint-Sacrement !

Oui, le Ciel souhaite toujours la dévotion réparatrice des premiers vendredis au Sacré-Cœur et des premiers samedis au Cœur Immaculé !

Oui, il y a une vie dans l’au-delà !

Oui, chacun sera jugé sur ses œuvres au moment de sa mort !

Oui, l’Esprit-Saint conduit l’Eglise !

Oui, les anges gardiens existent et veillent sur nous !

Oui, il faut les prier et s’en remettre à eux !

Oui, le péché est une chose grave qui demande réparation !

Oui, il faut faire pénitence de ses péchés et de ceux du monde entier !

Oui, il faut prier et faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs !

Oui, il faut dire le rosaire qui est l’arme dans la bataille pour le salut de tous !

Oui, Marie est médiatrice et associée étroitement au salut de toutes les âmes !

Oui, Dieu est infini en tout : dans sa miséricorde mais aussi dans sa justice !

Oui, les messages de Lourdes, Fatima restent d’une actualité brûlante !

Oui, le message de la Dame de tous les peuples d’Amsterdam est véridique !

Pour souligner l’importance du message qu’elle vient délivrer, à Fatima, Marie a organisé le grand miracle du soleil : l’astre du jour a dansé dans le Ciel devant plus de 40 000 témoins (selon les estimations les plus basses). Le message d’Akita, s’il est moins connu que celui de Fatima, n’en est cependant pas moins important aux yeux du Ciel, si l’on considère les signes qui l’accompagnent. En effet, la statue de Notre Dame a versé des larmes à 101 reprises. Ces lacrymations ont eu lieu devant d’innombrables témoins, dont Monseigneur Itô qui a lui-même essuyé les larmes de la statue, ordonné les enquêtes, les analyses, et enfin authentifié les apparitions.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les lacrymations

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Les larmes de Marie

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C’était le 4 janvier 1975, premier samedi du mois, vers neuf heures du matin. Sœur Agnès raconte : « C’était après le temps de prière qui succède au petit déjeuner. Sœur K., qui mettait de l’ordre dans la chapelle, vint m’appeler en courant, alors que j’étais dans le couloir :

– Agnès, viens voir ! 

Me demandant ce qui se passait, je l’ai suivie dans la chapelle. Elle m’a montré du doigt la statue de la Vierge.

Qu’y a-t-il ? lui ai-je demandé en regardant son visage qui avait pris une couleur terreuse. Le doigt qu’elle tendait tremblait comme une feuille. Me rapprochant de la statue, j’ai eu un choc en voyant son visage : il y avait de l’eau accumulée dans les deux yeux. 

– Oh ! de l’eau…. me suis-je dit quand l’eau s’est mise tout à coup à dégouliner. De l’eau qui coule des yeux… Mais alors, ce sont des larmes ! ai-je pensé en moi-même. Est-ce que ce seraient les larmes de la Sainte Vierge ? ai-je demandé à Sœur K., mais celle-ci restait figée et ses lèvres étaient agitées d’un tremblement nerveux. 

Sentant mes genoux plier, je me suis prosternée. Puis reprenant mes esprits et me disant qu’il fallait faire quelque chose, je me suis précipitée au téléphone pour avertir le Père qui se trouvait au presbytère à ce moment-là.

Ensuite, ce fut l’affolement général. Le Père est arrivé aussitôt et toute la communauté s’est retrouvée dans la chapelle en l’espace de quelques instants. Prosternée dans le fond, je n’avais pas le courage de m’approcher de la statue. Je priais en moi-même de toutes mes forces : « Sainte Marie, pardonnez-moi. C’est moi qui vous fais pleurer. Pardon ! Seigneur, pardonnez-moi parce que je suis pécheresse. » 

Marie pleure parce qu’on n’a pas tenu compte de toutes les grâces obtenues par son intercession ! J’étais abattue par le poids du regret.

Ce jour-là, les larmes sont apparues encore deux fois. La deuxième fois, il était une heure de l’après-midi. Comme deux sœurs retraitantes devaient repartir plus tôt, je suis allée reprendre des médailles exposées en offrande devant la statue de Marie, car j’étais de service à la sacristie ce jour-là. Quand j’ai regardé son visage pour la saluer, après les avoir retirées de la tablette, je fus stupéfaite de voir que les larmes s’étaient remises à couler. Je me suis sentie secouée par une émotion encore plus forte que la première fois, sans doute parce que je les avais découvertes moi-même et de tout près. Mais je me suis ressaisie et j’en ai informé une sœur qui se trouvait à l’autre extrémité, puis je me suis dépêchée d’aller le dire aux autres. Elles sont arrivées aussitôt avec le Père et nous avons récité un chapelet. A quatre heures, le père a commencé la causerie. 

J’ai été touchée quand il a expliqué que ces larmes étaient la preuve de l’authenticité des messages. L’émotion que j’avais refoulée jusque-là m’a assaillie subitement et j’ai senti mon corps se vider de toutes ses énergies.

Après le sermon, le père s’est aperçu que j’étais dans un état d’affaiblissement tel que j’étais incapable de me lever, tandis que mes compagnes semblaient avoir cru simplement que je m’attardais à prier. 

La troisième fois, les larmes se sont mises à couler alors que j’étais restée ainsi pendant un long moment, absorbée dans la prière. Vers six heures et demie du soir, la sœur venue battre le rappel pour le dîner s’en est aperçue et c’est elle qui nous l’a fait remarquer. Nous étions deux à prier dans la chapelle. 

Cette fois-ci, les larmes ne s’écoulaient plus par accumulation et débordement, elles ruisselaient les unes après les autres. Elles affluaient, affluaient… En un flux continuel, elles formaient des filets sur les joues, le menton, jusque sur la poitrine, et tombaient goutte à goutte. 

J’ai trouvé tout juste la force de me prosterner, me répétant en moi-même sans pouvoir remuer les lèvres : « Sainte Marie, sainte Marie, pourquoi à ce point… ?

Les sœurs qui étaient accourues semblaient elles aussi fortement impressionnées. Mêmes celles qui étaient restées perplexes les deux premières fois, peut-être parce qu’elles n’avaient pas bien vu, paraissaient convaincues cette fois-ci de l’évidence du miracle.

Monseigneur qui était arrivé entre temps et voyait les larmes pour la première fois a fait apporter de l’ouate et a essuyé lui-même au fur et à mesure. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le troisième message

Contemplons

Les larmes de Marie

Méditons

Peu après, les sœurs confient à Agnès la garde de la maison pendant qu’elles sortent en ville. Elle en profite pour se rendre à la chapelle où elle décide de dire le chapelet. Elle raconte : « Sortant mon chapelet, je me suis agenouillée et j’ai fait le signe de croix. A peine ce geste était-il achevé que la voix d’une indicible beauté parvint de la statue à mes oreilles sourdes. Dès le premier mot, je me suis prosternée à terre en concentrant toute mon attention : « Ma fille chérie, écoute bien ce que je vais te dire. Tu en informeras ton supérieur. »

Après un court silence : « Comme je te l’ai déjà dit, si les hommes ne se repentent et ne s’améliorent pas, le Père infligera un châtiment terrible à l’humanité entière. Ce sera alors un châtiment plus grave que le déluge, tel qu’il n’y en a jamais eu auparavant. Un feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité, les bons comme les méchants, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans une telle désolation qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront alors seront le rosaire et le signe laissé par le Fils. Récitez chaque jour les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le Pape, les Evêques et les prêtres. L’action du diable s’infiltrera même dans l’Eglise, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux, des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères, les églises, les autels saccagés, l’Eglise sera pleine de ceux qui acceptent les compromis et le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur. Le démon s’acharne surtout contre les âmes consacrées à Dieu. La perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés croissent en nombre et en gravité, il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci.

Avec courage, parle à ton supérieur. Il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le second message (2ème partie)

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Chapelle des soeurs

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Nous sommes le 3 août 1973, premier vendredi du mois.

« Au cours de l’office du soir se produisit un phénomène inhabituel qui porta la métamorphose de la main à la connaissance de toutes. L’office allait bientôt se terminer quand la statue devint à nouveau resplendissante de lumière. L’une des sœurs, qui se trouvait au premier rang, aperçut un liquide ruisselant comme de la sueur et sortit en informer les absentes.

Sœur Agnès qui avait la tête baissée et ne se doutait de rien, sentit soudain quelqu’un à côté d’elle. Elle leva les yeux et vit l’ange qui lui parla : « Marie est encore plus triste que lorsqu’elle versait du sang. Essuie la sueur. »

Elle se joignit aux autres qui avaient apporté un sac de coton hydrophile. A cinq, elles épongèrent la sueur avec beaucoup de précaution et de dévotion. Tout le corps en était trempé. Elles avaient beau essuyer, essuyer… Un liquide semblable à de la sueur graisseuse suintait sans arrêt, surtout sur le front et sur le cou. A la stupéfaction générale se mêlait un chagrin partagé par toutes. Sœur K. pria avec des larmes dans la voix : « Sainte Marie, pardonnez-nous de vous causer tant de tristesse et de douleur. Nous vous demandons pardon pour nos péchés et nos fautes. Protégez-nous, aidez-nous ! », et chacune de s’appliquer à essuyer avec les autres l’endroit qui se présente devant ses yeux dans une commune intention de réparation et de vénération. Les cotons sont trempés à tordre.

Après le dîner, on retourne voir la statue : elle est à nouveau en sueur. Affolées, les Sœurs recommencent à essuyer. On entend même Sœur 0., qui n’est pas d’un naturel bavard, murmurer d’une voix triste : « Mon coton ne s’imbibe pas. On dirait que cela ne coule pas quand j’essuie. » Aussitôt, comme en réponse à ses paroles angoissées, le coton qu’elle tient se met à boire comme une éponge trempée dans l’eau, ce qui l’impressionne beaucoup.

Au bout d’un moment, l’une des sœurs fait remarquer que les cotons sentent bon. Chacune se met à sentir le sien : il s’en dégage une essence subtile dont on ne peut dire si elle tient de la rose, de la violette ou du lys. C’est le ravissement général, on n’a jamais senti une essence aussi merveilleuse. Quand Sœur 0. déclare que le plus subtil des parfums ne peut exhaler une telle suavité, et c’est bien l’avis de tout le monde, on se demande si ce ne serait pas le parfum du paradis.

Le dimanche suivant, quand elles entrent dans la chapelle, les sœurs sont frappées par le même parfum. La Supérieure va s’assurer qu’il vient bien de la statue tandis que les autres, restées à leur place, se sentent comme enveloppées dans les délicieux effluves. L’abattement de la veille au soir causé par la découverte de la sueur, fait place à la paix et à la joie qui rayonnent sur tous les visages.

Le parfum resta longtemps dans la chapelle. A chaque fois qu’on y allait, on avait l’impression d’être comme transporté au Ciel. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Le second message (1ère partie)

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Nous sommes le 3 août 1973, premier vendredi du mois.

Sœur Agnès commence la journée par un temps de prière plus long que d’habitude à la chapelle. La matinée s’écoule sans événement particulier. L’après-midi, pendant la visite au Saint-Sacrement, elle raconte ce qui arriva :

« Je suis restée à méditer la Passion de Notre-Seigneur à partir de deux heures et demie de l’après-midi et j’ai récité un chapelet. S’était-il écoulé plus d’une heure depuis mon arrivée à la chapelle ? Ce jour-là, l’ange gardien est apparu, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps, et il a récité le chapelet avec moi. Pendant ce temps, j’avais à l’esprit les questions de Monseigneur et je priais secrètement que l’occasion me soit donnée de les formuler.

L’ange avait-il deviné mon désir ? L’occasion me fut donnée rapidement :
« Tu as quelque chose à demander ? Vas-y, tu n’as pas à te gêner », dit-il avec un sourire en penchant un peu la tête. Alors, prenant mon courage à deux mains, très impressionnée, j’entamai le premier mot, quand soudain, de la statue de Marie, j’entendis comme la première fois la voix d’une indicible beauté : « Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu aimes le Seigneur, écoute ce que j’ai à te dire. C’est très important. Tu le transmettras à ton supérieur. 

Beaucoup d’hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les ingrats.

Pour faire connaître au monde sa colère, le Père Céleste s’apprête à infliger un grand châtiment à l’humanité entière. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes. Prière, pénitence et sacrifices courageux peuvent adoucir la colère du Père. Je le désire aussi de ta communauté. Qu’elle aime la pauvreté, se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes.

Récitez la prière des Servantes de l’Eucharistie en prenant bien conscience de son contenu ; mettez-la en pratique ; offrez en réparation des péchés. Que chacune s’efforce, selon ses capacités et sa position, de s’offrir entièrement au Seigneur.

Même dans un ordre séculier, la prière est nécessaire. Déjà, les âmes qui veulent prier sont en train d’être rassemblées. Sans trop vous attacher à la forme, soyez fidèles et ferventes à la prière pour consoler le Maître. »

Après un silence :

« Ce que tu penses dans ton cœur, est-ce vrai ? Es-tu vraiment décidée à devenir la pierre rejetée ? Ma novice, toi qui veux être sans partage au Seigneur, pour devenir l’épouse digne de l’Epoux, prononce tes vœux en sachant que tu dois être fixée sur la croix avec trois clous. Ces trois clous sont la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Des trois, l’obéissance est le fondement. Dans un total abandon, laisse-toi conduire par ton supérieur. Il saura te comprendre et te diriger. »

C’était une voix d’une beauté indéfinissable, comme il ne peut y en avoir qu’au Ciel. J’étais beaucoup trop impressionnée.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Premier message de Notre Dame (2ème partie)

Contemplons

Sœur Agnès en prière devant Notre Dame d’Akita

Méditons

(Suite du message du 6 juillet 1973)

Me trouvant seule, j’ai fait un salut en direction de l’autel, puis je me suis dirigée vers la statue de la Sainte Vierge. Les paroles de la « femme » résonnaient encore dans mon esprit : « La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse… » A l’époque, la statue était installée à droite au fond de l’autel, lequel était surélevé. Lorsque j’ai mis le pied sur la marche de l’autel, j’ai senti soudain que la statue de bois prenait vie et qu’elle était sur le point de m’adresser la parole. J’ai regardé : elle était baignée d’une lumière éblouissante. Instinctivement, je me suis prosternée à terre et au même moment une voix d’une beauté indescriptible a frappé mes oreilles totalement sourdes : « Ma fille, ma novice, tu m’as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. L’infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront, sois en sûre. Sois patiente. C’est la dernière épreuve. La blessure de la main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l’humanité. Chaque personne de cette communauté est ma fille irremplaçable. Dis-tu bien la prière des Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble. »

Alors qu’elle commençait la prière, l’ange qui m’avait conduit à la chapelle réapparut à côté de moi et se joignit à nos voix. Toujours prosternée et l’esprit vide de toute autre pensée, je venais d’entamer la phrase « Jésus présent dans l’Eucharistie » quand la voix m’interrompit : « réellement présent, » et comme pour mieux l’imprégner dans mon esprit troublé, la voix compléta : « Dorénavant, tu ajouteras réellement », dit-elle en insistant sur le mot « réellement. »

Ai-je même trouvé le temps de répondre « oui » ? Tout ce que je sais, c’est que je ne pensais plus à rien d’autre en m’unissant à la voix dont la beauté inexprimable semblait venir du Ciel. J’étais aidée par la douce voix qui parlait à mes côtés : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, dans la louange du Père, implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois jamais séparée de votre Divin Fils et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. »

Quand la prière fut terminée, la voix reprit : « Prie beaucoup pour le Pape, les Evêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton supérieur ce qui s’est passé aujourd’hui et obéis-lui dans tout ce qu’il te dira. Présentement, il demande qu’on prie avec ferveur. »

La voix se tut et après un court instant, l’ange entama une prière qui nous est familière. Je repris aussitôt avec lui : « Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans les cœurs de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les peuples, la bienheureuse Vierge Marie, soit notre avocate. Amen. » Quand cette prière fut terminée, j’ai relevé timidement la tête : la splendeur lumineuse avait complètement disparu. L’ange n’était plus visible et la statue avait retrouvé son aspect habituel. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Premier message de Notre Dame (1ère partie)

Contemplons

Maison des Servantes de l’Eucharistie

Méditons

Nous sommes le vendredi 6 Juillet 1973, premier vendredi du mois dédié au Sacré-Cœur de Jésus.

Sœur Agnès raconte : « C’était déjà la nuit profonde quand, vers trois heures du matin… J’étais en train de prier. C’est alors que j’ai entendu une voix qui venait je ne sais d’où et qui me disait : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne. Allons prier ensemble à la chapelle. » La personne qui s’exprimait ainsi était la jolie personne qui avait dit la prière avec moi dans la chapelle.

Sans doute m’étais-je un peu habituée à elle. Toujours est-il que je me suis enhardie pour la première fois à regarder le visage de celle qui se tenait si près de mon épaule droite. En la voyant, la ressemblance était tellement frappante que j’ai prononcé instinctivement le nom de ma sœur aimée. Celle-ci était décédée quelques années auparavant après avoir reçu la grâce du baptême.

Alors, elle m’a souri avec douceur et m’a fait un léger « non » de la tête : « Je suis celui qui est avec toi et qui veille sur toi. » En même temps, elle m’a fait signe de sortir et a disparu à mes yeux. Je me suis vite rhabillée et quand je suis sortie dans le corridor, elle se trouvait à quelques pas devant moi. Je l’ai suivie à travers le long couloir, à pas rapides, habitée d’un sentiment de sécurité tout à fait comparable à celui du petit enfant qu’on tient par la main. Dès que j’ai mis le pied dans la chapelle, celle qui était si près de moi comme une présence rassurante disparut à mes yeux.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La prière de l’ange gardien

Contemplons

Notre Dame d’Akita

Méditons

Nous sommes le vendredi 29 juin 1973, fête du Sacré-Cœur de Jésus et des saints Apôtres Pierre et Paul, les colonnes de l’Eglise. Sœur Agnès est à présent complètement sourde ; elle a appris à lire sur les lèvres.

Après le petit déjeuner les sœurs sont sur le point de commencer le chapelet quand, « à cet instant, raconte sœur Agnès, une personne apparait tout près de moi… » Elle précise plus tard que cette personne ressemble à celle qu’elle a vue quatre ans plus tôt, alors qu’elle était dans le coma, à l’hôpital de Myôkô, et qu’elle récitait (en latin qu’elle n’avait jamais appris !) les prières des chrétiens : Pater noster, Ave Maria, Credo etc… (Rappelons-nous, sœur Agnès s’est convertie et a demandé le baptême après sa guérison d’une paralysie grâce à quelques gouttes d’eau de Lourdes, quatre ans auparavant). Cette personne lui avait appris aussi la prière de l’ange de Fatima : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

Sœur Agnès continue donc sa prière silencieuse quand la lumière éblouissante jaillit de nouveau du tabernacle. Une voix récite, à côté d’elle, la prière des Servantes de l’Eucharistie : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez utiliser cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois jamais séparée de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.