Le Baptême de Jésus

Lecteur :

Nous vous saluons, O Notre Dame, dans votre joie de la seconde rencontre de Jésus avec Jean-Baptiste, sur les rives du Jourdain, le jour de son baptême, la première rencontre ayant eu lieu, par votre entremise, le jour de la Visitation.

Lorsque Jean-Baptiste voit Jésus, il le désigne comme « l’Agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde » (Jean 1, 29), celui qui baptise dans le feu de l’Esprit-Saint. En effet, Jean-Baptiste ne prêche qu’un baptême de pénitence destiné à préparer les cœurs à la venue de Jésus et au baptême qu’Il nous proposera dans le feu de l’Esprit-Saint.

En condescendant à se laisser baptiser par Jean, Jésus nous signifie qu’Il vient nous rejoindre dans notre misère de pécheurs, pour nous en tirer et nous hisser jusqu’à la suprême dignité d’enfants de Dieu. Par le baptême sacramentel, nous sommes plongés dans la mort de Jésus pour participer à sa résurrection, pour une vie nouvelle de fils et de filles de Dieu.

La grâce du baptême est si grande, que nous ne pourrons en saisir toute la valeur qu’une fois au Ciel, quand nous réaliserons aussi tout ce que le péché originel nous a dérobé. Par le baptême, nous sommes lavés du péché originel et restaurés dans la grâce.

Le baptême n’a pas été nécessaire pour vous, O Notre Dame, car dès le premier instant de votre existence dans le sein de sainte Anne, vous avez été lavée de la faute originelle. Dès le premier instant de votre existence, vous étiez « pleine de grâce » (Luc 1, 28).

La faute originelle ne vous a jamais atteinte et le péché n’a jamais eu d’emprise sur vous.

Vous êtes la femme annoncée par Dieu-même dès la chute d’Adam et Eve, celle dont Il dit qu’elle écrasera la tête de l’antique serpent, celle dont la descendance sera toujours en inimitié avec la descendance du serpent (Genèse 3, 15).

Tous :

Nous vous remercions, O Notre Dame, d’être la femme par qui nous est venu le Salut. Par un privilège unique et gratuit, vous avez été préservée, dès le premier instant de votre existence, du péché originel, dans le but de préparer au Seigneur une demeure digne de Lui.

Vous êtes la Mère très pure de l’Agneau sans tache, qui nous a obtenu le Salut et nous en fait le don au travers des sacrements, notamment du baptême.

Le cœur contrit, nous vous demandons pardon pour toutes les fois où nous n’avons pas défendu votre Immaculée Conception, ce privilège unique, nous rendant ainsi complices de ceux qui vous le dénient.

Nous vous demandons aussi pardon au nom, et pour ceux qui le mettent en doute, le combattent ou amènent d’autres à le nier.

Par les mérites infinis du Cœur Sacré de Jésus, unis aux mérites de votre Cœur Douloureux et Immaculé, en union avec saint Joseph et tous les Saints, nous prions la Très Sainte Trinité qui est Père, Fils et Esprit-Saint, pour la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire