L’amour de Dieu

Contemplons

L’assomption de Marie, Mattia Preti

Méditons

Si Marie a éprouvé l’amour de Dieu d’une manière particulière durant sa vie terrestre, notamment lors de l’effusion de l’Esprit-Saint à l’Annonciation et à la Pentecôte, elle y est, à présent, totalement, pleinement, sensiblement immergée. Se tenant face à Dieu et, en même temps, emportée en lui, elle ne fait pas que contempler l’amour de Dieu mais le vit dans toute sa vérité : « Dieu est amour » (1 Jean 4,8).

Tout ce qui vit, est don de l’amour infini de Dieu. Tout ce qu’elle est, est don de l’amour infini de Dieu. Ce que sont tous les élus qui l’entourent, est don de l’amour infini de Dieu. Tout ce qui a été créé, est don de l’amour infini de Dieu. Elle voit que l’amour infini de Dieu irrigue toute la création à la manière du sang, qui traverse le corps humain, lui donne la vie et la lui maintient.

Elle réalise tout l’amour de Dieu pour elle et pour chacune de ses créatures. Cet amour est entier, personnel, créateur, rédempteur, sanctificateur, à la mesure même de Dieu : il est infini. Et il n’est pas infini pour toutes les créatures prises dans leur ensemble mais pour chacune en particulier.

Du haut de la gloire, qui est la sienne, elle réalise toute l’horreur du péché et à quel point il blesse celui qui n’est qu’amour. Elle mesure à présent toute l’ampleur de l’amour de Dieu dans son pardon toujours accordé, sans cesse renouvelé. Parce que l’amour infini, parce que l’amour même, elle voit qu’e Dieu est infiniment blessé par le moindre des péchés et que pourtant, jamais il ne refuse son pardon aux cœurs repentants.

Jamais Dieu n’a eu à pardonner quoi que ce soit à Marie. Mais devant Dieu qu’elle voit aussi digne d’être aimé en retour, elle ne peut que s’émouvoir de notre légèreté à consentir au péché qui, dans son sens profond, est un refus de répondre à l’amour de Dieu. Aussi, elle passera son éternité à pallier aux refus d’amour des pauvres pécheurs en amenant ceux, qui se confient à elle, à réparer leurs manquements par un surcroit d’amour.

Durant toute sa vie, Marie a aimé Dieu et a répondu à cet amour avec toutes les facultés de son âme. Parce qu’immaculée, elles étaient sans commune mesure avec les nôtres mais tout de même limitées. Au ciel, délivrée de toutes les entraves de l’humanité, elle est mise en capacité de l’aimer avec la toute-puissance qu’il lui accorde car il est désormais tout en elle et elle tout en lui. Et, s’il était possible au ciel d’avoir des regrets, elle n’en aurait qu’un seul, c’est de n’avoir pas aimé Dieu sur cette terre davantage encore que ce qu’elle a fait tellement il est digne d’être aimé jusqu’au bout du possible et plus loin encore.

La joie de Marie de connaitre Dieu dans toute l’ampleur de son amour pour elle, est immense. Cette joie ne diminuera jamais mais grandira en même temps que son humilité. En effet, même si exaltée et posée comme le plus beau signe d’espérance dans le firmament de la rédemption, elle ne peut que rendre grâce pour le don de l’amour de Dieu, qui a fait pour elle tant de merveilles. Aussi continue-t-elle de proclamer : « Il s’est penché sur son humble servante. Désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Luc 1,48).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Face à Dieu

Contemplons

Le Ciel, Gustave Doré

Méditons

Dès son entrée au ciel, Marie est face à Dieu, son créateur et celui de toute chose. Elle le contemple face à face dans toute sa vérité. Sur terre, elle a contemplé Dieu dans le visage de Jésus, son Fils et celui du Très-Haut, qui a tamisé la gloire de sa divinité en la recouvrant des oripeaux de son apparence humaine. Au paradis, elle le contemple dans ce qu’il est vraiment avec les yeux de son corps glorifié.

Sur cette terre, même si dotée de lumières supplémentaires, en raison de son Immaculée Conception et de sa toute-proximité avec Jésus, Marie a traversé cette vallée de larmes dans la nuit de la foi. Même si elle a porté Jésus dans son sein, lui a donné le jour, sa foi a été durement éprouvée. En effet, les épreuves auxquelles Dieu l’a soumise, furent bien plus grandes que les nôtres, parce qu’en rapport avec les grâces d’exception, qu’il lui a accordées. Aujourd’hui, elle passe de la foi à la connaissance. Elle sait à présent qui est Dieu et le contemple face à face dans toute l’infinité de sa sainteté. Elle voit à quel point, il est digne, et de notre adoration, et de notre amour ; elle réalise toute l’horreur du péché et de l’offense qu’il fait à Dieu.

La connaissance qu’elle a de lui, même si elle la comble dès le premier instant de son entrée au paradis, ne cessera jamais d’augmenter. C’est là l’un des motifs de joie de tous les élus d’être à la fois toujours affamés de Dieu et en même temps toujours rassasiés.

Plus que de le connaitre, Marie possède Dieu. Il est à présent tout en elle et elle est tout en lui, de manière définitive, sans plus aucun combat pour l’être ou le rester. Durant toute sa vie, elle a accompli la volonté de Dieu y mettant toute son ardeur, tout son amour, prenant sur elle les renoncements inhérents à la vie chrétienne. Aujourd’hui, au ciel, cette union des volontés du Créateur et de sa créature atteint sa plénitude dans l’amour mutuel. Contrairement à cette vie, où il faut lutter dans la foi pour être fidèle à Dieu, au ciel, elle lui est tellement unie que plus aucune séparation n’est possible ni pour elle ni pour aucun des élus qui l’entourent. Cette réalité de l’union définitive, irréversible à Dieu fait tout son bonheur

Au catéchisme nous avons appris, que nous sommes sur terre pour connaitre et aimer Dieu, le servir et, par ce moyen, recevoir la vie éternelle en héritage. En Marie, élevée corps et âme au ciel, tout ce programme est réalisé. Elle connait Dieu, l’aime avec la fougue de l’amour divin qui, désormais, brûle en elle et repousse les limites de sa capacité d’aimer jusqu’à l’infini. En effet, il est tout en elle, elle tout en lui et cela fait leur joie à tous les deux pour toute l’éternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’entrée dans la vie éternelle

Contemplons

L’assomption de Marie, Lino Frangia

Méditons

Comment décrire les joies ineffables, qui envahissent Marie dans son Assomption. Dans son corps, dans son âme, elle est introduite dans la félicité du Ciel où la multitude des saints, des anges, lui fait cortège jusqu’au trône de Dieu. Il faudrait le langage des anges pour parler de la joie, qui règne au ciel lorsqu’il accueille l’arche de la nouvelle alliance, celle qui a rendu possible le salut de tout être humain, celle qui, seule, a été trouvée digne de porter dans son sein, celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, celui qui a tout créé, elle comprise.

A l’Incarnation, Jésus est descendu du ciel pour nous rejoindre dans notre humanité, dans notre misère d’enfants d’Eve. Aujourd’hui, c’est la nouvelle Eve, qui le rejoint au plus haut des cieux pour y régner avec lui, le nouvel Adam, sur toute la création visible et invisible. « Elle entre donc au palais du roi » (ps 44) parée de ses plus beaux joyaux c’est-à-dire des mérites de toute une vie donnée à Dieu, où, en cortège, on la conduit « au roi qui est séduit par sa beauté » (ps 44). En effet, Marie, l’humble servante de Nazareth, que rien, dans son extérieur, ne distingue des autres, est à présent immergée dans l’éternelle Vérité, révélée dans toute sa splendeur, dans toute la gloire dont Dieu l’a revêtue à sa création, dans toute la gloire qu’elle s’est acquise par ses innombrables mérites.

Quelle joie pour la multitude des saints de contempler en Marie leur propre devenir et les merveilles que Dieu prépare encore pour chacun d’eux. En effet, Marie est la pleinement sauvée ; en elle, toute l’œuvre de la rédemption est achevée car elle est à présent corps et âme au ciel. Les saints se trouvent auprès de Dieu uniquement avec leur âme. En contemplant Marie, ils voient ce qu’ils seront après le jugement dernier, à la résurrection générale, lorsque leur enveloppe charnelle, tombée en poussière, sera à nouveau unie à leur âme et qu’ils entreront dans la vie des corps glorieux. Chaque dimanche, nous le proclamons dans le Credo : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »

A propos de Jean-Baptiste, Jésus nous dit : « Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui » (Luc 7, 28-29). Si le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que Jean-Baptiste, dont Jésus dit qu’en ce monde aucun homme n’est plus grand que lui, que dire alors de celle qui, pour l’éternité, se tient, à la manière du buisson ardent devant le trône de Dieu, à la tête de tous les élus y compris les plus grands, qui les surpasse tous en gloire ?

Après Dieu, Marie est le sujet de contemplation de tous les élus. En effet, ils contemplent, dans une admiration aimante, une adoration joyeuse, les perfections de Dieu, sans jamais parvenir à en faire le tour. A la manière d’un miroir, ils les voient se refléter en Marie qui, après Dieu et pour sa plus grande gloire, est le sujet de leur contemplation.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’Assomption

Contemplons

Rubens, le couronnement de La Vierge

Méditons

Dans son Assomption, Dieu a exalté Marie, l’humble servante de Nazareth, comme aucune autre créature. A la manière du maître du repas de la parabole, il l’a appelée de la dernière place, qu’elle a prise d’emblée en cette vie, pour occuper la place d’honneur au ciel, celle à sa droite (Luc 14, 7-10). En effet, dans son couronnement, Dieu l’a intronisée au plus haut du firmament, la couvrant d’une telle gloire, que jamais elle ne pourra être égalée.

En Marie, c’est toute l’Eglise, qui est exaltée, glorifiée, couronnée, rendue participante du triomphe pascal de Jésus. En effet, Marie est l’une d’entre nous, une créature d’argile, même si préservée, dans sa conception, de la tache du péché originel. En elle, que Dieu fait siéger à sa droite, nous pouvons déjà contempler notre gloire future, celle qui est dévolue à ceux qui, comme Marie, auront « écouté la Parole de Dieu et l’auront mise en pratique » (Luc 11, 28), qui l’auront « gardée dans leur cœur en la méditant » (Luc 2,19).

En nous dévoilant la gloire de Marie au fur et à mesure de l’avancée de la théologie, des enseignements des saints, des apparitions, Dieu nous invite à contempler toutes les merveilles, qu’il a accomplies en elle et qu’il veut aussi réaliser pour nous. Le jour de  la Visitation, Marie nous y invite déjà quand elle dit dans son Magnificat : « Le Tout-Puissant a fait pour moi des merveilles » (Luc 1, 49) et juste après « son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1, 50). La vie de Marie a pour nous valeur d’exemple et sa gloire au ciel doit nous encourager à persévérer dans la foi jusqu’au jour où nous la rejoindrons au paradis, car tel est le but ultime de notre existence et la merveille des merveilles, que Dieu fera pour chacun de nous.

Même si exaltée et revêtue d’une gloire sans pareille, Marie reste néanmoins l’humble servante de Nazareth, celle qui s’efface pour laisser toute la place à Jésus, le seul Sauveur de tous les hommes. Cependant, la volonté de Dieu n’est pas que ses plus grandes merveilles restent cachées à jamais, mais qu’elles soient révélées au grand jour pour sa gloire et notre salut. Jésus nous l’a dit : « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12,2). Aussi, est-il dans la volonté de Dieu, que la gloire de Marie soit connue, méditée, afin que les exemples qu’elle nous a laissés soient imités. Pour cela, elle nous invite à prier le rosaire avec lequel elle nous fait revivre ses joies (mystères joyeux), ses douleurs (mystères douloureux), en attirant notre attention sur Jésus, qui réalise notre salut, sur elle en qui il est pleinement réalisé (mystères glorieux).

Après avoir contemplé les grandes joies de Marie pour apprendre d’elle à nous réjouir en Jésus, après avoir médité ses douleurs pour y puiser la force de persévérer dans les épreuves inhérentes à cette vie, regardons vers le ciel, vers Marie, pour qu’elle nous révèle ce qui fait son bonheur dans le Royaume de son Fils.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie, la caractéristique du chrétien

Contemplons

Marie, reine des cœurs, Santa Maria in Trastevere, Rome

Méditons

Dans son allocution du 23 mai 2016, le pape François déclare : « la  carte d’identité du chrétien, c’est la joie. » En effet, l’Evangile, c’est la bonne nouvelle du salut qui nous est annoncé et, surtout, qui nous est promis en Jésus-Christ. Aussi, comment pourrions-nous ne pas rayonner la joie malgré les épreuves inévitables de cette vie ?

De toute la vie de Marie, nous apprenons que la joie est l’attitude normale du chrétien car, pour lui, le meilleur est toujours à venir, la joie ultime et la plus grande, étant l’union définitive à Dieu, son Créateur, son Rédempteur, son Sanctificateur. En effet, chaque âme est appelée à connaitre le destin d’immortalité de Marie, chacune est destinée à ceindre la couronne impérissable de la vie éternelle dans le royaume des cieux. En Marie, couronnée au ciel, c‘est toute l’Eglise, que nous formons, qui entre dans la gloire.

De la vie de Marie, nous apprenons que, comme les épreuves font partie de la vie présente et qu’elles sont même nécessaires pour notre salut et celui de toutes les âmes, la joie l’emporte toujours sur la tristesse. Les épreuves n’ont pas manqué à Marie à qui, pour cette raison, on a décerné le titre de reine des martyres. Mais la joie du Magnificat l’a toujours emporté sur la tristesse car elle les a traversées dans la foi, l’espérance, l’amour, à la manière d’un enfantement. Jésus lui en communiqué le secret : « la femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. Vous aussi, maintenant vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. » (Jean 16,21-22). Ainsi, pour Marie, la joie du matin de pâques est plus grande, que toute la souffrance du vendredi-saint.

De toute la vie de Marie, nous apprenons, que la joie vient de la foi, de l’espérance, de la charité. On est habité par une joie persistante, si on a Dieu dans le cœur et qu’on ne se replie pas sur soi. Marie se distingue de notre médiocrité par le fait qu’elle ne ramène rien à elle, mais fait tout contribuer à la plus grande gloire de Dieu et au salut du monde. Ainsi, si Marie se réjouit de la Nativité de son Jésus, c’est bien-sûr parce qu’il est son enfant mais surtout parce qu’elle tient dans ses bras celui qui va sauver l’humanité.

De toute la vie de Marie, nous apprenons que quoi qu’il nous arrive, nous ne sommes pas seuls et que Jésus, à la manière de Simon de Cyrène, du bon samaritain, du bon pasteur, nous porte à travers les épreuves inévitables de cette vie, pour nous mener au salut. Même dans la peine, le chrétien est habité par la joie car il ne souffre pas en vain, parce qu’en Jésus, avec Marie, dont il se sait aimé, tout contribue à son bien et à celui de toutes les âmes. Saint Paul nous le dit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8).

De toute la vie de Marie, nous apprenons que le vrai pauvre n’est pas celui qui n’a ni argent, ni santé, mais celui qui n’a pas Jésus qui est le seul véritable trésor. S’il est une conclusion qui s’impose en méditant la vie de Marie, que ce soit dans la joie ou dans la douleur, c’est bien celle-ci : quand on a Jésus, on a tout. Plaise à Dieu que nous le retenions et, surtout, que nous le vivions.  Sainte Marie, cause de notre joie, priez pour nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du couronnement dans le ciel

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, Jan Baegert

Méditons

Si son couronnement dans le ciel constitue pour Marie une joie indescriptible, ce n’est pas parce qu’elle parvient au faîte de la gloire mais parce qu’il la met à la tête d’une multitude de sauvés, appelés à partager son destin d’immortalité. Même si celle de Marie ne sera jamais égalée, la gloire sera tout de même le lot de chaque âme, qui est appelée à trouver auprès d’elle sa place au ciel, corps et âme, à la fin des temps. Chaque dimanche, à la messe, nous le proclamons : « Je crois en la résurrection de la chair et en la vie éternelle. » En Marie, nous contemplons notre gloire future, celle à laquelle l’amour de Dieu nous destine.

Le couronnement dans le ciel est pour Marie une grande joie parce qu’en même temps, elle est investie du pouvoir nécessaire pour mener à bien sa mission de Mère des hommes, de Mère de l’Eglise. Parce que Marie est notre Mère, elle veut nous aider ; parce que Dieu l’a établie notre Reine, elle en a le pouvoir. Rien ne lui résiste car elle est forte de la puissance même de Dieu, qui lui accorde tout ce dont elle le prie. « A Dieu tout est soumis, écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans le Traité de la vraie dévotion, même la Vierge. A la Vierge, tout est soumis, même Dieu. »

En étant investie d’une telle puissance, Marie peut continuer à œuvrer à la gloire de Dieu qu’elle aime avec des ressources spirituelles décuplées maintenant qu’elle est glorifiée au Ciel. Dans son amour de Dieu et des hommes, elle emploie sa toute-puissance d’une part à obtenir les grâces, qui nous sont nécessaires, et d’autre part à nous disposer à les recevoir pour qu’elles produisent en nous de dignes fruits de salut. En œuvrant au salut de toutes les âmes en union et en dépendance de Jésus, le seul Sauveur, elle contribue à rendre gloire à Dieu, au ciel et sur la terre selon la formule de saint Irénée de Lyon : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant ; la vie de l’homme, c’est de contempler Dieu. »

Si le couronnement dans le ciel est pour Marie une joie sans égale, il l’est aussi pour nous, qui sommes émus du grand honneur, qui est fait à notre Mère, parce que désormais sa puissance égale son amour, parce qu’elle règne sur tous ses sujets avec la douceur même d’une Reine au service du Royaume de Dieu.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’Assomption

Contemplons

L’Assomption de Marie, Guido Reni

Méditons

C’est la joie des joies de Marie. Elle est arrivée au bout de son pèlerinage terrestre. Comme une fleur parfaitement épanouie, comme un fruit arrivé à maturité, Marie est appelée auprès de Dieu pour entrer dans la gloire, qu’il lui a préparée depuis toujours.

Pour la plus grande gloire de Dieu, un et trine, à l’exultation des anges, des saints, pour la plus grande joie de toute l’Eglise, Marie est élevée corps et âme au Ciel où elle brille, pour nous encore en pèlerinage sur la terre, comme un merveilleux signe d’espérance. En effet, parce que créée immaculée, parce qu’elle n’a jamais cédé à la moindre tentation de pécher, il était juste qu’elle ne soit pas soumise à la conséquence la plus funeste de la faute originelle : la mort.

Comme pour toutes les grandes vérités de notre foi, Dieu a recouvert l’Assomption de Marie d’un voile de mystère. En effet, de l’Incarnation, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que l’Esprit-Saint a pris Marie sous son ombre (Luc 1, 35) c’est-à-dire qu’il l’a investie de sa toute-puissance. De la Nativité de Jésus, nous ne savons qu’une seule chose, c’est que dans sa parturition, l’Esprit-Saint a déployé sa toute-puissance en accordant à son épouse mystique tout à la fois la maternité et la virginité. Aussi, pour l’Assomption, pouvons-nous supposer qu’une fois de plus, l’Esprit-Saint est à l’œuvre, amenant Marie, non pas à trépasser à la suite d’une défaillance physique mais au cours d’une élévation spirituelle sans précédent.

Quelle joie pour Marie, lorsque corps et âme, elle se trouve en adoration devant la Sainte Trinité. A compter de cet instant, elle ne vit plus de foi ; elle est plongée dans la Vérité éternelle, mise en possession de Dieu. Quelle joie pour elle de se trouver devant le Créateur de toute chose, dont elle vit et éprouve tout l’amour pour elle, pour chaque créature, dont elle mesure pleinement toute la sainteté, dont elle connait, et la profondeur abyssale de sa miséricorde, et l’ampleur de la grâce qui est faite à chaque âme dans sa création, sa rédemption, sa sanctification.

Quelle joie pour Marie de faire la joie de tous les élus en étant appelée au plus haut des cieux, pour y régner à la droite de la Sainte-Trinité. En elle, c’est toute l’Eglise qui est glorifiée. Quelle joie pour elle, d’être à ce point exaltée et de pouvoir, depuis le trône où Dieu l’a placée, intercéder pour ses enfants encore sur terre. Quelle joie pour elle de se savoir toujours exaucée. Et surtout, quelle joie pour elle de pouvoir contribuer très concrètement au salut de toutes les âmes en les amenant à Jésus et en le priant, comme à Cana, de se révéler à elles.

Aucun destin n’est plus grand que celui de Marie, élevée corps et âme au ciel. De toutes les grâces, que Jésus nous fait, aucune ne nous est plus précieuse que celle de la glorification de Marie car, en elle, notre propre triomphe est déjà amorcé.

Du haut du ciel, Marie reste ce qu’elle a toujours été : la petite servante du Seigneur. En effet, sa gloire sans pareille, même si elle y a contribuée par toute sa vie, est un don de la miséricorde insondable de Dieu. Aussi, sa gloire l’engage-t-elle à toujours plus d’humilité. Elle est bien la Reine des reines, celle qui règne sur l’univers entier, mais son plus grand titre de gloire, elle continue de se le décerner elle-même : « voici l’humble servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi selon ta parole. » (Luc, 1, 38).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’effusion de l’Esprit-Saint

Contemplons

La descente du Saint-Esprit, Girolamo Muziano

Méditons

Là où est Marie, là est l’Esprit-Saint. En effet, à l’Incarnation du Verbe, le jour de l’Annonciation, l’Esprit-Saint a fait de Marie son épouse. Et, depuis lors, leur union n’a fait que s’approfondir, l’Esprit-Saint amenant Marie, qui est Mère de Jésus par pure grâce, à être, avec son concours, la première, la plus accomplie de ses disciples. Aussi, Marie, pleine de grâce, remplie de l’Esprit-Saint jusqu’à en déborder, ne pouvait pas ne pas être là quand les Apôtres sont confirmés dans leur mission et investis de la force d’en-haut pour l’accomplir, quand son divin époux fonde l’Eglise, dont elle est aussi bien la Mère que la parfaite image.

Quelle joie pour Marie lorsque la force promise par Jésus le jour de l’Ascension, vient investir les Apôtres, armés à présent pour accomplir leur mission de faire connaitre le nom de Jésus jusqu’aux extrémités de la terre, « enseignant à toutes les nations à garder ses commandements, baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint » (Mathieu 28, 19). Onze d’entre eux le feront jusqu’au martyre.

Quelle joie pour Marie, de voir les Apôtres qui, le soir du jeudi-saint ont abandonné Jésus, être à ce point fortifiés dans leur foi, que jamais plus ils ne reculeront devant les menaces, les dangers, les châtiments. Les Apôtres seront même tout heureux d’avoir été battus de verges pour le nom de Jésus sur ordre du Sanhédrin (Actes des Apôtres 5, 41).

Quelle joie pour Marie de savoir que le monde entier va connaitre le seul nom qui procure le salut : Jésus. C’est à partir de ce petit groupe d’Apôtres sans force, sans connaissance, sans fortune, mais fort du soutien indéfectible de l’Esprit-Saint, que le nom de Jésus sera connu, aimé, glorifié dans le monde, aujourd’hui, demain et toujours. Les Apôtres n’auront besoin de rien en propre pour remplir cette mission au-dessus des forces humaines car Jésus « confirmera la parole par les signes qui l’accompagnent » (Marc 16, 20).

Quelle joie pour Marie de voir, comme premier signe de l’assistance de l’Esprit-Saint, les Apôtres s’exprimer en ce jour de Pentecôte dans des langues non connues d’eux et se faire comprendre d’une multitude de personnes présentes à Jérusalem (Actes des Apôtres 2,8). Quelle joie pour Marie de voir une foule aussi nombreuse se faire baptiser (Actes des Apôtres 2,41).

Enfin, quelle joie pour Marie de pouvoir soutenir dans la prière, ceux qui prolongent l’œuvre de Jésus, qui, par la prédication de son enseignement, le rendent présent au milieu de son peuple. Si Marie est au Cénacle parmi les Apôtres, c’est parce que, Mère de Dieu, Mère des hommes, elle est appelée à être aussi la Mère de l’Eglise. En effet, il plait à Jésus de recevoir les prières de l’Eglise, son épouse mystique, par la médiation de Marie afin qu’elles soient toujours dignes d’être exaucées. La prière de l’Eglise militante, entachée par les péchés de ses membres, est toujours enrichie, sublimée par celles de l’Eglise triomphante à la tête de laquelle se trouve Marie.

Marie ne tire aucun orgueil de la puissance de sa prière sur le Cœur de Jésus mais la ressent comme un don supplémentaire de sa miséricorde infinie. Aussi, sa toute-puissance d’intercession ne fait que l’engager à encore plus d’humilité. Les Apôtres ne s’y trompent pas. Ils savent ce qu’ils doivent à la prière de Marie et rivalisent de respect, d’amour à son égard. Marie, quant à elle, les aime de l’amour même de Jésus mais ne renonce pas au titre d’humble servante, qu’elle s’est donnée elle-même et au comportement qui va avec. A sainte Brigitte, elle dit à ce propos, que souvent elle faisait à manger aux Apôtres, qu’elle lavait leur linge… Et, elle était heureuse de pouvoir le faire ! Quel exemple pour notre temps.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de nous savoir tous attendus

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Girolamo Muziano

Méditons

« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. Vous savez où je vais et vous en savez le chemin » (Jean 14, 2-3).

Dans les litanies de Lorette, on invoque Marie, sous le beau titre de « miroir de justice » car, en elle, se reflètent toutes les perfections chrétiennes, celles qui nous configurent à Jésus. Ainsi, après Jésus, personne ne nous aime davantage que Marie, personne n’est plus soucieux de notre salut et de notre devenir éternel. Aussi, Marie est transportée de joie et d’action de grâce lorsqu’elle entend Jésus promettre une place au ciel à chacun de ceux qu’elle aime, à savoir tous ceux pour qui il a versé son sang et dont il lui a confié la maternité spirituelle du haut de sa croix.

Chacun d’entre nous est donc personnellement attendu au ciel par Jésus qui a, lui-même, préparé à chacun une place unique, dédiée, réservée, une place qui ne sera occupée par personne d’autre, une place de laquelle il sera comblé de son amour pour toute l’éternité.

La joie de Marie est intense en raison de l’infinie miséricorde de Jésus, qui étend son offre de salut à toutes les âmes de toutes les générations, parce que d’avance, une place est réservée pour chacune. Elle est transportée en raison de la multitude des élus qui iront tous rendre gloire, louange et action de grâce à un Dieu qu’elle aime plus qu’elle-même, qui mérite tellement d’être aimé et bien au-delà des seules possibilités humaines.

En méditant la joie de Marie en ce jour de l’Ascension, nous nous rappelons qu’aucun chrétien n’est heureux tout seul mais que la joie est le signe de la présence du Ressuscité au milieu de ceux qui sont réunis en son nom. « Là où deux trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mathieu 18, 20). Quelle est alors la liesse de ceux qui « suivent l’agneau partout où il va » (Apocalypse 14, 4), jusque dans son séjour de gloire où il nous appelle tous auprès de lui ! 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’Ascension

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Perugino

Méditons

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jean 14, 28). Personne, plus que Marie, n’a aimé Jésus et, pour cette raison, personne, davantage qu’elle, ne s’est réjouie de son Ascension.

Toute sa vie, Marie s’est renoncée au profit de Jésus, son Fils qui est Fils de Dieu. Pas un instant, elle n’a revendiqué un traitement de faveur correspondant à sa position de Mère du Rédempteur, jamais elle ne s’est plainte de l’indigence dans laquelle elle a vécu. La seule fois où elle a demandé quelque chose pour elle-même, ce fut au recouvrement de Jésus dans le temple et cela, non pour se plaindre du comportement en apparence désinvolte de Jésus, mais comme la réaction à un excès d’angoisse maternelle. Toute sa vie, Marie a choisi, revendiqué, assumé le rôle d’humble servante du Seigneur dans lequel elle a trouvé sa joie et son épanouissement. Son seul souci a été de faire avancer la cause de Jésus et d’y contribuer à la manière d’un serviteur inutile.

Aussi, lorsque Jésus monte aux cieux où il retourne là d’où il est venu, pour remettre à son Père toute l’œuvre qu’il lui a confiée et qu’il a accomplie, où il va entrer dans la gloire qu’il lui a préparée et qu’aucun esprit humain ne peut imaginer, où il va recevoir les hommages, les louanges, les actions de grâce de tous les sauvés, des saints, des anges, elle est saisie d’une joie intense, celle qui nous transporte lorsque ceux que nous aimons sont arrivés au point d’orgue de leur existence. Le bonheur de ceux que nous aimons irradie sur nous et nous emporte dans son sillage. Ainsi, le triomphe de Jésus, en ce jour glorieux de l’Ascension, fait toute la joie de Marie.

Si nous pensons que la séparation d’avec Jésus lui a fait de la peine, nous avons tort. En effet, la séparation d’avec Jésus ne date pas de ce jour. Elle a commencé lorsque Jésus l’a quittée pour entamer sa mission de rédempteur, trois ans plus tôt et n’a cessé de se creuser avec l’approche de la passion, jusqu’à être totalement consommée le vendredi-saint. Depuis la résurrection, Marie, qui a toujours une longueur d’avance sur tous les autres disciples, parce que toujours elle élève son regard au niveau de celui de Jésus, est entrée dans un autre mode de relation avec lui. Jésus est toujours présent dans sa vie, plus encore que quand il était physiquement auprès d’elle. C’est en elle-même qu’elle le cherche et le trouve à présent et cela  jusqu’à ce que cette quête intérieure ne puisse plus être comblée que par l’union totale, parfaite, définitive, au ciel où en ce jour de l’Ascension, Jésus s’en va lui préparer sa place.

La joie de Marie est totale parce que Jésus va vers la gloire qui lui revient, et d’où il nous appelle tous à le rejoindre, y compris elle-même. Sa joie vient aussi, de ce que Jésus, tout en partant, reste avec elle, avec nous, sous les espèces eucharistiques où il se donne à tous ceux qui veulent le recevoir, d’une manière bien plus intime qu’il ne pourrait le faire en étant entravé par son enveloppe charnelle. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.