La joie de l’Ascension

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Perugino

Méditons

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jean 14, 28). Personne, plus que Marie, n’a aimé Jésus et, pour cette raison, personne, davantage qu’elle, ne s’est réjouie de son Ascension.

Toute sa vie, Marie s’est renoncée au profit de Jésus, son Fils qui est Fils de Dieu. Pas un instant, elle n’a revendiqué un traitement de faveur correspondant à sa position de Mère du Rédempteur, jamais elle ne s’est plainte de l’indigence dans laquelle elle a vécu. La seule fois où elle a demandé quelque chose pour elle-même, ce fut au recouvrement de Jésus dans le temple et cela, non pour se plaindre du comportement en apparence désinvolte de Jésus, mais comme la réaction à un excès d’angoisse maternelle. Toute sa vie, Marie a choisi, revendiqué, assumé le rôle d’humble servante du Seigneur dans lequel elle a trouvé sa joie et son épanouissement. Son seul souci a été de faire avancer la cause de Jésus et d’y contribuer à la manière d’un serviteur inutile.

Aussi, lorsque Jésus monte aux cieux où il retourne là d’où il est venu, pour remettre à son Père toute l’œuvre qu’il lui a confiée et qu’il a accomplie, où il va entrer dans la gloire qu’il lui a préparée et qu’aucun esprit humain ne peut imaginer, où il va recevoir les hommages, les louanges, les actions de grâce de tous les sauvés, des saints, des anges, elle est saisie d’une joie intense, celle qui nous transporte lorsque ceux que nous aimons sont arrivés au point d’orgue de leur existence. Le bonheur de ceux que nous aimons irradie sur nous et nous emporte dans son sillage. Ainsi, le triomphe de Jésus, en ce jour glorieux de l’Ascension, fait toute la joie de Marie.

Si nous pensons que la séparation d’avec Jésus lui a fait de la peine, nous avons tort. En effet, la séparation d’avec Jésus ne date pas de ce jour. Elle a commencé lorsque Jésus l’a quittée pour entamer sa mission de rédempteur, trois ans plus tôt et n’a cessé de se creuser avec l’approche de la passion, jusqu’à être totalement consommée le vendredi-saint. Depuis la résurrection, Marie, qui a toujours une longueur d’avance sur tous les autres disciples, parce que toujours elle élève son regard au niveau de celui de Jésus, est entrée dans un autre mode de relation avec lui. Jésus est toujours présent dans sa vie, plus encore que quand il était physiquement auprès d’elle. C’est en elle-même qu’elle le cherche et le trouve à présent et cela  jusqu’à ce que cette quête intérieure ne puisse plus être comblée que par l’union totale, parfaite, définitive, au ciel où en ce jour de l’Ascension, Jésus s’en va lui préparer sa place.

La joie de Marie est totale parce que Jésus va vers la gloire qui lui revient, et d’où il nous appelle tous à le rejoindre, y compris elle-même. Sa joie vient aussi, de ce que Jésus, tout en partant, reste avec elle, avec nous, sous les espèces eucharistiques où il se donne à tous ceux qui veulent le recevoir, d’une manière bien plus intime qu’il ne pourrait le faire en étant entravé par son enveloppe charnelle. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire