La joie de l’imposition du nom de Jésus

Contemplons

La circoncision de Jésus, Federico Barocci

Méditons

Le huitième jour après sa naissance, Jésus est circoncis. Joseph, le chef de famille, lui impose le nom, qui  a été révélé à Marie par l’archange Gabriel et à lui-même en songe.

A l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils et tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1, 31). A Joseph, l’ange (probablement Gabriel) dit en songe : « elle (Marie, ton épouse) enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mathieu 1, 21). S’agissant de la seconde personne de la Sainte Trinité, de Dieu-même, du Fils engendré par le Père depuis toute éternité, le nom de Jésus n’est pas laissé au choix de Marie et de Joseph comme à des parents chargés de donner un nom à un enfant dont l’existence vient de commencer. Ce nom est révélé car c’est celui qu’il porte de toute éternité et qui le décrit dans ce qu’il est. Le nom renseigne sur la personne, sur son origine, sur sa mission. Celle de Jésus est d’être le Sauveur : aussi ne peut-il s’appeler autrement que Jésus, ce qui signifie « Dieu sauve. »

Si c’est pour Marie une grande joie de voir réalisée la demande de l’ange, c’en est une plus grande encore d’entendre Joseph prononcer le nom de Jésus. En effet, les évangiles ne rapportent aucune parole de Joseph, qui nous livre son message au travers d’un silence éloquent et de sa promptitude à exécuter les décrets divins. La seule parole dont nous pouvons affirmer, dans l’absolu, qu’il l’ait prononcée, c’est le nom de Jésus, le jour de la circoncision. Parole hautement symbolique, car tout ce que Joseph veut nous dire est contenu dans ce nom, qui est synonyme de salut. Par son effacement, Joseph nous invite à tourner nos regards vers Jésus, le seul Sauveur, et à mettre en œuvre le programme donné à notre adresse par Marie aux noces de Cana : « Faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5).

La joie de Marie augmente encore lorsqu’elle considère que c’est dans ce nom, Jésus, que toutes les générations, jusqu’aux plus éloignées, trouveront le salut. Jésus est le seul Sauveur, y compris le sien, et c’est en lui que Dieu se révèle et se communique aux âmes. S’il n’était pas permis aux juifs de prononcer le nom de Dieu, à présent, on peut s’adresser à lui en toute simplicité, entrer dans son intimité en l’appelant par son nom béni : Jésus.

Enfin, quelle joie pour Marie de tenir dans ses bras celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, de prononcer son nom dans un incessant acte d’amour. Quelle adoration, quand elle pense que ce nom impose le respect à toute la création visible et invisible car « au nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers et toute langue proclame que Jésus-Christ est Seigneur pour la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 10).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’adoration des bergers

Contemplons

L’adoration des bergers, Rubens

Méditons

Bien souvent, pour mieux se faire comprendre, Jésus explique, qui est Dieu et quelles sont ses volontés en partant de situations de la vie quotidienne. Ainsi, lui-même se présente comme le bon pasteur, qui connait ses brebis, qui les fait paitre sur des prés d’herbe fraiche, qui donne sa vie pour elles et va jusqu’à laisser tout le troupeau pour sauver celle qui est perdue (Jean 10).

Les premiers appelés à la crèche sont justement de pauvres bergers, qui veillent en gardant leurs troupeaux. En eux, nous admirons la sollicitude de Jésus pour les humbles. S’il partira à la recherche de la brebis perdue, à savoir chaque âme en particulier, les bergers, eux, ont laissé leurs troupeaux afin de rendre au seul bon pasteur l’hommage de leur disponibilité et de leur ouverture aux choses d’en-haut.

Quelle joie pour Marie d’assister aux merveilles de cette nuit très sainte. Jésus nait pauvre parmi les pauvres, dans une grotte, qui sert habituellement de refuge aux animaux, par une nuit froide et sombre mais illuminée par la majesté divine. Un ange annonce la naissance du bon pasteur aux bergers, les appellent à l’adorer. Des troupes angéliques proclament la gloire de Dieu. Quelle joie pour elle à qui échoit le bonheur de présenter le Verbe fait chair à ses premiers adorateurs. Quelle joie pour elle de les voir s’émerveiller et, conquis par tant de condescendance divine, rendre gloire au Très-Haut.

Quelle joie pour Marie, qui d’abord connait la peine de voir les habitants de Bethlehem refuser leur porte au Sauveur, puis  goute le bonheur de contribuer à la rencontre du Messie et de son peuple, du bon pasteur avec son troupeau. Quelle joie pour Marie de voir la bonne nouvelle du salut se répandre depuis la crèche par l’entremise de ces humbles pasteurs, qui repartent publiant les louanges de son enfant. Encore une fois, elle adore la providence, qui pourvoit à tout le nécessaire et admire la sagesse avec laquelle Dieu conduit tous les événements de nos vies.

Comme à son habitude, Marie retient tous ces événements les méditant dans son cœur (Luc 2, 19) et, comme Jésus, près de trente années plus tard, elle bénit Dieu qui « a caché tout cela aux sages et aux intelligents et l’a révélé aux tout-petits » (Matthieu 11, 25).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la Nativité de Jésus

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L’adoration de Jésus enfant, Gerrit van Honthorst

Méditons

Si la conception de Jésus est pour Marie une grande joie, si elle est inondée de bonheur en le sentant grandir en elle, que dire de sa liesse, lorsqu’il vient au monde et qu’elle le tient dans ses bras.

Comme toutes les mamans, Marie est transportée de joie en tenant son enfant dans ses bras. Elle est émerveillée, qu’une nouvelle vie ait pu sortir d’elle-même. D’autant plus que cet enfant est issu d’elle comme il y est entré, par miracle, ne lésant sa virginité ni dans la conception ni dans la parturition.

En Jésus, son bébé, Marie contemple les merveilles, que Dieu accomplit pour ses créatures. Il se fait homme pour s’abaisser jusqu’à elles car elles-mêmes ne peuvent s’élever jusqu’à lui. Elle est confondue de gratitude pour ce Dieu si grand, qui consent à se faire si petit dans un acte d’amour insondable et incompréhensible pour l’esprit humain. Aussi, elle adore humblement le Verbe de Dieu fait chair et rend grâce d’être admise dans l’intimité de Dieu et de pouvoir l’appeler par son nom : Jésus.

En Jésus, qu’elle adore silencieusement dans le calme de cette nuit froide de Bethlehem, Marie voit, et celui qui est la promesse, et celui qui en est l’accomplissement. Le Sauveur est parmi nous : l’heure de la rédemption est sonnée. Le salut va être proclamé et l’humanité sauvée. Les anges l’annoncent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » (Luc 2, 14).

La nuit de la Nativité, Marie ne prononce aucune parole. Saint Luc rapporte simplement qu’elle « met au monde son fils premier-né, qu’elle l’emmaillote et le couche dans une mangeoire » (Luc 2, 7). Elle n’est pas passive pour autant car, poursuit saint Luc, elle « retient tous ces événements les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19). En effet, l’histoire du salut a commencé et elle en est le témoin privilégié. Il s’agit donc pour elle de tout retenir pour le transmettre mais aussi de comprendre le message divin, que portent les événements de cette nuit très sainte, pour s’y conformer et le réaliser dans sa personne. Si Marie est la Mère de Dieu, privilège unique, elle est aussi son humble servante et, plus que tous, appelée à réaliser en elle le message, que Jésus est venu nous délivrer.

Parce que Marie a retenu tous les événements de la vie de Jésus, elle peut nous les livrer. Parce qu’elle les a médités, elle peut nous aider à découvrir ce que Dieu attend de nous et à le réaliser pour sa gloire et notre salut. C’est précisément ce qu’elle fait en mettant le chapelet dans nos mains. A nous d’en faire notre profit.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du Magnificat

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La Visitation, Rogier van der Weyden

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Si l’Evangile de saint Luc précise « qu’Elisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint » (Luc 1, 41), il n’indique pas qu’il en fut ainsi pour Marie. Et pour cause, Marie est « comblée de grâce » (Luc 1, 28) selon les mots-mêmes de l’archange Gabriel, et porte en elle le Verbe de Dieu, en qui sont inséparablement unies les trois personnes de la Trinité. Le Chant, qui jaillit du Cœur Immaculé de Marie, est le pur produit de l’Esprit-Saint.

Le Magnificat est même un trop-plein d’Esprit-Saint, qui déborde de l’âme de Marie, émue de  toutes les merveilles, que Dieu accomplit en elle et pour elle. Non seulement elle trouve en Elisabeth la confirmation de ce que l’archange Gabriel lui a annoncé (elle est enceinte), mais en plus, Jean-Baptiste, l’enfant qu’elle porte, est sanctifié. Plus encore, la parole de l’archange Gabriel est confirmée : « à Dieu rien n’est impossible » (Luc 1, 37). S’il a été possible à Dieu de faire enfanter une vieille femme stérile, il est aussi en mesure de lui accorder à elle, en même temps, la maternité et la virginité.

Le Magnificat est un chant de joie dans l’Esprit-Saint. En effet, à chaque verset, nous trouvons un motif de remercier Dieu pour toutes les merveilles, qu’il réalise dans la vie de Marie mais aussi dans la nôtre. Sous l’impulsion de l’Esprit-Saint, c’est chaque âme qui « exalte le Seigneur, qui exulte en Dieu son sauveur. » Dans sa miséricorde, Dieu se penche sur chaque personne pour la relever et la conduire à la vraie vie avec lui, en lui donnant Jésus présent en Marie. C’est pour chacun; qu’il fait des merveilles, à chacun qu’il fait miséricorde en Jésus, qui réalise la promesse du salut.

« Il se souvient de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais » (Luc 1, 55). Marie ne pouvait être que la première à proclamer ces mots car elle porte en elle celui qui est la promesse, Jésus. Parce qu’elle est celle qui lui a ouvert la porte de l’humanité, toutes les générations la disent bienheureuse. Parce que nous avons part à son bonheur, nous pouvons tous nous unir à son chant de joie pour bénir Dieu de toutes les merveilles qu’il fait pour nous.  

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du bonheur d’Elisabeth

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La Visitation, Hans Strub

Méditons

S’il est une personne, qui nous enseigne à nous réjouir du bonheur des autres et à y puiser les motifs d’une joyeuse action de grâce, c’est bien Marie. En effet, lors de la Visitation, elle se joint à l’action de grâce d’Elisabeth pour proclamer à la face de toutes les générations l’hymne à la joie chrétienne, le Magnificat.

Marie est dans la joie parce que Dieu a fait miséricorde à cette pauvre femme méprisée de tous. « On l’appelait la femme stérile » (Luc 1, 36) : c’est tout dire de la considération qu’on avait pour elle. En lui accordant la maternité à un âge où elle n’est, en principe, plus possible, Dieu lève l’opprobre, qui pèse sur elle, lui rend son honneur et la distingue aux yeux de son entourage, qui lui attribue une grossesse miraculeuse.

Marie est dans la joie parce qu’Elisabeth est ouverte au salut qu’elle accueille en lui ouvrant sa porte. « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?» (Luc, 1 43). Oui, qui est Elisabeth pour que Dieu veuille venir à elle, une femme insignifiante que tout le monde méprise ? Qui est-elle pour être l’une des premières personnes que le Seigneur veuille rencontrer en venant dans ce monde ? Qui est-elle pour qu’il se présente à elle, non dans sa toute-puissance, mais dans la tenue de service et caché derrière le visage le plus gracieux, le sourire le plus aimable, le comportement le plus doux, la personne de Marie ?

Marie est dans la joie parce qu’Elisabeth est remplie de l’Esprit-Saint, qui lui fait connaitre la vérité : Dieu a tenu sa promesse d’envoyer un Sauveur, qui est présent, là, devant elle, enfoui dans le sein de Marie. Sans l’assistance particulière de l’Esprit-Saint, Elisabeth n’aurait pas pu soupçonner la grossesse de Marie, moins encore que c’est le Messie qu’elle porte en elle.

Marie est dans la joie parce que sa visite est l’occasion de rendre à Dieu la gloire, qui lui est due pour toutes les merveilles qu’il accomplit en elles et pour elles. Elisabeth se trouve indigne de la grâce, qui lui est faite dans la visite de Marie qui, elle-même, proclame que Dieu s’est penché sur l’humilité de sa servante (Luc 1, 43). Cette joie est teintée d’une émotion profonde à laquelle les deux femmes vont probablement encore se laisser aller au cours de leurs entretiens pendant les six mois où Marie reste avec Elisabeth.

Heureuse Elisabeth, qui goute la compagnie de Marie pendant six mois. Quelle joie pour les deux femmes, qui rivalisent de sollicitude l’une pour l’autre : Elisabeth pour Marie, qui la comble de bénédictions en lui amenant le Messie, Marie pour Elisabeth, dont la joie va crescendo au fur et à mesure que s’avance l’heure de sa délivrance. Oui, heureuse Elisabeth, qui est choyée par Marie, « la cause de notre joie. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la sanctification du précurseur

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La Visitation, Hans Strub

Méditons

La Visitation est aussi appelée « petite Pentecôte » car l’Esprit-Saint y accomplit des merveilles par l’entremise de Marie, pour la plus grande joie de tous les protagonistes. En effet, à la salutation de Marie, Elisabeth est remplie de l’Esprit-Saint? qui lui fait connaitre ce qui ne peut l’être sans que cela ne soit donné d’en-haut.

Dans l’antienne d’ouverture de la messe de la nativité de saint Jean-Baptiste, l’Eglise reprend les mots d’Isaïe (49, 1-2) : « J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. » En effet, du sein de Marie, Jésus choisit son précurseur : Jean-Baptiste, enfoui dans le sein d’Elisabeth.

L’heure de la rédemption est sonnée : le temps est venu de l’annoncer. Jésus fait de Jean-Baptiste, un fœtus d’environ six mois, son précurseur chargé de lui ouvrir la voie, de préparer les cœurs à l’annonce de l’Evangile. Quelle joie pour Marie de voir, que Jésus, dont le nom signifie « Dieu sauve », initie sa mission de bon pasteur. En effet, Jésus est un embryon de quelques jours à peine et déjà il s’emploie au salut, qu’il est venu apporter et opérer.

Jean-Baptiste est le premier des sauvés. Dans l’Esprit-Saint, il est baptisé, lavé du péché originel et son tressaillement manifeste sa foi en celui qui vient à lui par Marie. Il accepte la mission, qui découle de son baptême : celle d’annoncer Jésus au monde. Il sera donc celui, qui proclamera jusque dans sa mort : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3,11). En ce jour, par Marie, qui lui porte le Sauveur, c’est précisément ce qui s’accomplit : Jean-Baptiste, qui baptisera dans l’eau pour la repentance, est aujourd’hui baptisé dans l’Esprit-Saint.  

Marie n’est pas celle qui sauve mais celle qui nous porte le salut et nous dispose à le recevoir. Aussi, jamais elle n’essaie d’usurper la première place, d’occuper le devant de la scène mais s’efface humblement derrière son Jésus. Elle met toute sa joie, tout son zèle à nous amener Jésus, le seul Sauveur, à nous le présenter pour qu’en nous, il accomplisse les merveilles qu’il a prévues pour chacun de nous depuis toute éternité (car de toute éternité chacun de nous est présent dans sa pensée).

En le donnant, Marie réjouit Jésus car il brûle de se donner aux âmes. En nous donnant Jésus, elle nous réjouit car il n’est de plus grand bonheur, que de le connaitre et de l’aimer. En donnant Jésus, elle est remplie de joie car rien n’égale le bonheur de servir et de faire connaitre celui qui l’a comblée de tant de bienfaits.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de donner Jésus

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Méditons

« Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies » nous dit le Seigneur par le prophète Isaïe (55, 8). En effet, pour appréhender (un tout petit peu !) les desseins de Dieu, il faut voir au-delà des apparences et entrer dans les coulisses de chacune de ses actions. Ainsi, à première vue, c’est Marie qui nous donne Jésus  mais, en réalité, c’est Jésus qui accorde à Marie, comme une grâce insigne, de nous le donner faisant, d’elle la « cause de notre joie. »

Nous lisons dans l’Evangile de saint Luc, que Marie porte Jésus à sa cousine Elisabeth, qu’elle le présente aux bergers, à Siméon, aux mages venus d’orient. Mais, en réalité, c’est Jésus, qui se donne à chacun d’eux par l’entremise de Marie. En se faisant homme, il a choisi de ne pas bouleverser les étapes de la croissance humaine mais de les assumer, y compris dans sa première phase, celle de la toute-faiblesse du petit enfant dépendant de sa mère. En venant dans notre humanité par Marie, en consentant à se laisser présenter au monde par elle, Jésus pointe la mission qu’elle est appelée à remplir dans le royaume des cieux à ses côtés à savoir lui amener les âmes et les ouvrir au salut qu’elles trouvent en lui seul.

En accordant à Marie de le donner au monde, Jésus lui confie la mission de communiquer la joie. Elisabeth est transportée d’allégresse lorsqu’elle reçoit la visite de Marie, en qui elle reconnait la Mère du Sauveur ; les bergers de Bethléem s’en retournent publiant les louanges du Seigneur ; Siméon bénit Dieu par un cantique d’action de grâce ; les mages abandonnent toutes leurs richesses pour ne s’attacher qu’à Jésus. Si Jésus est la source de toute joie, Marie est le canal par lequel elle passe et se déverse sur nous tous.

Marie est tout donnée à Jésus et au service du royaume, qu’il est venu annoncer. Elle est à l’écoute de tous ses enseignements pour s’y conformer. En étant pleinement disponible et accordée à Jésus, elle permet à la puissance divine de se déployer en elle pour accomplir des merveilles par elle, pour elle et pour notre plus grande joie.

La joie de Marie est proportionnelle à son humilité. Plus que personne, elle sait, que Dieu est l’auteur de tout bien. Aussi, au fur et à mesure qu’elle assiste aux merveilles, que Dieu fait pour elle et, à travers elle, pour chacun de nous, elle s’humilie davantage jusqu’à s’effacer pour laisser toute la place à Jésus, à qui revient toute gloire, toute louange. Et pour cause, quand Dieu se livre à vous et vous donne de le donner aux autres, pour leur plus grande joie, que pourrait-on ambitionner d’autre que d’être son humble servante.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’accomplissement de la promesse

Contemplons

L’Annonciation (détail), Léonard de Vinci

Méditons

Si Marie répond à l’archange Gabriel, avec la simplicité qui la caractérise, qu’elle est « la petite servante du Seigneur », c’est parce qu’elle a toujours tenu pour un grand honneur de le servir, parce qu’elle n’a jamais rien revendiqué pour elle-même, parce qu’elle n’a jamais recherché son avantage. Sa joie de l’Incarnation ne vient pas de la dignité qui lui échoit par le fait même d’être choisie entre toutes les femmes, mais de pouvoir concourir à la gloire de Dieu et au salut des âmes.

L’Incarnation du Verbe est une grande joie pour Marie, non parce qu’elle fait d’elle la Mère de Dieu, honneur unique, dignité inconcevable si ce n’est dans la pensée de Dieu pour qui « rien n’est impossible » (Luc 1,37), mais parce qu’elle sonne l’heure de la rédemption. Dieu, fidèle à toutes ses promesses, réalise l’engagement contracté dès la chute de nos premiers parents : « je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon » (Gen 3, 15).  

La joie de Marie est d’autant plus grande, qu’elle réalise à un bien plus haut degré que nous, tout ce que le péché originel nous a dérobé, toutes les conséquences funestes qu’il a induites. Parce qu’immaculée et étrangère au péché, elle réalise, sans aucune commune mesure, la gravité de l’offense faite à Dieu par la désobéissance de nos premiers parents. En effet, si nous-mêmes avons du mal à appréhender la gravité de leur faute, c’est parce que, contrairement à Marie, nous sommes familiers du péché. Parce qu’elle est « pleine de grâce » (encore que dans des proportions bien moindres par rapport à Adam et Eve à leur création !) elle réalise l’ingratitude, qui sous-tend à leur désobéissance et l’orgueil, que révèle le désir de vouloir égaler le Créateur de toutes choses.

Parce qu’elle se fait une idée plus juste du péché originel, elle saisit toute l’ampleur du pardon de Dieu, la grâce insigne, imméritée qu’il représente. En effet, même si offensé jusqu’à l’infini, Dieu n’abandonne pas l’humanité et, au contraire, lui manifeste sa miséricorde d’une manière plus admirable encore dans la rédemption que dans la création. Quelle joie teintée d’émotion chaque fois qu’elle pense que celui qu’elle porte dans son sein est la preuve tangible de l’amour indéfectible de Dieu pour chacune de ses créatures.

A mesure que se déroule devant elle le plan de salut, Marie redouble d’humilité car elle comprend que tout est don de l’amour infini de Dieu, qui ne nous doit rien, à qui nous devons tout et envers lequel nous nous comportons comme si le rapport était inversé. La joie de Marie vient de ce qu’elle sait où est véritablement sa place, au rang des serviteurs, et que sans la miséricorde de Dieu, qui l’y appelle, elle non plus ne serait pas digne d’un tel honneur. Si seulement nous parvenions à en prendre de la graine !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a unie à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie des épousailles

Contemplons

L’Annonciation, Albi

Méditons

S’il est un événement heureux pour l’humanité, c’est bien celui de la venue de Jésus en notre monde, de Dieu qui se fait l’un de nous. C’est par Marie qu’il vient à nous, c’est par elle qu’il nous donne le salut, faisant d’elle, par le fait même et pour toujours, la « cause de notre joie » (litanies).

Qui pourrait décrire la joie de Marie, quand l’Esprit-Saint descend sur elle et que jaillit en elle la première étincelle de vie du Verbe éternel ? Avec quels mots pourrait-on en parler avec justesse ? Marie l’aurait-elle pu, si on l’en avait priée ? Probablement que non car nos mots ne sauraient décrire un mystère aussi ineffable et c’est la raison pour laquelle elle ne l’a jamais fait. Comme pour la résurrection, Dieu a recouvert l’événement d’un voile de mystère et Marie n’a jamais essayé de le lever pour en tirer quelque avantage.

L’Esprit-Saint, qui est l’essence même de l’amour, de la joie, conçoit le Sauveur en Marie. Désormais, elle sera regardée comme son épouse tant le lien qui l’unit à lui est intime. Quelle joie l’habite dès lors que celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, choisit de se réfugier en son sein très pur. Sa joie est si grande qu’elle ne peut la garder pour elle et brûle du désir de la communiquer. Aussi ne tarde t-elle pas à se rendre chez sa cousine Elisabeth pour la lui partager.

C’est le Ciel dans toute son immensité, que Marie porte dans son sein et abrite dans son Cœur Immaculé. En effet, en portant dans ses entrailles, Jésus en qui se trouve l’unité du Verbe, du Père et de l’Esprit Saint, c’est toute la Sainte-Trinité, qui est présente en elle. Ce mystère est tellement grand qu’on peine à le croire. Et pourtant, Jésus le confirmera quand il dira pour notre instruction à la face de toutes les générations : « je suis dans le Père et le Père est en moi ! » (Jean 14, 11).

Celui qui vit sous l’emprise de l’Esprit-Saint ne peut qu’être joyeux, à l’image des apôtres à la Pentecôte ou le jour où ils sont battus et tout heureux de l’avoir été pour le nom de Jésus (Actes des Apôtres 5, 40-41). Parce que Marie ne vit pas seulement sous l’emprise de l’Esprit-Saint mais qu’elle en est l’épouse, elle est remplie d’une sainte joie, qui ne la quittera jamais.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du désir

Contemplons

L’Annonciation, anonyme

Méditons

Dieu nous fait désirer ce qu’il veut nous donner, afin de nous combler de joie au moment où il juge opportun de nous l’accorder. Alors, quelle a dû être la joie intérieure de Marie, en qui Dieu a fait naitre et grandir le désir de la venue du Messie parmi nous, avant qu’il lui donne de le porter dans son sein.

Au temps où Marie a vécu, on savait la venue du messie imminente et dans tout Israël, on l’appelait de ses vœux, on priait dans ce sens. Et Dieu donnait les signes de sa prochaine irruption dans l’histoire des hommes. Ainsi, Siméon, que Jésus rencontrera au temple alors qu’il n’a que quarante jours, eut la révélation qu’il ne mourra pas sans avoir vu de ses yeux le Messie. Toutes les jeune-filles convoitaient l’insigne honneur d’être la vierge choisie pour être la mère du Messie annoncée par Isaïe (7, 14) : « voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). » Et, toutes les jeune-filles priaient pour être l’élue.

Marie n’a pas été différente de toutes les jeune-filles de son époque, dans le sens où elle aussi appelle le Sauveur de tous ses vœux. Cependant, ce qui distingue la prière de Marie, c’est qu’elle est dénuée d’égoïsme. En effet, Marie ne cherche pas à devenir la Mère du Seigneur, afin de participer à un destin d’exception, et n’ambitionne que de se mettre à son service ; probablement aussi à celui de celle, qui est appelée à l’enfanter. Dans son humilité sans pareille, il est à penser que, pas un instant, Marie n’a imaginé que ce sera elle qui, seule, sera trouvée digne de cette distinction.

Parce qu’elle est pleine de grâce dès son entrée en ce monde, l’Esprit-Saint la comble de tous ses dons. Elle comprend intuitivement tout ce que le péché originel a dérobé à l’humanité et la grâce insigne que Dieu lui fait, en lui envoyant un rédempteur. Aussi, elle prie avec toute l’ardeur de son Cœur Immaculé pour hâter sa venue. Son désir de voir Dieu glorifié et l’homme sauvé par la venue du Messie, est si grand, si dénué d’attache personnelle, qu’il parvient à déchirer les cieux et à en faire pleuvoir le salut.

Le désir de Marie est teinté de sainte espérance car elle sait que Dieu est fidèle à ses promesses. Son désir fait sa joie et à mesure qu’il la consume, il la remplit aussi de liesse car elle sait sa prière exaucée par avance : le Messie va venir avec certitude. Mais, même s’il viendra bientôt, l’attente est longue car l’être aimé, même s’il vient plus tôt, tarde toujours. Marie est dans son attente du Sauveur comme nous, enfants, lorsque nous attendions Noël : nous comptions les jours et à mesure de l’approche de la fête, le temps paraissait plus long encore.

Lorsque Dieu députera son ange à Marie, pour lui proposer de devenir sa Mère, il trouvera en elle une demeure magnifiquement parée, prête à l’accueillir, un sanctuaire, que lui-même s’est préparé en suscitant en elle le désir de sa venue. En effet, avant même de l’être physiquement, Jésus était déjà entièrement présent en Marie par la grâce, car il était dans les desseins de Dieu, qu’avant même qu’elle conçoive Jésus dans son sein, elle l’ait conçu dans son âme.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.