Le grand don de la Rédemption

Contemplons

Le Christ apparaît à Marie-Madeleine, Alexandre Ivanov

Méditons

Saisi d’émotion, le saint curé d’Ars dit un jour : « Il n’y a que Dieu qui sait vraiment ce qu’est le péché. » En effet, puisqu’il est celui qui en est directement offensé, parce qu’il « est amour » (1 Jean 4,8), autrement dit à l’opposé de tout ce que nous sommes, il n’y a que lui qui pourrait nous en parler avec justesse.

Parce que nous ne sommes que de pauvres créatures amoindries par les conséquences de la faute originelle, Dieu nous épargne la vision du péché dans toute son horreur afin que nous n’en succombions pas. Il nous en donne néanmoins une idée dans tout ce que Jésus a pris sur lui dans sa passion pour les réparer et restaurer la gloire qui lui est due et qu’ils lui ont ravie.

Au ciel, les élus en ont une idée bien plus juste puisqu’ils sont à présent purifiés de la moindre faute, dégagés de tout attachement au péché, face à l’infinie sainteté de Dieu dont ils comprennent qu’ils lui sont redevables de tout bien.

Parce qu’elle contemple l‘infinie sainteté de Dieu, parce qu’elle a toujours été étrangère au péché, parce qu’elle en connait les effets sur le Cœur de Dieu, Marie est la plus en mesure de nous parler du grand don que Dieu nous fait dans la rédemption.

En effet, Dieu ne nous doit rien et nous donne tout. Il a créé l’homme et la femme dans un acte de pur amour, leur a tout soumis et, en retour, ils lui ont désobéi en cueillant le fruit défendu. Il n’en est pourtant pas resté à cette manifestation d’ingratitude, ni à celles, innombrables, qui ont suivi, mais leur a envoyé Jésus qui s’est fait homme en Marie, pour les sauver.

Aussi, c’est une joie teintée d’émotion qui saisit Marie, ainsi que tous les élus, quand elle considère le grand don de la rédemption. Jésus-Christ, le Sauveur, est le don des dons de Dieu car c’est par lui que, non seulement, nous sommes délivrés de nos péchés qui nous ferment le ciel, mais qu’en plus, en lui, par lui et avec lui nous devenons ses enfants, les héritiers du royaume des cieux. C’est par Jésus-Christ, que Marie, que tous les élus séjournent dans le lieu de toutes les félicités. Le don de la rédemption est tellement grand qu’il nous faut attendre de nous tenir devant Dieu pour en saisir toute l’ampleur.

Marie a été la première bénéficiaire de la rédemption : son immaculée conception en est le tout premier fruit, son assomption en marque l’achèvement pour elle. A présent, elle manifeste son action de grâce pour sa propre rédemption en œuvrant de toute sa puissance de reine, à nous disposer à accueillir le don du salut et à en produire les fruits.

C’est pour elle,  ainsi que pour tous les élus, une joie immense de bénir Dieu pendant toute l’éternité pour le salut qu’il offre à tout être humain en Jésus-Christ. Et, s’il était possible d’éprouver de la tristesse au ciel, ce qu’à Dieu ne plaise, la seule serait de ne pouvoir parvenir à le remercier à la hauteur du don qu’il fait, de l’amour qu’on voudrait lui donner en retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La fécondité de nos œuvres

Contemplons

L’Assomption, Michel Sittow

Méditons

« Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2, 3).

Se reposer ne signifie pas pour Dieu, qu’il est fatigué de tout le travail réalisé mais qu’il consacre ce jour à contempler, dans la joie, la satisfaction, tout ce qu’il a créé : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Genèse 1, 31).

« Le repos de Dieu, c’est la joie de Dieu au matin du septième jour. C’est la joie du Dieu créateur, qui se réjouit de ce qu’il a fait, et qui constate que tout est bon, c’est-à-dire que toutes choses sont propres à remplir dans le monde la fonction pour laquelle elles ont été créées. C’est la joie de Dieu qui découvre dans la création un reflet de sa gloire… Le repos, c’est la joie d’avoir agi » (J.S. Javet).

Avec son Assomption, Marie entre dans le septième jour de tout ce qu’elle a réalisé sur terre. « Celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes » (Hébreux 4.10). Avec les yeux de son corps et de son âme glorifiés, elle voit la fécondité, les conséquences heureuses de tous les actes qu’elle a posés, de toutes les paroles qu’elle a prononcées, de toutes ses prières, sur le  corps mystique du Christ qu’est l’Eglise.

En effet, parce qu’en Jésus, nous formons un seul corps, tout ce que nous faisons, en bien, en mal, les bonnes, les mauvaises actions ont des répercussions sur l’ensemble de ses membres. Comme l’écrit saint Paul : « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui » (1 Corinthiens 12, 26).

Nos œuvres, bonnes ou mauvaises, ont des répercussions sur le corps du Christ non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. En effet, chaque œuvre, chaque parole, chaque pensée se répercute sur le corps du Christ avec des prolongements dans le temps et, parfois, jusque dans les générations les plus éloignées à la manière du péché originel ou du « oui » de Marie à l’Annonciation.

En contemplant avec le regard de Dieu, les prolongements de tout ce qu’elle a réalisé sur terre, Marie voit, avec une joie profonde, qu’elle n’a semé que des bénédictions et que tout ce qu’elle a été, n’a que des répercussions heureuses pour tous ses enfants de la terre. Elle n’a commis aucun péché, n’a omis aucun bien qu’elle était en mesure de réaliser, n’a jamais cédé à la moindre mauvaise pensée à l’égard de Dieu et du prochain. Jusque dans les générations les plus éloignées, jusqu’à la dernière, celle qui verra de son vivant le jugement dernier, elle sera dite bienheureuse (Magnificat) car chacune lui est redevable de son salut  en Jésus-Christ, le seul Sauveur.

Pendant toute l’éternité, Marie bénira Dieu de lui avoir donné d’être une bénédiction pour chaque être humain et, pour cela, le priera de prendre en pitié ses pauvres enfants de la terre qui ne savent ce qu’ils font en multipliant les péchés d’une manière aussi désinvolte. Jusqu’à la dernière génération, elle répétera, comme aux noces de Cana : « faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5) nous le montrant d’un côté au cénacle donnant à ses apôtres le pouvoir d’absoudre les péchés, d’un autre au désert où il fait pénitence.

Parce que nous portons en nous la marque du péché originel, il ne nous est pas donné de traverser cette vallée de larmes sans commettre de péchés mais dans sa miséricorde, Dieu nous donne, au travers du sacrement et de la vertu de pénitence, de pouvoir la quitter comme une bénédiction pour ceux que nous laissons derrière nous. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Un corps glorieux

Contemplons

Christ ressuscité, Bergognome

Méditons

L’Assomption, c’est la pâque de Marie : en entrant dans la gloire du ciel, elle achève, en elle, la dernière étape de la rédemption, celle qui nous fera tous entrer, après la résurrection de la chair, dans la vie des corps glorieux. Marie est donc la « pleinement-rachetée », celle en qui nous contemplons notre devenir éternel après le jugement dernier.

Quelle joie, pour elle, d’entrer dans la vie des corps glorieux où, après avoir été pleinement configurée à Jésus sur la terre, elle l’est à présent dans l’éternité.

Pour brosser les caractéristiques d’un corps glorieux, transportons-nous au cénacle où Jésus ressuscité apparait à ses apôtres « toutes portes étant closes » (Jean 20, 19).

Un corps glorieux reste un corps réel. Comme Jésus, qui a donné à ses apôtres de le toucher et même à Thomas de mettre son doigt dans la plaie de son côté, le corps de Marie reste matériel. A l’Ile Bouchard, chacune des quatre voyantes a embrassé la main de Marie dont elles disent qu’elle est palpable et tiède. Quant à sainte Catherine Labouré, elle s’installe aux pieds de Marie, assise dans un fauteuil, et pose ses mains sur ses genoux pour tout le temps de leur conversation.

Le corps glorifié de Marie n’est plus soumis aux contraintes physiques. Comme Jésus au cénacle, lorsque Marie apparait sur notre terre, elle se tient tantôt en l’air, libérée des lois de l’apesanteur et semblant venir de nulle part, sortir d’une lumière qui, comme le dit sainte Bernadette  Soubirous, la voyante de Lourdes, vient un peu avant et demeure un peu après.

Le corps glorieux de Marie est désormais tout à l’image de celui du Christ ressuscité. Il n’éprouve plus aucune douleur, aucune fatigue, aucune souffrance. C’est un corps de lumière, tel qu’il se manifeste aux apôtres à la transfiguration. De Marie, Bernadette dira, à plusieurs reprises, que c’est un être de lumière dont la source semble venir de sa personne, ne trouvant de mots plus appropriés pour la décrire.

Son corps glorieux est apte à se mouvoir sans effort, au gré de l’âme, sans tenir compte des distances ou des obstacles. Il est aussi agile que la pensée. Il est spirituel c’est-à-dire pleinement soumis à l’âme, toujours prêt à la servir et à lui obéir c’est-à-dire toujours prêt à se tourner vers les choses de Dieu. Dans ce sens, Marie dit à Bruno Cornacchiola à qui elle apparait à Tre Fontane le 12 avril 1947 : « Je suis celle qui vit au cœur de la Trinité divine. Je suis la Vierge de la Révélation. »

En contemplant Marie dans son corps glorifié, tous les élus du Ciel, déjà immergés dans un bonheur sans fin, contemplent leur devenir ultime et final après la résurrection des morts. Voilà la merveille que Dieu réserve encore à ceux qui, comme Marie, ont choisi de lui confier les destinées de leur vie et l’ont rejoint dans son royaume.

En contemplant Marie, la « pleinement-sauvée », nous, pèlerins encore en chemin dans cette vallée de larmes, découvrons tout le processus qui mène au vrai, au seul bonheur, celui qui nous est promis en Jésus-Christ.

La joie de Marie vient de sa béatitude mais aussi d’être posée, pour chacun d’entre nous, comme un merveilleux signe d’espérance. Par tout ce qu’elle est, Marie nous encourage sur le chemin étroit, tortueux, semé d’embuches et bordé de ronces qui nous conduit jusqu’à la vie éternelle. Par toute sa vie sur terre, elle atteste que la vie chrétienne n’est certes pas facile ; par tout ce qu’elle est au ciel, elle nous prouve qu’elle en vaut le coup.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

D’une beauté sublimée

Contemplons

L’immaculée Conception, Rubens

Méditons

Tous ceux qui, sur cette terre, ont vu la Sainte Vierge, la décrivent comme une femme d’une beauté telle, qu’il faudrait le langage des anges pour la dépeindre dans toute sa gloire. Bernadette Soubirous la décrit comme un être de lumière et précise qu’elle « est tellement belle qu’on voudrait mourir pour la revoir. » Les quatre fillettes de l’Ile-Bouchard ne peuvent que répéter « oh ! la belle dame » car elles ne trouvent pas de mots appropriés pour décrire, et la splendeur de Marie, et leur enthousiasme devant ce spectacle surnaturel.

Tous s’accordent pour dire que Marie a des yeux bleus, d’un bleu, comme dit Jacqueline de l’Ile-Bouchard, comme il n’y en a pas sur cette terre. Et tous, sans exception aucune, parlent de son sourire si aimable qu’il n’est pas de ce monde et qu’il vous transporte de joie.

Glorifiée au ciel dans son corps et dans son âme, Marie est d’une beauté telle, que nous ne pouvons la contempler avec les yeux de cette terre. En effet, elle participe, au premier plan, à la gloire de Dieu, dont elle est remplie et que nous ne pouvons soutenir si elle n’est pas tamisée.

Pour nous en rendre compte, reportons-nous à une vision qu’eût saint Jean Bosco de son ancien élève, saint Dominique Savio, mort à l’âge de 15 ans. Le soir du 22 décembre 1876, saint Dominique Savio lui apparut. Il était tellement beau que saint Jean Bosco crut qu’il le voit tel qu’il est au paradis. Dominique lui répondit que ce qu’il voit n’est de loin pas la réalité du ciel et que Dieu ne fait que « perfectionner des biens temporels car aucun œil ne supporterait la vision des beautés éternelles. » Saint Jean Bosco lui demanda alors : « mais de quelles joies jouissez-vous donc au paradis ? » Ce à quoi saint Dominique Savio répondit : « il est impossible de vous l’exprimer. On y jouit de Dieu : c’est tout ! »

Quelle est alors la beauté du ciel ? Et si saint Dominique Savio est d’une beauté inexprimable au ciel, quelle est alors la splendeur de la reine des cieux, celle qui surpasse en gloire, tous les élus ?

En découvrant toute la beauté de son âme au moment du passage vers l’éternité, Marie est saisie d’une grande joie. Cette joie est d’autant plus grande que sa beauté vient de la pureté de son âme, qu’aucune ombre de péché ne vient troubler. Son âme, d’une pureté cristalline, n’oppose aucun obstacle à la lumière de la gloire de Dieu, qui la traverse totalement, révélant toutes les caractéristiques de sa sainteté personnelle. Sa joie vient aussi de la gloire de Dieu dont elle est revêtue dans son couronnement et qui fait d’elle la plus belle créature que la terre et le ciel aient jamais portée et ne porteront jamais.

La joie de Marie vient de sa beauté qui réjouit le Seigneur et qui révèle sa béatitude c’est-à-dire son degré d’union à Dieu. Quand on aime on veut être le plus proche possible de l’être aimé pour le connaitre, le comprendre, partager tout ce qui fait sa vie. Personne n’a plus aimé Dieu sur la terre ; personne ne l’aime plus au ciel. Et, de là vient toute sa beauté, toute sa gloire. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du Seigneur

Contemplons

Le couronnement de Marie, Jacopo di Paolo

Méditons

Marie est tout à l’image de Jésus, le serviteur des serviteurs de Dieu : « son oui est oui, son non est non » (Matthieu 5, 37). En effet, en elle tout est unifié : les paroles répondent aux actes et inversement. Si  les Evangiles ne nous rapportent que très peu de ses paroles, c’est parce que ses actes traduisent clairement ce qu’elle est, ce qu’elle croit et ce qu’elle veut nous dire. Quand elle se dit « l’humble servante du Seigneur », ce ne sont pas des mots vides de sens mais le résumé de tout son programme de vie.

Dans son humilité, jamais Marie ne s’est regardée elle-même. Si elle s’étonne que l’archange Gabriel, lui dise « tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Luc 1, 30), c’est que, dans son humilité, jamais elle n’a imaginé que cela fût possible pour elle.

Marie n’a jamais péché, non parce qu’elle n’était pas soumise aux tentations mais parce que son amour pour Dieu était plus grand que l’attrait des vanités de ce monde. Et pourtant, parce que la rose de Dieu, Satan s’est acharné contre elle. Quelle victoire pour lui, s’il avait pu amener la nouvelle Eve, à la manière de l’ancienne, à céder à l’une de ses inspirations.

Pour Marie, la tentation des tentations aurait été la même que celle qui a perdu Eve : l’orgueil. Si elle s’était regardée et avait cédé, ne serait-ce que par le plus léger soupir, à la tentation de rapporter toutes ses perfections à elle-même et avait voulu s’élever jusqu’à égaler Dieu, le diable aurait trouvé la faille par laquelle il aurait pu s’infiltrer dans son cœur et œuvrer à sa perte. C’est par une grâce insigne, que Marie est entrée toute pure dans notre monde mais c’est en demeurant dans l’humilité qu’elle l’est restée. 

En se tenant, à présent, devant Dieu, qu’elle contemple face à face et dont elle découvre, sans jamais pouvoir l’appréhender en entier, l’infinie sainteté, elle se réjouit de n’avoir jamais contristé le Seigneur par le plus petit péché.

Si Dieu, à la manière du père du fils prodigue, accueille les pécheurs repentants et leur pardonne de tout cœur, si dans le pardon accordé, il trouve un motif de grande joie, combien plus, en trouve-t-il en Marie, qui jamais ne l’a contristé par le moindre péché. Pour toute l’éternité, aucune autre créature ne donnera à Dieu autant de joie, que Marie à qui il n’a jamais rien eu à pardonner.

La joie de Dieu fait celle de Marie. En humble servante, qu’elle est restée, même du haut de la gloire, sa joie ne vient pas de ce qu’elle a battu un record que nul autre de notre condition ne saurait égaler, même de manière approchante, mais parce qu’en découvrant Dieu dans toute sa vérité, elle éprouve, dans toute sa personne, qu’il est infiniment digne de tous les renoncements qu’elle s’est imposée à elle-même durant sa vie pour lui être fidèle. Jésus en a donné l’exemple dans sa passion ; le Père est infiniment digne de tout ce qu’il a accepté de prendre sur lui, pour lui rendre la gloire qui lui revient de droit  et restaurer celle que nos péchés lui ont ravie. Au ciel, Marie se tient à coté de Jésus parce que, par toute sa vie exempte de péchés, elle s’en est rendue vraiment digne.

Marie est heureuse au ciel comme aucun autre élu, pourtant tous au comble de la joie, car pour toute l’éternité, elle réjouira Dieu par la beauté inégalable de son âme toute pure. Sa joie vient de celle de Dieu, qui la contemple comme le bien-aimé la fiancée du cantique des cantiques. En effet, comme pour la première création, en contemplant Marie « Dieu voit tout ce qu’il a fait et voici, cela est très bon » (Genèse 1, 31).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Justice et miséricorde magnifiées

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, anonyme

Méditons

Au catéchisme, nous avons appris que notre mort sera immédiatement suivie du jugement particulier, moment redoutable s’il en est, où toutes nos actions, nos pensées, nos paroles et même nos omissions seront jugées, évaluées, pour en recevoir la juste récompense ou le non moins juste châtiment. « Moi, l’Eternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres » (Jérémie 17, 10). Dieu connait jusqu’à nos pensées les plus secrètes ; rien de ce qui est caché ne l’est pour lui. Et, pour cette raison, son jugement, même s’il est toujours miséricordieux, est en même temps d’une infinie justice.

Si le purgatoire est le lieu de la miséricorde, car les élus s’y purifient pour être rendus dignes du ciel, il atteste, en même temps, de l’infinie justice divine, qui exige que toute dette due au péché soit acquittée. « Accorde-toi promptement avec ton adversaire, nous dit Jésus, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé jusqu’au dernier sou » (Mathieu 5, 25-26).

Si, en enfer, les damnés bénéficient de la miséricorde divine dans le sens où leurs châtiments sont en disproportion avec ce qu’ils mériteraient, il est malgré tout le lieu où s’exerce la justice divine dans toute sa rigueur.

En quittant ce monde, Marie, l’une des nôtres, est passée par le jugement particulier, qui n’a entrainé, pour elle, aucune condamnation. Au contraire, le juste jugement de Dieu a révélé ses innombrables mérites sans déceler dans son âme la moindre ombre due au péché. Sur cette terre, Marie n’a semé que des bénédictions ; en la quittant, elle n’a laissé aucune dette due au péché auprès de qui que ce soit. C’est dans toute la splendeur originelle de son âme immaculée et revêtue des ornements de ses innombrables mérites, qu’elle se tient devant le plus haut tribunal, pour recevoir sa juste récompense.

Non seulement Marie reçoit sa juste récompense mais celle-ci lui est accordée au centuple comme Jésus l’a promis à tous ceux qui auront tout quitté pour le suivre : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Evangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers »  (Marc 10, 28–31). Toute la vie de Marie a été don d’elle-même à Dieu, à Jésus, à l’annonce de l’Evangile, au prochain. Elle n’a rien retenu pour elle-même.

L’Assomption de Marie est la preuve de l’infinie miséricorde de Dieu pour chacun de nous mais aussi de son insondable justice. Parce qu’immaculée, parce qu’elle n’a jamais cédé au moindre péché, Marie se devait d’entrer dans la gloire du paradis, corps et âme, dès après le cours de sa vie terrestre.

Justice et miséricorde sont toujours liées car elles portent un même visage, celui de Jésus. En Marie, élevée corps et âme au ciel, justice et miséricorde sont magnifiées car tout ce que la miséricorde lui a concédé, elle l’a fait fructifier selon les directives de la parabole des talents, et en a perçu, dès son entrée au ciel, la très juste récompense.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours d’avantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La gloire de Dieu

Contemplons

Le couronnement de Marie dans le ciel, Guido Reni

Méditons

Que peut-on éprouver quand on se tient face au Créateur de toute chose et qu’on n’est qu’une créature, même si la plus belle, la plus pure, la plus digne, la plus méritante d’e toutes ? On ne peut qu’être écrasé par sa gloire en réalisant la misère de la condition humaine. Face de Dieu, on comprend, que Dieu est tout et que l’être humain n’est rien. Sa gloire est en telle disproportion avec ce que nous sommes, qu’elle nous anéantirait si, dans sa miséricorde insondable, Dieu ne nous rendait capables et dignes de subsister en sa présence.

Face à lui, Marie contemple, dans l’adoration la plus profonde, toute la gloire de la Sainte Trinité, du Père, du Fils, de l’Esprit-Saint. Elle contemple leur indivisible unité, leur amour réciproque, qui rayonne et se communique à toute la création. Face à lui et dévoilée à elle-même dans toute la splendeur de son âme créée, Marie saisit, dans toute sa vérité, la signification des paroles de Dieu lors de la création d’Adam : « faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gen 1, 26).

Aujourd’hui, avec les yeux de son âme, de son corps glorifié, elle peut contempler la gloire de Dieu sans aucun filtre et sans en périr. En effet, nous lisons dans le livre de l’Exode, que la gloire de Dieu est  telle, qu’elle est insoutenable pour l’être humain : « Et Moïse dit : je te prie, fais-moi voir ta gloire !… Et il (Dieu) dit : tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Eternel dit aussi : voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par derrière ; mais ma face ne se voit point » (Exode 33, 18-23). Aujourd’hui, Marie se tient face à Dieu qui, dans sa miséricorde, lui donne de soutenir sa gloire, de jouir de sa société à la manière d’Adam dans le jardin d’Eden.

Pendant toute sa vie terrestre, Marie a contemplé la gloire de Dieu dans le visage, dans la personne, dans la prédication, dans l’action de Jésus, son Fils et celui de Dieu, qui s’est incarné en elle par la puissance de l’Esprit-Saint. Cependant, parce qu’une créature humaine, même si immaculée, la gloire de Dieu était contenue, voilée dans l’humanité de Jésus. A compter de son entrée au ciel et pendant toute l’éternité, elle jouit de la vision sans voile de son Fils, de son Dieu dans toute sa gloire et en sera sans cesse pleinement comblée.

Au ciel, Marie, est rendue participante de la gloire de Dieu en raison des nombreux mérites qu’elle s’est acquis sur terre. Désormais et pendant toute l’éternité, elle sera, par toute sa personne, une très pure louange à la gloire du Très-Haut. Quant à la toute-puissance, dont le Seigneur l’investit en la couronnant, elle l’emploiera, en humble servante, à amener le plus grand nombre d’âmes à glorifier, par toute leur vie, celui qui en est infiniment digne.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours d’avantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La miséricorde glorifiée

Contemplons

L’assomption de Marie, Juan Martin, Prado

Méditons

Tout est don de l’amour de Dieu et tout ce qui a été créé exalte sa miséricorde insondable. Immergée dans l’océan infini de l’amour de Dieu, délivrée de toutes les entraves de notre humanité, Marie réalise toute l’ampleur de la miséricorde de Dieu pour chacune de ses créatures, elle comprise.

Dans une profonde humilité, Marie rend grâce à Dieu. En effet, c’est par pure miséricorde, qu’il lui a donné la vie, l’a rendue participante du salut en Jésus-Christ, l’a mise en capacité de lui rendre gloire et amour, lui donne pour toute l’éternité, à elle, un vase d’argile, même si le plus beau, de se tenir face à lui, d’en être aimé et de l’aimer en retour.

Elle contemple la création avec les yeux de son corps glorifié et, dans l’action de grâce, dans l’émerveillement, elle voit que la miséricorde de Dieu embrasse et préside à toute chose. Tout a été créé par et pour l’amour afin que l’être humain s’en serve pour rendre à son créateur un peu de cet amour qu’il attend en retour et dont il fait la seule condition du salut.

Tous les élus, s’associent à l’action de grâce de leur souveraine et, avec elle, entonnent l’hymne de louange des sauvés à la miséricorde divine. En effet, c’est parce que Dieu est toute miséricorde qu’ils peuvent se tenir face à lui. Et, s’il était possible, ils rendraient à Dieu des actions de grâce bien au-delà de leurs capacités pourtant décuplées car ils en ont bénéficié plus encore que Marie. En effet, Dieu n’a eu aucun péché à pardonner à Marie. Il n’en va pas de même des saints qui, eux, en ont commis, certains même beaucoup, mais en ont demandé pardon et les ont réparés par la pénitence. Devant celui qui est sainteté infinie, ils réalisent toute l’ampleur de sa miséricorde dans le pardon accordé de leurs offenses et lui en rendent de vibrantes actions de grâce. 

En abaissant son regard vers l’église souffrante, Marie contemple la miséricorde divine, qui est à l’œuvre dans la purification des âmes sauvées mais entrées dans la vie éternelle sans avoir suffisamment réparé leurs péchés. En effet, le péché est une telle offense à l’amour de Dieu, que le moindre d’entre eux suffirait à mériter l’enfer. Le purgatoire témoigne de la miséricorde divine car il rassemble les pécheurs pardonnés mais négligents, leur donnant de réparer leurs fautes, ce dont ils bénissent Dieu sans fin. La miséricorde divine va même jusqu’à donner à Marie, aux saints, d’intervenir en leur faveur en suscitant dans l’Eglise militante des suffrages pour hâter leur purification.

Même en enfer, la miséricorde divine est glorifiée. C’est pourtant un lieu sans amour car il regroupe tous ceux, qui refusent obstinément d’accueillir l’offre de salut de Dieu. Et, pourtant, ils ne peuvent que le reconnaitre : Dieu est miséricorde. En effet, sans elle, leurs tourments seraient bien plus grands car ajustés à toute l’horreur de leurs péchés. Un seul et le moindre de tous les péchés, en considération de la sainteté de Dieu, mériterait un châtiment aussi infini qu’il l’est lui-même. Que mériteraient alors les damnés, qui ont multiplié les péchés pendant tant d’années et n’en ont manifesté aucune repentance ?

Avec quelle émotion Marie contemple-t-elle, du haut de sa gloire, toute l’ampleur de la miséricorde divine, qui se manifeste dans l’Eglise militante. Sans cesse, Dieu est offensé par la surabondance des péchés et sans cesse, il pardonne à ceux qui l’en prient. Sans cesse, il prend patience eu égard aux prières de ceux qui l’aiment, se mettent à son service et à celui du prochain. Avec quelle émotion joyeuse Marie considère-t-elle les pécheurs pardonnés, voit-elle leurs efforts de conversion. Et surtout avec quelle joie voit-elle Dieu s’en réjouir et en tirer le motif de laisser la miséricorde prendre le dessus sur la justice. En effet, elle voit s’accomplir ce qu’a prophétisé Jésus : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15, 7).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’amour de Dieu

Contemplons

L’assomption de Marie, Mattia Preti

Méditons

Si Marie a éprouvé l’amour de Dieu d’une manière particulière durant sa vie terrestre, notamment lors de l’effusion de l’Esprit-Saint à l’Annonciation et à la Pentecôte, elle y est, à présent, totalement, pleinement, sensiblement immergée. Se tenant face à Dieu et, en même temps, emportée en lui, elle ne fait pas que contempler l’amour de Dieu mais le vit dans toute sa vérité : « Dieu est amour » (1 Jean 4,8).

Tout ce qui vit, est don de l’amour infini de Dieu. Tout ce qu’elle est, est don de l’amour infini de Dieu. Ce que sont tous les élus qui l’entourent, est don de l’amour infini de Dieu. Tout ce qui a été créé, est don de l’amour infini de Dieu. Elle voit que l’amour infini de Dieu irrigue toute la création à la manière du sang, qui traverse le corps humain, lui donne la vie et la lui maintient.

Elle réalise tout l’amour de Dieu pour elle et pour chacune de ses créatures. Cet amour est entier, personnel, créateur, rédempteur, sanctificateur, à la mesure même de Dieu : il est infini. Et il n’est pas infini pour toutes les créatures prises dans leur ensemble mais pour chacune en particulier.

Du haut de la gloire, qui est la sienne, elle réalise toute l’horreur du péché et à quel point il blesse celui qui n’est qu’amour. Elle mesure à présent toute l’ampleur de l’amour de Dieu dans son pardon toujours accordé, sans cesse renouvelé. Parce que l’amour infini, parce que l’amour même, elle voit qu’e Dieu est infiniment blessé par le moindre des péchés et que pourtant, jamais il ne refuse son pardon aux cœurs repentants.

Jamais Dieu n’a eu à pardonner quoi que ce soit à Marie. Mais devant Dieu qu’elle voit aussi digne d’être aimé en retour, elle ne peut que s’émouvoir de notre légèreté à consentir au péché qui, dans son sens profond, est un refus de répondre à l’amour de Dieu. Aussi, elle passera son éternité à pallier aux refus d’amour des pauvres pécheurs en amenant ceux, qui se confient à elle, à réparer leurs manquements par un surcroit d’amour.

Durant toute sa vie, Marie a aimé Dieu et a répondu à cet amour avec toutes les facultés de son âme. Parce qu’immaculée, elles étaient sans commune mesure avec les nôtres mais tout de même limitées. Au ciel, délivrée de toutes les entraves de l’humanité, elle est mise en capacité de l’aimer avec la toute-puissance qu’il lui accorde car il est désormais tout en elle et elle tout en lui. Et, s’il était possible au ciel d’avoir des regrets, elle n’en aurait qu’un seul, c’est de n’avoir pas aimé Dieu sur cette terre davantage encore que ce qu’elle a fait tellement il est digne d’être aimé jusqu’au bout du possible et plus loin encore.

La joie de Marie de connaitre Dieu dans toute l’ampleur de son amour pour elle, est immense. Cette joie ne diminuera jamais mais grandira en même temps que son humilité. En effet, même si exaltée et posée comme le plus beau signe d’espérance dans le firmament de la rédemption, elle ne peut que rendre grâce pour le don de l’amour de Dieu, qui a fait pour elle tant de merveilles. Aussi continue-t-elle de proclamer : « Il s’est penché sur son humble servante. Désormais toutes les générations me diront bienheureuse » (Luc 1,48).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Face à Dieu

Contemplons

Le Ciel, Gustave Doré

Méditons

Dès son entrée au ciel, Marie est face à Dieu, son créateur et celui de toute chose. Elle le contemple face à face dans toute sa vérité. Sur terre, elle a contemplé Dieu dans le visage de Jésus, son Fils et celui du Très-Haut, qui a tamisé la gloire de sa divinité en la recouvrant des oripeaux de son apparence humaine. Au paradis, elle le contemple dans ce qu’il est vraiment avec les yeux de son corps glorifié.

Sur cette terre, même si dotée de lumières supplémentaires, en raison de son Immaculée Conception et de sa toute-proximité avec Jésus, Marie a traversé cette vallée de larmes dans la nuit de la foi. Même si elle a porté Jésus dans son sein, lui a donné le jour, sa foi a été durement éprouvée. En effet, les épreuves auxquelles Dieu l’a soumise, furent bien plus grandes que les nôtres, parce qu’en rapport avec les grâces d’exception, qu’il lui a accordées. Aujourd’hui, elle passe de la foi à la connaissance. Elle sait à présent qui est Dieu et le contemple face à face dans toute l’infinité de sa sainteté. Elle voit à quel point, il est digne, et de notre adoration, et de notre amour ; elle réalise toute l’horreur du péché et de l’offense qu’il fait à Dieu.

La connaissance qu’elle a de lui, même si elle la comble dès le premier instant de son entrée au paradis, ne cessera jamais d’augmenter. C’est là l’un des motifs de joie de tous les élus d’être à la fois toujours affamés de Dieu et en même temps toujours rassasiés.

Plus que de le connaitre, Marie possède Dieu. Il est à présent tout en elle et elle est tout en lui, de manière définitive, sans plus aucun combat pour l’être ou le rester. Durant toute sa vie, elle a accompli la volonté de Dieu y mettant toute son ardeur, tout son amour, prenant sur elle les renoncements inhérents à la vie chrétienne. Aujourd’hui, au ciel, cette union des volontés du Créateur et de sa créature atteint sa plénitude dans l’amour mutuel. Contrairement à cette vie, où il faut lutter dans la foi pour être fidèle à Dieu, au ciel, elle lui est tellement unie que plus aucune séparation n’est possible ni pour elle ni pour aucun des élus qui l’entourent. Cette réalité de l’union définitive, irréversible à Dieu fait tout son bonheur

Au catéchisme nous avons appris, que nous sommes sur terre pour connaitre et aimer Dieu, le servir et, par ce moyen, recevoir la vie éternelle en héritage. En Marie, élevée corps et âme au ciel, tout ce programme est réalisé. Elle connait Dieu, l’aime avec la fougue de l’amour divin qui, désormais, brûle en elle et repousse les limites de sa capacité d’aimer jusqu’à l’infini. En effet, il est tout en elle, elle tout en lui et cela fait leur joie à tous les deux pour toute l’éternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.