La Très Sainte Trinité

Contemplons

La Sainte Trinité, Artus Wolffort

Méditons

Une prière bien composée éclaire le propos théologique sur lequel elle s’appuie pour justifier sa raison d’être. Elle enrichit les connaissances catéchétiques du croyant et contribue à défendre la véritable foi des hérésies qui tendent à la déformer et à l’abaisser au rang de pure superstition. Aussi, les litanies commencent-elles par invoquer Dieu dans son principe premier, celui qui fait l’originalité du christianisme. En effet, nous croyons en un Dieu un et trine, à savoir un seul Dieu en trois personnes distinctes.

Les litanies commencent donc par une invocation à chaque personne de la Trinité, le Père, le Fils, le Saint-Esprit, avant d’invoquer et, par voie de conséquence, de proclamer l’indivisible unité de ces trois personnes. « La pédagogie, c’est l’art de la répétition » dit la sagesse populaire. L’Eglise, maitresse de sagesse, sait qu’il ne suffit pas d’inculquer les vérités de foi lors du catéchisme d’enfance mais qu’il faut sans cesse les rappeler pour qu’elles puissent être assimilées. Aussi, cette affirmation de foi en un Dieu unique en trois personnes est-elle rappelée à chaque fois qu’on récite, qu’on chante les litanies.

Lors des fêtes des saints, la liturgie s’adresse à Dieu en lui disant : « en couronnant tes saints, tu couronnes tes propres dons. » En commençant les litanies par invoquer la Très Sainte Trinité, l’Eglise nous rappelle que c’est à Dieu seul, comme le principe et l’origine de tout bien, que revient la louange et l’action de grâce car c’est lui qui nous donne, comme une grâce insigne, d’accomplir et de persévérer dans le bien. C’est dans ce sens, que la Vierge Marie proclame dans son Magnificat (et à sa suite tous les saints) : « il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse. » En effet, si nous sommes les seuls auteurs de nos péchés, c’est Dieu qui nous donne, comme un don de son amour indéfectible, de faire le bien et nous rend digne du salut qu’il nous offre en Jésus-Christ, son Fils unique, la seconde personne de la Très Sainte Trinité.

Dieu est l’alpha et l’Omega de toute chose. Tout vient de lui, tout est pour lui. Tout a son origine en lui et c’est vers lui que tout retourne. Il nous a donné la vie, il nous a sauvés, il nous a sanctifiés ; il nous jugera à la fin de cette vie comme à la fin des temps et nous accueillera, si nous en sommes trouvés dignes, en son paradis pour l’éternité. Aussi, est-il digne et juste qu’il se trouve au début de chaque prière comme une réponse à sa demande de lui consacrer les premiers produits de toute récolte y compris des fruits spirituels.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les litanies

Contemplons

Saint Joseph, Francesco Salvator Fontebasso

Méditons

Les litanies constituent une forme de prière bien connue de nos ainés. En effet, on les priait à l’église comme en famille ; elles terminaient la prière du chapelet, animaient les processions, faisaient partie intégrante de la liturgie.

C’est une forme de prière adoptée dès les origines du christianisme parce qu’accessible à tous. En effet, elles sont répétitives, constituées de vocables courts mais éloquents, font appel à la miséricorde divine, s’appuient sur l’intercession de l’Eglise triomphante, éclaîrent le mystère de la communion des saints, aident à la louange, entrainent à la supplique. Elles exposent et développent, en un catéchisme court mais efficient, les mérites de celui ou celle à qui on a recours et à l’intercession duquel on se confie pour présenter à Dieu nos préoccupations. Par ailleurs, la structure de la litanie permet qu’on la retienne facilement par cœur et qu’ainsi on puisse la reproduire en tout lieu, sans aptitude ou infrastructure particulières.

Il existe des litanies pour chaque saint, pour chaque attribut de Dieu. Mais l’Eglise n’en a retenu que cinq pour la récitation publique, les autres étant destinées à un usage privé. Ainsi, seules sont retenues, pour la récitation publique, les litanies du Sacré-Cœur, du saint nom de Jésus, de Lorette (litanies de la Sainte Vierge), de saint Joseph et de tous les saints.

Dans leur structure, les litanies se composent de trois parties : une première dans laquelle on se présente devant la Très Sainte Trinité, de laquelle on implore la pitié, une seconde dans laquelle on énumère, les uns après les autres, les mérites de Jésus, Marie, Joseph, des saints sur lesquels on s’appuie, une troisième dans laquelle on demande à Dieu d’exaucer nos prières par les mérites de Jésus, l’Agneau sans tache qui nous a acquis, par son sacrifice, le salut et la grâce une fois pour toute et qui est notre unique médiateur auprès du Père : « Personne ne va au Père sans passer par moi » (Jean 14, 6), « tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera » (Jean 15, 16). 

S’agissant de celles en usage pour saint Joseph, les litanies sont composées, dans leur seconde partie, de 21 invocations qui mettent en lumière ses mérites particuliers, ses attributs, ses actions, ses attitudes par lesquels il s’est distingué aux yeux de Dieu, qui font sa gloire dans le Ciel et sur lesquels nous voulons nous appuyer pour obtenir d’être exaucé. Ainsi, tout en se présentant sous la forme d’une supplique répétitive et insistante, elles forment un bouquet de compliments aussi bien à Dieu pour les merveilles qu’il a réalisées en lui et par lui, qu’à Joseph qui s’est laissé agir par Dieu.  Tous les papes ont largement encouragé la prière des litanies et, pour cela, les ont amplement indulgenciées.

Saint Pie X a rajouté les litanies de saint Joseph au catalogue des prières publiques de l’Eglise catholique et les a indulgenciées. Petit détail, saint Pie X, Joseph Sarto par son nom de naissance et de baptême, est le premier pape à porter le nom de Joseph !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Joseph, priez pour nous.

Illustre descendant de David, priez pour nous.

Lumière des patriarches, priez pour nous.

Epoux de la Mère de Dieu, priez pour nous.

Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.

Père nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous.

Zélé défenseur de Jésus, priez pour nous.

Chef de la sainte Famille, priez pour nous.

Joseph très juste, priez pour nous.

Joseph très chaste, priez pour nous.

Joseph très prudent, priez pour nous.

Joseph très courageux, priez pour nous.

Joseph très obéissant, priez pour nous.

Joseph très fidèle, priez pour nous.

Miroir de patience, priez pour nous.

Ami de la pauvreté, priez pour nous.

Modèle des travailleurs, priez pour nous.

Gloire de la vie de famille, priez pour nous.

Gardien des vierges, priez pour nous.

Soutien des familles, priez pour nous.

Consolation des malheureux, priez pour nous.

Espérance des malades, priez pour nous.

Patron des mourants, priez pour nous.

Terreur des démons, priez pour nous.

Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Il l’a établi le maître de sa maison

Et le dispensateur de tous ses biens.

 

Prions.

Ô Dieu, qui, dans votre providence ineffable avez choisi le bienheureux Joseph, pour être l’Epoux de votre sainte Mère, faites, nous vous en prions, que l’honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le Ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

14ème Station : « Mon corps est enseveli »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« C’est devant un tombeau renfermant mon cadavre que Marie a veillé, attendant le moment de mon retour, de ma résurrection…  priant, jeunant, se rappelant tous les passages de l’Ecriture qui parlent de ma résurrection… se rappelant toutes mes paroles qui l’annonçaient… détruisez ce sanctuaire et je le rebâtirai en trois jours… jamais, ma mère n’a cédé à la moindre tentation de désespoir… jamais elle n’a perdu la foi en ma résurrection… et pourtant le démon a tout mis en œuvre pour l’amener à la désespérance… s’il a osé me tenter dans le désert au moment où j’étais affaibli par mon jeûne de quarante jours, pourquoi se serait-il privé de tenter Marie, au moment où le glaive de douleur prophétisé par Siméon transperce son âme… quelle victoire pour lui, s’il avait pu l’amener à douter de ma résurrection… Souvenez-vous toujours, vous qui doutez de moi à la moindre contrariété, que Marie, la reine des martyrs, est votre mère, mais aussi votre sœur dans la foi, que son lumineux exemple vous précède… Marie a cru jusqu’au bout, malgré les apparences et contre toute espérance… Marie a veillé devant un tombeau qui contenait mon cadavre, mais vous, vous avez le bonheur de veiller devant des tabernacles où je demeure vivant et vrai, dans toute la gloire et la majesté de ma résurrection… ne doutez pas de ma présence et unissez-vous à Marie en attendant le jour où vous me verrez dans toute ma gloire… unissez-vous à Marie pour apprendre d’elle à ne pas vous laisser détourner de moi… »

PRIERE

Notre Père… Je vous salue… Gloire au Père… Que par la miséricorde de Dieu…

CHANT

« Faut-il que je vous aime pour le prouver ainsi ?

En moi qui vous délivre, mon Père vous a bénis.

Pour vous tous et pour chaque âme, mon Cœur s’est consumé.

Venez à moi dans vos peines, je veux vous soulager. »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

13ème Station : « Ma dépouille est remise à ma Mère »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quel triste spectacle… mon corps sans vie est décroché de la croix et remis à ma Mère… autrefois, elle ouvrait ses bras pour que j’y vienne recevoir ses baisers éperdus d’affection… aujourd’hui elle les ouvre pour qu’on y dépose le cadavre horriblement mutilé de son enfant… le sein de Marie a été mon premier tabernacle, le Cœur de Marie mon premier ciboire… à cet instant, les genoux, les bras de Marie forment mon premier ostensoir… en Marie, un océan de chagrin, de douleur mais pas une once de révolte, de désir de vengeance… pendant toute sa vie, elle s’est préparée à cette heure en disant « oui » à la volonté divine à chaque instant… aujourd’hui encore, elle se blottit, dans la foi et la confiance, contre les paroles de l’ange à l’Annonciation : « il sera grand et il sera appelé fils du Très-Haut… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin… »  Quelle douleur lorsqu’elle voit la plaie béante de mon Cœur ouvert qui laisse s’épancher du sang et de l’eau… et comme moi, elle prie le Père de pardonner à ceux qui ont fait cela… et comme moi, elle vous appelle à vous laisser réconcilier, à ne pas permettre que mon sang, le sang de votre Seigneur, le sang de votre Dieu, le sang de votre Jésus, ait été versé en vain… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

12ème Station : « Je meurs sur la Croix. »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Père, pardonne-leur, ils ne savent ce qu’ils font… s’ils savaient qui tu es et qui est celui qu’ils ont crucifié, ils n’agiraient pas ainsi… Père, pardonne-leur comme moi aussi, je leur pardonne… Maman, pardonne à ceux qui t’ont pris ton enfant… pour eux, j’ai choisi de me donner librement… donne-toi avec moi, pour eux et, pour l’amour de moi, reçois-les tous comme des enfants blessés qui ont besoin de mon pardon, de mon Esprit-Saint… en Jean, mon frère bien-aimé, ce sont tous ceux qui m’ont crucifié que je te demande de recevoir, chaque personne jusqu’à la fin du monde… c’est à cause de leurs péchés que je suis aujourd’hui élevé sur la croix… sois la mère de tous ceux que j’ai aimés, qui m‘ont crucifié et à qui j’ai pardonné… Dismas, aujourd’hui même tu seras avec moi en paradis… j’ai soif du salut de vos âmes, de toutes les âmes, sans exception… je vous en conjure vous tous : que mon sang n’ait pas été versé pour rien… laissez-vous réconcilier… Père, tout ce que tu m’as ordonné, vois, je l’ai accompli à présent… Père, entre tes mains, je remets mon esprit… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

11ème Station : « Je suis cloué sur la Croix »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Comme Isaac, je me suis laissé coucher sur l’autel du sacrifice… je suis le prêtre et la victime… je suis le prêtre qui offre le sacrifice et je suis la victime qui est offerte… ma messe, je la célèbre du haut de la Croix… la Croix et moi, nous ne faisons qu’un… je suis attaché à elle pour l’éternité et tous ceux qui me suivent, trouvent leur gloire en moi qui me suis laissé crucifier pour eux… vous tous qui voulez me suivre, regardez comme votre Jésus, votre Seigneur, votre Dieu, s’est laissé attacher au bois de la Croix, pour former le trait d’union entre le ciel et la terre… et comme moi, laissez-vous attacher à la croix de votre vocation… votre vocation, c’est votre croix… votre croix, c’est votre vocation… c’est d’elle que viendra votre salut et celui de nombreuses âmes pour la plus grande gloire de Dieu… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

10ème station : « Je suis dépouillé de mes vêtements »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quelqu’un peut-il imaginer la douleur qui traverse tout mon corps au moment où on m’arrache ma tunique ? … Toutes les plaies de la flagellation, collées à ma tunique à cause du sang coagulé, se rouvrent d’un seul coup… quelle souffrance atroce… la foule devient silencieuse quelques instants en me voyant nu et couvert de plaies qui saignent… elle contemple le chef-d’œuvre de torture qu’on a fait de moi… souvenez-vous, vous que j’aime jusqu’à mourir pour vous, que la mort viendra vous dépouiller vous aussi de tout ce qui fait vos apparences… c’est nu que vous êtes entrés en ce monde, c’est nu que vous le quitterez… les seules choses que la mort ne vous enlèvera pas, ce sont vos bonnes œuvres et vos péchés non absous… souvenez-vous-en et convertissez-vous… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.