10ème station : « Je suis dépouillé de mes vêtements »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quelqu’un peut-il imaginer la douleur qui traverse tout mon corps au moment où on m’arrache ma tunique ? … Toutes les plaies de la flagellation, collées à ma tunique à cause du sang coagulé, se rouvrent d’un seul coup… quelle souffrance atroce… la foule devient silencieuse quelques instants en me voyant nu et couvert de plaies qui saignent… elle contemple le chef-d’œuvre de torture qu’on a fait de moi… souvenez-vous, vous que j’aime jusqu’à mourir pour vous, que la mort viendra vous dépouiller vous aussi de tout ce qui fait vos apparences… c’est nu que vous êtes entrés en ce monde, c’est nu que vous le quitterez… les seules choses que la mort ne vous enlèvera pas, ce sont vos bonnes œuvres et vos péchés non absous… souvenez-vous-en et convertissez-vous… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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