Le Recouvrement de Jésus au Temple

Le Brun, le repas de la sainte Famille

Méditons

Un épisode bien douloureux pour Marie et Joseph : sans qu’il n’y ait de leur faute, ils perdent Jésus à Jérusalem. Commencent alors trois longues journées de recherches angoissées. Finalement, ils retrouvent Jésus au Temple parmi les docteurs de la Loi qui, aujourd’hui, s’étonnent de son intelligence et qui, vingt ans plus tard, le condamneront à mort pour blasphème : quel mystère… Quelle mystérieuse réponse aussi que celle de Jésus à ses parents qui viennent de le retrouver et le questionnent sur sa disparition : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon père ? » (Luc 2, 49)

Ecoutons Marie nous parler « des affaires de Jésus » qui sont celles de son Père… Ecoutons-la nous dire que Jésus est venu dans ce monde pour être le Sauveur et qu’elle, en tant que première des sauvés, ne pouvait pas l’ignorer, comme elle ne pouvait pas ignorer qu’elle allait être directement impliquée dans « les affaires de Jésus »… Ecoutons-la nous dire que Jésus est le bon pasteur et que ses « affaires » c’est de partir à la recherche des brebis perdues pour les ramener au bercail de son Père… Et les premières brebis qu’Il part chercher, ce sont ces docteurs d’Israël qui n’ont absolument pas le sentiment d’être égarés… Et pourtant, ils le sont puisque, dans leur aveuglement spirituel, ils ne parviendront pas à voir en Jésus le Messie annoncé… Ces docteurs étaient convaincus d’être dans le vrai… Après tout, n’étaient-ils pas des docteurs ?! Ecoutons Marie nous recommander de cultiver la crainte de perdre Jésus par la grâce… Rien n’est pire que cela… Lorsqu’une brebis s’éloigne du troupeau et de son pasteur, elle s’expose à tous les dangers, à tous les prédateurs…

Ecoutons Marie nous parler de l’amour, de la persévérance, de la délicatesse, de la patience du Bon Pasteur qui part à la recherche de chaque brebis, de chaque âme en particulier. Il n’en est pas une seule qui soit sacrifiée à une autre. Chacune d’elle fait l’objet des soins et de l’attention toute particulière de Jésus. Il n’ignore aucun de ses besoins, aucun détail de sa vie ne Lui échappe. Ecoutons Marie insister sur le fait que rien ne rebute le Bon Pasteur quand il s’agit de son troupeau… Ecoutons-la quand elle précise que le Bon Pasteur n’a de cesse de vouloir ramener chaque brebis au bercail pour qu’elle ne reste pas dehors où elle pourrait souffrir du froid, de la chaleur, de la faim, où elle pourrait être dévorée par les « loups déguisés en agneaux »… Ecoutons-la nous parler de l’amour de Jésus et regardons-la être saisie d’émotion en l’évoquant … Ecoutons-la nous dire : « si vous saviez le don de Dieu… »

Oui, cher lecteur, si tu savais comme tu es aimé, ta vie en serait transformée… Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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