La Présentation de Jésus au Temple

Siméon reçoit Jésus dans ses bras et bénit Dieu

Méditons

Des entrailles de sa Mère, Jésus s’est fait connaitre à Jean-Baptiste et à Elisabeth le jour de la Visitation. Elisabeth est remplie de l’Esprit-saint et saisit tout le mystère qui s’accomplit en Marie sans qu’elle n’en dise quoi que ce soit. Moins d’un an après, Jésus se donne à nouveau à reconnaitre par deux âmes habitées par l’Esprit-Saint, alors qu’Il est porté au Temple, tout bébé, dans les bras de Marie.

Ecoutons Marie décrire la joie du vieillard Siméon et de la prophétesse Anne quand ils reçoivent Jésus au Temple. Tous deux avaient attendu et espéré pendant si longtemps. Tous deux avaient tellement prié pour la venue du Messie et, en raison de leur ferme espérance, avaient fait l’objet de tant de moqueries, de dérisions, de contradictions… Leur joie devant Jésus enfant, dont ils n’ont aucun doute qu’Il est bien le Messie annoncé qui délivrera tout Israël, est à la mesure de leur espérance : elle est totale, sans égale… Elle est si grande, dit Siméon, qu’à présent plus aucune autre joie ne peut l’égaler. Par conséquent, il peut s’en aller dans la paix. Ecoutons Marie nous parler de sa joie de la joie de Siméon… Ecoutons Marie nous parler de sa joie de la joie de la prophétesse Anne… Et, surtout, soyons attentifs lorsqu’elle nous dit qu’une joie identique nous est dévolue lorsque nous venons à la rencontre du Seigneur dans le Temple de nos cœurs mais plus encore aux pieds de nos tabernacles où Il réside nuit et jour, vivant et vrai, attendant, espérant, sollicitant notre visite… Ecoutons-la nous dire comme nos visites sont désirées et comme, à chaque fois, le Seigneur nous comble de ses grâces… Laissons-la nous dire, même si cela nous dérange quelque peu, qu’à s’éloigner des tabernacles, nous nous coupons de la source de la grâce… Essayons de soutenir son regard empreint de tristesse et d’inquiétude quand elle aborde cette question…

Ecoutons Marie nous dire qu’on n’espère pas en vain dans le Seigneur et qu’Il récompense au-delà de toute mesure les moindres actes de fidélité. Ecoutons-la lorsqu’elle nous parle de l’attention que Dieu porte à chaque âme. Il s’intéresse et préside aux moindres détails de toute vie humaine. Aucune des prières, des sacrifices d’Anne et de Siméon n’ont échappé au Très-Haut qui, aujourd’hui, récompense ses fidèles serviteurs. Ecoutons Marie nous dire que tout ce que nous faisons pour la gloire de Dieu et le salut du monde dans le secret de nos vies, est connu de Dieu qui, le jour venu, rend à chacun selon ses œuvres… Ecoutons-la nous dire qu’à courir après la gloire, les honneurs, la reconnaissance, nous courons après des chimères… Les hommes oublient très vite le bien qu’on leur fait (et elle en sait quelque chose !). Il ne faut pas leur en vouloir, c’est dans leur nature… Dieu, Lui, n’oublie aucune bonne action.  Dans l’espace de quelques jours, ceux dont nous convoitons l’estime et la reconnaissance, auront oublié tout ce que nous aurons fait pour eux. Peut-être même nous reprocheront-ils un jour le bien que nous leur avons fait… Mais dans un million d’années, Dieu se souviendra encore et toujours, dans les moindres détails, de la plus secrète de nos prières, du plus petit de nos actes d’amour, du moindre de nos renoncements… Rien de ce que nous faisons pour Lui, n’est fait en vain. Ecoutons-la nous demander à quoi bon s’épuiser à gagner la reconnaissance des hommes puisque celle de Dieu nous est inconditionnellement acquise…

Vraiment le fardeau d’un véritable chrétien est bien léger. Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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