La Nativité

La Nativité

Méditons

Lorsqu’on demande à une maman quel a été le plus beau moment de sa vie, elle répond sans hésitation : la naissance de mes enfants. Marie n’est pas différente de toutes les mamans et, lorsqu’elle évoque la nuit de la naissance de son Jésus, elle passe rapidement sur les tristes circonstances (la recherche en vain d’un logis à Bethlehem) pour parler avec, O combien de tendresse et d’affection, de son bonheur de tenir Jésus dans ses bras pour la première fois. Elle ne parvient pas à décrocher son regard de son bébé, ne peut s’empêcher de s’étonner d’avoir pu produire un petit être aussi merveilleux, d’autant plus que ce frêle enfant est tout autant son Fils que son Dieu…

Ecoutons-la nous parler du premier regard de Joseph sur Jésus : quel amour, quel respect, quelle reconnaissance, quels sentiments d’adoration dans ses yeux… Avec Marie, laissons-nous pénétrer par le silence chargé d’émotion qui règne dans la pauvre étable de Bethléhem. Regardons Marie et Joseph à genoux devant la mangeoire où repose le Verbe fait chair. Regardons-les nous donner notre première leçon d’adoration eucharistique… Contemplons l’expression de bonheur parfait sur leurs visages.

Ecoutons Marie nous dire que nous revivons un tel bonheur à chaque fois que nous venons adorer le Saint-Sacrement où Jésus est vivant et présent, bien davantage encore qu’Il l’a été dans l’étable de Bethléhem… Ecoutons-la nous parler du don que Dieu nous fait de son Fils mais aussi du don que nous fait Jésus de pouvoir l’adorer dans le Saint-Sacrement ! Cher lecteur, y penses-tu parfois ?

Ecoutons Marie nous parler de l’adoration des bergers et des mages. Regardons-la tendre son enfant aux bergers qui demandent à le voir, à le porter dans leurs bras… Regardons les bergers repartir transformés par leur rencontre avec Jésus. Leur vie ne sera plus jamais la même. Un Dieu qui se fait si petit, si accueillant et condescend à appeler à Lui de pauvres bergers, des gens de rien, totalement insignifiants aux yeux du monde… Ils savent à présent qu’ils ont du prix aux yeux de Dieu…  Regardons Marie montrer son enfant aux mages qui viennent se délester aux pieds de Jésus de leurs richesses. Qu’est-ce que tout cet or, cette myrrhe, cet encens à côté du bonheur de connaitre et de posséder Jésus ? Ecoutons Marie nous dire que, malgré leur pauvreté, elle, Joseph, les bergers se sentaient les plus riches du monde : ils avaient Jésus et se savaient aimés de Lui !

Ecoutons Marie nous dire à quel point nous sommes riches sans nous en rendre compte : nous avons Jésus et Il nous aime… Médite-le pendant cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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