La Visitation

Jean-Baptiste enfoui en Elisabeth reconnait Jésus enfoui en Marie

Méditons

Réjouissons-nous avec Marie, Elisabeth et Jean-Baptiste. En contemplant la scène de la Visitation, nous entrons dans la joie de ces retrouvailles familiales. Ecoutons Marie nous raconter sa joie de porter en elle le Sauveur tant attendu, de savoir les attentes d’Israël enfin comblées. Le Messie est là, présent en elle : ce mystère est tellement grand qu’on peine à trouver des mots pour en parler. Ecoutons Marie nous dire qu’un tel bonheur ne pouvait pas ne pas se partager. L’ange lui a dit que sa cousine Elisabeth attend, elle aussi, un enfant contre toute attente. Aussi, elle se rend chez elle en grande hâte pour l’aider mais aussi pour lui porter la bonne nouvelle du salut, pour combler de grâce l’enfant d’Elisabeth appelé à devenir le précurseur, celui qui prépare le chemin de Jésus. Ecoutons-la nous parler de sa sainte impatience pendant tout le voyage jusqu’à Ein Karem lui faisant oublier toutes les fatigues.

Ecoutons Marie nous raconter sa rencontre avec Elisabeth alors que Jésus, en elle, se donne à reconnaitre par Jean-Baptiste. Ecoutons-la nous préciser que la joie de Jean-Baptiste est si profonde, si intense, qu’elle se communique à sa mère qui en est transportée de joie : « Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni » (Luc 1, 42). Oui, nous dit Marie, en un instant, Elisabeth avait tout compris sans que je lui donne la moindre explication. Oui, nous dit Marie, Jésus mon enfant est béni et, par Lui, moi aussi je le suis. Et, par pure miséricorde, Il me donne d’être le canal par lequel Il répand sa grâce : partout où je vais, Il répand ses bienfaits. Qui m’accueille, accueille Jésus.

Ecoutons Marie nous raconter comment Elisabeth et elle tombent dans les bras l’une de l’autre, éperdues de reconnaissance. Elisabeth tombe à genoux devant le Seigneur présent en Marie et Marie laisse jaillir de son Cœur son chant d’action de grâce que reprendront toutes les générations jusqu’à la dernière, pour témoigner à Dieu reconnaissance et action de grâce. Ecoutons Marie nous promettre un bonheur identique à chaque fois que nous prions le chapelet : elle, la Reine des cieux, qui porte en elle le Dieu tout-puissant, vient à nous à chaque fois que nous l’invitons dans la prière. Et, comme la plus délicate de toutes les invitées, elle se présente sans retard et ne vient pas les mains vides.

Ecoutons Marie nous dire sa joie de nous rencontrer et même de demeurer avec nous. Ecoutons-la nous dire comme cela réjouit le Créateur quand nous Lui ouvrons notre porte et à quel point Il est sensible à notre reconnaissance, si sensible qu’Il multiplie encore ses grâces quand nous pensons à le remercier de ce qu’Il nous donne. Rend-toi compte, cher lecteur, tu es en capacité de réjouir ton Dieu ?! C’est pas beau ça ? Médite-le dans cette dizaine.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés ; préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (prière demandée par Notre Dame de Fatima le 13 juillet 1917 à la fin de chaque dizaine du chapelet)

Petite consécration à Notre Dame du rosaire :

Très sainte Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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