Le feu de l’Esprit-Saint

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

C’est sous la forme de langues de feu qu’à la Pentecôte le Saint-Esprit descend sur les Apôtres réunis au Cénacle (Actes 2, 1-4). Ensemble, ils « persévèrent dans la prière d’un seul cœur » (Actes 1, 14) pour se préparer à la venue du défenseur promis, comme Jésus le leur a recommandé avant son départ. Marie est là et les soutient de sa prière.

Toute sa vie, Marie a vécu à l’ombre de l’Esprit-Saint et elle a connu son effusion à trois reprises. La première fois à l’Annonciation lorsqu’elle a conçu Jésus : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1, 35).

La seconde effusion eut lieu sous la Croix de Jésus car, sans sa force, elle n’aurait pas pu traverser cette épreuve dans la foi. Dans le livre d’Ezéchiel le prophète, nous lisons : « et il me dit : fils d’homme, tiens-toi sur tes jambes, et je te parlerai. Dès qu’il m’eut dit cela, l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes jambes. » Plus loin encore : « l’esprit entra en moi, et me fit tenir sur mes pieds » (Ezéchiel 2). Ezéchiel se tient debout dans l’épreuve grâce à l’Esprit-Saint qui lui donne sa force. Si Marie se tient debout au pied de la croix, (et ce détail est de première importance !), c’est parce que l’Esprit-Saint, dont elle est remplie jusqu’à en être possédée, dont elle est l’épouse mystique, lui communique sa force.

La troisième effusion eut lieu à la Pentecôte quand il se répandit sur les Apôtres et les envoya par toute la terre proclamer la bonne nouvelle du Salut. Le jour de l’Annonciation, l’Esprit-Saint fait de Marie la Mère de Dieu, sous la Croix de Jésus, la Mère des hommes, au Cénacle, la Mère de l’Eglise.

Marie est l’épouse mystique du Saint-Esprit. Là où est l’épouse, là vient l’époux. Là où est Marie, là vient l’Esprit-Saint. Marie est le temple de l’Esprit-Saint en qui il rayonne et de laquelle il se répand dans le monde. En effet, à la Pentecôte, c’est à la prière de l’Eglise représentée par les Apôtres, les disciples, unie à celle toute-puissante de Marie dont elle est la Mère, la figure, le plus bel ornement, qu’il se répand dans le monde.

Une nouvelle Pentecôte viendra sur le monde inaugurant la civilisation de l’amour que saint Jean-Paul II appelait de tous ses vœux, à la prière toute-puissante de Marie, la Mère de l’Eglise. La femme qui est enveloppée du soleil, c’est Marie qui figure l’Eglise habitée par l’Esprit d’amour qui lui donne la vie et la communique par elle.

L’Esprit-Saint, Marie, l’Eglise sont inséparables. Qui aime l’Eglise, aime Marie. Qui aime Marie, aime l’Eglise. Et, l’une comme l’autre est baignée de la lumière de l’Esprit-Saint, l’époux de Marie, la vie de l’Eglise.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La lumière du monde

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Jésus a dit de lui : « je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). Marie, et l’Eglise qu’elle figure, a toute sa place dans le soleil de justice qu’est Jésus, parce que personne, plus qu’elle, a recueilli sa lumière et personne, plus qu’elle, l’a réverbérée sur le monde.

A la Nativité, Marie vient à peine de donner naissance à Jésus, le Verbe éternel, la Parole de Dieu faite chair, qu’elle l’intériorise à nouveau. En effet, elle recueille « tous ces événements et les médite dans son cœur » (Luc 2, 19). Elle fait de même lors de la présentation de Jésus et de son recouvrement au temple (Luc 2, 51). Toute sa vie, Marie s’est mise à l’école de Jésus, a recueilli ses paroles, les a méditées afin de les traduire en actes. Personne, davantage que Marie, n’a illustré l’Evangile par l’exemple de sa vie. Personne n’a été un disciple plus accompli. Si à Cana, Marie dit aux serviteurs « faites tout ce qu’il vous dira » (Jean 2, 5), c’est parce que, pour elle-même, elle n’a jamais eu d’autre programme.

En invitant les serviteurs à s’en remettre à Jésus, Marie nous apprend qu’un disciple véritable cherche, d’une part à capter la lumière de la Parole de Jésus parce qu’elle fait croitre en lui la vie spirituelle, d’autre part à attirer son entourage dans cette lumière par l’exemple de toute sa vie.

A Cana, alors que le banquet du mariage est compromis par le manque de vin, Marie ne cherche aucune solution par elle-même mais s’en remet à Jésus. Elle ne fait pas non plus de recommandations à Jésus quant à ce qu’il doit faire. Elle ne répond pas même à sa question : « femme, que me veux-tu ? » (Jean 2, 4). En retournant dans l’ombre après avoir exposé le problème, Marie témoigne de toute la lumière de Jésus qui habite en elle car elle seule a reconnu en lui, celui qui détient toutes les solutions et a invité l’assemblée à s’en remettre à lui.

Si, dans la vision de saint Jean, Marie est nimbée de la lumière du soleil, c’est parce qu’elle en est remplie et qu’elle la communique sans jamais en épuiser la source. Comme la flamme des cierges la nuit de pâques, la lumière ne diminue pas quand on la partage mais, au contraire, la clarté ne cesse d’augmenter jusqu’à l’illumination totale. En se tenant derrière Marie, Jésus, le soleil de justice, nous rappelle sa recommandation du Vendredi-saint : « voici ta mère » (Jean 19, 27), et nous invite à venir à elle pour mieux le trouver, lui. La maternité spirituelle de Marie n’est pas un ornement, une idée pieuse mais une invention de l’infinie miséricorde du Sauveur, son testament, l’expression de sa volonté ultime.

En Marie, c’est toute l’Eglise qui est irradiée du soleil. En effet, comme il se tient derrière Marie, Jésus est solidaire de son Eglise à qui il a confié de répandre la lumière qu’il lui a conférée.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Rayonnante de vie

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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Le soleil enveloppe la femme, l’inonde de lumière et, du cœur de sa personne, la projette sur le monde. Ce soleil, cette lumière, c’est la vie qu’elle porte en elle, qu’elle diffuse, qu’elle communique.

« Adam appela sa femme Eve parce qu’elle a été la mère de tous les vivants » (Genèse 3, 20). Marie est la nouvelle Eve, celle qui a fait le chemin inverse de la première. En suivant Jésus dans son obéissance à accomplir tout ce que le Père lui a commandé et signifié dans les prophéties, Marie a collaboré au rachat de toute l’humanité. En suivant pas à pas le même chemin que Jésus, le nouvel Adam, elle s’est acquis le titre de nouvelle Eve. C’est par la faute d’Adam et Eve que le monde fut perdu ; c’est par la Passion de Jésus et la compassion de Marie qu’il a été sauvé.

Parce qu’elle a contribué au rachat de toute l’humanité, Marie mérite, plus encore que la première Eve, d’être appelée la Mère des vivants. En effet, la première Eve nous a donné la vie selon la chair, Marie nous l’a donnée selon l’esprit, en nous donnant le Sauveur. La vie mortelle nous la devons à Eve ; la vie immortelle nous la devons à Marie.

Parce qu’elle porte en elle, celui qui est la vie, le seul qui puisse vraiment affirmer « qu’il est », Marie est rayonnante, débordante de vie. En effet, le soleil qui l’enveloppe ne fait pas que la vêtir, il tire sa source du plus profond de son âme où il a établi sa demeure. De même qu’à la Visitation, c’est du plus profond de Marie que Jésus se révèle à ceux qui l’accueillent pour les combler de sa grâce divine. La lumière qui émane de Marie, c’est la vie de Jésus qui grandit en elle dans une telle surabondance qu’elle déborde d’elle pour se communiquer sans retenue à tous ceux qui l’approchent.

Lorsqu’il est venu à nous dans son premier avènement, Jésus a choisi de nous aborder dans l’humilité de notre humanité. Pour cela, il a établi sa demeure en Marie qui, elle-même se présente comme une petite servante. Lorsqu’il reviendra dans son second avènement, il passera à nouveau par Marie mais cette fois se révèlera dans toute la gloire de sa divinité. C’est ce second avènement qui nous est annoncé au travers de cette Femme vêtue du soleil qui enfante le berger des nations.

En attendant ce second avènement, Jésus, dans toute sa puissance ressuscitante, est enfoui dans son Eglise, dans ses sacrements, dans sa Parole qu’elle proclame, œuvrant jour après jour à la gloire future de tous les élus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La gloire du Ressuscité

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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La lumière qui enveloppe la femme dans la vision de saint Jean, c’est la gloire du Christ ressuscité qui irradie le monde par sa victoire sur les ténèbres de la mort.

Marie est, plus que personne, participante de la victoire de Jésus ressuscité parce que, plus que tout autre, elle s’est unie à lui dans sa Passion. Cette union si étroite au Sauveur dans ses souffrances, fait partie du plan de Dieu. Dans son amour pour elle, pour l’Eglise, pour tous les hommes, Dieu ne pouvait lui épargner cette terrible épreuve. En effet, aux côtés de Jésus, le nouvel Adam, devait se tenir, Marie, la nouvelle Eve. Et c’est là, au pied de la Croix, unie au Sauveur, qu’elle devait, dans la douleur, dans la foi, enfanter tous les croyants à la vie divine. Personne n’a davantage pénétré le mystère de la Rédemption que Marie. Personne n’y a davantage collaboré, car elle a consenti au sacrifice de son Fils tant aimé et s’est offerte avec lui au Père, pour sa gloire et le Salut du monde.

Par son don total d’elle-même en union avec Jésus, pour le Salut de toutes les âmes, la Rédemption a été entièrement consommée et achevée en elle. En effet, si elle est immaculée dès son entrée dans le monde par un privilège unique, une anticipation des fruits de la Passion de Jésus, c’est par sa fidélité indéfectible à la grâce, qu’elle l’a fait fructifier. Si bien que, parvenue au terme de ses jours, elle quitte ce monde dans le même habit d’innocence mais parée des mérites de toute sa vie donnée à Dieu. Corps et âme au Ciel, le Christ ressuscité nous donne de contempler en elle notre devenir final après le jugement dernier. La femme vêtue du soleil, c’est la Création nouvelle, c’est la Rédemption achevée, c’est la nouvelle Eve qui nous attire à elle pour nous mener à Jésus ressuscité, le nouvel Adam.

L’Eglise, qui est le Corps du Christ ressuscité, reçoit sa vie de Jésus, son époux, son fondateur. C’est son sang qui coule dans les veines de l’Eglise et qu’elle communique à ses enfants au travers des sacrements. En effet, par le baptême, l’Eglise nous fait naitre à la vie divine ; par l’Eucharistie, le pain et le vin, le Corps et le Sang de Jésus, elle la fait grandir en nous.

Marie et l’Eglise, l’Eglise et Marie sont pleinement immergées dans la lumière du Christ ressuscité car en elles le Sauveur a déjà pleinement triomphé de la mort.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le feu de l’amour divin

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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Le soleil dont la femme est enveloppée, manifeste le feu de l’amour divin. Cet amour est aussi infini, puissant, fécond, vivificateur que l’est le soleil, que l’est Dieu lui-même.

Dès avant sa création, Marie était présente dans la pensée de Dieu et dès les origines, Il l’aima d’un amour de prédilection, prévoyant que par elle le Salut viendra dans le monde et que son Verbe prendra chair en elle.

Pour cela, Il la créa immaculée c’est-à-dire sans la tâche du péché originel. Parce qu’Il l’aima, il fit d’elle sa Mère, privilège, dignité uniques. Parce qu’Il l’aima, il en fit son épouse : elle a conçu le Sauveur de l’Esprit-Saint. Parce que Dieu aima Marie dès les origines, il la combla des grâces les plus insignes et fit d’elle la créature à laquelle nous sommes tous redevables du Salut. « Quelle est la raison pour laquelle le Verbe divin ne voulut pas s’incarner dans le sein de Marie avant de lui avoir demandé son consentement par le ministère de l’Archange ? C’est parce qu’Il voulait que le monde fût redevable à Marie du mystère de l’Incarnation et reconnut en elle le principe de tous les biens » (saint Irénée).

Dieu, pour qui rien n’est impossible (Luc 1, 37) ne connait aucune limite et se plait à repousser à l’infini les limites mêmes de l’infini. Ainsi, si Dieu se complait en Marie en raison de toutes les perfections dont il a paré son âme, Il l‘aime plus encore parce qu’à chaque instant de sa vie, elle a répondu jusqu’au bout du possible à toutes ses prévenances, qu’elle l’a aimé dans toutes les circonstances de sa vie, dans les meilleures comme dans les pires. Aussi, si Dieu l’aima dès avant sa création, son amour pour elle n’a fait que s’intensifier au fur et à mesure de toute la gloire qu’elle lui a rendue, de tous les mérites qu’elle s’est acquis en se faisant sa petite servante qui accomplit, en tout point et sans retard, sa volonté d’amour.

Avec la même fougue, Dieu aime l’Eglise dont Marie est le plus bel ornement, la fierté, la gloire, la joie. Et, parce que Marie marche en tête de tous les sauvés, parce que la sainteté de toute sa personne sublime la grande assemblée déjà rayonnante de la beauté de tous les élus en habits des noces, Jésus se consume d’amour pour l’Eglise comme le fiancé du cantique des cantiques.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le soleil pour manteau

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La femme de la vision de saint Jean a le soleil pour manteau. Sa beauté est révélée, mise en valeur et même exaltée par l’astre du jour qui l’enveloppe pour faire d’elle un être de lumière que saint Jean peut contempler dans toute sa splendeur sans pour autant en être ébloui.

Le vêtement est vecteur de communication : il renseigne sur la personne, sa fonction, son appartenance. Que dire alors de cette femme qui pousse dans l’ombre les plus puissants, à la manière dont la beauté des lis des champs éclipse Salomon dans toute sa gloire (Mathieu 6, 28-29) ? En effet, quel vêtement, plus que le soleil, pourrait témoigner de l’éminente dignité, de la gloire sans pareille, de la prépondérance de cette femme dans le firmament de la Rédemption ? Et le soleil n’est pas simplement à ses côtés à l’éclairer afin que le monde puisse en saisir toute la perfection ; il se tient derrière elle, comme s’il voulait temporiser son propre éclat pour attirer l’attention sur elle, et lui tenir lieu du seul ornement qui soit digne d’elle.

Le soleil est au centre de la Création. Il produit la lumière, donne la chaleur : il est indispensable à la vie, qui est impossible dans les endroits que ses rayons n’atteignent pas. Le soleil qui enveloppe cette femme, c’est Dieu un et trine, le Créateur, le Rédempteur, le Sanctificateur du monde, celui qui nous a donné la vie par la Création, celui qui nous l’a rendue par la Rédemption, celui qui la fait croitre en nous par la Sanctification, celui qui rend fertile même les terres les plus arides. Si cette femme est enveloppée du soleil, c’est que Dieu lui-même est avec elle, lui conférant sa puissance de vie qu’elle transmet ensuite à son enfant par le cordon ombilical.

Cette femme, c’est Marie, la Vierge immaculée, le chef-d’œuvre de la Trinité de qui elle est Fille, Mère et Epouse. Parce qu’elle est pure et sans tache, le soleil peut bien l’envelopper de toute la surpuissance de sa lumière, il ne révèlera en elle que des perfections. Marie est même si pure que Dieu se tient derrière elle pour montrer jusqu’à quel point elle s’est montrée digne de lui, à quel point elle a répondu à toutes ses attentes et que, pour cela, elle mérite d’être exaltée face à toute la Création rénovée dans le sang de l’Agneau.

Cette femme c’est aussi l’Eglise dont Marie est le modèle, la figure, la Mère. Elle reçoit de Dieu, et sa splendeur, et sa vie qu’elle communique à ses enfants. En effet, c’est par les sacrements que l’Eglise, comme une Mère, transfuse à ses enfants, la vie qui lui vient de Dieu.

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O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« La victoire de l’Eglise viendra par Marie »

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Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

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La femme de la vision de saint Jean se trouve au cœur du combat entre Dieu et le dragon infernal. En effet, les deux adversaires ne peuvent s’affronter directement car « il y a entre eux un grand abîme infranchissable » (Luc 16, 26). La femme aussi est intouchable car revêtue du soleil, autrement dit sous la protection toute-puissante de Dieu. Aussi, est-ce l’enfant de la femme qui est l’enjeu du combat. Comme le dragon ne peut atteindre ni Dieu ni la femme, il cherche à s’en prendre à sa postérité comme cela est annoncé dès les origines : « je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3, 15).

Impuissant à détruire l’Eglise dans ce qu’elle est, le dragon cherche à l’anéantir dans ce que Dieu accomplit par elle en chacun de ses membres. La femme est l’image de l’Eglise qui, chaque jour, enfante dans la douleur les croyants à la vie divine par le biais des sacrements. Comme l’Eglise a la promesse de l’éternité, le démon s’en prend à ses enfants en les dévoyant, en les amenant à une vie indigne de leur vocation. Et c’est ainsi que surviennent les scandales dans l’Eglise qui corrompent les âmes et les éloignent de Jésus-Christ.

Marie est au cœur du combat entre le ciel et l’enfer non seulement parce qu’elle est la Mère de Dieu, des hommes, de l’Eglise, mais aussi parce qu’elle est la première des sauvés, la pleinement rachetée. Elle a déjà triomphé de l’enfer. C’est donc sous sa bannière que les croyants doivent mener le combat pour triompher à leur tour. Car, c’est par elle que Dieu, à qui la victoire appartient quoi qu’il advienne, a choisi de triompher du mal.

Comme à chaque fois, c’est ce qu’il y a de plus faible au monde que Dieu choisit pour triompher, en l’occurrence une femme dont la puissance réside dans sa sainteté, afin que personne ne puisse dire que la victoire finale vient d’un autre que de lui.

Enfin, c’est par son orgueil que Lucifer s’est perdu et c’est par jalousie qu’il cherche à atteindre Dieu dans les sauvés. Aussi, Dieu veut conjurer sa perte par celle qui est l’humilité même à savoir Marie qui se proclame elle-même la petite servante du Seigneur.

« La victoire de l’Eglise viendra par Marie » dit le pape saint Jean-Paul II à l’occasion du 90ème anniversaire des apparitions de Fatima, avant d’ajouter : « Ecoutons la voix de notre Mère céleste ! Que toute l’Eglise l’écoute ! Que toute l’humanité l’écoute, car la Sainte Vierge ne veut que le Salut éternel des hommes selon le plan de la Providence Divine ! » Car les apparitions de Fatima avec notamment son troisième secret, sont une autre version d’une même réalité à savoir le combat entre le ciel et l’enfer, au cœur duquel se trouve la femme vêtue du soleil qui enfante, en d’autres mots, nous tous qui en Eglise claudiquons vers le Royaume sous la conduite de Marie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une femme !

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Le signe grandiose que Jean aperçoit dans le ciel, c’est une femme à la fois glorieuse et douloureuse. En effet, elle est revêtue des plus belles parures, présentée comme triomphante puisqu’elle porte une couronne, que le soleil l’enveloppe, qu’elle se tient sur la lune. En même temps, elle est en proie à une intense souffrance puisqu’elle est sur le point d’enfanter. En cette femme, nous reconnaissons aussi bien Marie, la Mère de Dieu, que l’Eglise dont elle est inséparable. Le pape émérite Benoit XVI écrit dans ce sens : « Marie est tellement liée au grand mystère de l’Eglise, qu’elle et l’Eglise sont inséparables, tout comme sont inséparables le Christ et elle. »

L’enfant qui va naitre de cette femme est celui qui « va mener les nations avec un sceptre de fer » autrement dit le Christ. S’agissant de lui, la femme ne peut être que Marie car elle a donné le jour au Sauveur, privilège, distinction unique dans l’Histoire. Et parce qu’elle a donné au monde le Sauveur, qui est aussi le sien, elle est vêtue de tant de gloire et d’honneur.

Cependant, les douleurs de l’enfantement sont une conséquence du péché originel que Marie ne porte pas en elle. Aussi, l’image de la femme dans la douleur de l’enfantement ne la représente pas lorsqu’elle donne le jour à Jésus dans la grotte de Bethlehem mais quand elle l’enfante dans nos âmes le Vendredi-saint sous la Croix du Calvaire. En effet, la nuit de la Nativité, Jésus est issu de Marie comme Eve est sortie du côté d’Adam lors de sa création, dans un doux sommeil. Marie n’a connu aucune douleur en donnant le jour à Jésus, le Verbe de Dieu, mais a enduré le pire des enfantements lorsqu’elle est devenue Mère des hommes le Vendredi-saint, qu’elle l’a enfanté dans chacune de nos âmes. Car chacun des sauvés est né à la vie divine le Vendredi-saint du côté transpercé de Jésus d’où ont coulé l’eau et le sang, par la maternité spirituelle de Marie et, à travers elle, de l’Eglise, elle-même née le Vendredi-saint du Cœur ouvert du Rédempteur.

En cette femme, en qui nous voyons Marie, la Mère de Dieu, nous reconnaissons aussi l’Eglise qui, au long des âges, fait naitre le Christ dans les âmes au milieu des vicissitudes de l’Histoire, des persécutions, au prix de souffrances, de combats, de luttes souvent sanglantes. Le Salut des âmes ne saurait se réaliser sans contradictions car l’Evangile est par essence contraire à l’esprit du monde. Souvenons-nous de l’avertissement de Jésus : « parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 19-20).

Que cette réalité ne nous décourage pas pour autant. Le combat serait vain, si nous devions le mener avec nos propres forces car nous serions alors comme des agneaux qu’on envoie à l’abattoir. Or, nous sommes tout sauf cela ! Que la vision de cette femme douloureuse et glorieuse nous remplisse, au contraire, de sainte espérance, car le Tout-Puissant est avec elle et avec tous ceux qui combattent sous sa bannière les assurant de la victoire finale. Et, rien n’est plus apte à soutenir le courage des soldats que la certitude de la victoire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Un merveilleux signe d’espérance

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Même si la vision de saint Jean décrit une scène terrible, un combat inégal, sans merci, à la vie à la mort, entre une faible femme et un monstre sanguinaire, elle constitue pour nous un merveilleux signe d’espérance. En effet, même si les forces semblent inégales, c’est la femme vêtue du soleil qui, dès l’engagement du combat, est assurée de la victoire.

Face à ce monstre gigantesque à sept têtes, dix cornes, d’une force telle qu’avec la queue, il balaie en une fois le tiers des étoiles, il n’y a qu’une faible femme, qui plus est parturiente. En d’autres mots, elle est engagée dans le combat au moment où elle est le plus vulnérable. Comme elle ne peut pas compter sur ses propres ressources, elle met sa vie entre les mains de Dieu dont elle a la promesse de l‘assistance indéfectible. Et là est justement toute sa force car c’est Dieu, présent auprès d’elle par le soleil qui l’enveloppe, qui prend sa destinée en mains, la protégeant des attaques du dragon.

L’Eglise, symbolisée par cette femme, doit traverser cette vallée de larmes à la manière de Marie dont elle est la mère et la figure. En effet, à l’Annonciation, l’ange dit à Marie : « le Seigneur est avec toi… sois sans crainte » (Luc 1, 28 -30) l’assurant de la présence et du soutien indéfectible de Dieu dans toutes les difficultés de sa vie (et elles ne manqueront pas). Que ce soit lors de la perte de Jésus au temple, au pied de la croix du Vendredi-saint, lors de la persécution de l’Eglise, qu’elle connaitra pendant une vingtaine d’années, toujours Marie s’est appuyée dans la foi sur les paroles de l’Ange : « le Seigneur est avec toi… rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37). Comme Marie, l’Eglise, que nous formons tous, doit s’en remettre à Dieu dans ses combats, forte de cette promesse que le Seigneur est avec elle quoi qu’il advienne et surtout dans les plus sombres moments, s’appuyer sur la promesse de son fondateur : « les forces de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mathieu 16, 18).

Parce que l’Eglise tout entière et chacun de ses membres en particulier, est assurée du soutien indéfectible de Dieu, il nous appartient de ne pas nous laisser troubler par les scandales inévitables du monde. Même si l’on peut être effrayé par la puissance de l’adversaire, Dieu demeure auprès de nous pour nous mener, dans la nuit de la foi, jusqu’au port du Salut. Si à l’Annonciation, l’ange dit à Marie que son enfant recevra de Dieu « le trône de David son père » (1, 32), tout ce qu’elle a vécu jusqu’à la résurrection de Jésus aurait pu l’amener à en douter. Or, à travers toutes les obscurités de sa vie, Dieu accomplissait sa promesse et continue de le faire jusqu’à sa pleine réalisation lorsque le Christ, à la fin des temps, règnera sur toute la Création rénovée.

En contemplant ce signe, qui nous est donné pour soutenir notre espérance, pensons aux mots de sainte Thérèse d’Avila : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Au ciel

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

C’est « au ciel » que se déroule le combat que relate saint Jean, celui qui oppose la femme au dragon, celui de l’Eglise du Christ contre les forces de l’enfer. Par cette allégorie, il nous est rappelé que les batailles, les scandales, les crises dans lesquelles l’Eglise est impliquée, par devers elle, ne sont qu’une partie des maux de la guerre que se livrent depuis la chute de nos premiers parents, l’antique serpent qui, par jalousie, a juré notre perte, et la femme par laquelle Dieu a promis de sauver le genre humain.

« Elle t’écrasera la tête » (Genèse 3, 15) dit Dieu au serpent, l’assurant dès le commencement de sa défaite et de l’inutilité de son combat. En effet, la victoire est à Dieu qui est seul maître de tout. Lorsque l’Histoire aura été entièrement consommée, le serpent devra, pour sa plus grande confusion, avouer que tout le désordre qu’il a engendré, n’aura servi, en fin de compte, qu’à glorifier le Père des miséricordes dans le bien qu’ont accompli les élus en réaction au mal voire grâce à lui.

« Tu la mordras au talon » (Genèse 3, 15) poursuit Dieu qui, dans sa préscience, voit déjà que la jalousie du démon ne lui concèdera aucun repos et que, même si défait dès le premier instant, il ne pourra s’empêcher de grapiller tout ce qu’il pourra soustraire à la gloire du Très-Haut. Ne pouvant atteindre Dieu, il s’en prendra à la femme c’est-à-dire àl’Eglise par laquelle Dieu triomphera de lui, et plus particulièrement à son talon, c’est-à-dire, les élus.

Toutes les batailles livrées par l’Eglise dont la Femme est le symbole, dont Marie est la Mère et la première des sauvées, s’inscrivent donc dans cette bataille gigantesque entre le Ciel et l’enfer dont nous sommes l’enjeu. Dieu veut notre Salut et le démon notre perte. Que ce soient les persécutions sanglantes ou plus simplement les rivalités au sein d’une paroisse, d’une famille, toutes les batailles, des plus grandes aux plus petites, nos combats intérieurs, elles sont toutes des émanations de cette guerre sans merci que le serpent de la Genèse livre aux enfants de Dieu afin de les soustraire à son amour et ainsi le priver de la gloire qui lui tient le plus à cœur : l’amour des hommes et des femmes qu’il a créées. « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. La vie de l’homme, c’est la vision de Dieu » (saint Irénée).

Dans ce combat, nous ne sommes pas des figurants mais des combattants car il nous appartient en toute conscience, en toute liberté, en toute connaissance, de faire notre choix entre la femme, l’Eglise, qui nous enfante dans la douleur à la vie divine, faisant de nous des enfants de Dieu par le baptême, et « notre adversaire le diable qui tourne autour de nous comme un lion cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5, 8), nous appâtant comme en son temps Adam et Eve, par de fausses promesses : « vous serez comme des dieux » (Genèse 3, 5).

Un homme averti en vaut deux, dit l’adage populaire qui se vérifie toujours. Que cette réalité ne nous décourage donc pas. Même si tout au long de notre vie, nous devons livrer bataille sans connaitre de répit, nous partons vainqueurs car soutenus par la présence à nos côtés du Christ ressuscité, victorieux des enfers. En effet, la femme de la vision de saint Jean est vêtue du soleil à savoir qu’en elle, c’est le Dieu Sabaoth, le Dieu des armées à qui appartient la victoire depuis toujours, qui livre la bataille.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.