Rayonnante de vie

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Le soleil enveloppe la femme, l’inonde de lumière et, du cœur de sa personne, la projette sur le monde. Ce soleil, cette lumière, c’est la vie qu’elle porte en elle, qu’elle diffuse, qu’elle communique.

« Adam appela sa femme Eve parce qu’elle a été la mère de tous les vivants » (Genèse 3, 20). Marie est la nouvelle Eve, celle qui a fait le chemin inverse de la première. En suivant Jésus dans son obéissance à accomplir tout ce que le Père lui a commandé et signifié dans les prophéties, Marie a collaboré au rachat de toute l’humanité. En suivant pas à pas le même chemin que Jésus, le nouvel Adam, elle s’est acquis le titre de nouvelle Eve. C’est par la faute d’Adam et Eve que le monde fut perdu ; c’est par la Passion de Jésus et la compassion de Marie qu’il a été sauvé.

Parce qu’elle a contribué au rachat de toute l’humanité, Marie mérite, plus encore que la première Eve, d’être appelée la Mère des vivants. En effet, la première Eve nous a donné la vie selon la chair, Marie nous l’a donnée selon l’esprit, en nous donnant le Sauveur. La vie mortelle nous la devons à Eve ; la vie immortelle nous la devons à Marie.

Parce qu’elle porte en elle, celui qui est la vie, le seul qui puisse vraiment affirmer « qu’il est », Marie est rayonnante, débordante de vie. En effet, le soleil qui l’enveloppe ne fait pas que la vêtir, il tire sa source du plus profond de son âme où il a établi sa demeure. De même qu’à la Visitation, c’est du plus profond de Marie que Jésus se révèle à ceux qui l’accueillent pour les combler de sa grâce divine. La lumière qui émane de Marie, c’est la vie de Jésus qui grandit en elle dans une telle surabondance qu’elle déborde d’elle pour se communiquer sans retenue à tous ceux qui l’approchent.

Lorsqu’il est venu à nous dans son premier avènement, Jésus a choisi de nous aborder dans l’humilité de notre humanité. Pour cela, il a établi sa demeure en Marie qui, elle-même se présente comme une petite servante. Lorsqu’il reviendra dans son second avènement, il passera à nouveau par Marie mais cette fois se révèlera dans toute la gloire de sa divinité. C’est ce second avènement qui nous est annoncé au travers de cette Femme vêtue du soleil qui enfante le berger des nations.

En attendant ce second avènement, Jésus, dans toute sa puissance ressuscitante, est enfoui dans son Eglise, dans ses sacrements, dans sa Parole qu’elle proclame, œuvrant jour après jour à la gloire future de tous les élus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire