La joie de nous savoir tous attendus

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Girolamo Muziano

Méditons

« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi. Vous savez où je vais et vous en savez le chemin » (Jean 14, 2-3).

Dans les litanies de Lorette, on invoque Marie, sous le beau titre de « miroir de justice » car, en elle, se reflètent toutes les perfections chrétiennes, celles qui nous configurent à Jésus. Ainsi, après Jésus, personne ne nous aime davantage que Marie, personne n’est plus soucieux de notre salut et de notre devenir éternel. Aussi, Marie est transportée de joie et d’action de grâce lorsqu’elle entend Jésus promettre une place au ciel à chacun de ceux qu’elle aime, à savoir tous ceux pour qui il a versé son sang et dont il lui a confié la maternité spirituelle du haut de sa croix.

Chacun d’entre nous est donc personnellement attendu au ciel par Jésus qui a, lui-même, préparé à chacun une place unique, dédiée, réservée, une place qui ne sera occupée par personne d’autre, une place de laquelle il sera comblé de son amour pour toute l’éternité.

La joie de Marie est intense en raison de l’infinie miséricorde de Jésus, qui étend son offre de salut à toutes les âmes de toutes les générations, parce que d’avance, une place est réservée pour chacune. Elle est transportée en raison de la multitude des élus qui iront tous rendre gloire, louange et action de grâce à un Dieu qu’elle aime plus qu’elle-même, qui mérite tellement d’être aimé et bien au-delà des seules possibilités humaines.

En méditant la joie de Marie en ce jour de l’Ascension, nous nous rappelons qu’aucun chrétien n’est heureux tout seul mais que la joie est le signe de la présence du Ressuscité au milieu de ceux qui sont réunis en son nom. « Là où deux trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mathieu 18, 20). Quelle est alors la liesse de ceux qui « suivent l’agneau partout où il va » (Apocalypse 14, 4), jusque dans son séjour de gloire où il nous appelle tous auprès de lui ! 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’Ascension

Contemplons

L’Ascension de Jésus, Perugino

Méditons

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » (Jean 14, 28). Personne, plus que Marie, n’a aimé Jésus et, pour cette raison, personne, davantage qu’elle, ne s’est réjouie de son Ascension.

Toute sa vie, Marie s’est renoncée au profit de Jésus, son Fils qui est Fils de Dieu. Pas un instant, elle n’a revendiqué un traitement de faveur correspondant à sa position de Mère du Rédempteur, jamais elle ne s’est plainte de l’indigence dans laquelle elle a vécu. La seule fois où elle a demandé quelque chose pour elle-même, ce fut au recouvrement de Jésus dans le temple et cela, non pour se plaindre du comportement en apparence désinvolte de Jésus, mais comme la réaction à un excès d’angoisse maternelle. Toute sa vie, Marie a choisi, revendiqué, assumé le rôle d’humble servante du Seigneur dans lequel elle a trouvé sa joie et son épanouissement. Son seul souci a été de faire avancer la cause de Jésus et d’y contribuer à la manière d’un serviteur inutile.

Aussi, lorsque Jésus monte aux cieux où il retourne là d’où il est venu, pour remettre à son Père toute l’œuvre qu’il lui a confiée et qu’il a accomplie, où il va entrer dans la gloire qu’il lui a préparée et qu’aucun esprit humain ne peut imaginer, où il va recevoir les hommages, les louanges, les actions de grâce de tous les sauvés, des saints, des anges, elle est saisie d’une joie intense, celle qui nous transporte lorsque ceux que nous aimons sont arrivés au point d’orgue de leur existence. Le bonheur de ceux que nous aimons irradie sur nous et nous emporte dans son sillage. Ainsi, le triomphe de Jésus, en ce jour glorieux de l’Ascension, fait toute la joie de Marie.

Si nous pensons que la séparation d’avec Jésus lui a fait de la peine, nous avons tort. En effet, la séparation d’avec Jésus ne date pas de ce jour. Elle a commencé lorsque Jésus l’a quittée pour entamer sa mission de rédempteur, trois ans plus tôt et n’a cessé de se creuser avec l’approche de la passion, jusqu’à être totalement consommée le vendredi-saint. Depuis la résurrection, Marie, qui a toujours une longueur d’avance sur tous les autres disciples, parce que toujours elle élève son regard au niveau de celui de Jésus, est entrée dans un autre mode de relation avec lui. Jésus est toujours présent dans sa vie, plus encore que quand il était physiquement auprès d’elle. C’est en elle-même qu’elle le cherche et le trouve à présent et cela  jusqu’à ce que cette quête intérieure ne puisse plus être comblée que par l’union totale, parfaite, définitive, au ciel où en ce jour de l’Ascension, Jésus s’en va lui préparer sa place.

La joie de Marie est totale parce que Jésus va vers la gloire qui lui revient, et d’où il nous appelle tous à le rejoindre, y compris elle-même. Sa joie vient aussi, de ce que Jésus, tout en partant, reste avec elle, avec nous, sous les espèces eucharistiques où il se donne à tous ceux qui veulent le recevoir, d’une manière bien plus intime qu’il ne pourrait le faire en étant entravé par son enveloppe charnelle. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la réconciliation des Apôtres

Contemplons

L’incrédulité de saint Thomas, Bernardo Strozzi

Méditons

La joie pascale de Marie augmente à mesure que le Ressuscité répand sur les Apôtres les dons de sa miséricorde, qu’ils les accueillent et leurs donnent de produire en eux des fruits de sainteté. En effet, la joie de Marie, en ce matin de pâques, ne vient pas uniquement de la victoire écrasante que Jésus remporte sur la mort, mais aussi de ce que nous sommes rendus participants de son triomphe sans égal, sans aucun mérite de notre part.

Marie, la femme forte qui s’est tenue sous la croix et à qui Jésus a confié tous les sauvés, se devait de préparer les Apôtres à la résurrection de Jésus par l’exemple de sa foi, par sa prière, par ses encouragements. Aussi, lorsque Jésus apparait au cénacle le soir de pâques, elle est très vraisemblablement parmi eux. Quelle joie, quand elle se trouve face à son Jésus pour la seconde fois (la première ayant eu lieu le matin même à elle seule) et qu’elle l’entend dire aux Apôtres désemparés : « la paix soit avec vous » (Jean 20, 19). Pas l’ombre d’un reproche de Jésus aux Apôtres, qui l’ont abandonné quand il avait le plus besoin d’eux ; rien que pardon et miséricorde.

Quelle joie pour Marie quand Jésus souffle sur les Apôtres, leur transmet l’Esprit-Saint en les investissant du pouvoir d’absoudre les péchés : « recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus » (Jean 20, 22-23). Eux qui ont, eux-mêmes, besoin de la miséricorde de Jésus, sont institués les intendants de sa miséricorde. L’amour de Jésus est vraiment insondable. Afin qu’ils soient miséricordieux envers les cœurs pénitents, Jésus choisit pour répandre sa miséricorde, ceux qui n’en sont pas dignes et en ont pourtant bénéficié en tout premier. Quelle joie pour Marie de savoir que par le ministère des Apôtres, la miséricorde infinie de Jésus se communique comme un feu dévorant dans l’espace et dans le temps à tous ceux qui l’accueille.  

Oui, la joie pascale de Marie vient de qu’elle voit s’épanouir dans les âmes des Apôtres les premiers fruits de la rédemption. Si, pour elle, rien n’est pire que de savoir, que pour certains, le sang de son Jésus aura été versé en vain, à contrario, rien ne saurait la réjouir davantage, que de voir les fruits du sacrifice rédempteur de l’homme-Dieu se déployer jusqu’à l’apothéose dans l’âme de ses enfants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de la résurrection

Contemplons

Jésus ressuscité apparait à sa Mère, Guercino

Méditons

Lorsqu’on demande aux dévots de la Vierge Marie, quelle pourrait avoir été sa plus grande joie sur cette terre, la plupart répondent, après quelques instants d’hésitation avec l’Annonciation et l’Assomption, que c’est très certainement la résurrection de Jésus. Ils ont certainement raison. Si on leur demande de développer leur réponse, ils vous disent, en toute logique, que sa joie vient du retour à la vie de Jésus et de la fin de ses propres souffrances. C’est vrai aussi, mais, s’agissant de Marie, cette réponse est trop réductrice.

Le Cœur de Marie explose de joie lorsque le ressuscité se présente à elle dans la pénombre du matin de pâques, à l’aube du premier jour d’un monde rénové dans le sang de l’Agneau de Dieu. Les Evangiles ne nous rapportent rien de l’apparition du Christ victorieux à sa Mère. Et, pourtant, toute la Tradition de l’Eglise la tient pour évidente. En effet, peut-on imaginer Jésus, le meilleur de tous les fils, ne pas venir personnellement à la rencontre de sa Mère afin de mettre un terme à ses souffrances ? Lui qui a eu souci d’elle alors qu’il mourrait sur la Croix, ne lui apporterait pas en première la bonne nouvelle de sa résurrection ? Peut-on imaginer Jésus ressuscité, qui apparait aux disciples les plus fidèles en premier, ne pas se présenter à Marie, elle qui l’a suivi jusqu’au Calvaire ?

Parce que Marie aime Jésus, son Fils, son Dieu, plus que tous, elle a le plus souffert de tout ce qu’il a pris sur lui dans sa passion pour le salut de l’humanité. Parce qu’elle aime Jésus plus qu’elle-même, elle s’est donnée à lui dans sa mission de salut. Elle a accepté l’offrande que Jésus a faite de lui-même à son Père et s’y est associée pour le salut de tout homme. Aussi, sa joie du matin de pâques vient de voir Jésus vivant, victorieux, glorieux mais plus encore de tous les fruits de salut, qu’il a conquis pour les âmes.

Quelle joie pour elle lorsque Jésus lui annonce au matin de pâques, qu’à présent les cieux sont ouverts et qu’il y a mené tous les saints qui, dans les limbes, attendaient la rédemption. Quelle joie pour elle de compter parmi eux son cher Joseph, Anne, Joachim, ses parents, Elisabeth, Zacharie, toutes ces personnes qu’elle a connues et aimées, tous les saints prophètes et patriarches, tous ceux qui ont espéré voir le jour du salut… Quelle joie quand Jésus lui dit que, dans les cieux, les places pour des millions et des millions de sauvés sont préparées.

Marie est notre Mère et le souci d’une maman est d’assurer les jours de ses enfants. De là vient la véritable joie pascale de Marie : en Jésus, par Jésus, avec Jésus ressuscité, elle sait notre bonheur éternel assuré c’est-à-dire le vôtre, le mien, celui de toutes les âmes rachetées dans le sang de notre frère et rédempteur, son Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’accueil de l’Evangile

Contemplons

Le sermon sur la montagne et la guérison du lépreux, Rosselli

Méditons

Si la vie de Marie est tissée de souffrances, elle l’est aussi de grandes joies. Ses souffrances sont liées aux contradictions auxquelles Jésus est en butte, ses joies induites par l’avancée du Royaume de Dieu, la propagation de la bonne nouvelle du salut et les transformations dans les âmes.

Quelle joie pour Marie, lorsqu’elle voit les apôtres tout quitter pour suivre Jésus. Quelle joie de les voir s’attacher à Jésus, d’assister à leurs efforts, de constater leurs progrès spirituels malgré la lourdeur de leur humanité, leur médiocrité. Quelle joie pour elle de les voir s’ouvrir peu à peu aux réalités du salut et se déclarer pour Jésus à la face de ses opposants.

Quelle joie pour Marie, de voir Jésus aller au-devant des plus grandes nécessités, de soulager toute misère. Il touche et guérit les lépreux, des pauvres parmi les pauvres tellement leur vie est misérable. En les guérissant, Jésus ne fait pas que leur rendre la santé ; c’est la vie qu’il leur rend car, avec la guérison, ils sont réintégrés à la société. Quelle joie pour Marie de voir Jésus s’apitoyer sur la femme adultère, sur l’aveugle-né, sur la veuve de Naïm, sur la fille de Jaïre, sur Bartimé le paralytique,  sur le serviteur du centurion…  et même sur Marthe et Marie, éprouvées par la mort de Lazare, leur frère. Quelle joie pour Marie de voir dans l’action de Jésus, toute la sollicitude divine pour les âmes se déployer et s’abaisser jusqu’aux plus pauvres, aux plus miséreux pour les relever et les amener à la vraie vie en Dieu.

« Il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15, 7). Telle est la joie de Marie dont le regard s’élève aux réalités divines du salut, et qui observe les transformations dans l’âme des plus grands pécheurs. Marie-Madeleine renonce à son ancienne mauvaise vie pour s’attacher à Jésus. Sa conversion est si radicale, que Jésus assure que « parce qu’elle a beaucoup aimé, il lui sera beaucoup pardonné » (Luc 7, 47). En effet, elle fera partie des rares personnes, qui suivront Jésus jusque sur le calvaire et se tiendront sous la croix aux côtés de Marie. Quelle joie pour Marie d’assister à la conversion de Zachée et de tant d’autres. Quelle joie lorsqu’elle voit certains pharisiens s’ouvrir au message de Jésus comme Nicodème, Gamaliel ou Joseph d’Arimathie.  

Enfin, quelle est la joie de Marie lorsqu’elle entend Jésus proclamer les béatitudes devant une foule immense et qu’elle les entend résonner en elle. Quelle joie de voir Jésus réaliser le miracle de la multiplication des pains et nourrir une foule aussi grande. Quelle joie pour elle de voir Jésus révéler un Dieu si bon, si digne d’être connu et aimé. Quelle joie pour elle de découvrir au fur et à mesure de l’enseignement de Jésus, auquel elle s’ouvre pleinement, que l’amour, la bonté de Dieu sont plus grands que tout ce qui peut se concevoir, que tout ce qu’elle-même a pu imaginer, elle qui pourtant dispose de lumières bien supérieures aux nôtres. Elle ne cesse de s’émouvoir à la révélation que le tout-puissant est aussi le tout-aimant, le tout-miséricordieux. Devant tant de bonté et de condescendance divine, touchée jusqu’au plus profond d’elle-même, elle ne peut que sentir douloureusement son indignité et redoubler d’amour et d’humilité.

Parce que Marie a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique, elle a pu saisir  tout l’amour de Dieu pour elle et pour toutes ses créatures. Parce qu’elle a compris, plus que tout autre qui est Dieu, elle est devenue la disciple la plus accomplie de Jésus, mettant toute sa joie à le servir comme Marthe l’active, à l’écouter comme Marie la contemplative.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

La joie du premier miracle

Contemplons

Les Noces de Cana, anonyme

Méditons

Le miracle de Jésus aux noces de Cana est l’occasion d’une grande joie pour Marie. En effet, en disciple convaincue, elle voit dans ce premier miracle, que Jésus réalise sur son intervention, toute la condescendance de l’amour divin pour l’humanité. Cette joie est accrue, quand elle voit, que ce signe amène les disciples à croire en Jésus.

Si, de prime abord, nous sommes enclins à penser, que le premier sujet de joie de Marie vient de ce que Jésus répond à sa demande et réalise son premier miracle pour lui être agréable, c’est qu’à sa place nous serions tentés de tirer parti de notre ascendance affective sur lui. Marie se distingue de notre médiocrité parce qu’elle ne revendique jamais rien pour elle-même mais dirige tout à la plus grande gloire de Dieu et au salut des âmes. Si elle remarque qu’il n’y a plus de vin, c’est parce qu’elle est préoccupée du bien d’autrui. Si elle s’adresse à Jésus, c’est parce qu’elle met toute son espérance en Dieu qui, dans son insondable miséricorde, ne répugne pas à s’abaisser pour secourir ceux qui s’en remettent à lui.  

Jésus change l’eau en vin. Il ne change pas n’importe quelle eau mais celle qui a servi aux ablutions rituelles des juifs, celle dans laquelle ils se sont purifiés. Cette eau, chargée des souillures des convives, est changée en un vin délectable. Marie y voit déjà le premier signe du salut car c’est la multitude des péchés que Jésus est venu prendre sur lui pour que l’humanité soit purifiée dans son sang. Ce miracle révèle toute la condescendance de l’amour divin car Jésus part de notre misère pour la relever et l’élever jusqu’à la rendre digne de ses promesses.

Ce signe fut pour les disciples l’occasion de croire en Jésus. Tel est le second motif de joie pour Marie. Le seul vrai miracle, c’est la foi, c’est de croire sans avoir vu, de croire malgré les apparences contraires. Les disciples présents à Cana, déjà ouverts aux affaires du royaume par Jésus, sont confirmés dans la foi par le signe du changement de l’eau en vin. Les miracles ne provoquent pas la foi mais la confirment. Dans sa vie publique, Jésus ne réalisera pas de miracles là où il ne trouvera pas la foi. Tel fut le cas à Nazareth, son village natal.

En sollicitant Jésus, Marie ne cherche pas à marquer sa puissance sur Jésus et à diriger son action mais agit en humble servante du Seigneur, préoccupée de répondre à chaque instant à sa volonté sur elle. En l’occurrence, il était dans les desseins de Dieu de réaliser son premier miracle à sa demande. En réalisant un miracle, Jésus souligne la puissance d’intercession dont il investit sa Mère, nous invitant à nous adresser à elle dans tous nos besoins car il lui plait de toujours l’exaucer pour l’amour d’elle, pour l’amour de nous.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie du recouvrement de Jésus

Contemplons

Jésus parmi les docteurs de la loi, Bartolomeo Manfredi

Méditons

On imagine aisément le soulagement de Marie, lorsqu’elle retrouve son fils après trois jours de recherches. Ces journées ont dû paraitre interminables. Aussi, la joie qu’elle éprouve en apercevant Jésus au temple, est proportionnelle à son angoisse de l’avoir perdu : démesurée !

La joie de Marie ne vient pas avant tout du fait de retrouver Jésus mais de le voir dans le temple, « occupé aux affaires de son Père » (Luc 2, 49), « au milieu des docteurs de la loi qui l’écoutent,  l’interrogent et s’extasient de la sagesse de ses réponses » (Luc 2, 48).

En effet, Jésus a douze ans et initie sa mission, celle que son Père lui a confiée. Pour cela, il est dans le temple, dans la maison paternelle, là où, selon les juifs, Dieu a établi sa demeure, pour traiter, en son nom et avec son mandat, de ses affaires.

Les docteurs de la loi, les représentants de Dieu, sont étonnés de la sagesse des réponses de Jésus et, admiratifs, ne cesse de multiplier les questions. Du haut de ses douze ans, Jésus les charme par l’intelligence de son discours. Aujourd’hui, on lui accorde l’écoute que 21 ans plus tard, lors de sa passion, au même endroit, on lui refusera. Aujourd’hui, on se délecte de ses propos ; 21 années plus tard, on le traitera de blasphémateur alors que ses réponses n’auront pas variées et seront empreintes de la  même sagesse.

Marie est saisie d’une très grande joie en entendant Jésus, dans le temple, se donner pour ce qu’il est vraiment, le Fils de Dieu investi de toute sa puissance, de toute sa sagesse et chargé de réaliser la mission de rédemption dont il l’a chargé. Sa joie vient de ce que sont semées les premières graines de salut, qui porteront beaucoup de fruit. En effet, si cela se trouve, parmi ces docteurs se trouvent Gamaliel, Nicodème et Joseph d’Arimathie, trois pharisiens, qui s’ouvriront au message de Jésus et prendront son parti lors de sa passion.

Du haut de ses douze ans, à l’image du semeur de la parabole qu’il proclamera 20 ans plus tard, Jésus sème le bon grain dans une terre visiblement fertile. En effet, il proclame la bonne nouvelle à des experts des Ecritures, des champions de Dieu et de ses préceptes. Mais comme il le dira lui-même dans la parabole, tous ne la laisseront pas grandir en eux. Cela dit, pour Marie, c’est le sujet d’une très grande joie de voir le salut proclamé et les cœurs des représentants du peuple élu s’y ouvrir.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’adoration des mages

Contemplons

L’adoration des mages, Giotto

Méditons

« Lorsqu’ils virent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie » (Mathieu 2 ,10). C’est ce que nous rapporte saint Mathieu de ces trois mages dont on ne sait quasiment rien, si ce n’est qu’ils viennent de l’orient lointain, suivant une étoile, pour rencontrer celui dont les astres leur annoncent un destin d’exception. En accueillant cette visite inattendue, Marie rayonne de joie car elle signifie, que son Jésus ne sera pas uniquement le Sauveur du peuple élu mais celui de toutes les nations.

Jésus est le Messie, le rédempteur promis au peuple juif. Aussi, en prenant la condition humaine, il nait comme descendant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob et se fait connaitre, en premier lieu, aux membres du peuple élu. Ainsi, les premiers à qui il se révèle, en-dehors de Marie et de Joseph, sont Jean-Baptiste, Elisabeth, Zacharie, lors de la Visitation, les bergers dans la nuit de Noël, Siméon et la prophétesse Anne de Phanuel lors de sa présentation au temple.

Si le salut a été promis aux juifs, il ne leur est pourtant pas réservé. En effet, toute la création est appelée au salut en Jésus-Christ. En ces trois mages venus d’orient, ce sont tous les peuples, toutes les conditions, toutes les générations, qui sont appelés à connaitre, à aimer Jésus-Christ et à trouver en lui le salut.

L’or, la myrrhe, l’encens offerts à Jésus ne la réjouissent pas parce que ce sont des dons précieux, qui permettront à la Sainte Famille d’améliorer son quotidien (la Sainte Famille pourra-t-elle seulement les emporter lors de sa fuite précipitée en Egypte… c’est peu probable). Ce qui la réjouit, c’est d’une part ce qu’ils symbolisent et d’autre part ce que signifie cette offrande.

En effet, les mages rendent hommage au Sauveur en lui offrant les présents qui reviennent à un roi (l’or), à un Dieu (l’encens), au maitre de la vie (la myrrhe) : Jésus est Dieu fait homme, il est roi de l’univers, il est celui qui donne la vie éternelle. Enfin, les mages viennent déposer aux pieds de Jésus, les richesses auxquelles ils étaient attachés. A présent, elles ne représentent plus rien à leurs yeux parce qu’ils ont trouvé Jésus, celui qu’ils cherchaient sans même le connaitre. C’est désormais lui, leur vrai trésor et lui seul, qui comblera leurs cœurs. Leur vie ne sera plus jamais la même. Ils repartent par un autre chemin c’est-à-dire entament une nouvelle vie avec le Christ Jésus.

C’est dans les bras de Marie, que les mages trouvent Jésus qui leur donne de l’adorer. Marie est comme cette étoile, qui a guidé les mages vers Jésus et qui a été la promesse de le trouver. Elle est l’étoile du matin, qui annonce le lever du soleil de justice qu’est Jésus. Dès qu’on l’aperçoit, on est réjoui car on sait que le lever du soleil va suivre. Là où est Marie, là est Jésus !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de porter la joie

Contemplons

La présentation de Jésus au temple, Fra Angelico

Méditons

Pour venir à la rencontre de son peuple et le mener au salut promis, Jésus, la seconde personne de la Trinité, le Fils du Père, né avant tous les siècles, se fait homme. En venant en ce monde, il se révèle à ceux, qui se sont donnés à lui, puis à ceux qui l’attendent, à ceux qui le cherchent et enfin à l’humanité tout entière.

Si Jésus a pu nous rejoindre dans notre humanité, c’est parce Marie et, en union avec elle, Joseph, se sont donnés à Dieu sans retour par l’offrande de leur vie et de leur personne, concrétisée par leur vœu de virginité perpétuelle. C’est sur cette offrande, que Dieu a fondé l’œuvre du salut. Ils sont directement impliqués dans le mystère de l’Incarnation et, par voie de conséquence, les premiers à qui Dieu s’est révélé.

Viennent ensuite tous ceux à qui Jésus se donne à connaitre pour récompenser leur persévérance dans la foi. Ainsi, par l’entremise de Marie, Jésus se révèle à Jean-Baptiste, de ventre à ventre, et à Elisabeth, remplie de l’Esprit-Saint, le jour de la Visitation. Saint Luc précise qu’Elisabeth et Zacharie, les parents de Jean-Baptiste, « sont des justes qui suivent les préceptes du Seigneur de manière irréprochable » (Luc 1, 6) c’est-à-dire qu’ils pratiquent dès avant l’heure les vertus, qui caractérisent le chrétien.

Quarante jours après sa naissance, Marie et Joseph portent Jésus au temple où il se révèle à Siméon et Anne. Siméon est un « homme juste et religieux, qui attend la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint est sur lui. L’Esprit lui a révélé qu’il ne verra pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur » (Luc 2, 25-26). En ce jour, Jésus, le Sauveur promis, vient tenir sa promesse et récompenser sa fidélité. Anne, qui ne « s’éloigne pas du temple servant Dieu nuit et jour dans le jeune et la prière » (Luc 2, 37), reçoit aussi la révélation, que Jésus est le sauveur. Dans l’action de grâce, « elle proclame les louanges du Seigneur et parle de l’enfant à tous ceux qui attendent la délivrance de Jérusalem » (Luc 2, 38).

Saint Luc insiste sur la joie intense, qui saisit ces deux âmes d’élite, qui reconnaissent dans l’enfant présenté par Marie, le Sauveur tant attendu. A chaque fois que Jésus se révèle à ceux qui l’attendent, il le fait par la médiation de Marie et c’est par elle qu’il choisit de se révéler, faisant d’elle la cause de notre joie.

La joie de Marie vient de ce qu’il lui est donné de la communiquer en servant d’instrument pour révéler Jésus au monde. Quelle joie pour elle de voir le vieillard Siméon ivre de bonheur en accueillant Jésus ! Quelle joie devant la profonde action de grâce qu’il rend à Dieu ! Quelle joie de pouvoir lui tendre son enfant afin qu’il puisse le serrer sur son cœur et lui rendre le plus vibrant hommage ! Quelle joie devant les transports d’Anne, qui va publiant les louanges du Seigneur !

La joie de Marie ne vient jamais d’un désir égoïste auquel nous céderions à sa place, à la pensée de la gloire qui rejaillit sur elle en tant que Mère du Messie. Sa joie vient de Dieu, qui est fidèle et bon pour ceux qui le craignent ; il récompense au-delà de toute mesure ceux qui espèrent en lui et attendent le salut qu’il veut leur donner. Sa joie vient des âmes, qui trouvent en Jésus le salut et, dans des transports de joie, s’empressent de le faire connaitre aux autres.

Enfin, la joie de Marie vient de ce qu’il lui est accordé, comme une grâce insigne, de pouvoir la transmettre en donnant Jésus et de combler les désirs de ceux qui mettent leur espérance en lui.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La joie de l’imposition du nom de Jésus

Contemplons

La circoncision de Jésus, Federico Barocci

Méditons

Le huitième jour après sa naissance, Jésus est circoncis. Joseph, le chef de famille, lui impose le nom, qui  a été révélé à Marie par l’archange Gabriel et à lui-même en songe.

A l’Annonciation, l’archange Gabriel dit à Marie : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils et tu lui donneras le nom de Jésus » (Luc 1, 31). A Joseph, l’ange (probablement Gabriel) dit en songe : « elle (Marie, ton épouse) enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mathieu 1, 21). S’agissant de la seconde personne de la Sainte Trinité, de Dieu-même, du Fils engendré par le Père depuis toute éternité, le nom de Jésus n’est pas laissé au choix de Marie et de Joseph comme à des parents chargés de donner un nom à un enfant dont l’existence vient de commencer. Ce nom est révélé car c’est celui qu’il porte de toute éternité et qui le décrit dans ce qu’il est. Le nom renseigne sur la personne, sur son origine, sur sa mission. Celle de Jésus est d’être le Sauveur : aussi ne peut-il s’appeler autrement que Jésus, ce qui signifie « Dieu sauve. »

Si c’est pour Marie une grande joie de voir réalisée la demande de l’ange, c’en est une plus grande encore d’entendre Joseph prononcer le nom de Jésus. En effet, les évangiles ne rapportent aucune parole de Joseph, qui nous livre son message au travers d’un silence éloquent et de sa promptitude à exécuter les décrets divins. La seule parole dont nous pouvons affirmer, dans l’absolu, qu’il l’ait prononcée, c’est le nom de Jésus, le jour de la circoncision. Parole hautement symbolique, car tout ce que Joseph veut nous dire est contenu dans ce nom, qui est synonyme de salut. Par son effacement, Joseph nous invite à tourner nos regards vers Jésus, le seul Sauveur, et à mettre en œuvre le programme donné à notre adresse par Marie aux noces de Cana : « Faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5).

La joie de Marie augmente encore lorsqu’elle considère que c’est dans ce nom, Jésus, que toutes les générations, jusqu’aux plus éloignées, trouveront le salut. Jésus est le seul Sauveur, y compris le sien, et c’est en lui que Dieu se révèle et se communique aux âmes. S’il n’était pas permis aux juifs de prononcer le nom de Dieu, à présent, on peut s’adresser à lui en toute simplicité, entrer dans son intimité en l’appelant par son nom béni : Jésus.

Enfin, quelle joie pour Marie de tenir dans ses bras celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, de prononcer son nom dans un incessant acte d’amour. Quelle adoration, quand elle pense que ce nom impose le respect à toute la création visible et invisible car « au nom de Jésus tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers et toute langue proclame que Jésus-Christ est Seigneur pour la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 10).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Prière de Léon XIII à saint Joseph pour le mois du rosaire :

Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.

Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son Sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans tous nos besoins.

O très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ. O Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption. O notre très vaillant protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres. Et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Couvrez-nous tous de votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.